Poilus de Saint Maximin
 
ALLARD François Jules Rosain (matricule n°394)
 
Fils de Joseph Xavier Allard et de Marie Claire Gombert, il est né le 22 mai 1891 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 21 octobre 1912 au 163ème Régiment d'Infanterie.
Il est maintenu sous les drapeaux lors de la mobilisation générale du 2 août 1914.
Il passe au 15ème Escadron du train.
Le 13 mars 1916 il passe au 19ème Régiment d'Artillerie.
Le 4 avril 1916 il passe au 14ème Régiment d'Artillerie.
Le 1 octobre 1917 il passe au 57ème Régiment d'Artillerie.
Le 1 avril 1918 il passe au 178ème Régiment d'Artillerie de tranchées.
Il est mis en congé de démobilisation le 9 août 1919.
 
ALLARD Jean Joseph Etienne Dominique (matricule n°210)
 

Fils de Henri Ernest Allard et de Claire Augustine Marie Porte, il est né le 16 février 1888 à Saint-Maximin.
Etudiant en droit, il est incorporé le 9 octobre 1909 au 163ème Régiment d'Infanterie.
Le 24 septembre 1911 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au Corps le 3 août 1914.
Parti rejoindre le corps en campagne le 6 août, il est évacué le 30 août 1914.
Le 2 mai 1915 il passe au 8ème Régiment d'Infanterie Coloniale. Il part pour le Corps Expéditionnaire d'Orient le même jour.
Il est nommé Caporal le 11 mai 1915.
Il est blessé mortellement le 16 mai 1915 à Seddul-Bahr lors du débarquement des Dardanelles en entraînant ses hommes au combat.

Le 21 décembre 1922 la Croix de Guerre avec étoile d'argent lui a été décernée à titre posthume.

 
 
ALLARD Joseph Louis (matricule n°852)
 
Fils de Joseph Xavier Allard et de Marie Claire Gombert, il né né le 23 avril 1887 à Saint-Maximin.
Après avoir été ajourné, puis exempté pour faiblesses irrémédiables en 1909, il est déclaré bon pour le service armée par le conseil de révision des Bouches du Rhône le 27 décembre 1914.
Le 21 février 1915 il est incorporé au 75ème Régiment d'Infanterie.
Le 29 mai 1915 il passe au 159ème Régiment d'Infanterie.
Le 26 août 1918 il est intoxiqué par les gaz au bois des Loges (Oise). Il reprend le service le 14 novembre 1918.
Entre temps, le 5 octobre 1918 il a été affecté au 4ème Régiment de Tirailleurs.
Le 25 mars 1919 il est mis en congé illimité de démobilisation par le 112ème Régiment d'Infanterie.
 
ALLARD Jules Alexandre (matricule n°106)
 
Fils d'Alexandre Antoine Allard et de Marie Louise Thérèse Fabre, il est né le 6 juillet 1896 à Saint Maximin.
Il est incorporé le 10 avril 1915 au 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 27 mars 1916 il passe au 85ème Régiment d'Infanterie
Il est mort des suites de ses blessures, le 9 mai 1916 à l'hôpital auxilliaire n°8 de Fontainebleau (Seine-et-Marne).
 
ALLARD Léandre Marie Joseph (matricule n°2 397)
 
Fils de Jean Joseph Allard et de Adélaïde Sidonie Barbier, il est né le 17 décembre 1881 à Saint-Maximin.
Employé des Ponts et Chaussées, il est incorporé le 14 novembre 1902 au 111ème Régiment d'Infanterie.
Il effectue des périodes d'exercices au 4ème Régiment de Zouaves en 1909 et en 1911.
Le 2 octobre 1913 il est nommé Caporal.
Il est rappelé à l'activité le 3 août 1914. Il rejoint le 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 6 octobre 1914 il passe au 58ème Régiment d'Infanterie.
Le 20 mars 1916 il est fait prisonnier à Malancourt. Il est interné à Amberg.
Il est rapatrié le 9 décembre 1918.
Le 1 janvier 1919 il passe au 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 26 février 1919 il est démobilisé.
 
ALLARD Louis Augustin (matricule n°2 359)
 
Fils de Joseph Xavier Allard et de Marie Claire Gombert, il est né le 21 août 1882 à Saint Maximin.
Le 25 novembre 1903, il est incorporé au 163ème Régiment d'Infanterie.
Le 21 décembre 1904 il passe au 15ème Escadron du Train des Equipages Militaires.
Le 18 septembre 1906 il est renvoyé dans ses foyers.
Il est rappelé lors de la mobilisation générale. Il se présente au corps le 7 août 1914.
Soldat du 312ème Régiment d'Infanterie, Il est tué à l'ennemi, le 17 juin 1916 à Mort-Homme (Meuse).
 
 
ALLARD Marius Paul (matricule n°684)
 
Il est né le 17 septembre 1894 à Saint Maximin.
Soldat du 179ème Régiment d'Artillerie de Tranchée, Il est mort des suites de ses blessures, le 21 novembre 1918 à l'hôpital militaire de Verria (Grèce).
 
ALLEGRE Louis Lazare (matricule n°137)
 
Fils de Lazare Probace et de Marie Elisabeth Menut, il est né le 10 juillet 1886 à Saint-Maximin.
Boucher, il est incorporé le 8 octobre 1907 au 58ème Régiment d'Infanterie. Il est renvoyé dans ses foyers le 25 septembre 1909.
Il est rappelé lors de la mobilisation générale le 2 août 1914.
Le 15 août 1914 il passe au 163ème Régiment d'Infanterie.
Il est démobilisé le 21 janvier 1919.
 
 
ARNOUX Auguste André Léonce (matricule n°123)
 
Il est né le 20 mai 1892 à Saint Maximin.
Soldat au 3ème Régiment d'Infanterie (2ème Armée De Curières de Castelnau, 15ème Corps d'Armée Espinasse, 29ème Division d'Infanterie Garbillet, 58ème Bataillon d'Infanterie Gasquy), Il est mort pour la France (disparu), le 14 août 1914 à Coincourt (Meurthe et Moselle).
 
 
 
ARNOUX Marius Hilaire (matricule n°395)
 

Il est né le 26 juin 1891 à Marseille.
Meunier à Saint-Maximin, il est incorporé en qualité de canonnier de 2ème classe au 10ème Régiment d'Artillerie à Pied le 10 octobre 1912.
Le 8 novembre 1913 il est promu 1er canonnier servant.
Le 1er avril 1914 il est classé à la 3ème batterie.

Le 11 février 1915 il est affecté à la 8ème compagnie du 96ème Régiment d'Infanterie.

Parti en renfort aux armées le 15 avril 1915, il est blessé à Beauséjour le 26 août 1915 par un éclat d'obus à la jambe gauche et à la main droite. Il est cité à l'ordre du régiment : "Caporal qui a maintes reprises et en plein combat, a assuré la mise en état des pièces. A pris part aux attaques de Beauséjour, Thiaumont, Mort-Homme et Loue".

Il est hospitalisé à Oléron du 26 août au 30 octobre 1915.
Le 11 septembre 1917 il est nommé Caporal.

Il est mis en congé de démobilisation le 19 juillet 1919. Il se retire à Saint-Maximin, rue du 4 septembre.

Il est titulaire de :
- la Croix de Guerre avec Etoile de Bronze,
- la Médaille Militaire.

 
ARNOUX Stanislas Victor Darius (matricule n°862)
 
Fils de Auguste Léonce et de Magdeleine Gerbas, il est né le 20 juillet 1887 à Saint-Maximin.
Cuisinier, il est incorporé le 7 octobre 1908 au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied. Le 25 septembre 1910 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 4 août 1914.
Il décède le 18 avril 1915, des suites d'une maladie contractée en service, à l'hôpital temporaire de Le Thillot (Vosges).
 
 
 
 
AUBERT Louis (matricule n°1 900)
 
Fils de Maximilien Sauveur et de Marcelline Aubert, il est né le 10 juin 1883 à Camps.
Cultivateur et commerçant à Saint-Maximin, le 15 novembre 1904 il est incorporé au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied. Il est renvoyé dans ses foyers le 7 février 1907.
Il est rappelé lors de la mobilisation générale et seprésente au corps le 5 août 1914.
Le 11 septembre 1914 il est blessé d'une balle au pied gauche à Villers-Cotteret (Aisne).
Il est porté disparu le 8 janvier 1916 à l'Hiseztein. Prisonnier il est maintenu en captivité à Heuberg jusqu'au 24 août 1918.
Le 3 octobre 1918 il passe au 80ème Régiment d'Infanterie.
Il est démobilisé le 20 mars 1919.
 
AUGIER Emile Edouard (matricule n°2 399)
 
Fils de Augustin Augier et de Marie Thérèse Bertrand, il est né le 22 mai 1881 à Saint-Maximin.
Le 15 novembre 1902, il est incorporé au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied. Le 23 septembre 1904 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 3 août 1914..
Le 30 mars 1915 il est nommé Caporal.
Il est blessé le 19 avril 1915. Il rejoint son unité aux Armées le 19 avril 1916.
Le 27 juin 1917 il est cité à l'ordre du Bataillon : "Très bon chasseur quoique d'une classe ancienne a pris part à trois attaques où il se fit remarquer par son entrain et son mépris du danger, affecté à la compagnie de mitrailleuses, s'est toujours acquitté avec zèle des missions qui lui ont été confiées, croix de guerre."
Le 30 août 1918, le bataillon est dans l'Aisne et part à l'assaut de la ligne Hindenburg qui est enlevée. C'est dans le secteur du ravin des Ribaudes ou de la tranchée de la Bécasse que Emile Augier est blessé le 3 septembre 1918. Il est évacué.
Il décéde le 30 octobre 1918, à 4h du matin, dans l'ambulance 14/12 à Hattencourt (Somme).
 
 
AUGIER Fernand Marius Romain (matricule n°226)
 

Fils de Augustin Augier et de Marie Thérèse Bertrand, il est né le 9 mai 1888 à Saint-Maximin.

A la mobilisation générale il passe successivement aux 31ème RI, au 272ème Régiment d'Infanterie puis le 1 mai 1916 au 128ème Régiment d'Infanterie où il est mitrailleur.

Durant l'été 1916, il participe à la bataille de la Somme.

Au printemps 1917 il participe à l'offensive de l'Aisne.
En octobre 1917 Il combat à la côte 304 à Verdun.
Le 15 mai 1918 il est nommé caporal.
Le 16 mai 1918 le 128ème Régiment d'Infanterie prend position au mont Kemmel.

Le 20 mai 1918, dans la région de Locre, au sud d'Ypres dans les Flandres belges, il est grièvement blessé par un éclat d'obus lors d'un assaut qui permettra la reprise de l'hopice et du village. Il est ensuite réformé et pensionné.

En février 1919, il est cité à l'ordre de l'Armée et décoré de la Croix de Guerre avec palme : Modèle de sang froid et de courage, s'est particulièrement fait remarquer durant une attaque des positions ennemies servant sa pièce sous les rafales d'obus et de mitrailleuse et infligeant des pertes à l'ennemi.
Il est également décoré de la médaille militaire le 1 décembre 1923.

Vers 1959, le docteur Jourdan le décore de la Légion d'Honneur.

 
 
 
AUGIER Henri Eugène (matricule n°124)
 
Fils de Romuald et de Rosalie Boisel, il est né le 11 janvier 1892 dans le département d'Alger. Il réside à Saint-Maximin où il exerce la profession de coiffeur.
Soldat au 1er Régiment de Marche des Tirailleurs Algériens, il est blessé le 5 octobre 1914 par un éclat d'obus au fort d'Apremont lors de la bataille de Woëvre dans la Meuse.
Le 22 avril 1915, il est blessé par balle dans la région de Langemarck, près d'Ypres.
Il est ensuite affecté au 9ème Bataillon de Chasseurs à Pied (2ème compagnie de mitrailleuse).
Il est de nouveau blessé autour de Ligny-en-Barrois (Meuse).
Le 17 mars 1918 c'est aux carrières d'Haudromont, dans le secteur de Verdun. qu'il est intoxiqué à l'Ypérite, le fameux gaz moutarde.
Apprès la guerre, il s'établit à Limoges.
 
 
 
AUGIER Joseph Romain Marius (matricule n° 392)
 
Fils de Joseph Jean Baptiste Romain Augier et de Marie Marthe Catherine Barthélémy, il est né le 15 février 1898 à Saint-Maximin.
Il est incorporé le 4 mai 1917 et maintenu service auxilliaire par la commission de réforme du 3 août 1917 en raison d'une atrophie de la jambe droite.
Soldat au 113ème Régiment d'Infanterie Coloniale, il est décédé le 15 décembre 1918 d'une grippe à l'hôpital Maritime de Saint Mandrier (Var).
 
 
BAPTISTE Marcel Antonin Lazare (matricule n°125)
 

Fils de Lazare François Baptiste et de Héloïse Marcelle Marie Megy, il est né le 21 décembre 1892 à Marseille.
Commerçant à Saint-Maximin, il est incorporé à compter du 10 octobre 1913 à la 25ème section d'infirmiers militaires.
Il sert en Tunisie du 11 octobre 1913 au 4 mai 1915.
Lors de la mobilisation générale il est maintenu sous les drapeaux.
Le 4 mai 1915 il passe à la 15ème section d'infirmiers militaires.
Du 5 mai 1915 au 27 décembre 1915 il sert dans l'armée d'Orient.
Le 27 août 1916 il passe à la 16ème section d'infirmiers militaires, il est affecté à l'ambulance 5/37.
Le 13 février 1917 il passe au 9ème bataillon du 122ème Régiment d'Infanterie.
Le 20 mars 1917 il passe au 171ème Régiment d'Infanterie.
Le 5 mai 1917 il est blessé par un éclat d'obus au cuir chevelu à la Ferme de la Royere dans l'Aisne (chemin des Dames), le lendemain il est évacué.
Du 7 mai au 19 juin 1917 il est soigné à l'ambulance 222.
Du 20 juin au 19 juillet 1917 il est en congé de convalescence.
Les 18, 19 et 20 août il manque à l'appel. Il est porté déserteur et ramené par les gendarmes. Il est condamné le 12 mars 1918 par le conseil de guerre de la 166ème DI à 5 ans de travaux publics (le 18 janvier 1920 lui permet de bénéficier d'une remise de la moitié de sa peine).
Le 26 juin 1920 il réintègre ses foyers, 57 rue de la Liberté à Marseille.

 
 
BAPTISTE Raymond Frédéric Lazare (matricule n°523)
 
Fils de Lazare François Baptiste et de Héloïse Marcelle Marie Megy, il est né le 21 décembre 1892 à Marseille.
Commerçant à Saint-Maximin, il est incorporé le 9 janvier 1916 à la 30ème compagnieau du 159ème Régiment d'Infanterie de ligne.
Le 5 octobre 1916 il passe au 99ème Régiment d'Infanterie. Le 25 octobre il est affecté au 9ème bataillon et le 26 octobre il arrive au front.
Le 2 avril 1917 il passe au 207ème Régiment d'Infanterie.
Le 16 mai 1917 il passe au 11ème Régiment d'Infanterie.
Le 10 juin 1917 il est blessé à la jambe gauche par un éclat d'obus au Bois Brûlé.
Suite à cette blessure il est classé service auxiliaire par la commission de réforme de Montauban le 16 avril 1918.
Le 11 juillet 1918 il passe au 83ème Régiment d'Infanterie.
Le 15 octobre 1918 il est maintenu dans le service armé, mais inapte à la marche.
Le 31 décembre 1918 il change d'arme et passe au 84ème Régiment d'Artillerie Lourde.
 
 
BARBAROUX Hypolite Marcellin (matricule n°2 381)
 
Fils de Romuald Louis Barbaroux et de Thérèse Louise Maurin, il est né le 17 décembre 1881 à Saint-Maximin.
Cuisinier, il est incorporé le 14 novembre 1902 au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Le 14 mars 1909 il passe à la 15ème Section d'Infirmiers Militaires.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 4 août 1914.
Le 12 juin 1916 il passe à la 24ème Section d'Infirmiers Militaires R.P.S. du 36ème CA.
Le 10 octobre 1916 il passe à la 15ème Section d'Infirmiers Militaires.
Le 24 juin 1918 il est dirigé sur l'hôpital temporaire n°5.
Le 18 mars 1919 il est démobilisé.

 
BARTHELEMY Germain Léon Henri (matricule n°413)
 
Fils de Jean Baptiste Ferdinand Barthélémy et de Fortunée Appolonie Anezin, il est né le 28 septembre 1890 à Saint Maximin.
Cultivateur à Saint-Jacques, il est incorporé au 112ème Régiment d'Infanterie le 9 octobre 1911.
Le 23 février 1912 il passe au 9ème Régiment de Hussards.
Le 16 août 1912 il passe au 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 20 septembre 1912 il passe au 15ème Escadron du Train.
Le 8 novembre 1913 il est renvoyé dans ses foyers.
Lors de la mobilisation générale il est rappelé. Il arrive au corps le 3 août 1914.
Le 9 juin 1915 il passe au 36ème Régiment d'Infanterie.
Le 14 juin 1915 il passe au 74ème Régiment d'Infanterie
Il est tué à l'ennemi le 9 novembre 1917 à Maissemy (Aisne).
Il est cité à l'ordre du régiment le 19 novembre 1917 :"Bon soldat dévoué et énergique, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Tué le 9 novembre 1917 en assurant son service sous le bombardement".

 
 
 
BARTHELEMY Jean Baptiste Gonzague Claude (matricule n°2 659)
 
Fils de feu Jean Baptiste Barthélémy et de Rose Honorine Augier, il est né le 6 juin 1875 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé au 140ème Régiment d'Infanterie le 12 novembre 1896.
Il est placé dans la disponibilité active le 18 septembre 1897 puis dans la réserve de l'armée active le 1 novembre 1899, puis de l'armée territoriale le 1 octobre 1909.
Il est rappelé lors de la mobilsation générale du 2 août 1914. Il se présente au corps le 4 août.
Il est désigné pour faire partie du corps d'occupation du Maroc.
Il part d'Hyères le 16 août 1914 pour rejoindre Marseille.
Il embarque à Marseille le 17 août 1914, et débarque à Oran le 20 août 1914 et se rend à Oujda.
Il rentre du Maroc le 23 octobre 1918. Il est affecté au 113ème Régiment d'Infanterie.
Le 1 février 1919 il est mis en congé illimité de démobilisation. Il se retire à Saint-Maximin
 
BARTHELEMY Maurice Léonard Girard (matricule n°2 424)
 

Fils de Ferdinand Jean Baptiste Barthélémy et de Fortunée Appolonie Anezin, fermiers de la bastide de Saint Jacques, il est né le 14 octobre 1881 à Cabasse.
Il est incorporé au 111ème Régiment d'Infanterie le 14 novembre 1902.
Le 19 septembre 1903 il est renvoyé dans ses foyers.

Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 5 août 1914. Il est affecté au régiment d'infanterie de Toulon puis au 363ème Régiment d'Infanterie de Nice.

Il est blessé (commotion et douleur lombaire) par un éclat d'obus le 7 août 1916 dans la Somme. puis le 26 avril 1917, par un éclat d'obus à la tempe, dans l'Aisne.
Le 7 janvier 1918 il est cité à l'ordre du 363ème Régiment d'Infanterie :"Très bon soldat ayant toujours eu une belle conduite au feu. A été blessé deux fois dans l'accomplissement de son devoir."

Le 6 avril 1918 est fait prisonnier lors du combat de Chauny (Aisne). Il est interné à Darmstadt.
Il est rapatrié le 12 décembre 1918.

Le 8 mars 1919 il est démobilisé et se retire à Saint-Maximin.

 
 
BASSO Antoine (matricule n° 481)
 
Fils de Joseph Basso et de Claire Lanza, il est né le 29 juin 1892 à Fréjus.
Coiffeur à Saint-Maximin il est incorporé le 6 septembre 1914.
Soldat au 23ème Bataillon de Chasseurs Alpins, il est porté disparu le 13 mars 1915 à Reichakerkopf (Haut-Rhin)
 
 
BAUDE Auguste Jacques Marie Toussaint (matricule n°2 361)
 
Fils de Henri Jean Baptiste Baude et de Gabrielle Elizabeth Baptistine Dauphin, il est né le 1 novembre 1880 à Saint Maximin.
Le 15 novembre 1901 il est incorporé au 141ème Régiment d'nfanterie. Le 21 septembre 1902 il passe à la 15ème section de secrétaires d'Etat-Major et du recrutement. Le 18 septembre 1904 il est renvoyé dans ses foyers.
Il est rappelé lors de la mobilisation générale le 2 août 1914.
Le 11 janvier 1915 il est affecté au 86ème Régiment d'Infanterie.
Le 1 mars 1915 il passe au 105ème Régiment d'Infanterie.
Le 22 février 1916 il passe au 140ème Régiment d'Infanterie.
Le 14 avril 1916 il passe au 22ème Régiment d'Infanterie.
il est tué à l'ennemi le 4 mai 1916 à Fleury devant Douaumont (Meuse).
 
 
BAUDE Julien Joseph (matricule n°1 880)
 
Fils de Gaspard Appolinaire Bernardin et de Geneviève Françoise Reboul, il est né le 16 février 1883 à Saint-Maximin.
Boucher, il est incorporé le 14 novembre 1904 à la 15ème Section des Commis Ouvriers Militaires d'Administration.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 8 août 1914.
Le 25 janvier 1916 il passe au 267ème Régiment d'Infanterie.
Il décède des suites de ses blessures le 16 avril 1917 dans le secteur du Choléra près de Berry-au-Bac (Aisne)
 
 
BERTIN Adrien Paul Joseph (matricule n°515)
 

Fils de Antoine Bertin et de Caroline Magdeleine Cairety, il est né le 16 juin 1889 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 5 octobre 1910 au 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 25 septembre 1912 il est renvoyé dans ses foyers.
Le 2 août 1914 il est rappelé lors de la mobilisation générale.
Le 20 mars 1916, il est fait prisonnier à Malancourt, chemin des Dames. Il est interné au camp de Chemnitz (Saxe), où il reste jusqu'à la fin de la guerre.
Il est rapatrié le 13 janvier 1919.

Il est titulaire de la Médaile Interalliée de la Victoire.

 
 
 
 
BERTIN Louis Alexandre (matricule n°1 586)
 

Fils de Antoine Bertin et de Caroline Magdelaine Cairety, il est né le 6 juillet 1876 à Saint-Maximin.
Le 15 novembre 1898 il est incorporé au 141ème Régiment d'Infanterie.
Le 17 mars 1900 il est nommé soldat musicien.
Le 22 septembre 1900 il est renvoyé dans ses foyers.
Du 28 septembre au 25 octobre 1903 il accomplit une période d'exercices au 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 12 octobre 1912 il accomplit une période d'exercices dans la 15ème section des infirmiers militaires.
Le 3 août 1914 il est rappelé lors de la mobilisation générale.
En février 1915 Il est à l'hôpital de La Seyne.
Du 20 mars 1915 au 23 juillet 1916 il participe à la campagne d'Algérie.
Le 15 décembre 1915 il passe à la 21ème section d'infirmiers militaires.
Le 1 mai 1916 il est nommé caporal.
Le 26 juillet 1916 il passe à la 15ème section des infirmiers militaires.
Le 18 mars 1917 il part pour l'armée d'Orient.
Le 6 juin 1917 il passe à la mission antipaludique.
Le 29 octobre 1917 il passe à la réserve du matériel sanitaire.
Le 10 octobre 1918 il est versé à la R.P.S.
Le 16 octobre 1918 il est affecté à l'hôpital du Petit Rorabouronnez.

 
 
BERTON Eugène Marius (matricule n°1 910)
 

Fils de François Blaise et de Marie Magdelaine Barthélémy, il est né le 1 avril 1890 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 7 octobre 1911 au 112ème Régiment d'Infanterie. Le 8 novembre 1913 il est renvoyé dans ses foyers.
Il est rappelé lors de la mobilisation générale. Il se présente au corps le 3 août 1914.
Le 14 août 1914 il est blessé par shrapnel à Moncourt. Il rejoint son unité le 14 avril 1915.
Le 4 juin 1915 il passe au 153ème Régiment d'Infanterie à Béziers.
Le 18 juin 1915 il passe au 146ème Régiment d'Infanterie.
Le 26 août 1915 il est blessé à la main gauche par balle à Perthes. Il rejoint son unité le 30 janvier 1916.
Le 2 mars 1916 il est blessé par un éclat d'obus à Verdun (plaie de la région temporale droite).
Le 10 novembre 1916 il est classé service auxiliaire par la commission de réforme de Montpellier pour lésion osseuse région temporale.
Le 11 décembre 1916 il passe au 2ème groupe d'aviation de Lyon.
Cité au service aéronautique de la 7ème armée n°105 : "Bon soldat ayant toujours accompli son devoir. A été blessé trois fois dans l'Infanterie".
Le 10 août 1919 il est démobilisé. Il se retire à Saint-Maximin.

 
 
BERTRAND Joseph Louis (matricule n°112)
 
Fils de Henri Lazare Bertrand et de Madeleine Marie Brémond, il est né le 23 décembre 1896 à Saint-Maximin.
Il est incorporé le 9 août 1916 au 38ème Régiment d'Artillerie.
Le 11 avril 1917 il passe au 7ème Régiment d'Artillerie à Pied.
Le 1 avril 1918 il passe au 176ème Régiment d'Artillerie de Campagne.
Le 25 juillet 1918 il passe au 277ème Régiment d'Artillerie de Campagne.
Il est démobilisé le 25 septembre 1919.
 
BLANC Adolphe Marius Joseph (matricule n°530)
 
Fils de Célestin Augustin Stanislas et de Antoinette Virginie Barthélémy, il est né le 1 janvier 1897 à Saint-Maximin.
Le 9 janvier 1916 il est incorporé au 159ème Régiment d'Infanterie.
Le 5 octobre 1916 il passe au 17ème Régiment d'Infanterie.
Le 5 novembre 1916 il passe au 158ème Régiment d'Infanterie.
Le 11 juin 1917 il passe au 117ème Régiment d'Infanterie.
Il est démobilisé le 10 août 1919 et se retire à Saint-Maximin.

 
 
BONIFAY Jules Marius (matricule n°1 882)
 
Fils de Louis Albert Bonifay et de Joséphine Barthélémy, il est né le 19 février 1883 à Saint-Maximin.
Maçon, il est rappelé lors de la mobilisation générale du 2 août 1914.
Il est affecté au 112ème Régiment d'Infanterie le 22 octobre 1914. Il arrive au corps le 14 novembre 1914 et rejoint son unité le 2 mars 1915..
Le 20 juin 1915 il est porté disparu au Bois de la Gruerie. Prisonnier, il est interné au camp de Darmstadt.
Libéré, il est rapatrié à Marseille le 6 décembre 1918.
Il est démobilisé le 10 mars 1919. Il se retire à Saint-Maximin.

 
BOSC Henri Etienne (matricule n°393)
 
Fils de Jean Joseph Robert Bosq et de Françoise Thérèse Feraud, il est né le 20 avril 1890 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 9 octobre 1911 au 112ème Régiment d'Infanterie.Il est renvoyé dans ses foyers le 8 novembre 1913.
Rappelé lors de la mobilisation générale il se présente au corps le 2 août 1914. Le 8 août 1914 il part aux armées.
Le 31 décembre 1914 il rejoint le dépot.
Du 12 septembre 1915 au 8 juin 1917 il est de nouveau aux armées.
Il rapart au front le 6 juillet 1917 jusqu'au 4 mars 1918, où il est évacué de la zone des armées pour ictère et gastro-entérite. Il rentre au dépot le 15 mai 1918.
Le 12 septembre 1918 il rejoint la 206ème compagnie.
Il est fait prisonnier en Champagne le 27 septembre 1918.
Il est relâché le 11 novembre 1918.
Le 21 janvier 1919 il passe au 141ème Régiment d'Infanterie.
Il est démobilisé le 2 août 1919.
 
BOSQ Louis
 
Soldat au 35ème Régiment d'Infanterie Coloniale, il est décédé à l'Hôpital 7 de Salonique à l'âge de 22 ans.
 
 
BOSQ Louis Marius Isidore (matricule n°422)
 
Fils de Jean Joseph Robert Bosq et de Françoise Thérèse Feraud, il est né le 11 février 1885 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 7 octobre 1906 au 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 1 avril 1907 il est soldat musicien.
Il est renvoyé dans ses foyers le 25 septembre 1908.
Du 4 au 26 mars 1911 il effectue une période d'exercices au 111ème Régiment d'Infanterie.

Rappelé lors de la mobilisation générale il se présente au corps le 2 août 1914.
Le 11 octobre 1914 il passe au 111ème Régiment d'Infanterie.
Il est blessé le 25 décembre 1914.
Le 7 juin 1915 il part en renfort au 311ème Régiment d'Infanterie.
Il est blessé le 24 octobre 1915 et cité à l'ordre de la 8ème division n°98 " Grenadier voltigeur d'un courage et dévouement suprême - Croix de Guerre"..
Evacué, malade, il passe à la 6ème compagnie le 25 septembre 1918.
Le 27 février 1919 il est mis en congé de démobilisation.

Le 13 novembre 1931 lui est décernée la Médaille Militaire.

 
BOSQ Paul Stanislas (matricule n°402)
 
Fils de Jean Joseph Robert Bosq et de Françoise Thérèse Feraud, il est né le 29 mai 1891 à Saint-Maximin.
Il est incorporé le 23 octobre 1912 au 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 28 août 1914 il est classé dans le service auxiliaire pour débilité générale.
Le 15 janvier 1915, la commision de réforme de Toulon le classe dans le service armée.
Le 30 décembre 1915 il passe au 3ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Soldat au 61ème Bataillon de tirailleurs sénégalais, il est blessé à Auban Moet (Marne). Il décède le 1 juin 1918 des suites de ses blessures, à l'hôpital d'Epernay (Marne).
 
 
 
BOUISSON Félicien Arthur
 
Fils de Paul Jean Baptiste Bouisson et de Claire Florent, il est né le 23 juin 1882 à Besse.
Cultivateur à Saint-Maximin, il est classé service auxilliaire en raison de cicatrices adhérentes aux 7ème et 8ème côtes à gauche.
Il passe dans la réserve le 1 octobre 1906
Lors de la mobilisation générale il est affecté à la réquisition des chevaux du 3 au 5 août 1914.
Le 15 décembre 1914 il est classé service armée par la commission spéciale de réforme d'Aix.
Il est incorporé au 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 30 juin 1915, il est fait prisonnier au bois de la Gruerie.
Interné à Cassel en Allemagne, il est rapatrié le 15 janvier 1919.
Le 21 janvier 1919 il est mis en congé illimité de démobilisation par le dépot démobilisateur du 112ème Régiment d'Infanterie.
 
BOURGUIGNON Henri (matricule n°499)
 

Fils de Félix Bourguignon et de Emilie Marcelline Michel, il est né le 11 février 1889 à Saint-Maximin.
Le 6 octobre 1910 il est incorporé au 163ème Régiment d'Infanterie.
Le 24 septembre 1912 il est renvoyé dans ses foyers.

Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 5 août 1914.
Il passe au 4ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 29 janvier 1915, il décède d'une maladie contractée en service, à l'Hôpital temporaire n°2 de Chalons-sur-Marne (Marne).

 
BREMOND Emile Hipolyte (matricule n°1 464)
 

Fils de Hippolyte Pierre Bremond et de Louise Marie Canolle, il est né le 2 août 1884 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 9 octobre 1905 au 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 1 avril 1907 il est soldat musicien.
Le 28 septembre 1907 il est renvoyé dans ses foyers.

Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 4 août 1914.
Il est cité à l'ordre du Régiment le 11 septembre 1916 : "Pendant l'attaque du 3 septembre 1916 a réussi, malgré de violents tirs de barrage ennemis, en un terrain découvert, à relever de nombreux blessés - Croix de Guerre".
Il est démobilisé le 11 mars 1919.

 
BREMOND Gabriel Fernand (matricule n°2 613)
 
Fils de Joseph François Bremond et de Thérésine Rose Flayol, il est né le 18 mars 1880 à Saint-Maximin.
Cultivateur il est exempé en 1901 pour hernie inguinale droite.
Le 10 décembre 1914 le conseil de révision de Saint-Maximin le déclare Bon pour le service armée.
Le 19 février 1915 il est affecté au 22ème Régiment d'Infanterie.
Le 3 novembre 1917 il est cité à l'ordre du régiment : "Soldat très dévoué, toujours prêt pour les missions qu'on veut lui confier. A assuré le ravitaillement de 1ère ligne chaque jour pendant toute la préparation et pendant les jours d'attaque".
Le 25 janvier 1919 il est mis en congé illimité de démobilisation par le dépot démobilisateur du 141ème régiment d'Infanterie. Il se retire à Saint-Maximin.
 
 
BREMOND Louis Joseph (matricule n°2 313)
 
Fils de Joseph François Bremond et de Thérésine Rose Flayol, il est né le 27 juin 1874 à Saint Maximin.
Appelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 4 aout 1914 après avoir assisté aux opérations de la commission de réquisition des cheveaux et voitures. Il est classé service auxilliaire.
Le 16 novembre 1914 il est classé service armée par la commission de réforme de Toulon.
Il est affecté au 113ème Régiment d'Infanterie Territorial.
Le 27 décembre 1915 il passe au 117ème Régiment d'Infanterie Territorial.
Le 21 mai 1917 il est blessé par un éclat d'obus au crâne, à la fesse droite et à la cuisse gauche, pendant son service, route de Corney-Cauroy, près du boyau Sternier (Marne).
Il décède peu de temps après des suites de ses blessures dans l'ambulance n°8/2, à Triguy (Marne). Il est inhumé sur place, tombe n°266.
 
 
BREMOND Lucien (matricule n°130)
 
Fils de François Siméon et de Françoise Hugou, il est né le 10 juin 1886 à Saint Maximin.
Le 8 octobre 1908 il est incorporé au 58ème Régiment d'Infanterie.
Il est renvoyé dans ses foyers le 25 septembre 1910.
Rappelé lors de la mobilisation générale il se présente au corps le 2 août 1914. Il est affecté au 163ème Régiment d'Infanterie.
Il est décédé des suites de ses blessures, le 5 décembre 1915, à l'Hôpital de Toul (Meurthe-et-Moselle).
 
 
CABASSON Augustin Henri (matricule n°414)
 
Fils de Justin François Cabasson et de Marie Joséphine Grimaud, il est né le 1 octobre 1890 à Saint-Maximin.
Le 7 octobre 1911 il est incorporé au 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 8 octobre 1913 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 2 août 1914.
Le 8 septembre 1914 il est blessé à Vassincourt par une balle à la base du cou.
Le 4 août 1915 il retourne dans son unité.
Le 3 septembre 1919, mis en congé illimité de démobilisation, il se retire à Saint-Maximin.
 
CABASSON Louis Toussaint (matricule n°401)
 
Fils de Joseph Pascal Cabasson et de Marie Françoise Hugou, il est né le 1 novembre 1898 à Saint Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 18 avril 1917 au 141ème Régiment d'Infanterie.
Il décède des suites de maladies contractées en service (méningite), le 18 décembre 1917, à l'hôpital auxilliaire B15 de Marseille (Bouches-du-Rhône).
 
CABROL Emile Claudius Lazare (matricule n°116)
 
Fils de Alexis François Cabrol et de Françoise Pauline Boyer, il est né le 14 avril 1896 à Brignoles.
Il est incorporé le 9 août 1916 au 115ème Régiment d'Artillerie.
Le 7 février 1917 il passe au 108ème Régiment d'Artillerie Lourde.
Le 16 février 1918 il passe au 103ème Régiment d'Artillerie Lourde.
Le 17 février 1918 il passe au 133ème Régiment d'Artillerie Lourde.
Le 1 août 1918 il passe au 454ème Régiment d'Artillerie Lourde
Il décède des suites de maladies contractées en service, le 2 novembre 1918, à l'hôpital d'évacuation n°5 de Chaligny (Meurthe-et-Moselle).
 
CABROL Félix Hermand (matricule n°521)
 
Fils de Joseph Mathurin Cabrol et de Magdelaine Aimable Grimaud, il est né le 11 juillet 1889 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 5 octobre 1910 dans le 158ème Régiment d'Infanterie. Il est renvoyé dans ses foyers le 25 septembre 1912.
Le 3 août 1914 il est mobilisé dans le 4ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
En 1915 il est en Champagne, où le régiment se distingue notamment à la Main de Massige.
En 1916, il est positionné à Frise, dans le nord.
Le 26 septembre 1916 il est cité à l'ordre de la Brigade : "Sur le front depuis le commencement de la guerre, n'a cessé de faire preuve en toute occasion d'un excellent esprit, d'un dévouement complet et d'une grande bravoure."
Au mois de novembre 1916, le 4ème Régiment d'Infanterie Coloniale est affecté à la 16ème Dision Coloniale avec laquelle il part pour l'Orient.
Il termine la guerre en 1918 en Serbie.
Il est démobilisé le 31 juillet 1919 et décède à Saint-Maximin le 7 février 1920.
 
CABROL Marius Jean Baptiste (matricule n°2 330)
 
Fils de Joseph Henri Cabrol et de Marie Elisabeth Barbarous, il est né le 8 mars 1882 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 15 novembre 1903 au 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 24 septembre 1904 il est musicien.
Le 18 septembre 1906 il est renvoyé dans ses foyers.
Par décision du général commandant le XVème corps d'armée, le 4 mars 1909 il passe à la section des infirmiers coloniaux, puis le 8 février 1912 au 4ème Régiment d'Infanterie Colonial.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 12 août 1914.
Le 7 novembre 1914 il passe au 6ème Bataillon Colonial.
Le 18 décembre 1914 il est intoxiqué par les gaz.
Le 1 juillet 1915 il passe dans l'administration du Régiment du Maroc.
Le 28 août 1915 il passe au 4ème Bataillon Colonial.
Le 25 juillet 1917 il passe au 1er Régiment d'Infanterie Colonial.
Il est démobilisé le 4 mars 1919.
 
CAILLOL François Marie Joseph (matricule n°2 369)
 

Fils de François Xavier Marius Mélanie Louise Allard, il est né le 3 mars 1882 à Saint-Maximin.
Il est incorporé au 111ème Régiment d'Infanterie avec lequel il par en Lorraine dès le début du conflit.
En mars 1915 il est à Verdun, avec le 111ème Régiment d'Infanterie. Ce dernier, quasiment anéanti le 20 mars au Bois de Malancourt, est dissous en juillet,
Il est alors affecté au 35ème Régiment d'Infanterie avec lequel il participe à la bataille de la Somme. Le 30 juillet 1916, alors qu'il se trouve aux avant-postes de Curlu, il est blessé par un shrapnel (obus antipersonnel rempli de mitraille) au bras gauche.
Le 24 janvier 1917 il est affecté au 312ème Régiment d'Infanterie avec lequel il est envoyé combattre en Macédoine. Le 16 mars 1917 il est de nouveau blessé durant une attaque contre les Bulgares, à la côte 1248 de Monastir (Macédoine).
En avril 1917 il est rapatrié et revient au 38ème Régiment d'Infanterie d'où il est envoyé en renfort au 14ème Régiment d'Artillerie en qualité d'ordonnance d'officier.

Il est cité à l'ordre du régiment : "soldat ayant toujours accompli son devoir, a été blessé 2 fois" - croix de Guerre".
Le 20 août 1918 il est cité à l'ordre du régiment (n°64) : "Excellent serviteur, toujours en danger malgré ses deux blessures".

Il rentre dans ses foyers en 1919.
Le 11 avril 1930 il est décoré de la médaille militaire.

 
 
 
 
CAILLOL Gabriel Antoine (matricule n°863)
 
Fils de Jules Antoine Joseph Caillol et de Marie Magdeleine Revest, il est né le 24 juillet 1887 à Saint Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 6 octobre 1908 au 58ème Régiment d'Infanterie. Le 26 septembre 1909 il est nommé Clairon. Le 25 septembre 1910 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 2 août 1914.
Il passe au 163ème Régiment d'infanterie
Il est tué à l'ennemi le 3 octobre 1914, dans le bois de Loupmont (Meuse).

 
 
 
CAILLOL Henri Paul (matricule n°400)
 

Fils de Jules Antoine Joseph Caillol et de Marie Magdeleine Revest, il est né le 13 juin 1890 à Saint-Maximin.

Cultivateur, il est incorporé le 7 octobre 1911 au 112ème Régiment d'Infanterie.
Il est nommé Caporal le 18 août 1913.
Le 8 novembre 1913 il est renvoyé dans ses foyers.

Rappelé lors de la mobilisation générale il se présente au corps le 4 août 1914. Le 8 septembre 1914 il est blessé par balle à Vassincourt. Le 8 septembre 1915 il rejoint son unitéLe 21 novembre 1915 il est affecté au 141ème Régiment d'Infanterie..Il est classé service auxiliaire pour impotence fonctionnelle totale de la main gauche (blessure de guerre) par la commission de réforme du 25 novembre 1915.
Le 1 juin 1916 il passe au dépôt des prisonniers de guerre à Carpiagne.
Le 16 mai 1918 il est affecté au 141ème Régiment d'Infanterie.

Il est titulaire de :
- la Médaille Militaire (1932),
- La Croix de Guerre avec palme.

 
 
CAILLOL Louis Joseph Marie (matricule n°1 470)
 
Fils de François Xavier Marius Mélanie Louise Allard, il est né le 4 février 1884 à Tourves. Il est le frère cadet de François Marie Joseph Caillol
Cultivateur à Saint-Maximin, il est incorporé le 8 août 1905 au 111ème Régiment d'Infanterie. Il est renvoyé dans ses foyers le 18 septembre 1906.

Rappelé lors de la mobilisation générale, il rejoint son corps le 2 août 1914.
Il rejoint ensuite le 363ème Régiment d'Infanterie
Le 4 mai 1917, dans la Marne, le 363ème RI attaque Berméricourt, le bois du Champ-du-Seigneur et la tranchée de Transylvanie. Mais sous le feu des mitrailleuses il doit se replier. La contre attaque allemande cause de lourdes pertes. Les Saint-Maximinois Louis Caillol, Lucien Fabre et Léonce Mingaud sont faits prisonniers. Louis Caillol est interné à Friedrichsfeld, en Rhénanie du Nord, d'où il est rapatrié le 18 décembre 1918.
Le 21 janvier 1919 il est démobilisé. Il se retire à Saint-Maximin, route de Marseille.
 
 
CAILLOL Louis Léon Joseph (matricule n°1 895)
 

Fils de Jules Antoine Revest et de Marie Madeleine Revest il est né le 3 février 1883 à Saint-Maximin.
Le 14 novembre 1902 il est incorporé dans le 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 23 septembre 1905 il est renvoyé dans ses foyers.

Cultivateur à la campagne Pascalette, il est rappelé lors de la mobilisation générale. Il se présente au corps le 4 août 1914.
Il rejoint le régiment d'infanterie de Toulon, puis celui de Nice.
Il est maintenu dans l'armée intérieure de 1916 à 1919 en raison de graves problèmes à la jambe et à la jambe gauche qui restreignent sa mobilité. Après avoir passé un temps au dépôt télégraphiste, il est réformé.

 
CAILLOL Timothée Victorin Eugène (matricule n°2 410)
 
Fils de Jules Antoine Revest et de Marie Madeleine Revest il est né le 24 mars 1881 à Saint-Maximin.
Le 15 novembre 1902 il est incorporé dans le 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied. Le 18 septembre 1904 il est chasseur de 1ère classe.
Le 23 septembre 1905 il est renvoyé dans ses foyers.

Cultivateur à la campagne Pascalette, il est rappelé lors de la mobilisation générale. Il intègre le 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied de Villefranche.
Le 27 septembre 1915 il passe au 112ème RI.
lE 27 novembre 1915 il passe au 294ème RI.
Le 29 février 1916 il est évacué malade.
Le 25 juillet 1916 il passe au 132ème Régiment d'Infanterie.
Le 22 janvier 1919 il est cité à l'ordre du régiment : "
Très bon soldat au front depuis la mobilisation. A toujours rempli les fonctions qui lui étaient confiées avec beaucoup de zèle et de dévouement".
Il est titulaire de la Croix de Guerre avec étoile de bronze.
 
CAIRETY Henri Pascal (matricule n°1 462)
 

Fils de Louis Antoine Victor Cairety et de Marie Magdeleine Fabre, il est né le 13 avril 1884 à Saint-Maximin.
Cultivateur, le 5 octobre 1905 il est incorporé au 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 18 septembre 1906 il est renvoyé dans ses foyers.

Rappelé lors de la mobilisation générale il se présente au corps le 5 août 1914.
Le 15 octobre 1914 il est blessé à Senonne par balle.
Le 26 octobre 1915 il passe au 15ème Escadron du Train des Equipages.
Le 28 octobre 1915 il passe au 19ème Régiment d'Artillerie.
Le 5 juin 1916 il passe au 105ème Régiment d'Artillerie Lourde.
Le 11 juin 1915 il passe au 203ème Régiment d'Artillerie de Campagne.
Le 1 octobre 1917 il passe au 176ème Régiment d'Artillerie de Tranchée.
Le 6 octobre 1918, il décède à la suite d'une maladie contractée en service à l'hôpital mixte Paul Ardier à Issoire (Puy-de-Dôme).

 
CAIRETY Louis Antoine (matricule n°113)
 

Fils de Paul Louis Cairety et de Rose Magdeleine Thérèse Lieutaud, il est né le 9 août 1895 à Saint-Maximin.
Le 30 décembre 1914 il est incorporé au 75ème Régiment d'Infanterie.
Il est tué au front, le 25 septembre 1915, à Perthes-lès-Hurlus (Marne).
Le 9 octobre 1915 il est cité à l'ordre du Régiment (n°114): "X - X - Cairety Louis :
Ont fait preuve durant toute la campagne de beaucoup de courage et d'énergie. Se sont portés résolument sur les positions ennemies où ils ont été tués - Croix de Guerre avec étoile de bronze".

 
 
CAMOIN Marius Camille (matricule n°697)
 
Fils de Jean Baptiste Marius Camoin et de Antoinette Victorine Barthélémy, il est né le 15 août 1894 à Saint-Maximin.
Boulanger, il est incorporé le 4 septembre 1914 à la 15ème Section de Commis Ouvriers.
Il passe à la 1ère Section de Commis Ouvriers le 15 février 1915.
Le 20 avril 1916 il passe au 119ème Régiment d'Infanterie.
Le 31 juillet 1916 il est blessé par un éclat d'obus à la cuisse droite, à Estrée.
Le 25 décembre 1917 il est blessé par un éclat de grenade au testicule.
Il est décédé dans l'ambulance 5-59 à Cugny (Aisne) le 11 janvier 1918.
 
CAMOIN Michel Léon (matricule n°133)
 
Fils de Jean Baptiste Marius Camoin et de Antoinette Victorine Barthélémy, il est né le 26 avril 1892 à Saint-Maximin.
Coiffeur, il est incorporé le 22 mars 1913 au 141ème Régiment d'Infanterie comme engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Marseille.
Le 20 août 1914 il est fait prisonnier à Dieuze.
D'abord en captivité en Allemagne, il est évacué et hospitalisé à Brieuz (Suisse) le 8 avril 1916.
Le 24 août 1917 il est rapatrié à Marseille.
Le 20 décembre 1917 il est maintenu au 141ème Régiment d'Infanterie.
Il est d'abord classé service armée apte, puis service auxiliaire par la commission de réforme.
 
 
CANOLLE Fleury François (matricule n°444)
 

Fils de Marie Thomas Canolle et de Marie Sainte Bech, il est né le 22 octobre 1885 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 8 octobre 1906 au 19ème Régiment d'Artillerie (Batteries Alpines). Le 25 septembre 1908 il est renvoyé dans ses foyers.

Il passe au 2ème Régiment d'Artillerie de Montagne le 1 mars 1912.

Rappelé lors de la mobilisation générale, il arrive au corps le 4 août 1914.
Il est démobilisé le 21 janvier 1919. Il se retire à Saint-Maximin, rue Colbert.

Il est titulaire de la Médaille de la Victoire.

 
CANOLLE Jules Marius Joseph (matricule n°385)
 

Fils de Baptistin Félix Canolle et de Marie Madeleine Léontine Fabre, il est né le 1 mars 1890 à Toulon.
Coiffeur, il est incorporé le 1 octobre 1911 au 112ème Régiment d'Infanterie de Draguignan.
Il passe au Régiment d'Infanterie d'Antibes avant d'être renvoyé dans ses foyers le 8 novembre 1913.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 3 août 1914.
Le 5 mars 1915 il passe au 31ème Régiment d'Infanterie à Melun. Il arrive au front le dit jour et est affecté à la 1ère compagnie comme signaleur.
Il est blessé le 15 mars 1915 à Vaux. Il réintégre son unité le 15 juin 1916.
Le 26 février 1918 il est cité à l'ordre du régiment :"Citation commune à deux blessés au début de la campagne, ont depuis leur retour et pendant leur séjour au front asssuré leur service de signaleurs avec sang-froid et dévouement notamment dans les combats de la Somme en 1916 et de l'Aisne en 1917".
Le 2 août 1918 il est évacué malade. Il rejoint son unité le 21 août 1918.
Il est démobilisé le 27 septembre 1919. Il se retire à Saint-Maximin, rue Marceau.

Il est titulaire de la Croix de Guerre.

 
CANOLLE Louis Henri (matricule n°119)
 
Fils de Marie Thomas Canolle et de Marie Sainte Bech, il est né le 20 février 1889 à Saint-Maximin.
En octobre 1910 il est incorporé au 163ème Régiment d'Infanterie. Le 24 septembre 1912 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé, le 2 août 1914, il intègre le 4ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 24 avril 1915 il passe au 311ème Régiment d'Infanterie.
Il est blessé deux fois dont une grièvement, le 3 juillet 1915.
Il est cité à l'ordre du Régiment "Excellent soldat blessé et revenu sur le front, a été grièvement blessé le 3 juillet 1915 en plaçant des défenses nécessaires en avant des tranchées très rapprochées de celles de l'ennemie".
Le 4 avril 1916 il passe au 302ème Régiment d'Infanterie, puis le 1 juin 1916 au 312ème Régiment d'Infanterie.
En juin 1916, Louis Henri Canolle arrive à Verdun avec son régiment.
il est tué à l'ennemi le 29 décembre 1916 à Chattancourt (Meuse).

Il est titulaire de la Croix de Guerre avec étoile de bronze.
 
 
CANOLLE Louis Jules (matricule n°114)
 
Fils de Joseph Jean Baptiste Canolle et de Rose Marie Bosq, il est né 10 juillet 1895 à Saint Maximin.
Il est incorporé le 17 décembre 1914 au 75ème Régiment d'Infanterie.
Le 22 avril 1915 il passe au 140ème Régment d'Infanterie.
Le 14 octobre 1915 il passe à nouveau au 75ème Régiment d'Infanterie.
Le 10 août 1916 il est blessé par éclat d'obus à la cuisse gauche et au bras gauche à Tavanes.
Le 4 janvier 1917 il passe au 5ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 21 janvier 1917 il passe au 22ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Il est décédé d'une maladie contractée en service à l'hôpital de Salonique (province de Macédoine) en Grèce, le 19 mars 1918.
 
 
CANOLLE Philémon Rosain (matricule n°403)
 
Fils de Marius Canolle et de Thérèse Clotilde Coste, il est né le 2 mai 1891 à Saint-Maximin.
Le 12 octobre 1912 il est incorporé comme matelot au 5ème Dépot des Equipages de la Flotte.
Le 1 juillet 1915 il est nommé matelot de 1ère classe.
Le 17 septembre 1919 il est démobilisé. Il se retire à Vidauban.
 
CARLI Marius Charles Honoré (matricule n°698)
 
Fils de Paul Adrien Carli et de Hortense Elise Roubin, il est né le 19 janvier 1894 à Saint-Maximin.
Cuisinier, il est incorporé le 5 septemnre 1914 au 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 3 janvier 1915 il passe au 153ème Régiment d'Infanterie à Beziers.
Le 8 janvier 1915 il part au front avec la 9ème compagnie du 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 28 janvier 1915 il est malade à l'ambulance n°7 à Loperinghe.
Le 30 janvier 1915 il est admis à l'hôpital militaire de Villeurbane à Paris, puis à l'hôpital de Voescure le 31 janvier, et à celui de Villemin le 2 mars 1915.
Le 31 mars 1915 il rejoint son unité.
Le 8 juillet 1915 il est porté disparu au Bois le Prêtre. Prisonnier, il est interné à Hammelburg.
Il est rapatrié le 13 décembre 1918.
Il est démobilisé le 10 août 1919. Il se retire à Saint-Maximin.
 
CASTELLAN Lucien Henri Marius (matricule n°537)
 
Fils de Lucien Joseph Castellan et de Marie Joséphine Claire Durbec, il est né le 8 janvier 1897 à Bras.
Charretier, puis cultivateur à Saint-Maximin, il est incorporé le 10 janvier 1916 au 114ème Régiment d'Artillerie Lourde.
Le 15 septembre 1916 il passe à la 10ème batterie du 7ème groupe.
Le 14 juillet 1917 il est blessé à l'avant-bras droit par un éclat d'obus à Veslen (Belgique).
Le 10 mars 1918 il passe au 314ème Régiment d'Artillerie Lourde.
Le 1 octobre 1919 il est démobilisé.
 
 
CAYOL Edouard Marius (matricule n°135)
 
Fils de Joseph Paul Cayol et de Rose Magdeleine Rebuffat il est né le 24 janvier 1892 à La Bouilladisse.
Cultivateur, il est incorporé le 6 octobre 1913 au 173ème Régiment d'Infanterie de Ligne.
Il est porté disparu, le 24 avril 1915, au Bois-Bouchot (Meuse).
 
 
CAYOL Louis Gabriel (matricule n°700)
 

Fils de Etienne Joseph Cayol et de Brigitte Magdeleine Payan, il est né le 9 août 1894 à Saint-Maximin.
Il est mobilisé le 2 août 1914 au 22ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Il est médaillé militaire le 28 décembre 1914.
Le 23 février 1915, en pleine bataille de Champagne, au fortin de Beauséjour, une violente contre-offensive allemande oblige les français à reculer et les submerge. Louis Cayol est fait prisonnier.
Jusqu'au 12 juillet 1915 il est interné au camp de Constance.
Le 28 mai 1916 on le retrouve dans la Somme, secteur de Cappy, vers le bois de la Vache. Il est grièvement blessé et amputé à hauteur de la cuisse droite. Il sera pensionné.

 
 
CHAULAN Louis Alfred (matricule n°140)
 
Fils de Auguste Jean Baptiste Chaulan et de Fortunée Cortez, il est né le 31 juillet 1886 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est
incorporé le 7 octobre 1907, au 58ème Régiment d'Infanterie. Il est musicien le 1 octobre 1908.
Le 25 septembre 1909 il est renvoyé dans ses foyers.
Le 21 juin 1915 il est blessé à la tête par un éclat d'obus.
Le 1 septembre 1915 il est blessé par un éclat d'obus à Flirey (Meurthe-et-Moselle).
Le 10 juin 1916 il passe au 227ème Régiment d'Infanterie.
Du 13 janvier 1917 au 17 mars 1919 il est dans l'armée d'Orient.
Le 8 mai 1919 il est démobilisé.
 
CORTEZ Henri Jean Baptiste (matricule n°407)
 

Fils de Marie Paul Cortez et de Jeanne Sieyes, il est né le 29 octobre 1891 à Saint Maximin.
Employé de commerce, il est incorporé au 112ème Régiment d'Infanterie le 10 octobre 1912.
Il est promu sous-lieutenant le 29 juillet 1916.
Il est cité cinq fois :
- à l'ordre du Corps d'Armée, le 15 décembre 1916 pour son comportement lors de la prise de Vacherauville.
- à l'ordre de la Brigade, le 29 août 1917 pour son comportement lors de l'assaut du Talou.
- à l'ordre du Régiment, pour son comportement au combat du 9 au 13 juin 1918.
- à l'ordre du Corps d'Armée pour son comportement au combat dans le secteur de Roye le 11 août 1918.
- à l'ordre de la Division, pour son comportement lors de l'assaut de Fresnoy-les-Roye le 27 août 1918.
Il est promu lieutenant à titre temporaire le 29 juillet 1918.

Le 27 décembre 1923 il est fait chevalier de la Légion d'Honneur.

Il est titulaire de la Croix de Guerre avec étoiles de bronze, vermeil et argent.

 
 
 
CORTEZ Louis Félix Marius (matricule n°408)
 
Fils de Jean Laurent Cortez et de Louise Elisabeth Verlaque, ill est né le 17 novembre 1891 à Saint-Maximin.
Le 8 octobre 1912 il est incorporé au 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 15 avril 1913 il passe au 173ème Régiment d'Infanterie.
Il est fait prisonnier le 20 août 1914 à Dieuze (Moselle). Il est interné à Charmey en Suisse.
Le 6 août 1918 il est rapatrié.
Le 6 septembre 1918 il est affecté au 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 14 octobre 1918 il passe au 30ème Régiment d'Infanterie, puis au 141ème Régiment d'Infanterie le 21 décembre 1918.
Le 25 juillet 1919 il se retire à Saint-Maximin.
 
 
DENANE André Louis Léon (matricule n°436)
 
Fils de Louis Augustin et de Marie Anne André, il est né le 28 juin 1885 à Saint-Maximin.
Cuisinier, il est incorporé le 8 octobre 190 6au 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 28 septembre 1908 il est renvoyé dans ses foyers.
Il est rappelé le 2 août 1914. Il arrive au corps le 19 octobre 1914 venant de Buenos-Aires (Argentine).
Le 10 juin 1916 il passe au 227ème Régiment d'Infanterie.
Le 15 novembre 1918 il passe au 15ème Escadron du Train.
Il est démobilisé le 1 avril 1919. Il se retire à Saint-Maximin.
 
DENANE Augustin Ambroise Louis Emile (matricule n°1 883)
 
Fils de Louis Augustin et de Marie Anne André, il est né le 14 août 1883 à Saint-Maximin.
Commis de perception, il s'engage le 5 mai 1902 à Toulon pour quatre ans, au 112ème Régiment d'Infanterie.
Il est nommé Caporal le 1 juillet 1903 et Sergent le 1 décembre 1905. Le 4 mai 1906 il se rengage pour un an, puis en 1907 il prolonge encore de deuxans. Il est renvoyé dans ses foyers le 5 mai 1909.
Il est rappelé lors de la mobilisation générale le 2 août 1914 au 363ème Régiment d'Infanterie de Nice.
Il est sergent major le 11 avril 1916.
Le 20 avril 1918, il est cité à l'ordre de la brigade (n°43) : "Gradé de sang-froid et courageux au cours d'une attaque ennemie accompagnée d'un violent bombardement a su prendre d'excellentes dispositions qui ont retardé la progression latérale de l'ennemi".
Il est démobilisé le 11 mars 1919, il se retire à Saint-Maximin.
 
 
DENANE Gabriel Gonzague (matricule n°411)
 
Il est né le 5 mai 1891 à Saint-Maximin.
Cuisinier, il est incorporé le 8 octobre 1912 à la 15ème section des commis et ouvriers militaires de l'administration.
Le 5 mai 1915 il est dirigé sur le Corps Expéditionnaire d'Orient à Salonique. Il rentre en France le 28 novembre 1917.
Le 26 février 1918 il part en renfort pour l'armée d'Orient à Salonique.
Il est démobilisé le 4 novembre 1919.
 
DUDON Clovis Edouard Camille (matricule n°122)
 

Il est né le 10 novembre 1895 à Saint-Maximin.
Il est incorporé le 17 décembre 1914.
Il est passé au 75ème Régiment d'Infanterie le 27 avril 1915.
Le 25 septembre 1915 il est blessé par éclat d'obus à Tahure (Marne).
Evacué, il retrouve son unité le 25 septembre 1916.
Le 20 mai 1917 il est de nouveau blessé, au Chemin des Dames, par un éclat de grenade qui lui cause des plaies multiples.
Le 5 avril 1918 la commission de réforme de Marseille le propose pour une pension pour mutilation du pied gauche et désarticulation des orteils.
Il décède le 12 juin 1934 à Saint-Laurent-du-Verdon.

 
 
ESCARTEFIGUE Daniel Joseph (matricule n°87)
 
Il est né le 7 octobre 1879 à Saint-Maximin.
Soldat au 7ème R.A.P. il est décédé à l'hôpital temporaire 75/44 de Vichy le 6 janvier 1917
 
FABRE Adrien Joseph François Alphonse (matricule n°211)
 

Fils de André Pierre Fabre et de Brigitte Augustine Barthélémy, il est né le 23 février 1888 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 9 octobre 1909 au 163ème Régiment d'Infanterie.
Le 1 juillet 1910 il est soldat de 1ère classe.
Le 27 septembre 1911 il est renvoyé dans ses foyers.

Il est rappelé lors de la mobilisation générale. Il se présente au corps le 3 août 1914.
Le 6 décembre 1916 il passe au 8ème Régiment d'Infanterie Colonial.
Le 2 juillet 1916 il est blessé dans la Somme au pouce droit et à la fesse.
Du 3 juillet 1916 au 1 novembre 1917 il est dans l'armée d'Orient.
Le 4 novembre 1918 il passe au 42ème Régiment d'Infanterie Colonial.
Le 22 juillet 1919 il est mis en congé illimité de démobilisation par le dépôt du 112ème Régiment d'Infanterie.

 
 
FABRE Henri Marius Jules (matricule n°495)
 

Fils de Louis Victor Fabre et de Victorine Henriette Fabre il est né le 24 janvier 1893 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 26 novembre 1913 au 38ème Régiment d'Artillerie de Campagne.
Lors de la mobilisation générale il est maintenu sous les drapeaux.
Le 11 juin 1918 il est blessé à la fesse droite par un éclat d'obus, il est évacué et soigné à l'hôpital temporaire de Paris jusqu'au 21 juin, puis à l'hôpital complémentaire de Tréguier jusqu'au 1 janvier 1919.
Le 19 février 1919 il est évacué pour maladie.
Le 1 août 1919 il est mis en congé illimité de démobilisation par le dépôt du 19ème Régiment d'Artillerie.

Il est cité à l'ordre (n°137) de la 126ème Division le 13 juillet 1918 : "Sur le front depuis le début, canonnier d'un courage digne d'éloge. A été blessé à la tête de ses chevaux sous un violent bombardement le 11 juin 1918".

 
FABRE Louis Marius (matricule n°126)
 
Fils de Hypolite Marie Fabre et de Magdeleine Joséphine Baude, il est né le 26 décembre 1896 à Saint-Maximin.
Le 26 juillet 1916 il s'engage pour trois ans à la mairie de Toulon dans les équipages de la Flotte.
Le 1er juillet 1918 il est matelot cuisinier de 2ème classe.
Le 26 septembre 1919 il est mis en congé de démobilisation.
 
FABRE Lucien Cyprien Léandre (matricule n°1 459)
 
Fils de Pierre Fabre et de Félicie Lucie Verane, il est né le 15 septembre 1884 à Saint-Maximin.
Le 9 octobre 1905 il est incorporé au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 5 août 1914.
Le 18 avril 1915 il est nommé caporal.
Le 4 mai 1917, dans la Marne, il est présent lors de l'attaque de Berméricourt, le bois du Champ-du-Seigneur et la tranchée de Transylvanie. Mais sous le feu des mitrailleuses les Français doivent se replier. La contre attaque allemande cause de lourdes pertes. Lucien Fabre, légèrement blessé à la bouche par une grenade est fait prisonnier ainsi que deux autres Saint-Maximinois Louis Caillol et Léonce Mingaud.
Lucien Fabre est rapatrié le 30 novembre 1918.
Le 10 janvier 1919 il est affecté au 112ème Régiment d'Infanterie.
Il est démobilisé le 22 mars 1919.
 
 
FABRE Maximin Antoine (matricule n°2 342)
 
Fils de Lazare François Xavier Fabre et de Marguerite Françoise Caillol, il est né le 9 novembre 1887 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 15 novembre 1903 au 112ème Régiment d'Infanterie. Le 19 septembre 1906 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il s'est présenté au corps le 11 août 1914.
Le 3 mai 1917 à 21h il s'est enfui alors que sa compagnie montait en ligne. Il a été déclaré déserteur le 10 mai 1917.
Le 19 février 1921 il a été condamné par le conseil de guerre pour désertion en présence de l'ennemi, puis amnistié.
Il est démobilisé le 17 août 1921.
Il est décédé à Brignoles le 4 juin 1925.
 
FERAUD Joseph Dominique Célestin (matricule n°496)
 
Fils de Marius Celestin Feraud et de Félicie Léonie Giraud, il est né le 17 juillet 1893 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 26 novembre 1913 au 111ème Régiment d'Infanterie.
Il est fait prisonnier et interné à Wittenberg.
Il est rapatrié d'Allemagne le 9 décembre 1918.
Le 23 février 1919 il passe au 112ème Régiment d'Infanterie.
Il est démobilisé le 31 août 1919, il se retire à Saint-Maximin.
 
FIORINI Louis Pierre (matricule n°394)
 
Fils de Domenico Fiorini et de Domenica Botella, tous deux Italiens, il est né le 8 septembre 1895 à Saint-Maximin.
Maçon, il est incorporé le 19 novembre 1902 au 11ème Bataillon d'Artillerie à Pied.
Du 20 novembre 1902 au 18 octobre 1904 il sert en Algérie.
Le 18 octobre 1904 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 3 août 1914.
Le 11 février 1915 il passe au 158ème Régiment d'Infanterie.
Le 13 mars 1915 il passe au 97ème Régiment d'Infanterie.
Il est tué à l'ennemi le 28 juin 1915, devant Souchez (Pas-de-Calais).
 
FLAYOL Clovis Jules Honoré (matricule n°544)
 
Fils de François Joseph Flayol et de Rose Marie Cabasson, il est né le 16 mai 1897 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 4 septembre 1916 au 173ème Régiment d'Infanterie.
Le 17 septembre 1917 il part en renfort au 221ème Régiment d'Infanterie. Il est affecté à la 2ème compagnie. Il est évacué le 10 octobre 1917.
Le 21 novembre 1917 il rejoint son unité. Il passe à la 22ème compagnie.
Le 25 janvier 1918 il est évacué pour maladie.
Il effectue ensuite plusieurs séjours à l'hôpital.
Le 4 octobre 1918 il est maintenu service auxiliaire par la commission de réforme de Chalons sur Marne.
Il est démobilisé le 22 avril 1919.
 
FLAYOL Emile Julien (matricule n°126)
 
Fils de Henri Flayol et de Adélaïde Thérèse Raspus il est né le 9 janvier 1895 à Cuers.
Cultivateur à Saint-Maximin il est incorporé le 17 décembre 1914 au 157ème Régiment d'Infanterie.
Le 13 mars 1915 il passe au 414ème régiment d'Infanterie.
Le 10 mai 1915 il passe à la 16ème section de mitrailleuses.
Le 3 août 1916 il est blessé aux deux jambes par un éclat d'obus alors qu'il se trouvait dans la tranchée Ferrari au Bois Fumin dans le secteur de Verdun (Meuse).
Le 31 mars 1917 il est réformé par la commission de réforme de Chambéry pour raideur articulaire du genou droit.
 
 
FLAYOL Félix Antoine (matricule n°128)
 
Fils de François Pons Flayol et de Augustine Marie Jeanne Sayou, il est né le 11 février 1896 à Ollières.
Cuisinier à Saint-Maximin, il est incorporé le 11 avril 1915 au 5ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 10 août 1916 il passe au 4ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 23 octobre 1916 il passe au 3ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 16 avril 1917 il est blessé par un éclat d'obus (fracture du maxilliaire inférieur) au bois de Vauchere.
Le 25 décembre 1918 il passe au 3ème Bataillon Indochinois.
Le 17 janvier 1919 il passe au 7ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 12 août 1919 il est mis en congé de démobilisation.
 
FLAYOL Ferdinand Auguste (matricule n°387)
 
Fils de François Pons Flayol et de Augustine Marie Sayou, il est né le 15 mars 1890 à Saint-Maximin.
Cuisinier, il est incorporé au 3ème Régiment d'Infanterie le 1 avril 1912.
Le 18 novembre 1913 il est soldat de 1ère classe.
Le 1 avril 1914 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale il se présente au corps le 4 août 1914.
Il est tué à l'ennemi le 17 août 1914, à Moncourt (Moselle).
 
 
FLAYOL Joseph Félix (matricule n°147)
 
Fils de Henri Flayol et de Adélaïde Thérèse Raspus il est né le 17 août 1892 à Cuers.
Cultivateur, il est incorporé le 8 octobre 1913 au 19ème Régiment d'Artillerie.
Il est 2ème canonnier servant.
Lors de la mobilisation générale il est maintenu sous les drapeaux.
Le 2 février 1915 il est Maître pointeur.
Le 27 janvier 1917 il embarque à Marseille à destination de l'armée d'Orient. Il débarque à Salonique le 10 février 1917.
Le 17 septembre 1918 il quitte l'Orient.
Le 6 novembre 1918 il passe au 30ème Régiment d'Artillerie de Campagne.
Le 17 décembre 1918 il passe au 14ème Escadron du train.
Le 9 octobre 1919 il est démobilisé.
Il décède à Saint-Maximin le 5 novembre 1938.
 
FLAYOL Justin Emile (matricule n°2 351)
 

Fils de Joseph Alphonse et de Anastasie Marie Cairety, il est né le 26 août 1882 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 15 novembre 1903 au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Il est renvoyé dans ses foyers le 8 septembre 1906.
Il est rappelé lors de la mobilisation générale et arrive au corps le 4 août 1914.
Le 31 août 1914 il part au front.
Le 16 avril 1915 il est évacué, blessé. Le 31 août 1915 il rejoint son unité.
Le 17 février 1919 il est démobilisé.

 
FLAYOL Louis Joseph Marius (matricule n°148)
 

Fils de François Pons Flayol et de Augustine Marie Sayou, il est né le 21 juin 1892 à Saint-Maximin.

Cuisinier, il est incorporé le 15 février 1914 au 163ème Régiment d'Infanterie

Soldat à la 3ème compagnie, il est blessé par un éclat d'obus, et porté disparu le 28 mars 1916 aux environs de Malancourt (Meuse).

Le 5 avril 1916 il est cité à l'ordre (n°37) du 163e Régiment d'Infanterie : "Soldat d'un calme et d'un sang froid exemplaires. A été très grièvement blessé au cours d'une violente contre-attaque ennemie aux environs de Malancourt le 28 mars 1916" - Croix de Guerre avec étoile de bronze.

 
 
 
FLAYOL Marie Louis (matricule n°439)
 
Fils de Joseph Alphonse et de Anastasie Marie Cairety, il est né le 16 août 1885 à Saint-Maximin.
Il est incorporé le 7 octobre 1906 au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Il est renvoyé dans ses foyers le 25 septembre 1908.
Il est rappelé lors de la mobilisation générale et arrive au corps le 4 août 1914.
Le 28 août 1914 il est fait prisonnier à Peronne.
Il est interné à Gustrow (Mecklenbourg).
Il est rapatrié le 31 décembre 1918.
 
FLAYOL Marius Simeon (matricule n°440)
 
Fils de Ischirion Balthazard et de Magdeleine Bénédicte Gautier, il est né le 17 août 1885 à Saint Maximin.
Il habite à la bastide de la Riperte sur le terroir de Rougiers où il est cultivateur.
Il est mobilisé au Bataillon de Chasseurs à Pied de Villefranche. Il passe au 23ème Bataillon de Chasseurs à Pied qui garde la frontière italienne au début du conflit, puis monte dans les Vosges. Il est est positionné aux environs de Metzeral.
En mars 1915 le bataillon prend le Reichakerkopf mais doit l'abandonner quelques jours plus tard au prix de lourdes pertes.
Le 5 juin 1915, Marius Flayol est tué à l'ennemi au bois de l'Eichwalde, sur les flancs de la côte 830, au début de l'offensive qui permettra la prise de Metzeral (Haut-Rhin).
 
 
 
FLORENS Fortuné Marius (matricule n°854)
 

Fils de Justin Joachim Florens et de Marie Alexandrine Jourdan, il est né le 1 juin 1887 à Saint Maximin.
Le 6 octobre 1908 il est incorporé au 58ème Régiment d'Infanterie.
Le 25 septembre 1910 il est renvoyé dans ses foyers.

Rappelé lors de la mobilisation générale il se présente au corps le 2 août 1914.
Le 4 septembre 1914 il passe au 141 ème Régiment d'Infanterie.
Le 23 janvier 1916 il est mort pour la France à Haucourt.
Il est décoré de la médaille militaire à titre posthume.

 
FLORENS Henri Mathieu (matricule n°2 428)
 

Fils de Justin Joachim Florens et de Marie Alexandrine Jourdan, il est né le 21 septembre 1881 à Saint Maximin.
Le 15 septembre 1902 il est incorporé au 3ème Régiment d'Infanterie.
Le 28 septembre 1905 il est renvoyé dans ses foyers
.

Rappelé lors de la mobilisation générale il se présente au corps le 4 août 1914.
Il est incorporé au 363ème Régiment d'Infanterie.
Le 1 mai 1916 il est cité à l'ordre (n°211) du régiment : "
Pendant le combat du 25 avril 1916 à La Chapelotte, a fait preuve d'un courageux sang-froid et d'une bonne humeur constante assurant malgré un violent bombardement le service de sapière se défendant à coup de mousqueton lorsque l'ennemi commençait à prendre pied sur la tranchée".

Le 10 août 1916 il est blessé durant l'attaque du bois de Hem dans la Somme. Ill décède des suites de ses blessures le 31 août 1916 à l'hôpital auxiliaire 122 de Paris.

 
 
 
FLORENS Joseph François Nicolas (matricule n°426)
 
Fils de Joseph Eugène Florens et de Magdelaine Geneviève Barthélémy, il est né le 6 mars 1885 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 7 octobre 1906 au 111ème Régiment d'Infanterie. Il est renvoyé dans ses foyers le 25 septembre 1908.
Il est rappelé lors de la mobilisation générale le 2 août 1914.
Le 8 février 1915 il est blessé par un éclat d'obus dans la région pariétale droite, à Bouconville.
Le 20 avril 1916 il passe au 115ème Régiment d'Infanterie.
Le 7 mai 1916 il est de nouveau blessé par un éclat d'obus à Courcemont.
Le 28 juin 1916, à la suite de sa blessure, il est classé services auxiliaires. Le 9 novembre 1916 il est maintenu.
Le 29 décembre 1916 il passe au 145ème Régiment d'Infanterie.
Le 25 mai 1918 il passe au 141ème Régiment d'Infanterie.
Le 20 juillet 1919 il est réformé définitivement.
 
FLORENS Louis Marius (matricule n°1 906)
 
Fils de Joseph Eugène Florens et de Magdeleine Geneviève Barthélémy, il est né le 19 août 1883 à Saint-Maximin.
Le 26 février 1904 il s'engage pour trois ans. Il est incorporé au 128ème Régiment d'Infanterie.
Le 21 mai 1905 il est soldat musicien.
Le 6 octobre 1906 il est soldat musicien de 1ère classe.
Le 2 novembre 1906 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 3 août 1914. Il rejoint le 363ème Régiment d'Infanterie de Nice. Le régiment monte dans Vosges, à Sant-Dié, puis à la Fontenelle et occupe le terrain à l'ouest de Senones.
Le 2 novembre 1914 il est cité à l'ordre du Régiment pour : "sa belle attitude au feu".
Le 21 octobre 1915 il est classé service auxilliaire par la commission de réforme pour obésité.
Le 11 juin 1915 il est blessé dans le secteur de Forain, près de Senones (Vosges).
Le 6 novembre 1915 il rejoint le 27ème Régiment de Chasseurs à Pied. De grenadier voltigeur il passe mitrailleur.
Le 28 janvier 1916 il est maintenu service auxilliaire.
Le 16 juin 1916, au camp de Saffrais, il est nommé caporal, puis le 18 janvier 1918, sergent.
Le 18 mai 1918 il passe au 22ème Régiment d'Infanterie Colonial à Marseille où il devient surveillant à la prison militaire.
Démobilisé en 1919 il rentre à Saint-Maximin, et décède à Toulon le 20 décembre 1921.
 
FLORENS Marius (matricule n°1 195)
 
Fils de Etienne Marius Pascal Florens et de Julienne Elisabeth Cabasson, il est né le 28 septembre 1872 à Saint Maximin.
Le 15 novembre 1894 il est incorporé au 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 2 septembre 1896 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il aerrive au corps le 2 août 1914.
Le 21 février 1915 il passe au 315ème Régiment d'Infanterie Territorial.
Le 4 janvier 1916 il passe au 46ème Régiment d'Infanterie Territorial.
Le 27 décembre 1916 il passe au 137ème Régiment d'Infanterie Territorial .
Le 10 janvier 1917 il passe au 45ème Régiment d'Infanterie Territorial .
Le 25 juillet 1917 il passe au 46ème Régiment d'Infanterie.
Le 5 novembre 1917 il passe au 1er Régiment d'Infanterie
Ill est décédé, en service commandé, d'une ambolie cardiaque le 7 avril 1918 à la gare de Gardanne (Bouches-du-Rhône).
 
 
FLORENS Marius Fortuné (matricule n°854)
 
Fils de Justin Joachim et de Marie Alexandrine Jourdan, il est né le 1 juin 1887 à Saint Maximin.

Cultivateur, il est incorporé le 6 octobre 1908 au 58ème Régiment d'Infanterie.
Le 25 septembre 1910 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 2 août 1914.
Le 4 septembre 1914 il passe au 141ème Régiment d'Infanterie.

En 1916, le 141ème Régiment d'Infanterie est entre l'Argonne et la Meuse. A Verdun il occupe le mamelon d'Haucourt où il a pour mission de tenir coûte que coûte sous un violent bombardement. Les pertes sont très lourdes. Le soldat bombardier Marius Fortuné Florens fait partie des victimes.
Il tué à l'ennemi le 23 janvier 1916 à Haucourt (Meuse).
 
FLORENT Marius Augustin (matricule n°134)
 
Fils de Lazare Albert et de Thérèse Appolonie Cayol, il est né le 25 juin 1886 à Saint Maximin.
Le 7 octobre 1907 il est incorporé au 58ème Régiment d'Infanterie. Il est renvoyé dans ses foyers le 25 septembre 1909.
Le 2 août 1914 il rejoint son Régiment de réserve, le 163ème Régiment d'Infanterie, avec lequel il part sur le front dès le mois d'août en Alsace. Il participe aux batailles de Togolsheim, d'Anglemont et de la Meuse.
En 1915 le 163ème Régiment d'Infanterie perd 1 500 hommes dans le Woëvre.
Le 6 avril 1915 Marius Augustin Florent est tué à l'ennemi, à Flirey (Meurthe et Moselle).
 
 
 
GASQ François Simon (matricule n°1 153)
 
Fils de Joseph François Simon et de Marie Catherine Canivet, il est né le 31 janvier 1871 à Saint Maximin.
Vigneron, il est incorporé au 111ème Régiment d'Infanterie le 12 novembre 1892.
Le 24 septembre 1893 il est renvoyé dans ses foyers.
En 1899 et en 1902 il effectue deux périodes de réserve au 4ème Régiment de Zouaves.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 21 septembre 1915. Il est classé service auxilliaire pour obésité. Il est renvoyé dans ses foyers le 22 octobre 1915.
Le 20 décembre 1915 il est rappelé à l'activité et passe à la 25ème section d'infirmiers. Il se présente au corps le 10 janvier 1916.
Il est maintenu service auxilliaire par la commune de Tunis le 9 février 1916.
Le 20 août 1916 il obtient un sursis de 75 jours comme entrepreneur de collège.
Du 18 février 1917 au 15 mars 1917 il est renvoyé provisoirement dans ses foyers.
Le 20 octobre 1918 il est libéré définitivement de ses obligations militaires.
 
GASQ François Lazare Simon (matricule n°2 437)
 
Fils de Joseph François Gasq et de Marie Catherine Canivet, il est né le 31 août 1878 à Saint Maximin.
Soldat de 2ème classe au 275ème Régiment d'Infanterie, il est tué à l'ennemi, le 12 mai 1916, à Flirey (Meurthe et Moselle).
 
GASQ Louis Henri (matricule n°418)
 

Fils de Henri Gasq et de Thérèse Gasq, il est né le 1er octobre 1891 à Saint Maximin.
Le 8 octobre 1912 il est incorporé au 2ème Régiment d'Artillerie de Montagne.
Le 16 avril 1913 il passe au 1er Régiment d'Artillerie de montagne. Il rejoint le corps le 17 mai 1913.
Le 8 juin 1914 il passe deuxième canonnier au 4ème groupe d'artillerie de montagne d'Afrique.
Il entre à l'hôpital le 23 avril 1915.
Il est mort le 6 mai 1915 à l'hôpital de Casablanca (Maroc) des suites de la tuberculose.

Il est titulaire de la médaille coloniale avec agrafe Maroc

 
 
GASTALDI Jules Léonce (matricule n°129)
 

Fils de Jean Marie Gastaldi et de Lucienne Marie Angèle Martin, il est né le 14 février 1895 à Saint Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 17 décembre 1914 au 157ème Régiment d'Infanterie.
Il faisait partie de la 11ème compagnie, lorsqu'il il a été grièvement blessé le 10 mai 1915 au nord de Flirey.
Il est décédé le 11 juin 1915, des suites de ses blessures, à l'Hôpital d'Ecrouves (Meurthe-et-Moselle).

Le 24 avril 1919 il est cité à l'ordre du régiment : "Bon et brave soldat, grièvement blessé le 10 mai 1915, au nord de Flirey, décédé des suites de ses blessures".

 
 
 
GASTALDI Maurice Marius Léon (matricule n°130)
 
Fils de Jean Marie Gastaldi et de Lucienne Marie Angèle Martin, il est né le 6 novembre 1895 à Brignoles.
Cultivateur, il est incorporé le 17 décembre 1914 au 157ème Régiment d'Infanterie.
Il faisait partie de la 11ème compagnie, lorsqu'il il a été à l'ennemi, le 9 juin 1915, à 500 m au nord de Flirey (Meurthe et Moselle).

 
 
 
GASTALDI Victor Alexandre (matricule n°547)
 
Fils de Jean Marie Gastaldi et de Lucienne Marie Angèle Martin, il est né le 29 décembre 1897 à Ollioules.
Cultivateur, puis limonadier,il est naturalisé français en juin 1914.
En 1915 il est ajourné pour faiblesse.
Il est incorporé le 26 août 1916 au 173ème Régiment d'Infanterie.
Le 4 septembre 1917 il passe au 52ème Régiment d'Infanterie.
Le 10 mars 1918 il passe au 3ème Régiment d'Infanterie Colonial d'Orient.
Le 13 juin 1918 il passe au 21ème Bataillon de Marche (1er Colonial).
Le 27 août 1919 il passe au 4ème Régiment d'Infanterie Colonial.
Il est démobilisé par le dépot du 112ème Régiment d'Infanterie et se retire à Saint-Maximin le 25 juillet 1919..
 
GAUCH Louis Alexandre (matricule n°446)
 
Fils de Joseph Benoit Gauch et de Marie Augustine Sivan, il est né le 14 novembre 1885 à Saint-Maximin.
Le 16 octobre 1906 il est incorporé au 38ème Régiment d'Infanterie. Il est renvoyé dans ses foyers le 25 septembre 1908.
Le 23 décembre 1912 il passe au 10ème Régiment d'Artillerie à Pied.
Il est rappelé lors de la mobilisation générale. Il se présente au corps le 3 août 1914.
Le 11 février 1915 il passe au 99ème Régiment d'Infanterie.
Il est démobilisé le 22 mars 1919. Il se retire à Saint-Maximin, place de la Révolution.
 
GAUCH Louis Antoine (matricule n°132)
 
Fils de Noël Jean Gauch et de Marie Joséphine Bech, il est né le 31 juillet 1896 à Saint-Maximin.
Serrurier, il est engagé volontaire à la marie de Toulon pour 5 ans.
Il arrive au corps le 30 novembre 1914.
Il est incorporé au 11ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 23 janvier 1915 il passe au 8ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 7 mars 1919 il passe au 4ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 9 septembre 1919 il est mis en congé de démobilisation.
 
GAUCH Louis Paul (matricule n°133)
 
Fils de Gauch et de Marie Anselme Gauch, il est né le 28 novembre 1896 à Saint-Maximin.
Le 11 avril 1915 il est mobilisé au 5ème Régiment d'Infanterie Colonial.
Le 28 août 1916 il passe au 1er Régiment d'Infanterie Colonial.
Le 5 décembre 1915 il passe au 6ème Régiment d'Infanterie Colonial, puis revient au 1er Régiment d'Infanterie Colonial de marche.
Le 18 juillet 1918 il est sérieusement blessé par un éclat d'obus au mollet gauche devant Longpont, dans l'Aisne.
Le 3 septembre 1920 il est mis en congé illimité de démobilisation et se retire à Saint-Maximin.
 
 
GAUTIER Louis Marius (matricule n°709)
 
Fils de Guibert Gautier et de Magdeleine Thérèse Silvy, il est né le 23 août 1894 à Saint-Maximin.
Menuisier, il arrive au corps le 2 février 1915. Il est incorporé au 40ème Régiment d'Infanterie.
Le 8 juillet 1916 il passe au 3ème Régiment du Génie, puis le 1 juin 1917 au 1er Régiment du Génie.
Le 12 janvier 1918 il passe au 71ème Régiment d'Infanterie.
Le 12 juin 1918 il est fait prisonnier à Vingré (Aisne). Il demeure en captivité en Allemagne jusqu'au 26 novembre 1918, date de son rapatriement.
Le 6 janvier 1919 il passe au 112ème Régiment d'Infanterie. Le 8 août 1919 il est démobilisé et se retire rue Denfert Rochereau à Saint-Maximin.
 
GIRAUD André Paul Ernest (matricule n°710)
 

Fils de Philibert Antoine Giraud et de Marie Rose Gautier, il est né le 7 novembre 1894 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 5 septembre 1914 au 3ème Régiment d'Infanterie.

Le 26 février 1915 il est porté disparu au bois de Malancourt. Prisonnier, il est détenu en captivité à Niederzwehren (Hesse-Nassau).
Il est rapatrié le 17 décembre 1918.

Il est démobilisé le 29 août 1919.

Il est titulaire de :
- la Médaille Commémorative 1914-18,
- la Médaille de la Victoire.

 

GIRAUD Edouard Marius (matricule n°131)
 

Fils de Augustin Giraud et de Thérèse Valérie Bech, il est né le 27 septembre 1895 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé au 55ème Régiment d'Infanterie le 17 septembre 1914.
Le 2 mai 1915, il part au front avec le 173ème Régiment d'Infanterie.
Le 14 juillet 1915 un éclat d'obus lui perfore le mollet, il est évacué.
Le 23 décembre 1915 il réintègre son Corps.
Le 23 mars 1916 Il part en renfort au 373ème Régiment d'Infanterie où il est affecté à la 2ème Compagnie de mitrailleuses.
Le 16 juin 1916 il passe au 363ème Régiment d'Infanterie. Il est affecté à la 7ème compagnie de mitrailleuses.
Le 10 septembre 1916 il est nommé caporal.
Le 11 septembre 1916 il est cité à l'ordre du Régiment : "S'est fait remarquer par son sang froid pendant le violent bombardement du 2 septembre et au cours du combat du 3 septembre 1916."
Le 12 mai 1917 il est cité à l'ordre du 363ème Régiment d'Infanterie commandé par le Lieutenant Colonel Dauphin : "Caporal mitrailleur ayant un sang froid et un coup d'oeil. A mis sa pièce en position en un point très exposé et a ouvert le feu sur une contre-attaque ennemie qu'il a largement contribué à arrêter."
Le 8 août 1917 il est évacué malade. Le 12 août 1917 il rejoint le Corps.
Le 3 juillet 1918 il passe au 500ème Régiment d'Artillerie.

Il est titulaire de la Croix de Guerre avec Etoile de Bronze

 
GIRAUD Félix Maurice Jean (matricule n°420)
 
Fils de Léandre Augustin Giraud et de Marie Louise Laure Payan, il est né le 26 juillet 1891 à Besse.
Le 8 octobre 1912 il est incorporé au 3ème Régiment d'Infanterie.
Le 19 avril 1913 il passe au 173ème Régiment d'Infanterie.
Le 6 octobre 1914 il est promu Caporal.
Le 5 septembre 1916 il passe au 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 30 mai 1917 il passe au 317ème Régiment d'Infanterie.
Le 15 juillet 1918 il est fait prisonnier à Vandières (Meurthe-et-Moselle). Il est interné dans la zone des armées.
Il est rapatrié le 2 décembre 1918.
Il est démobilisé le 18 août 1919.
 
GIRAUD Joseph Gabriel Marius (matricule n°550)
 
Fils de Henri Antoine Giraud et de Magdeleine Jourdan, il est né le 3 avril 1897 à Saint Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 9 janvier 1916 au 6ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Il est cité à l'ordre du Bataillon le 10 juillet 1917.
Il est tué à l'ennemi le 30 juillet 1917 à L'Epine de Chevregny (Aisne).
 
 
 
GIRAUD Louis François Félix (matricule n°518)
 

Fils de Philibert Antoine Giraud et de Marie Rose Gautier, il est né le 23 juin 1889 à Saint Maximin.
Le 5 octobre 1910 il est incorporé au 158ème Régiment d'Infanterie. Il est nommé soldat musicien le 24 septembre 1911. Le 25 septembre 1912 il est renvoyé dans ses foyers.

Rappelé le 4 août 1914, il est mobilisé dans le 4ème Régiment d'Infanterie Coloniale
Il est fait prisonnier le 6 novembre 1914 à Virginy (Marne).
Il décède en captivité à Cassel (Allemagne).

 
GIRAUD Marius Gabriel Hyppolite (matricule n°520)
 

Fils de Joseph Giraud et de Appolonie Marie Rose Gayard il est né le 30 juin 1889 à Saint-Maximin.
Le 5 octobre 1910 il est incorporé au 158ème Régiment d'Infanterie. Le 25 septembre 1912 il est renvoyé dans ses foyers.

Rappelé le 4 août 1914 il est incorporé au 4ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 16 août la commission de Compiègne décide de le reformer.
Après avoir été hospitalisé, il passe de nouveau devant plusieurs commissions de réforme. Il est renvoyé dans ses foyers le 16 décembre 1916 et est définitivement réformé en janvier 1917 pour tuberculose pulmonaire.
Il décède à Saint-Maximin le 1 juillet 1918.

 
GIRAUD Paul Antoine (matricule n°111)
 
Il est né le 25 janvier 1886 à Saint Maximin.
Caporal au 19ème Bataillon de Chasseurs Alpins, 10ème Compagnie, il est décédé le 28 octobre 1918, à l'hôpital temporaire de Gravelines, des suites de maladie contractée en service.
 
 
GIRAUD Raoul Jean Célestin (matricule n°851)
 

Fils de Auguste Antoine Giraud et de Elodie Baptistine Long, il est né le 11 août 1887 à Saint-Maximin.
Cuisinier, le 7 octobre 1908 il est incorporé au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Le 19 octobre 1908 il est classé service auxilliaire pour "goitre volumineux".
Le 25 septembre 1910 il est renvoyé dans ses foyers.

Rappelé lors de la mobilisation générale il se présente au corps le 22 août 1914 il est employé en qualité de manutentionnaire au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Le 24 décembre 1914 il est classé service armée.

Brancardier, il se distingue plus particulièrement dans l'Aisne, où il est cité à l'ordre de la batterie 703 le 5 novembre 1917 : "A eu une très belle attitude au cours des durs combats du 23 au 26 octobre 1917 pour la conquête de l'Eperon et du village de Pargny Filain."
Il est décoré de la Croix de Guerre avec étoile d'argent.

Il est évacué malade, une première fois le 2 février 1918 (soigné jusqu'au 20 mars 1918), puis le 15 septembre 1918 pour antérite (jusqu'au 11 novembre 1918).

Il est démobilisé le 15 juillet 1919.

 
GIROUSSE Charles Louis Antoine (matricule n°537)
 
Fils de Albin Louis Girousse et de Marie Rosalie Claire Barthélémy, il est né le 14 décembre 1889 à Saint Maximin.
Menuisier, il est incorporé au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied à compter du 3 octobre 1910. Le 25 septembre 1912 il est renvoyé dans ses foyers.
Il est rappelé pour la mobilisation générale, le 2 août 1914, au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied de Villefranche/Menton.
Toujours au 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins (66°DIR Brissaud-Desmaillet, 7°GBCA), il est tué à l'ennemi le 5 juin 1917, à Craonne.

 
 
 
GIROUSSE Lucien Antoine Louis (matricule n°2 357)
 
Fils de Albin Louis Girousse et de Marie Rosalie Claire Barthélémy, il est né le 16 octobre 1892 à Saint Maximin.
Employé de bureau, il est engagé volontaire pour 4 ans le 23 octobre 1900 à la mairie de Toulon. Il est incorporé au 141ème Régiment d'Infanterie.
Le 2 octobre 1901 il est promu caporal.
Le 2 avril 1902 il est sergent-fourrier.
Le 18 septembre 1904 il est renvoyé dans la disponibilité.
Du 2 août 1914 au 8 mars 1919 il est considéré comme appelé sous les drapeaux et maintenu dans son emploi du temps de paix au titre des sections de chemin de fer de campagne.
 
GRIMAUD Alfred Justin Marie (matricule n°552)
 

Fils de Joseph Marius Grimaud et de Thérèse Joséphine Villecrose, il est né le 15 août 1897 à Saint-Maximin.
Il est incorporé le 9 janvier 1916 au 6ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Le 13 juillet 1916 il passe en subsistance à la S.H.R.
Le 3 novembre 1916 il part au front en renfort au 54ème Bataillon de Chasseurs.
Le 21 novembre 1916 il passe à la 6ème compagnie.
Le 10 mars 1917 il passe à la 7ème compagnie.
Le 27 juillet 1917 il passe à la S.H.R.
Le 3 novembre 1917 la compagnie embarque en chemin de fer. Elle arrive à Dezencano le 13 novembre 1917. Elle embarque le jour même et arrive à le 14 novembre 1917 à Caldière et Montebello. Elle reste en Italie jusqu'au 10 avril 1918.
Le 19 avril 1918 il passe à la 10ème compagnie.
Le 17 août 1918 il est cité à l'ordre du bataillon :"Chasseur brancardier au front depuis un an et demi. Sert avec un entrain et un zèle continu et a fait preuve en plusieurs circonstances, notamment au Monte Tomba et au cours du combat du 8 juin 1917 de qualité de sang froid remarquable".
Le 18 août 1918 il est gazé à Guyancourt.
Le 18 décembre 1918 il passe au 20ème Escadron du Train des Equipages Militaires.
Le 29 septembre 1919 il est démobilisé.

Il est titulaire de la Croix de Guerre avec étoile de bronze.

 
 
GRIMAUD Antoine Lucien (matricule n°133)
 
Fils de Auguste Marius Toussaint Grimaud et de Rose Lucienne Magdeleine Dauphin, il est né le 7 janvier 1895 à Saint Maximin.
Cuisinier, il est incorporé le 17 décembre 1914 au 55ème Régiment d'Infanterie.
Le 4 octobre 1915 il passe au 161ème Régiment d'Infanterie.
Le 21 mars 1916 il est blessé au bois de Béthincourt, Mort-Homme.
Le 20 juillet 1916 il reintègre son unité.
Le 21 juillet 1916 il passe au 155ème Régiment d'Infanterie.
Le 28 mars 1917 il manque à l'appel. Il est déclaré déserteur.
Il est ramené au Corps par la gendarmerie.
Le 5 septembre 1917 le conseil de guerre le condamne à deux ans de travaux publics.
Le 6 septembre 1917 il passe au 172ème Régiment d'Infanterie.
Le 4 avril 1918 il est blessé à Grivesnes dans la Somme par un éclat d'obus du côté gauche.
Le 8 décembre 1918 il réintègre son unité.
Le 31 décembre 1967 on lui attribue la médaille militaire.
 
GRIMAUD François André (matricule n°2 320)
 
Il est né le 4 avril 1891 à Saint Maximin.
Soldat à la 1ère compagnie du 3ème Régiment d'Infanterie, il est mort des suites de ses blessures le 25 décembre 1917 à l'hôpital temporaire n°112 d'Amiens (Somme).
 
GRIMAUD Henri Joseph Marie (matricule n°1 484)
 
Fils de Jean Joseph Grimaud et de Marie Rose Fabre, il est né le 30 janvier 1884 à Saint Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 9 octobre 1905 au 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 1 avril 1917 il est musicien.
Le 28 septembre 1907 il est renvoyé dans ses foyers.
Le 4 mars 1909 il passe à la Section des Infirmiers Coloniaux.
Le 8 février 1912 il passe au 4ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 4 août 1914.
Le 8 août 1914 il part en détachement au 54ème Régiment d'Infanterie Coloniale. Il rentre au dépot le 8 décembre 1915.
Le 13 juillet 1916 il part en détachement avec la 17ème Division Coloniale.
Le 11 août 1916 il passe au 54ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Il est tué à l'ennemi par un éclat d'obus à la tête alors qu'il se trouve dans une tranchée en 1ère ligne le 1 décembre 1916 à Drahovo (Serbie).
 
GRIMAUD Jacques Lucien (matricule n°2 347)
 

Fils de Jacques Jérôme Grimaud et de Rosine Angeline Michel, il est né le 6 mars 1880 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé au 111ème Régiment d'Infanterie le 14 novembre 1901. Il est renvoyé dans ses foyers le 20 septembre 1902.

Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 3 août 1914.
Il est cité à l'ordre du Régiment le 2 novembre 1918 : "Soldat d'un beau courage et d'un dévouement parfait. A participé aux durs combats livrés en Champagne du 26 septembre au 6 octobre et y a fait cranement son devoir".
Il est démobilisé le 4 mars 1919.
Il est décédé le 19 août 1924 à Saint-Maximin.

Il est titulaire de la Croix de Guerre avec étoile de bronze.

 
GUIS Paul Daniel (matricule n°150)
 

Fils de Joseph Germain Zéphirin Guis et de Françoise Marie Grimaud, il est né le 4 novembre 1886 à Pourcieux.
Lors de la mobilisation générale il rejoint le 163ème Régiment d'Infanterie de Nice.
Dès août 1914 il est avec le 163ème RI en Haute-Alsace, notamment lors de l'attaque de Tagolsheim, en vue de la prise de Mulhouse.
Il part ensuite combattre pendant cinq jours consécutifs, toujours avec le 163ème RI à Anglemont. Il est cité à l'ordre du régiment le 27 aout 1914 : "Très courageux, fait preuve du plus grand courage au mépris du danger. Est toujours pour ses camarades un exemple de bravoure et de vaillance."
En décembre 1914 il est en Belgique, puis en avril 1915 il combat dans le secteur de Flirey.
Le 22 mars 1916 il est à Verdun. Au mois de mai il est cité à l'ordre de la Brigade et est décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze : "A fait preuve de beaucoup de courage et d'énergie dans l'attaque faite le 9 avril 1916 par sa compagnie, qui a rejeté de ses tranchées les éléments ennemis qui avaient réussi à y prendre pied."
Le 1 août 1917, le 163ème RI est envoyé au Chemin des Dames, jusqu'au 20 août : les pertes sont très lourdes. Le régiment perd 637 hommes. Il est ensuite mis au repos aux alentours de Paris.
Le 10 septembre 1917, il est déclaré déserteur, avant que son régiment ne remonte en ligne au Chemin des Dames.
Il décède le 31 juillet 1925 à Tanger.

 
 
 
 
HUGOU André Marius (matricule n°424)
 

Fils de Hyppolite Hugou et de Marguerite Barthelemy, il est né le 17 août 1891 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé au 3ème Régiment d'Infanterie. Il arrive au corps le 8 octobre 1912.
A compter du 9 novembre 1913 il part en opération dans le Maroc occidental.
Le 25 octobre 1913 il est incorporé au 14ème Bataillon de Chasseurs Alpins. Il se présente au corps le 8 novembre 1913.
Il est évacué pour cause de maladie sur l'hôpital d'Oran le 28 mars 1914.
Il est embarqué à destination de Marseille le 18 avril 1914. Il débarque le 20 avril 1914 à Marseille.
Il demeure en convalescence jusqu'au 5 juillet 1914.
Le 2 août 1914 il part aux Armées.
Le 9 septembre 1915 il est blessé par un éclat d'obus à la crête rocheuse en Alsace.
Il est cité à l'ordre du bataillon (ordre n°107) le 13 septembre 1915 : "A accompli son devoir avec calme et dévouement sous un violent bombardement de plusieurs jours".
Il rejoint son unité le 8 octobre 1915.
Il décède par suite de maladie le 24 janvier 1919.

Il est décoré de la Croix de Guerre avec Etoile de bronze et de la médaille coloniale avec agrafe Maroc.

 
HUGOU Edouard Jean Baptiste (matricule n°2 324)
 

Fils de Louis Romuald Hugou et de Appolonie Laugier, il est né le 13 août 1880 à Brue-Auriac.
Cultivateur à Saint-Maximin, il est incorporé le 14 novembre 1901 au 111ème Régiment d'Infanterie. Il est renvoyé dans ses foyers le 20 septembre 1902.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 4 août 1914.
Le 17 septembre 1914 il passe au 55ème Régiment d'Infanterie.
Il est démobilisé le 15 février 1919.

Citation : "Au cours des 2 et 3 juin, alors que la compagnie était soumise à un violent bombardement, s'est dépensé sans compter pour soigner et ramener les blessés de la tranchée de 1ère ligne au poste de secours".

Il est titulaire de la Croix de Guerre.

 
HUGOU Ernest Julien (matricule n°554)
 

Il est né le 27 janvier 1897 à Saint-Maximin.
Maçon il est incorporé le 9 janvier 1916 au 2ème Régiment d'Artillerie de Montagne.

Le 16 mars 1917 il part au front, affecté à la 3ème Batterie du 2ème Régiment d'Artillerie de Montagne.
Le 20 mai 1918 il est évacué sur ambulance 5/44 SP 97. Il sort le 3 juin 1918.
Le 27 septembre 1919 il est démobilisé et se retire à Saint-Maximin.

Il est titulaire de la médaille de la Victoire.

 
 
HUGOU François Régis (matricule n°857)
 
Il est né le 25 juin 1887 à Saint Maximin.
Soldat au 77ème Régiment d'Infanterie, il est tué à l'ennemi le 21 juillet 1918 à la côte 220 au nord de Champvoisy (Marne).
 
 
HUGUES Félix Jules (matricule n°137)
 

Il est né le 14 septembre 1895 à Saint-Maximin.
Charcutier, le 16 décembre 1914 il est appelé par anticipation au 55ème Régiment d'Infanterie.
Le 2 mai 1915 il part aux armées.
Le 4 mai 1915 il est affecté au 173ème Régiment d'Infanterie.
Le 6 juin 1916 il est cité à l'ordre du Régiment : "Agent de liaison pendant la période du 20 au 30 mai 1916, sous des barrages et des bombardements d'une violence exceptionnelle, a assuré d'une façon parfaite avec un calme admirable la liaison entre le chef de corps, les bataillons de 1ère ligne et la Brigade".
Le 25 août 1917 il est évacué pour intoxication aux gaz.
Le 20 septembre 1917 il retrouve son unité.
Le 6 octobre 1917 il est envoyé en renfort.
Le 20 novembre 1917 il est évacué, malade.
Le 24 mai 1918 il est envoyé en renfort au 2ème Bataillon.
Le 28 août 1918, il est évacué, blessé par un éclat d'obus à la main gauche à Retouvilliers.
Le 16 septembre 1918 il est affecté à la Division Coloniale de Corté (33ème compagnie).
Le 10 septembre 1919 il est démobilisé.

Il est titulaire de :
- la Croix de Guerre avec étoile de bronze,
- de l'insigne des blessés.

 
HUGUES Henri (matricule n°425)
 
Il est né le 4 avril 1891 à Saint Maximin.
Soldat au 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins, il est blessé à Boesinghe en Belgique et décède des suites de ses blessures le 5 décembre 1914, à l'âge de 23 ans, à l'hôpital auxilliaire de Dunkerque.

 
 
JEAN Léandre Gustave (matricule n°140)
 

Fils de Jean Martial Paul Jean et de Joséphine Germaine Martin, il est né le 3 février 1896 à Brue-Auriac.
Marchand-forain à Saint-Maximin, il est incorporé le 17 août 1916 au 173ème Régiment d'Infanterie.
Le 1 septembre 1917 il passe au 208ème Régiment d'infanterie.
Le 12 décembre 1917, dans les Flandres, il est évacué, les pieds gelés.
Le 12 avril 1919 il passe au 27ème Régiment d'Infanterie.
Le 4 septembre 1919 il est démobilisé.

Il est titulaire de la médaille Interralliée dite de la Victoire.

 
JOURDAN Henri Auguste Marie Joseph (matricule n°235)
 

Fils de Marie Joseph Henri Jourdan et de Aimé Marie Louise Blancard, iIl est né le 11 juillet 1888 à Saint-Maximin.
Etudiant en droit, il est incorporé au 141ème Régiment d'Infanterie le 8 octobre 1909.
Il est nommé caporal le 19 février 1911.
Le 24 septembre 1910 il est renvoyé dans ses foyers.
Il est rappelé lors de la mobilisation générale. Il se présente au corps le 3 août 1914.
Ill est tué à l'ennemi le 14 août 1914 à Coincourt (Meurthe et Moselle).

Il est décoré de la médaille militaire à titre posthume le 9 mai 1922.

 
 
JOURDAN Louis Alix Marie Henri Jean (matricule n°153)
 

Fils de Claire Marie Auguste Jourdan et de Marie Léoncine Cartier, Il est né le 23 janvier 1892 à Saint-Maximin.
Il est incorporé le 3 août 1914 à la 15ème Section d'Infirmiers Militaires.
Le 14 février 1916 il est nommé médecin auxiliaire et il passe au 9ème Régiment de Zouaves.
Le 11 juillet 1916, il passe au 4ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Il est cité à l'ordre de la Brigade le 16 décembre 1916 : "Du 16 au 22 novembre 1916 a assuré avec courage et sang froid le service médical dans un poste de secours avancé situé à très courte distance de l'ennemi et soumis à un bombardement très violent".
Le 13 octobre 1917 il passe au 8ème Régiment d'Artillerie de Campagne.
Le 8 février 1919 il passe au 69ème Régiment d'Infanterie.
Le 5 septembre 1919 il est démobilisé.

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur par décret du 23 décembre 1931.
Il est fait officier de la Légion d'honneur
le 5 septembre 1964.

Il est titulaire de la Croix de Guerre avec étoile de bronze.

 
 
 
JOURDAN Louis Marie François André Joseph (matricule n°2 406)
 
Fils de Bruno Anselme Jourdan et de Julienne Clémence Roux, il est né le 4 février 1881 à Saint-Maximin.
Boucher, il est incorporé le 14 novembre 1902 au 111ème Régiment d'Infanterie.

Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 3 août 1914.
Il passe au Régiment d'Infanterie de Toulon, puis au Régiment d'Infanterie de Nice.
Le 11 septembre 1916 il est cité à l'ordre du régiment : "
Très courageux, a assuré d'une façon parfaite, la liaison entre le chef de Bataillon et le Colonel, au combat du 3 septembre 1916 malgré les tirs de barrage de l'ennemi - Croix de Guerre avec étoile de bronze".
Le 12 mars 1919 il est démobilisé.
 
LAROSE Alexandre Félix Marius (matricule n°142)
 
Fils de Auguste Joseph Blaise et de Rose Gertrude Blanc, il est né le 28 novembre 1896 à Saint-Maximin.
Il est incorporé le 30 août 1916 au 173ème Régiment d'Infanterie.
Le 16 septembre 1917 il passe au 221ème Régiment d'Infanterie.

On peut lire sur le journal de marche du 221e Régiment d’Infanterie que le 30 mai 1918 le régiment se prépare à monter en ligne.
Il emprunte à 20h la grande artère de ravitaillement des Flandres en direction d’Abeele. La route est encombrée et plusieurs villages sont bombardés pendant le passage de la colonne
Lors de la traversée du village de Stenvoorde , un maréchal des Logis est tué et six hommes sont blessés par un éclat d’obus.
Le régiment arrive néanmoins à destination vers 5h30 du matin.
A 8h, les hommes se rendent dans le sous-secteur 2 de Locre pour relever le 23ème Régiment d’Infanterie.
Le secteur est décrit ainsi « En première ligne c’est le régime des trous d’obus, quelques rares éléments de tranchés sont visibles de loin en loin, il n’y a pas d’abris et les réseaux sont inexistants ».
Dès le matin du 1 juin, c’est sous un bombardement violent que les travaux d’organisation du secteur, c'est-à-dire la création de réseaux et d’abris, l’organisation de tranchées et de boyaux, sont entrepris.
Pendant les travaux, les soldats ont la joie de voir deux avions ennemis abattus.
Même situation le 2 juin, où malgré une intense activité de l’artillerie ennemie, les travaux se poursuivent. Durant cette journée deux hommes sont blessés et un asphyxié.
En outre, dans la matinée, deux nouveaux appareils allemands sont descendus.
Dans la seule journée du 3 juin 1918, plus de 1500 obus allemands de 77, 105 et 150 tombent dans le sous-secteur route de Locre, Bailleul, Mont Rouge, Vidaigne, Chemin Creux.
L’artillerie française est également particulièrement active avec pour cible le mont Kemmel, le bois Long, Dranouter.
A 2h35 une forte reconnaissance ennemie qui tentait d’aborder les lignes entre la route de Locre, Dranouter et le bois Long est repoussée.
Dans la même nuit, deux reconnaissances conduites par des sous-lieutenants de l’armée française rapportent que la ligne avancée de l’ennemi est très peu fixée.
De son côté l’aviation ennemie continue d’être nettement dominée par l’aviation franco-britannique.
C’est en cette journée du 3 juin 1918, que le Saint-Maximinois Alexandre Larose trouve la mort victime d’un éclat d’obus.

 
 
LAROSE Augustin Henri (matricule n°513)
 
Fils de Auguste Joseph Blaise et de Rose Gertrude Blanc, il est né le 27 mai 1889 à Saint Maximin.
Le 4 octobre 1910 il est incorporé dans le 2ème Régiment du Génie.
Le 25 septembre 1912 il est renvoyé dans ses foyers.

Lors de la mobilisation générale, il est rappelé le 15 septembre 1914 et affecté au Régiment d'Infanterie de Toulon.
Il est nommé Caporal le 19 mai 1915.
Le 6 avril 1916 il est blessé une première fois au bras et à la main droite par l’éclat d’une torpille au Bois-le-Prêtre situé à quelques kilomètres à l’ouest de Pont-a-Mousson, un des secteurs les plus meurtriers de la 1ère guerre mondiale.
Il est nommé Sergent le 14 avril 1916.
Il est blessé une deuxième fois le 18 juin 1916 par balle au mollet droit au Mort-Homme dans le secteur de Verdun.
Le 10 juillet 1916 il est cité à l'ordre de la Brigade : "Très beau sous-officier plein de sang-froid et d'endurance. Chef de patrouille énergique blessé déjà deux fois antérieurement".
Le 20 janvier 1917 il passe au 341ème Régiment d'Infanterie puis le 8 février 1917 au 261ème Régiment d'Infanterie et le 23 avril 1917 au 23ème Régiment d'Infanterie.
Le 5 juin 2018 par décision du Grand Quartier Général est formé le 502ème Régiment d'Artillerie d'Assaut. Augustin Larose rejoint cette unité avec le grade de Maréchal-des-Logis.
Les 21 et 22 octobre, les 4ème et 6ème Bataillon de Chars Légers débarquent en gare de Reims. Ils sont transportés le lendemain en camion au bois d’Avaux.
Le 25 octobre 1918 les deux Bataillons passent à l’offensive. Les violents combats causent des pertes importantes en hommes et en chars.
Dans la nuit du 25 au 26 octobre, le 4ème reconstitue deux sections qui attaquent à deux reprises sur la tranchée de Neptune.
Le 6ème Bataillon de Chars Légers a, de son côté, reconstitué quatre sections qui franchissent la tranchée Neptune et nettoient 99 centres de résistance, mais sans véritable profit pour l’infanterie.
Dans la soirée du 26 octobre, les deux bataillons se regroupent.
Le bilan de cette journée du 26 octobre 1918, à moins de 15 jours de l’armistice est : un officier tué, et un autre un blessé, un sous-officier tué et 3 blessés, 1 canonnier tué, 5 soldats blessés et 4 disparus.
Le sous-officier tué, c’est le Maréchal des Logis Augustin Larose qui a trouvé la mort vers 13h près de la côte 24, au nord-ouest de Banogne-Recouvrance dans les Ardennes.

 
 
 
LAROSE Augustin Paul (matricule n°143)
 
Fils de Daniel et de Amélie Castellan, il est né le 28 août 1896 à Saint-Maximin.
Il est incorporé le 23 août 1916 au 173ème Régiment d'Infanterie.
Le 2 janvier 1917 il passe au 141ème Régiment d'Infanterie.
Le 8 septembre 1917 il passe au 119ème Régiment d'Infanterie.
Le 20 septembre 1919 il est démobilisé.
 
LAROSE Gabriel Désiré Zaraire (matricule n°1 472)
 

Fils de Louis Célestin et de Augustine Henriette Poutet, il est né le 27 février 1884 à Saint Maximin.
Quincaillier, il est incorporéle 8 octobre 1905, dans le 111ème Régiment d'Infanterie.
Il est renvoyé dans ses foyers le 19 septembre 1907.
Le 16 octobre 1911 il passe caporal.

Rappelé lors de la mobilisation générale il assiste aux opérations de la commission de réquisition des chevaux et voitures du 2 au 7 août 1914.
Le 8 août 1914 il se présente au corps. Il est incorporé au 363ème Régiment d'Infanterie de Nice.
Le 23 octobre 1914 il est nommé sergent.
Ill est blessé mortellement le 3 septembre 1916 à 13h, et décède vers 21h dans les bras de Siméon Mourou, au nord de Clery-sur-Somme (Somme).

 
 
LOMBARDI Alexandre Jean Baptiste
 
Il est né le 27 avril 1890 aux Milles (Bouches-du-Rhône).
Il est charron-forgeron, route de Barjols à Saint-Maximin.
Il intègre le 2ème Régiment d'Artillerie de Montagne de Nice, de la mobilisation jusqu'au 3 février 1917. Il est allors affecté à la 1ère batterie.
Dès le début des hostilités, il est envoyé avec la 1ère batterie dans les Vosges, au col de Sainte-Marie. De février 1915 à juin 1916 il reste dans le secteur du Reichsacher.
Le 20 juin il participe à l'attaque de Metzeral qui est pris le 22 juin au prix de lourdes pertes.
En mars 1916, il est toujours dans la région de Metzeral, mais peu après il va, avec son unité, rejoindre Verdun. Le 8 octobre il intervient dans la bataille dans le secteur de Douaumont.
En novembre 1918 il est transporté à Toulouse afin de rejoindre l'armée d'Orient.
Le 4 février 1919 il embarque avec son unité sur le "Plata".
Le 21 juin 1918 il est rapatrié et démobilisé en août 1919.
Il est décoré de la médaille de la Victoire.
 
 
MADON André Camille (matricule n°1 483)
 

Fils de Joseph Augustin Madon et de Marie Rose Emilie Gavot, il est né le 16 août 1884 à Saint-Maximin.

Propriétaire, il est incorporé en qualité de cavalier de 2ème classe au 1er Régiment des Chasseurs d'Afrique le 15 octobre 1905.
Il sert en Algérie du 15 octobre 1905 au 12 octobre 1907.
Il est nommé Brigadier le 7 octobre 1906.
Il est renvoyé dans ses foyers le 12 octobre 1907.

Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 2 août 1914.
Le 2 mars 1916 il est blessé par un éclat d'obus dans la région postérieure droite du cou et dans l'omoplate gauche.
Le 11 décembre 1916 il passe au 4ème Chasseurs d'Afrique.
Le 16 avril 1918 il est nommé Maréchal-des-Logis.
Le 11 juin 1918 il passe au 22ème Régiment de Dragons.

Le 12 novembre 1918 il est cité à l'ordre de la Division : "Maréchal-des-Logis d'une bravoure exceptionnelle. Chef d'une auto-mitrailleuse chargée les 1 et 3 novembre d'aider l'infanterie, a résolument dépassé celle-ci de plusieurs kilomètres, détruisant de nombreux nids de mitrailleuses".

Il est titulaire de :
- la Croix de Guerre avec étoile d'or, de vermeil et de bronze,
- la Médaille de la Victoire,
- la Médaille commémorative de la Guerre.

 

MANDIN Charles Antoine (matricule n°208)
 

Fils de Joseph Mandin et de Thérèse Elisabeth Mouries, il est né le 28 janvier 1888 à Saint-Maximin.
Cultivateur, iil est incorporé le 2 octobre 1909 au 163ème Régiment d'Infanterie. Le 27 août 1910 il est réformé pour violentes palpitations.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il est classé bon pour le service armée le 10 décembre 1914.
Le 21 février 1915 il est affecté au 7ème Régiment du Génie.
Le 5 mai 1915 il passe au 1er Régiment du Génie.
Il est tué à l'ennemi le 26 août 1918, à 16h, lors de l'attaque du village de Fresnoy-lès-Roye (Somme).

Le 3 septembre 1918 il est cité à l'ordre du commandement du Génie de la 126ème Division : "Tombé glorieusement le 26 août 1918 en organisant les lisières de Fresnoy-lès-Roye récemment conquises - Croix de Guerre avec étoile de bronze".

 
MAURIN Joseph Dominique (matricule n°157)
Fils de Hipolyte et de Marie Magdeleine Durand, il est né le 3 septembre 1892 à Saint Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 8 octobre 1913 au 24ème Bataillon de Chasseurs Alpins
Il est tué le 14 février 1915, au combat du sommet du Sudelkopf en Alsace.

 
 
 
MAURIN Jules Romain (matricule n°717)
 
Fils de Joseph François Maurin et de Marguerite Geneviève Giraud, il est né le 9 août 1894 à Saint Maximin.
Il est incorporé le 5 septembre 1914 au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied (66°DIR Serret).
Il est tué à l'ennemi le 21 janvier 1915, lors de la bataille de Hartmannswillerkopk (Alsace).
 
 
 
MINGAUD Léonce Victor Joseph (matricule n°2 343)
 
Fils de Leopold François Marius Mingaud et de Marie Alice Rosalie Allard, il est né le 20 avril 1882 à Saint-Maximin.
Cordonnier, il est incorporé le 14 septembre 1904 au 111ème Régiment d'Infanterie. Le 23 septembre 1905 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 2 août 1914.
Il passe au 112ème Régiment d'Infanterie de Toulon, puis au 363ème Régiment d'Infanterie de Nice.
Le 4 mai 1917, dans la Marne, le 363ème RI attaque Berméricourt, le bois du Champ-du-Seigneur et la tranchée de Transylvanie. Mais sous le feu des mitrailleuses il doit se replier. La contre attaque allemande cause de lourdes pertes. Les Saint-Maximinois Léonce Mingaud, Lucien Fabre et Louis Caillol sont faits prisonniers.
Léonce Mingaud est interné en Poméranie, au camp de Parchim, près de la mer Baltique.
Rapatrié le 1 février 1919 il rejoint le 112ème RI et se retire à Saint-Maximin, rue Gambetta.
 
 
MINGAUD Marius Joseph Jean Baptiste (matricule n°1 466)
 

Fils de Leopold François Marius Mingaud et de Marie Alice Rosalie Allard, il est né le 7 février 1884 à Saint-Zacharie.
Le 21 février 1915 le 22ème Régiment d'Infanterie Coloniale où il sert en qualité de mitrailleur.
Le 1 octobre 1915 il passe au 52ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 16 avril 1917 il est blessé par un éclat d'obus et évacué.
Le 23 janvier 1918 il passe au 3ème Régiment d'Infanterie Coloniale où il reste jusqu'à sa démobilisation.
Le 20 mars 1919 il rejoint Saint-Maximin.

 
MOUROU Siméon Joseph (matricule n°1 867)
 
Fils de Marius Célestin Mourou et de Catherine Baptistine Lanteaume, il est né le 19 février 1884 à Rians.
Voiturier (il achemine le courrier postal en voiture) il habite Saint-Maximin où il travaille pour Hippolyte Barles.
Le 8 octobre 1905 il est incorporé au 111ème Régiment d'Infanterie.
Il est renvoyé dans ses foyers le 18 septembre 1906.
Rappelé lors de la mobilisation, il se présente au corps le 2 août 1914.
Il est intégré au 112ème Régiment d'Infanterie de Toulon, qui devient le 312ème Régiment d'Infanterie, puis il est affecté au 363ème Régiment d'Infanterie (formé le 2 août 1914) pour servir de réserve au 163ème Régiment d'Infanterie de Nice.
En septembre 1914 le régiment est dans les Vosges où il engage ses premiers combats à l'ouest de Senones, dans la vallée de Rabodeau.
En 1915 il participe à la bataille de La Chapelotte, et en 1916 à la bataille de la Somme.
Le 3 septembre 1916, à 12h, le 363ème RI attaque la tranchée de Terline. La conquête de cet objectif se fait au prix de très lourdes pertes.
Le 11 septembre 1916, il est cité à l'ordre du 363ème RI (n°250) : "S'est particulièrement fait remarquer par son courage et son entrain pendant l'attaque de la tranchée ennemi, au combat du 3 septembre 1916."
Il est décoré de la Croix de Guerre le même jour.
Le 24 octobre 1917 il passe au 267ème Régiment d'Artillerie de Campagne.
Le 20 mars 1919 il est démobilisé et se retire à Saint-Maximin.
 
 
 
 
MOUTTE Ernest Fortuné (matricule n°431)
 
Fils de Lucien Jean Baptiste Moutte et Thérésine Modeste Bremond, il est né le 5 février 1891 à Bras.
Cultivateur à Saint-Maximin, il est incorporé le 8 octobre 1912 au 112ème Régiment d'Infanterie.
Maintenu sous les drapeaux, il rejoint les armées le 2 août 1914.
Le 7 septembre 1914 il est évacué, blessé à Wassincourt (Meuse) par balle au bras droit. Le 2 novembre 1914 il rejoint son unité.
le 28 décembre 1916 il est cité à l'ordre du régiment : "Brancardier de liaison, énergique et courageux. S'est toujours fait remarquer dans l'accomplissement de ses missions par son calme et son dévouement, en particulier au cours de l'attaque du 15 décembre 1916 - Croix de Guerre avec etoile de bronze".
Il est démobilisé le 18 août 1919.
 
NIEL Darius Laurent Sylvain (matricule n°35 Marseille)
 
Fils de Augustin Joseph Gabriel Niel et de Mathilde Marie Bonasse, il est né le 20 février 1885 à Saint-Maximin.
Soldat au 9ème Régiment de Cuirassiers, il est tué à l'ennemi le 6 mai 1917 à Laffaux (Aisne).
 
 
NIELLY Louis Marie Honnorat (matricule n°144)
 
Fils de Maurice François Nielly et de Joséphine Marie Poutet, il est né le 23 mai 1895 à Saint Maximin.
Dessinateur de torpilles il est incorporé le 17 décembre 1914 au 7ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Le 20 avril 1915 il est 1ère classe.
Il est fait prisonnier le 8 janvier 1916 à l'Hartmannwilerkopf. Il est mort en captivité le 25 janvier 1916, à l'hopital de réserve de Colmars.
 
 
PAYAN François Louis (matricule n°2 338)
 

Fils de Louis François Payan et de Marie Agathe Coste, il est né le 12 mai 1880 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 18 novembre 1901 au 2ème Régiment de Zouaves. Il est en Algérie du 19 novembre 1901 au 25 octobre 1903. Il est renvoyé dans ses foyers le 15 octobre 1904.
Il est rappelé lors de la mobilisation générale. Il se présente au corps le 4 août 1914.
Le 14 septembre 1914 il passe en renfort au 55ème Régiment d'Infanterie.
Le 10 juin 1918 il est porté disparu à Vignemont (Oise). Prisonnier il est détenu à Dulmen (Westphalie) venant de Fresnoy le Grand. Il est rapatrié d'Allemagne le 10 janvier 1919.

Citation : soldat brancardier "au cours des 2 et 3 juin alors que la compagnie était soumise à un violent bombardement, s'est dépensé sans compter pour soigner et ramener les blessés de la tranchée de 1ère ligne au poste de secours".

Il est titulaire de la Croix de Guerre.

 
PAYAN Marius François Dominique (matricule n°567)
 
Fils de Félix Jean Baptiste Payan et de Caroline Thérèse Roux, il est né le 29 janvier 1897 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 2 janvier 1916 au 22ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 5 mai 1917 il passe au 2ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 17 février 1918 il passe au 33ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Il est démobilisé le 1 octobre 1919.
 
PONZO Pierre Jacques (matricule n°2 087)
 
Fils de Pierre Joseph Ponzo et de Anne Cormetto, il est né le 18 novembre 1893 à Pourcieux.
Boulanger à Saint-Maximin il est incorporé le 11 octobre 1916 au 163ème Régiment d'Infanterie.
Le 10 février 1917 il passe au 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 6 juillet 1917 il passe au 22ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 13 juillet 1917 il passe au 9ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 21 janvier 1920 il est démobilisé.
 
PORTE Jean Marie Joseph (matricule n°417)
 

Fils de Jean Baptiste Marie Joseph et de Rose Marie Julia Dol, il est né le 3 novembre 1890 à Saint-Maximin.
Cirier à Saint-Maximin, il est incorporé le 7 octobre 1911 au 40ème Régiment d'Infanterie.
Le 20 décembre 1912 il est soldat musicien. Il est renvoyé dans ses foyers le 8 novembre 1913.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 3 août 1914.
il est fait prisonnier le 12 août 1914.
Il est interné au camp de Cassel et au camp d' Ohrdruf.
Le 3 mars 1918 il est rapatrié sur Marseille.
Le 6 décembre 1918 il passe au 112ème Régiment d'Infanterie.
Le 31 juillet 1919 il est démobilisé.

 
PORTE Louis Marie Auguste (matricule n°161)
 
Fils de Jean Baptiste Marie Joseph Porte et de Rose Marie Julia DoI, il est né le 31 août 1892 à Saint-Maximin.
Etudiant électricien, il est incorporé le 8 août 1914 au 10ème Régiment d'Artillerie à Pied.
Le 1 avril 1916, il passe au 7ème Régiment d'Artillerie à Pied.
En septembre 1917 il est promu aspirant au 77ème Régiment d'Artillerie Lourde à Grande Puissance.
Le 31 mars 1918 il est nommé sous-lieutenant et afecté au 78ème Régiment d'Artillerie Longue Portée.
Il meurt des suites de ses blessures le 21 août 1918 à l'ambulance 9/4, de Compiègne-Royallieu (Oise).
 
REBUFFAT Louis François Gabriel (matricule n°846)
 

Il est né le 8 mars 1887 à Saint Maximin.
Le 7 octobre 1908 il est incorporé au 163ème Régiment d'Infanterie. Il est renvoyé dans ses foyers le 25 septembre 1910.
Il est rappelé lors de la mobilisation générale le 2 août 1914. Il rejoint le front le 18 septembre 1914.
Le 1 septembre 1917 il est cité à l'ordre de l'une des Brigades de la 161ème Division : "Grenadier courageur, nettoyeur de tranchées. S'est porté à l'assaut de la tranchée ennemie et a contribué par son attitude énergique à la capture de prisonniers".
La photo a été prise lors d'une permission prise pour son mariage le 30 juillet 1918.
Il est cité à l'ordre du régiment le 12 octobre 1918 : "Agent de laison d'un dévouement absolu pendant la période d'attaques du 26 septembre au 6 octobre 1918 en Champagne, a rendu les plus signalés services en effectuant une liaison constante entre le commandant de compagnie et le chef de bataillon sous les tirs de barrage les plus violents et sous le feu des mitrailleuses ennemies".
Il est démobilisé le 14 mars 1919.

Il est titulaire de la Croix de Guerre avec étoile de bronze.

 
 
 
REVEST Fernand Joseph (matricule n°438)
 

Il est né le 29 janvier 1891 à Saint-Maximin.
Receveur-buraliste à Saint-Maximin, il est incorporé le 8 octobre 1912 au 11ème Régiment d'Artillerie.

Maintenu sous les drapeaux, il rejoint les armées le 2 août 1914.
Le 22 mars 1916 il est évacué, blessé à la tête par un éclat d'obus, à la côte 304 à Verdun. Le 2 novembre 1914 il rejoint son unité.

Le 29 mars 1916 il est cité à l'ordre du régiment : "Maître pointeur d'un grand dévouement ayant donné de nombreuses preuves d'énergie et d'entrain particulièrement au cours du violent bombardement du 22 mars 1916 où il a été blessé grièvement".

Le 29 juin 1916 il rejoint les armées.
Du 11 janvier 1917 au 23 octobre 1919 il est en Belgique.

Le 9 octobre 1917 il est de nouveau blessé par un éclat d'obus aux deux jambes en Belgique. Le 23 octobre 1917 il est cité à l'ordre de la Division : "Pointeur accompli, a toujours fait preuve du plus complet dévouement. A été blessé à son poste de combat le 9 octobre 1917 - Croix de Guerre".
Il rejoint les armées le 10 octobre 1918.

Il est titulaire de :
- la Croix de guerre avec étoile d'argent et de bronze.
- la Médaille Militaire (15 mars 1921).
- la Légion d'Honneur. Il est fait chevalier le 14 mai 1926.

 
REYNERO Edmond Jean (matricule n°162)
 
Fils de Rosalie Reynero et de père inconnu, il est né le 27 juillet 1892 à Marseille.
Il est cultivateur domicilié rue de la République à à Saint-Maximin lorsqu'il s'engage le 8 octobre 1913. Il est affecté au 163ème Régiment d'Infanterie.
Le 13 septembre 1914 il passe au 141ème Régiment d'Infanterie.
Le 17 mars 1916 il est cité à l'ordre (n°386) du régiment : "Le 2 mars 1916, sous le bombardement qui continuait, n'a pas hésité à quitter son abri pour se porter au secours de deux artilleurs grièvement blessés à qui il a prodigué des soins judicieux".
Il est évacué pour blessure en service commandé le 26 août 1917.
Le 3 septembre 1918, près de Soissons, il est blessé par balle à la fesse droite et au bras droit.
Il est décédé le 28 mars 1940.
 
RIMBAUD Léon Victor Henri François (matricule n°215)
 

Fils de Henri Etienne Rimbaud et de Marie Liouise Félicité André, il est né le 3 juin 1870 à Toulon.
Etudiant, il est incorporé comme engagé volontaire au 4ème Régiment le 6 juin 1888.
Le 3 décembre 1888 il est nommé caporal.
Le 27 août 1889 il est nommé Sergent.
Le 1 avril 1890 il passe au 8ème Régiment d'Infanterie de Marine.
Le 7 mars 1893 il se rengage pour cinq ans.
Le 21 mars 1893 il passe au 4ème Régiment d'Infanterie de Marine.
Admis comme élève officier, il se présente à l'école militaire d'infanterie, le 24 avril 1895.
Le 20 mars 1896 il est promu sous-lieutenant au 1er Régiment d'Infanterie de Marine.
Le 28 janvier 1897 il passe au 13ème Régiment d'Infanterie de Marine.
Le 1 avril 1898 il est promu lieutenant.
Le 28 janvier 1899 il passe au 1er Régiment d'Infanterie de Marine.
Le 24 septembre 1899 il passe au 4ème de Garnison.
Le 4 novembre 1899 il passe lieutenant adjoint à l'officier d'habillement du 4ème Régiment d'Infanterie de Marine.
Le 8 mars 1900 il est lieutenant de 1ère classe.
Le 9 juillet 1900 Il passe au 18ème Régiment d'Infanterie Colonial comme lieutenant, officier payeur.
Le 20 juin 1902 il passe au 8ème Régiment d'Infanterie Colonial.
Le 24 décembre 1904 il passe au 9ème Régiment d'Infanterie Colonial.
Le 7 novembre 1905 il passe au 8ème Régiment d'Infanterie Colonial.
Le 25 avril 1906 il passe au 4ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais.
Le 17 mai 1908 il passe au 1er Régiment d'Infanterie Colonial.
Le 24 août 1908 il passe au 8ème Régiment d'Infanterie Colonial.
Le 25 février 1910 il passe au 3ème Régiment de Tirailleurs Malgaches.
Le 21 juin 1910 il passe au 3ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais.
Le 8 janvier 1911 il passe au 4ème Régiment de Tirailleurs Malgaches.
Le 17 avril 1911 il passe au 3ème Régiment de Tirailleurs Malgaches.
Le 21 mars 1912 il passe au 22ème Régiment d'Infanterie Colonial.
Le 13 septembre 1913 il passe au 4ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais.
Le 1 septembre 1914 il passe au Régiment Sénégalais du corps d'armée des troupes coloniales.
Il embarque à Dakar le 8 septembre 1914 avec le 2ème Bataillon du Régiment Sénégalais du corps d'armée des troupes coloniales.
Le 18 septembre 1914 il débarque à Marseille.
Capitaine du 4ème Régiment Sénégalais du Corps d'Armée Coloniale, il est porté disparu le 25 octobre 1914 à Saint-Nicolas, près d'Arras (Pas-de-Calais).

Il est titulaire de :
- la médaille coloniale agrafe Madagascar
- la médaille coloniale agrafe Comores
- la médaille commémorative de Chine
- la médaille coloniale agrafe AOF
Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur (15 octobre 1907)
Il est fait Chevalier de l'ordre de l'étoile d'Anjouan (2 août 1900)

Il est cité à l'ordre particulier du général commandant les troupes de l'Afrique Occidentale Française (n°53 du 30 juillet 1907) : "A parfaitement organisé une colonne de secours chargée d'aller débloquer le poste de Daola (Côte d'Ivoire) cerné par les rebelles. A fait preuve d'une grande habileté et de beaucoup d'énergie durant la marche forcée qu'il a exécutée en forêt pendant la saison des pluies".

 

 
ROSTAN Louis (matricule n°843)
 
Fils de Henri Rostan et de Octavie Marie Louise Philippon, il est né le 21 février 1887 à Marseille.
Il est incorporé le 6 octobre 1908 au 13ème Bataillon d'Artillerie.
Le 1 mars 1910 il passe au 7ème Régiment d'Artillerie à Pied. Le 25 septembre 1910 il est renvoyé dans ses foyers.
Il est rappelé le 2 août 1914 lors de la mobilisation générale et affecté le 24 novembre 1914 au 10ème Régiment d'Artillerie à Pied.
Le 27 mars 1916 il passe au 7ème Régiment d'Artillerie à Pied.
Le 23 mars 1918 il est intoxiqué par les gaz à Jeandelaincourt (Meurthe-et-Moselle)..
Le 3 septembre 1918 il est promu Brigadier.
Le 15 septembre 1918 il passe au 155ème Régiment d'Artillerie à Pied.
Il est démobilisé le 9 juillet 1909. Il se retire à Saint-Maximin.
 
ROUX Emilien Marius (matricule n°2 570)
 
Fils de Flavien Roux et de Suzanne Canolle, il est né le 30 juin 1874 à Saint-Maximin.
A la mobilisation générale il assiste aux opérations de réquisitions des chevaux et voitures, puis il rejoint le 15ème Escadron du Train jusqu'au 27 juillet 1915, date à laquelle il incorpore le 115ème Régiment Territorial d'Infanterie qu'il rejoint en Alsace dans le secteur du Linge. Le régiment occupe et défend la Croupe 675 et la Crête des Coichors où il subit en 1916 des bombardements et attaques ennemies.
En février 1918 le régiment est dissous et le 2ème bataillon devient bataillon de pionniers qui demeure jusqu'à l'armistice à Rambervilliers.
Il est libéré en janvier 1919 et rentre à Saint-Maximin.
 
ROUX Jules François (matricule n°164)
 

Fils de François Roux et de Rosalie Magdeleine Barthelemy, il est né le 9 mars 1892 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il s'engage à Toulon pour trois ans dans le 11 Régiment de Hussards. Il arrive au corps le 8 avril 1913.
Le 4 août 1916 il passe au 54ème Régiment d'Artillerie.
Le 18 février 1917 il passe au 31ème Régiment d'Artillerie de Campagne.
Le 1 août 1917 il passe au 247ème Régiment d'Artillerie de tranchée.
Il est nommé Brigadier le 14 février 1918.
Il est renvoyé dans ses foyers le 29 août 1919.

 
ROUX Jules Marius (matricule n°725)
 
Fils de Jean Louis Roux et de Marguerite Magdelaine Roux, il est né le 11 avril 1894 à Saint-Maximin.
Il est incorporé le 25 septembre 1914 dans le 24ème Bataillon de Chasseurs à Pied.
Le 15 juin 1915 il est blessé (plaies multiples) par éclat d'obus au Bois Noir.
Le 4 juin 1916 il est promu Caporal.
Il est tué à l'ennemi le 29 avril 1917 à Corbeny (Aisne).
 
 
ROUX Stanislas Marius Germain (matricule n°231)
 
Fils de Joseph Roux et de Baptistine Marguerite Flayol, il est né le 15 juin 1888 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est incorporé le 6 octobre 1909 au 17ème Bataillon d'Artillerie à Pied.
Le 1 mars 1910 il passe au 10ème Régiment d'Artillerie à Pied en qualité de 2ème canonnier servant.
Le 25 septembre 1910 il est nommé brigadier trompette.
Le 24 septembre 1911 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 4 août 1914.
Le 15 août 1915 il passe au 2ème Régiment d'Artillerie Lourde.
Le 1 octobre 1917 il passe au 82ème Régiment d'Artillerie Lourde.
Le 1 décembre 1918 il est nommé Maréchal-des-Logis.
Le 14 mars 1919 il est démobilisé.
 
SABATIER Daniel (matricule n°534)
 
Fils de Joseph Henri Sabatier et de Gabrielle Marie Bouisson, il est né le 11 novembre 1889 à Saint-Maximin. Il est le frère de Lucien Sabatier.
Le 5 octobre 1910 il est incorporé dans le 10ème Régiment d'Artillerie à Pied. Le 25 septembre 1912 il est renvoyé dans ses foyers.
Il est rappelé le 2 août 1914.
Le 19 octobre 1914 il passe au 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 7 décembre 1916 il passe au 4ème Régiment d'Infanterie.
Le 16 avril 1917 il est fait prisonnier à Juvincourt. Il est interné à Limburg.
Le 28 décembre 1918 il est rapatrié d'Allemagne.
Il est démobilisé le 1 août 1919. Il se retire à Saint-Maximin.
 
 
SABATIER Jules Joseph (matricule n°2 393)
 
Fils de Joseph Henri Sabatier et de Gabrielle Marie Bouisson, il est né le 11 avril 1881 à Saint-Maximin.
Cultivateur, il est appelé au 9ème Régiment de Hussards le 15 novembre 1902.
Le 18 juillet 1915, il passe au 11ème Régiment de Hussards.
Le 23 septembre 1905 il est nommé cavalier de 1ère classe et renvoyé dans ses foyers.
Du 2 août 1914 au 2 mars 1919, il est appelé sous les drapeaux et maintenu à son emploi du temps de paix au titre des sections de chemin de fer de campagne.
 
 
SABATIER Louis Ernest (matricule n°1 223)
 
Fils de Joseph Henri Sabatier et de Gabrielle Marie Bouisson, il est né le 8 novembre 1872 à Saint-Maximin.
Le 19 novembre 1893 il est incorporé au 61ème Régiment d'Infanterie. Le 22 septembre 1896 il est renvoyé dans ses foyers.
Il passe dans l'armée territoriale le 1 octobre 1906.
Le 1 octobre 1912 il passe dans la réserve de l'armée territoriale.
Il est libéré définitivement le 1 octobre 1919.
 
 
SABATIER Lucien
 
En service dans les Vosges en 1914-1915
 
 
SAPE Léon Antoine (matricule n°233)
 
Fils de Henri Adrien Sape et de Bénédicte Constance Verlaque, il est né le 28 juin 1888 à Saint-Maximin.
Maréchal-ferrant, il est incorporé le 8 octobre 1909 comme canonnier au 19ème Régiment d'Artillerie.
Le 1 mars 1910 il passe au 2ème Régiment d'Artillerie de Montagne.
Le 10 août 1910 il passe au 1er groupe autonome d'Afrique. Le dit jour il arrive au corps en qualité de 2ème canonnier conducteur.
Le 24 août 1911 il est renvoyé dans la disponibilité.
Le 2 août 1914 il est rappelé lors de la mobilisation générale. Il se présente au corps le 5 août 1914.
Le 2 novembre 1915 il est détaché pour être employé par la maison Léon Paulet, 51 rue des Dominicaines à Marseille.
Le 1 juillet 1917 il passe au 141ème Régiment d'Infanterie.
Ne s'est pas présenté au dépot et à l'appel le 17 janvier 1918. Il est déclaré déserteur.
Arrêté à Marseille, il est ramené au corps le 4 juin 1918.
Le 5 juin 1918 il fait l'objet d'une plainte en conseil de guerre. Ce dernier le condamne pour désertion à l'intérieur en temps de guerre à deux ans de prison le 25 septembre 1918.
Le 4 octobre 1918 il passe au 4ème Régiment d'Artillerie de campagne, puis le 3 février 1919 au 58ème Régiment d'Artillerie de Campagne.
Il est démobilisé le 12 mars 1919. iL SE RETIRE 0 sAINT6mAXIMIN;
 
SAYOU Albert Léon Jean (matricule n°153)
 
Fils de Charles Léon Edouard Sayou et de Alix Thérèse Gasq, il est né le 19 décembre 1886 à Saint-Maximin.
Etudiant pharmacien sursitaire, il est incorporé le 6 octobre 1909 au 112ème Régiment d'Infanterie. Le 24 septembre 1911 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, il se présente au corps le 2 août 1914.
Il est fait prisonnier le 22 août 1914 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle).
Il est interné à Ohrdruf.
Il est rapatrié d'Allemagne le 12 décembre 1918.
Il est démobilisé le 3 avril 1919. Il se retire à Saint-Maximin.
 
SICARD Antoine Léon Henri (matricule n°574)
 
Il est né le 20 mars 1897 à Saint-Maximin.
Boulanger, il est incorporé le 2 janvier 1916 au 3ème Régiment de Zouaves.
Du 22 avril 1916 au 22 avril 1917 il est en Algérie.
Il arrive le 25 avril 1917 au 20ème Bataillon du 3ème Régiment de Zouaves SP 188.
Le 20 novembre 1917 il est envoyé en renfort au 6ème Bataillon de Zouaves du 4ème mixte Zouaves et Tirailleurs.
Parti en permission de 10 jours le 17 décembre 1917, n'a pas rejoint son corps. Il est déclaré déserteur du 4ème mixte Zouaves le 9 février 1918 .
Le 5 juillet 1918 il est arrêté par la police et condamné à deux ans de travaux publics avec sursis par le conseil de guerre le 9 septembre 1918.
Il est démobilisé le 22 septembre 1919. Il se retire à Saint-Maximin.
 
 
SICARD Marius Baptistin (matricule n°150)
 
Fils de Maximin Marius Sicard et de Mathilde Elise Coulomb, il est né le 29 mai 1895 à Saint-Maximin.
Il est incorporé le 17 décembre 1914 à la 15ème section des infirmiers militaires.
Le 1 octobre 1916 il passe à la 16ème section des infirmiers militaires.
Il est tué à l'ennemi le 14 septembre 1917 à Craonnelle (Aisne).
 
 
SILVY Henri Gabriel dit "Lou Pegue" (matricule n°159)
 
Fils de Louis Pascal Silvy et de Gabrielle Pauline Flayol, il est né le 5 février 1896 à Saint-Maximin.
Il est incorporé le 4 septembre 1917 au 115ème Régiment d'Artillerie Lourde.
Le 22 février 1918 il passe au 86ème Régiment d'Artillerie Lourde.
Le 4 juin 1918 il passe au 85ème Régiment d'Artillerie Lourde.
Le 3 décembre 1918 il passe au 66ème Régiment d'Artillerie de Campagne.
Il est démobilisé le 15 août 1919.
 
SILVY Jules Baptistin (matricule n°525)
 
Fils de Pascal Louis Silvy et de Gabrielle Pauline Flayol, il est né le 14 novembre 1893 à Saint-Maximin.
Soldat de 2ème classe au 6ème Bataillon de Chasseurs Alpins, il est tué à l'ennemi le 15 mars 1915 au Reichackerkopf (Alsace).
 
 
SILVY Marius Pascal (matricule n°497)
 
Il est né le 14 novembre 1893 à Saint-Maximin.
Lors de la mobilisation il est incorporé au 163ème RI, dont le régiment de réserve est le 363ème RI.
Le 16 septembre 1914, il est blessé dans les Vosges. Il reste convalescent jusqu'au 24 novembre.
En 1915 il est vers Flirey en Meurthe-et-Moselle.
Le 1er avril 1915 il est cité à l'ordre du 34ème Régiment d'Infanterie Coloniale, et est décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze.
Il passe successivement en 1917 au 42ème Régiment d'Infanterie Coloniale où il combat en Serbie.
Toujours avec l'armée d'orient il sert en 1918 au 44ème Régiment d'Infanterie Coloniale, puis au 4ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 18 avril 1919, il se retire à Saint-Maximin.
 
 
SIVAN Victor Marius Léon (matricule n°152)
 
Il est né le 11 mai 1895 à Saint-Maximin.
Soldat au 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins à Pied, il est tué à l'ennemi le 18 mai 1915 à Langenfeldkopf, près de Metzeral (Alsace).
 
THENOUX Antoine Alexandre Gabriel Marie (matricule n°448)
 
Fils de Nicolas Thomas Thenoux et de Marie Magdeleine Garnier, il est né le 19 décembre 1885 à Saint-Maximin.
Le 10 octobre 1906 il est incorporé au 2ème Régiment de Zouaves. Le 29 septembre 1908 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale, le 6 août 1914, il rejoint le 27ème Bataillon de Chasseurs à pied à Villefranche/Menton.
Dès le début du conflit son bataillons est envoyé en Lorraine.
Le 28 août 1914, il est fait prisonnier. Il est interné à Sennelager, au sud-est de Munster, en Westphalie, d'où il s'évade le 18 septembre 1918.
Le 22 mars 1919 il est démobilisé.
 
THIVEL Henri Clément (matricule n°876)
 

Fils de Joseph Benoit et de Rose Allard, il est né le 23 novembre 1887 à Saint-Maximin.
Le 6 octobre 1908 il est incorporé au 58ème Régiment d'Infanterie.
Le 25 septembre 1910 il est renvoyé dans ses foyers.
Il est rappelé lors de la mobilisation générale le 2 août 1914.
Le 27 septembre 1914 il est blessé par balle à l"épaule droite à Xivray (Meuse).
Le 14 mai 1915 il est blessé par balle à l'épaule au bois de Mortmare (Meurthe-et-Moselle). Il est en convalescence jusqu'au 24 décembre 1915.
Le 25 décembre 1915, Il passe au 158ème Régiment d'Infanterie.
Le 15 août 1916 il est de nouveau blessé au bois Fumin (Meuse) par un éclat d'obus (plaie frontale région frontale supérieure droite).
Le 4 janvier 1917 il est classé "Service Auxiliaire" par la commission de réforme de Béziers pour "céphalée persistante avec vertiges et obnubilation passagère, consécutifs à trépanation frontale suite de blessures par éclat d'obus".
Il est classé définitivement inapte à faire campagne par la commission de réforme de Carcassonne le 4 octobre 1917.
Le 24 octobre 1917 il passe au 145ème Régiment Territorial d'Infanterie.
Le 26 avril 1918 il passe au 15ème Escadron du train.
Il est mis en congés illimité de démobilisation le 21 mars 1919.

La médaille militaire lui est attribuée le 7 juillet 1933.

 
 
THIVEL Paul Louis François (matricule n°380)
 

Fils de Henri Thivel et de Thérèse Louise Bremond, il est né le 12 janvier 1890 à Saint-Maximin.

Cultivateur, le 9 octobre 1911 il est incorporé au 27ème Bataillon de Chasseurs.

Il est mobilisé le 4 août 1914.
Le 4 septembre 1916, au Bois de Hem, un éclat d'obus lui fracture le maxillaire.

Il est cité à l'Ordre du Bataillon le 25 octobre 1916 : "Brancardier d'un vrai courage et d'un dévouement accompli a été blessé grièvement en se portant auprès des blessés sous un violent feu d'artillerie".
Il est cité une deuxième fois à l'ordre du Bataillon en 1918 :"Brancardier brave, dévoué, a assuré de façon parfaite la relève et évacuation des blessés au cours des combats du 24 avril au 16 septembre 1918".

Il est démobilisé le 13 août 1919.

Il est titulaire de :
- la Croix de Guerre avec Etoile d'Argent.
- la Médaille Militaire (1932).

 
 
 
 
THIVEL Raphaël Félix (matricule n°1 907)
 
Fils de Benoit Désiré Thivel et de Marie Durand, il est né le 27 juillet 1883 à Saint-Maximin.
Le 14 novembre 1904 il est incorporé dans le 13ème Bataillon d'Artillerie à Pied.
Le 23 novembre 1905 il est renvoyé dans ses foyers.
Du 9 au 25 septembre 1912 il effectue une période au 10ème Régiment d'Artillerie à Pied.

Rappelé lors de la mobilisation générale il se présente au corps le 2 août 1914.
Le 15 juiller 1915 il passe au 6ème Régiment d'Artillerie à Pied.
Le 6 mars 1916 il passe à à la 5ème batterie du 7ème Régiment d'Artillerie à Pied.
Il décède des suites d'une maladie contractée en service le 4 septembre 1918 à l'hôpital de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle).
 
VERANE Joseph Pascal (matricule n°528)
 
Fils de Siméon Verane et de Thérèse Joséphine Barthélémy, il est né le 4 décembre 1893 à Saint-Maximin.

Il est incorporé le 27 septembre 1913 au 22ème Régiment d'Infanterie Colonial.
Le 21 juin 1915 il passe au 4ème Bataillon du Régiment d'Infanterie Colonial du Maroc.
Le 23 juin 1916 il est cité à l'ordre du régiment : "A assuré méticuleusement le bon entretien de sa pièce malgré un bombardement très violent et continu de plusieurs jours - Croix de Guerre avec Etoile de bronze".

Caporal, il est tué à l'ennemi le 17 août 1916 au nord de Fleury (Meuse).
 
 
VERLAQUE Elie Michel Marius (matricule n°154)
 
Fils de Jean Baptiste Henri Verlaque et de Marie Louise Pauchon, il est né le 31 décembre 1895 à Aubagne.
Cultivateur à Saint-Maximin il est incorporé le 17 décembre 1914 au 17ème Régiment d'Infanterie.
Le 11 septembre 1915 il passe au 157ème Régiment d'Infanterie.
Le 29 janvier 1918 il est nommé Caporal.
Le 15 octobre 1918 il passe au 3ème Régiment d'Infanterie.
Il est démobilisé le 18 septembre 1919.
 
VERLAQUE Jules Antoine (matricule n°2 395)
 

Fils de Auguste Charles Verlaque et de Marie Magdeleine Giraud, il est né le 3 avril 1881 à Saint-Maximin.
Cultivateur, le 14 novembre 1903 il est incorporé au 111ème Régiment d'Infanterie.
Le 25 avril 1904 il est réformé pour néphrite albumineuse et lésion cardiaque.
Le 10 décembre 1914 il est déclaré bon pour le service armée par le conseil de révision.
Le 21 février 1915 il est incorporé au 75ème Régiment d'Infanterie.
Il est blessé à la cuisse gauche le 27 septembre 1915 à Perthes. Il rejoint son unité le 1 novembre 1915.
Il est de nouveau blessé le 25 mai 1917. Il rejoint son unité le 7 juillet 1917.
Le 1 septembre 1918 il est cité : " Au front depuis le début de la campagne. Soldat très courageux, a assuré le ravitaillement de la compagnie sous de violents bombardements. Blessé deux fois pendant la période du 22 juillet 1918 au 4 août 1918 - Croix de Guerre".
Il es démobilisé le 15 février 1919.

 
VERLAQUE Marius Daniel (matricule n°2 427)
 
Fils de Jean Antoine Thomas Verlaque et de Marie Magdeleine Bellon, il est né le 3 décembre 1881 à Saint-Maximin.
Soldat au 143ème Régiment d'Infanterie, il est tué à l'ennemi le 18 août 1916 à Vaux-Chapitre (Meuse).
 
 
VIGLIONE Laurent Antonin François (matricule n°865)
 

Fils de Marc Viglione et de Marie Girolamo Lagorio, il est né le 15 août 1886 à Taradeau.
Boulanger, il est incorporé le 6 octobre 1908 au 58ème Régiment d'Infanterie. Le 25 septembre 1910 il est renvoyé dans ses foyers.
Rappelé lors de la mobilisation générale il se présente au corps le 2 août 1914. Il passe successivement au Régiment d'Infanterie d'Avignon, puis de Nice.
Le 29 septembre 1914 il est blessé d'une balle à l'épaule droite à Sénonnes (Vosges).
Il est cité à l'ordre du régiment : "Le 31 mars 1916, après avoir attaqué crânement une tranchée ennemie, avec un comportement exemplaire, à montré les plus belles qualités de courage et de bravoure".
Le 9 avril 1916 il est blessé par un éclat d'obus au flanc gauche à Avocourt (Meuse).
Le 17 avril 1917, sortannt de l'hôpital infirmerie Audéoud de Marseille, il ne se présente pas au dépot du 163ème Régiment d'Infanterie. Il est déclaré déserteur. Le 25 juillet 1917 il se présente au poste de police de Nice. Il est condamné à 60 jours de prison.
Le 26 novembre 1917 il passe au 68ème Régiment d'Infanterie
Il est tué à l'ennemi le 29 août 1918 à Crécy-au-Mont, au combat de l'Orme de Montécouvé (Aisne).

Il est titulaire de la Croix de Guerre.

 
 
VIGLIONE Victor Marius (matricule n°504)
 
Fils de Antoine Marie Viglione et de Françoise Philomène Bonnet, il est né le 25 février 1888 à Vidauban.
Le 8 octobre 1910 il est incorporé au 163ème Régiment d'Infanterie.
Il est renvoyé dans ses foyers le 27 septembre 1912.
Rappelé, lors de la mobilisation générale, il arrive au corps le 4 août 1914.
Il passe au 4ème Régiment d'Infanterie Colonial.
Il est fait prisonnier le 26 août 1914 à Luzy (Meuse). Il est rapatrié d'Allemagne le 11 décembre 1918.
Il est démobilisé le 1 avril 1919. Il se retire à Lorgues.

 
VILLECROSE Ernest Marcel Louis (matricule n°155)
 
Il est né le 30 octobre 1895 à Cannes (Alpes Maritimes).
Le 8 septembre 1915 il est incorporé au 52ème Régiment d'Infanterie.
Il est décédé des suites de ses blessures le 10 juin 1916 à l'ambulance 11 à Bouligny (Meuse). Il est inhumé au cimetière français de Montcourt, tombe n°170.