Combats du 163ème RI dans le secteur de Flirey (du 8 janvier 1915 au 9 janvier 1916) |
Y étaient :
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Le 3ème Bataillon est envoyé dans le secteur de Flirey (du 8 janvier 1915 au 15 mars 1915) |
Après la campagne de Belgique : Il hérite d'une situation très dure et difficile. On vit à quelques pas du boche, dans un charnier épouvantable, sous un bombardement qui se fait tous les jours plus violent. La guerre de mine fait son œuvre; l'Allemand creuse sous nos pieds pendant qu'il nous harcèle continuellement par ses premières grenades et ses «minen». Entassés dans des tranchées immondes, sans abris, dans la neige et dans la boue, les Poilus du 3e Bataillon sont à la place d'honneur; ils le savent et ils le font voir. Le 3ème bataillon subit des pertes très lourdes; il perd en deux mois de lutte les 2/3 de ses effectifs. C'est pendant cette période que le 3ème bataillon est désigné pour l'attaque du 16 février. L'ennemi frais contre-attaque ; le combat continue toute la journée et la nuit suivante pour l'inviolabilité de nos positions défendues à découvert. L'aube du 17 février fait retomber le secteur dans un silence de mort. Poilus du 163e RI et fantassins de la Garde Impériale pansent leurs blessures profondes. Le colonel commandant le 163ème RI envoie de Bouconville un télégramme faisant part au 3e bataillon de la satisfaction du Général Deletoille commandant le 31e Corps d'Armée pour le combat qui venait d'être livré. C'est vers la fin du mois de mars que le Régiment rejoint le 3ème Bataillon dans le secteur de Flirey. Jusqu'à cette date, la vie de tranchée a été relativement calme pour lui. Pertes du 1er Janvier au 15 mars 1915 : |
Le 163ème RI se retrouve au complet dans le secteur de Flirey à partir du 15 mars 1916 |
L'évocation de Flirey laissera au Régiment une impression des plus profondes, des plus poignantes qu'il ait jamais éprouvé. La campagne de Flirey dura 10 mois, dix longs mois de combats extrèmement pénibles et d'une guerre de tranchées ou l'ennemi, à la tenacité et au courage duquel il faut rendre hommage, n'a cessé de nous harceler pour essayer de racheter ses échecs. Les deux artilleries ont fait rage dans ce secteur qui n'était plus à un moment donné qu'un fouillis inextricable de ronces métalliques et de tranchées démolies. La souffrance du Poilu y atteignit son maximum à cause surtout de la longueur de l'épreuve, à cause aussi de l'intensité des combats qui se renouvelaient sans cesse et des pertes provoqués par une artillerie monstrueuse. Le 15 mars nous occupons les tranchées du Bois de Jury (ouest de Flirey). Pendant les premiers jours nous organisons le secteur et le tâtons par de nombreuses patrouilles. Pertes du 1er Janvier au 15 mars 1915: |
Combat du 6 avril 1915 |
Les 1er et 2ème Bataillons sont désignés pour fournir les Compagnies d'assaut. Ils relèvent le 157ème pendant la nuit du 5 au 6 et s'installent dans la parallèle de départ (6ème et 7ème Compagnie, vague de droite, 1ère et 2ème vague de gauche, 4ème et 8ème en soutien, 3ème et 5ème en renfort). A ce moment, le capitaine Aulois commandant la 7ème compagnie, en tête de ses hommes, se tourne à demi pour leur dire : - Mes amis, ajustez vos jugulaires ; nous allons avoir l'honneur de charger la garde ! En avant et vive la France. Lui-même, pour la circonstance avait revêtu sa tenue n°1. Sous l'impulsion produite par ces quelques mots, les poilus de la 7ème et, par contre-coup, toute la ligne, s'élancent en répétant : " Vive la France " ! Le capitaine Aulois toujours en tête arrive avec ses hommes dans la tranchée ennemie malgré la fusillade et un bombardement extrêmement meurtriers. Mais hélas ! un instant après le brave capitaine tombe mortellement atteint d'une balle à la tête, dans la tranchée conquise qui s'appela depuis la tranchée Aulois. La 6ème Compagnie n'est pas moins belle que la 7ème dans cette action. Son chef, le lieutenant Hervé montre dans la circonstance un entrain et un sang-froid dignes d'admiration. Il est tué également au moment ou il atteint son but. Les 1ère et 2ème Compagnies parties aussi avec un élan merveilleux sont cependant, après un premier bond, prises en écharpe par des feux nourris de mitrailleuses qui leur causent des pertes très fortes et empèchent la progression. La 4ème Compagnie appelée en renfort permet un nouveau bond mais tous ses officiers tombent blessés. Le Commandant de la 1ère Compagnie est tué. Pendant ce temps les 6ème et 7ème Compagnies organisent les tranchées conquises. L'ennemi réagit très sérieusement. Il fait donner le plein de son artillerie et prononce ensuite des contre-attaques très violentes. Deux premières contre-attaques échouent. Les officiers de la 6ème Compagnie tombent tous l'un après l'autre mortellement atteints. Ces deux compagnies n'arrivent pas. Une troisième contre-attaque menée avec une violence particulière oblige ce qui reste des Compagnies dans les tranchées conquises à se replier jusqu'à leur parallèle de départ. Les deux compagnies demandées pour remplacer les vides arrivent à ce moment, mais il est trop tard. Leur lenteur à venir de la 3ème ligne provient du barrage ennemi extrêmement dense et de l'encombrement des boyaux par les blessés et les cadavres. |
Combat du 7 avril 1915 |
Après une nuit passée, sous un bombardement continuel, à évacuer nos morts et nos blessés et à tenir la position, l'ordre arrive d'avoir à renouveler l'attaque à 10 heures du matin. Un bataillon d'assaut est constitué par les 3ème, 5ème, 9ème et 10ème compagnies (ces deux derniers formant soutien) sous les ordres du Capitaine Huillet commandant la 3ème compagnie. Les autres Compagnies du régiment sont en réserve au bois de Jury et au bois de la Hazelle. Trente minutes avant l'heure H notre artillerie commence la préparation. A l'heure H, les 3ème et 5ème compagnies s'élancent hors des tranchées formant la droite de la vague d'assaut ; la gauche est formée par deux compagnies d'un bataillon du 157ème. La 3ème compagnie et un peloton de la 5ème sont, au cours de la progression, pris en écharpe par quatre mitrailleuses ennemies. Les hommes sont obligés à un moment donné de s'abriter dans les trous d'obus. Des renforts sont demandés pour contre-battre les mitrailleuses et remplacer les vides. Mais la compagnie qui doit renforcer, gênée par l'encombrement des boyaux est obligée de les enjamber et se fait décimer par le barrage ennemi ; elle ne peut inutilement secourir l'attaque. Le Commandant de la 10ème compagnie tombe grièvement blessé. L'officier qui reste tombe également blessé. Pendant que la gauche piétine péniblement, la droite constituée par l'autre peloton de la 5ème compagnie a plus de succès et réussit à s'emparer de la tranchée allemande. Les pertes sont cependant très fortes et le peloton réduit à quelques hommes demande du renfort pour tenir dans la tranchée conquise. On ne peut envoyer qu'un peloton. Le peloton n'est pas encore complètement arrivé qu'une violente contre-attaque allemande se déclenche. Le sous-lieutenant Foissac chef du peloton est tué ; un 2ème sous-lieutenant est blessé. Il ne reste plus qu'un sergent comme gradé et quelques hommes qui se battent vaillamment mais qui devant la supériorité considérable du nombre et l'intensité du feu, se replient dans leurs tranchées respectives et tiennent là l'ennemi en respect. Le lieu du combat est jonché de cadavres et de blessés. Le bombardement continue de part et d'autres toute la journée. Les pertes de ce combat furent en 1 heure et demie de : Si l'on tient compte des effectifs engagés on voit que les pertes furent considérables. Le secteur reste très agité les jours suivants et la moyenne de nos pertes quotidiennes en dehors des combats est de 70 à 80 hommes dont un quart de tués environ. |
Combat du 20 avril 1915 |
Le combat du 20 fut une brillante action d'éclat menée avec un entrain merveilleux et qui donna le résultat demandé. Ordre est donné au 163ème d'enlever dans la matinée la ligne de tranchée ennemie en avant de la tranchée Barrin. Effectif : 1 Compagnie 1/2 (heure H = 9 heures). Sont désignés : la 16ème Compagnie et un peloton de la 14ème. Après 5 minutes de préparation d'artillerie nos braves poilus ayant décidé de marcher en chantant s'élancent au signal convenu en entonnant la Marseillaise. L'ennemi en éveil actionne mitraillettes et mitrailleuses et ouvre le feu sur la troupe qui avance quand même et toujours. La 16ème Compagnie, officiers en tête, arrive en tourbillon dans la tranchée, s'en empare après un violent corps à corps et commence à l'organiser aussitôt. Le peloton de la 14ème Compagnie un instant arrêté par des feux de flanc rejoint la 16ème. La réaction ennemie se produit peu après. Trois contre-attaques sont énergiquement repoussés. La garnison de la tranchée conquise les accueille à grand rencfort de grenades et fait subir aux Allemands des pertes très sérieuses. Un officier d'état-major du Corps d'Armée venu pour se rendre compte du gain compte plus de 300 cadavres Allemands. Les pertes de ce combat furent de : Les jours suivants l'ennemi manifeste son mécontentement par un bombardement systématique et continue, mais il ne renouvelle pas ses contre-attaques. |
Combat du 14 mai 1915 |
Le 13 mai au soir, en prévision d'une attaque qu'il doit effectuer le lendemain le 3ème Bataillon désigné va occuper les tranchées de m Mortmare d'où il partira. Objectif ; tranchée ennemie en avant du secteur. A 7 heures 55 au moment ou notre artillerie commence son tir l'ennemi déclanche une vive fusillade dans la tranchée de départ. On voit les boches baïonnette au canon dans leurs tranchées ; ils se sont méfiés et attendent les assaillants. Ordre est donné à la gauche et au centre de la 1ère ligne de ne pas bouger. La droite seule s'élance en avant très bravement et occupe les tranchées ennemies qu'elle avait comme objectif. L'assaut général est alors déclanché. Toute la 11ème Compagnie et un peloton de la 9ème se portent en avant. En quelques minutes les poilus atteignent la ligne allemande et l'occupent. Les Allemands s'enfuient ou tombent sous les grenades. Aussitôt prise la tranchée est retournée face aux boches. L'ennemi nous harcèle et se prépare à contre-attaquer. Son premier coup de bélier à lieu à 11 h. Il se heurte avec pertes à nos baïonnettes. Devant ce flot humain qui se renouvelle sans compter, nos sections déjà très éprouvées ayant lutté pendant 9 heures consécutives sous un bombardement " abrutissant " ne peuvent plus tenir et se replient sur la tranchée Aulois d'ou elles étaient parties. Nos pertes dans ce combat furent de : |
Du 15 mai 1915 au 9 janvier 1916 |
La période intense de Flirey a vécu. Les 8 mois qui suivent sont un peu plus calmes en ce sens qu'ils n'enregistrent pas d'actions offensives comme les précédentes. C'est notre deuxième période de guerre de tranchées sur laquelle nous allons jeter un coup d'œil général basé sur les impressions du secteur ou 3 saisons nous voient à peu près dans les mêmes tranchées. Nous sommes en été ; les jours sont bien longs, le temps est clair. C'est la guerre d'observation. Tous les Postes d'Observation ont des yeux, des jumelles qui repèrent les travaux faits, les boyaux fréquentés, le passage des corvées de soupe ; il ne faut pas se montrer. Les artilleurs font du réglage ; ça sent le coup de main ou l'attaque.… Les avions ont beau jeu… Ils espionnent, repèrent, photographient. Il faut toujours se cacher… Le temps est lourd ; la tranchée sent mauvais… un relent de cadavre mal enterré… parfois un membre pourri qui sort du parados !…… Le cimetière est à la 3ème ligne… un pauvre cimetière qui n'est pas à l'abri du bombardement ! Les croix de bois sont bien rangées et replacées parfois chaque jour; des bouteilles renversées contiennent les papiers trouvés dans les poches du cadavre. Là, dans un coin, ils sont 30 entassés ensemble et tués le même jour. Quelques tertres sont sans bouteilles, sans nom ! Nous sommes bien peu de chose… ! Le poilu ne tient pas trop à rester dans la terre quand il fait beau . Par un savant camouflage il organise une table au jour invisible à l'œil des aviateurs. Il fait si humide et si noir dans les cagnas !… Il veut écrire et s'installer confortablement pour mieux rêver aux siens, à son pays. L'homme de soupe apporte la correspondance ; - " Aux lettres ! ". C'est toute l'ame du poilu qui vibre. Une lettre tient tant de place dans la vie des tranchées ! C'est le moment où l'on oublie la guerre pour vivre quelques instants l'atmosphère du foyer des Mamans, fiancées, femmes, enfants vous ne saurez jamais de quelle façon on vous a aimés aux tranchées ! Le poilu endurci par les longs mois de guerre, qui regarde sans broncher le cadavre déchiqueté d'un camarade et qui reste insensible aux bombardements les plus forts, redevient à la lecture d'une lettre l'homme qu'il était avant la guerre, et cette transformation le rend mélancolique et rêveur. Le poilu cherche à se distraire. Il fabrique des bagues, des briquets, des souvenirs pour les siens. Le temps passe ainsi et occupe les accalmies, car on ne s'ennuie que lorsque le secteur est calme. Il y a aussi les jours à compter ; dès le premier jour de secteur on pense à la prochaine relève et aux petits plaisirs de la 2ème ou 3ème ligne ; dès qu'on est au repos, on pense à la prochaine montée aux tranchées… La vie est ainsi faite !…… Nous sommes en automne… on monte aux tranchées ce soir, il pleut. On est triste comme le temps. On fait des kilomètres de boyaux dans l'eau… on est toujours dans l'eau.… La capote, les musettes, le fusil, tout est couleur de boue. Certains boyaux sont absolument impraticables ; il faut enjamber le parapet et passer en courant à découvert. En arrivant aux tranchées, le premier travail qui se revouvelle constamment consiste à vider l'eau qui revient toujours !… Voici le brouillard ! Tant mieux ! l'ennemi ne peut pas nous voir ; on en profite pour placer du fil de fer en avant des lignes pendant le jour ; on voit au moins ce que l'on fait. C'est la saison ou les feuilles tombent ! Il n'y a pas de feuilles ici, il n'y a même plus d'arbres. Les obus ont tout rasé !… Le paysage est lamentablement triste… un fouillis de décombres… de la ruine partout !… On éprouve un serrement de cœur ! C'est l'heure de la soupe… C'est l'heure des torpilles… C'est la course effrénée dans les boyaux… Vite au carrefour !… Là on s'arrête et on observe… On entend le " tac " particulier du départ… on voit l'énorme projectile monter en courbe et redescendre à pic. On juge en un clin d'œil de la direction ; on bondit à droite, à gauche, en avant, en arrière et on se plaque pendant le formidable éclatement. On se relève sitôt après, on scrute la nouvelle torpille et on recommence ainsi 20 fois, 30 fois, 100 fois jusqu'à la fin du tir si on est encore debout. Le gros " minen " est encore plus terrible, et surtout le " minen retardé " qui s'enfonce à 3 ou 4 mètres sous terre et qui lance une gerbe énorme de terre et de débris à 50 mètres de hauteur par son éclatement foudroyant. Le minen a démoralisé les plus courageux. La tranchée du Chapeau, dans les bois de Mortmare, fut creusée sous les torpilles et les minens. Le Chapeau est un vaste entonnoir à la lisière du bois que nous devons occuper à tout prix. Il faut creuser une tranchée qui y accède et qui défende la lisière. L'endroit est battu quotidiennement par les gros engins. Les nombreux volontaires qui on répondu à l'appel tombent en grand nombre tous les jours et sont remplacés par d'autres. La tranchée terminée, on a placé un pancarte à son entrée ; " Le Chapeau ! La Redoute des Braves - 163ème " Chaque mètre de cette tranchée nous a couté 15 morts en moyenne. C'est l'hiver ! il neige… On patauge dans les boyaux glacés. On ne sent plus ses pieds… ils sont froids comme le sol. Il n'y a pas moyen de les réchauffer ; pas de feu, pas de lumière… La nuit est bien longue. Comme la " cagna " est couce cependant après la faction aux créneaux par nuit noire. On casse la croûte. On s'allonge… les deux heures de repos sont vite passées et on retourne au créneau. Les fusées illuminent le sol. Tout parait désert dans le pâle et lugubre éclairement des 30 secondes… Et cependant on veille… on veille partout. Un mouvement là-bas… ! un cliquetis d'armes… Est-ce une patrouille ? Une attaque surprise ? Il fait noir on ne voit rien… Soudain une fusée de barrage, une belle chenille monte en tournoyant… une minute s'écoule… Le vacarme commence, le barrage donne son plein. Ce serait beau tout de même si ce n'était pas la guerre un vrai feu d'artifices avec orchestre aux sons variés mais un peu trop assourdissant par exemple ! On est relevé ! Ah le bon moment ! On ne sera cependant tranquille qu'à 10 ou 12 kilomètres des lignes. Il y a des coins dangereux à traverser. Il fait une nuit noire… on n'y voit pas à deux pas ! on passe les consignes… On souhaite ; Bonne chance et au revoir à ceux qui restent. On est prêt… on descend dans les boyaux profonds, à la queue leu leu… en silence ; on évite le moindre bruit, les paroles… on se cogne dans l'obscurité, on tombe… C'est un méchant fil de fer posé en travers, c'est un trou, un escalier on monte, on descend. On entend de temps à autre l'éternel refrain : "On ne suit pas, faites passer". Nos artilleurs tirent justement ce soir-là ! Comme on les maudit ! Enfin ! voici la route ! on est éreinté… mais on ferait encore 20 kilomètres ; on est si content de pouvoir parler haut, s'agiter, marcher, courir !… Un capitaine a recueilli le coq du clocher de Flirey, qui est troué de 2 balles. Il le garde pour l'emporter en permission et le remettre plus tard à qui de droit, quand la guerre sera finie. Pendant cette longue periode, le Régiment a reçu à plusieurs reprises de chaleureuses félicitations du Général Delétoile commandant le Corps d'Armée pour les actions d'éclat accomplies par les Compagnies ou les sections. Le Général a constaté «l'audace croissante, l'énergie, le sang-froid déployés et le grand ascendant que le Régiment possède sur l'ennemi» Du 21 avril 1915 au 1er janvier 1916 le régiment a perdu ; Le régiment est relevé des tranchées le 9 janvier 1916 il va au repos en arrière du secteur et exécute des travaux en 2ème position (Est de Noviant à Rambucourt). Il fait entre temps des manœuvres de bataillon, de régiment et de division. Le 13 mars, le Régiment est alerté et se tient prêt à partir. Le 14 mars, le Régiment embarque en camions et va cantonner à Lignières, Loxeville, Triconville, Ernecourt. Il se porte ensuite par étapes vers Juvelcourt et ses environs (sud-ouest de Verdun) où il arrive le 21 mars. Le lendemain il doit monter aux tranchées en avant d'Avocourt, par la côte 304, dans le secteur: Haucourt-Malancourt (nordouest de Verdun). |
Flirey en 1ère ligne |
Flirey en tranchée |
CPA allemande représentant une tranchée à Flirey |