Le 112ème Régiment d'Infanterie
(du 7 août 1914 au 15 mai 1916)
 

Y étaient :

  • Eugène BERTON de Saint-Maximin (112ème RI), blessé le 14 août 1914 par shrapnel à Moncourt
  • Victor BARTHELEMY de Rougiers (112ème RI), tué le 20 août 1914 à Dieuze (Moselle).
  • Henri ROUVIER de Barjols (112ème RI), fait prisonnier le 20 août 1914 à Dieuze (Moselle).
  • Alfred Marius FABRE d'Ollières (112ème RI), fait prisonnier le 20 août 1914 à Dieuze (Moselle).
  • Félix TASSY de Nans (112ème RI) est porté disparu le 20 août 1914 à Dieuze (Moselle).
  • Auguste LEYDET de Rians (112ème RI), tué le 8 septembre 1914 à Vassincourt (Meuse).
  • Marcel BARBAROUX de Rougiers (112ème RI), blessé le 8 septembre 1914 à Vassincourt (Meuse).
  • Henri CAILLOL de Saint-Maximin (112ème RI), blessé par balle le 8 septembre 1914 à Vassincourt (Meuse).
  • Emile COQUILLAT de Barjols (112ème RI), tué le 10 septembre 1914 à Vassincourt (Meuse).
  • Louis MOUTTET de Tourves (112ème RI), est tué à l'ennemi entre le 8 et le 10 septembre 1914 à Vassincourt (Meuse).
  • Auguste VERANE de Pourcieux (112ème RI), est tué à l'ennemi le 16 septembre 1914 à Vassincourt (Meuse).
  • Henri AMPHOUX de Barjols (112ème RI), est tué à l'ennemi le 28 mars 1915 à Clermont-en-Argonne (Meuse).
  • Michel UNIA de Pourrières (112ème RI), est tué à l'ennemi le 23 juin 1915 à Sainte-Menehould (Marne).
  • Léonce QUITTE de Tourves (112ème RI), est porté disparu le 30 juin 1915 au Bois de la Gruerie (Marne).
 
La guerre de mouvement (du 7 août 1914 au 28 septembre 1914)
 

Le 112ème RI s'embarque à Toulon pour la frontière les 7 et 8 août 1914 : les opérations d'embarquement s'effectuent dans l'ordre le plus parfait.L'Etat-Major est composé du colonel Garnier, du capitaine Preire, du docteur Drevet, médecin-major de 1ère classe, du chef de musique Guillon. Le 1er bataillon a pour chef le commandant Troussier, le 2ème batailon le commandant Jouvelet, le 3ème bataillon le commandant Birot.Le régiment fait partie du XVème Corps d'Armée, 29ème Division, 57ème Brigade.

Débarqué à Diarville (Meurthe-et-Moselle) les 9 et 10 août, le 112ème Régiment d'Infanterie passe la frontière le 14 août et le soir même prend d'assaut le village fortifié de Moncourt. Des pertes sensibles sont causées par l'artillerie ennemie. Le captaine Escautier est le premier officier tué.

De Montcourt le 112ème RI se porte sur Dieuze où il entre le 19 août. Ses avant-gardes poussent jusqu'à Bidestroff.

Le 20 août au matin, à la suite d'une violente contre-attaque allemande, la retraite commence. Les pertes sont cruelles : le colonel blessé, le commandant Jouvelet, les capitaines Janningros, Chaumont, Bériard, Bernard tués.

Le soir du 20 août la 29ème Division est rassemblée au sud de Gélicourt.

Le 22 août le 112ème RI livre un combat d'arrière-garde dans la région de Petite-Maixe au sud de Lunéville, puis il bat en retraite jusqu'à Neuviller-sur-Moselle.

Le 26 août le régiment passe à l'offensive. s'emparant de Lamath et de Xermaménil.

A marches forcées, il se porte sur Bar-le-Duc, et atteint le 7 septembre Vassincourt que le 3ème bataillon enlève d'assaut.

De nouveau tombé au pouvoir des Allemands ce village n'est conquis définitivement que le 9 septembre, après un violent combat.

Poursuivant l'ennemi, le 112ème RI se porte sur la rive gauche de la Meuse et, du 16 au 21 septembre, se bat sur le Mort-Homme, à Forges, à Béthincourt.

Le colonel Garnier reprend le 28 septembre le commandement du régiment. La guerre des tranchées commence.

 
La guerre des tranchées (du 28 septembre 1914 au 30 juillet 1915)
 

Le 112ème RI prend le secteur d'Avocourt, l'équipe et le défend jusqu'en juin 1915.

Pendant cette période le 1er bataillon du commandant Guichard attaque les 20 et 21 décembre 1914 pour élargir ses positions. Le 27 février 1915, sous le commandement du commandant Bertrand, il repousse un assaut précédé de jet de liquide enflammé. Au cours de cette attaque le sous-lieutenant Lionel des Rieux est tué.

Le 16 juin 1915, le 112ème RI rattaché à la 126ème Division, 251ème Brigade prend en Argonne le secteur de la Grurie qu'il doit défendre jusqu'au 13 juillet 1915. Pendant cette courte période le régiment fait preuve d'un splendide moral. Du 20 juin au 4 juillet attaqué par deux divisions ennemies, il repousse tous les assauts, bravant toutes les pertes.

Les journées les plus dures sont celles du 20 au 30 juin au cours desquelles le secteur reçoit 80 000 obus asphyxiants.

Les pertes sont élevées : 31 officiers et plus de 2 000 hommes sont mis hors de combat.

Après un court repos le régiment est envoyé le 17 juillet 1915, toujours en Argonne, dans le secteur de la Haute-Chevauchée. C'est là qu'est tué le commandant Rougon du 1er bataillon.

 
L'Aisne et la Marne (du 1 août 1915 au 30 novembre 1915)
 

Début août le régiment est transporté dans l'Aisne (région de Craonne) où il prépare la grande offensive de Champagne, à laquelle il ne participera pas. Le lieutenant Phal est tué durant cette période.

Après un passage de quelques semaines dans le secteur de Sillery, près de Reims, le 112ème RI est envoyé début novembre 1915, au grand repos, pendant près d'un mois, à Hautvillers (Marne).

 
La Champagne (du 1 décembre 1915 au 15 mai 1916)
 

En décembre, il prend les tranchées de la Butte-du-Mesnil qu'il doit occuper jusqu'en mai 1916. Le régiment organise le secteur, repoussant plusieurs attaque ennemi dont la plus importante est celle du 20 janvier 1916. Le 2ème bataillon sous les ordres du commandant Soula arrête net une attaque ennemie déclenchée après l'explosion de deux mines et conserve intacte ses positions.

A la mi-mai le régiment est envoyé à Verdun