Le 363ème RI dans la bataille de la Somme
(du 7 août au 4 septembre 1916)
 

Réserve du VIIe Corps d’Armée  jusqu'au 1er  août, le 363ème  RI  relève le 133ème  RI dans la région du Bois de Hem.
Il tient ses positions jusqu'au 6 août et est chargé, le 7 août 1916, de l'attaque du Bois de Hem et du Bois du Ver.
 
du 7 août 1916 au 10 août 1916 : Attaque du bois de Hem
 

Y ont participé :
 

Le 7 août 1916, le 363ème RI  attaque le Bois de Hem et le Bois du Ver au sud, ainsi que la ligne du « Tortillard », comprise entre la route Cléry – Curlu et le Bois de Hem.

Il a deux bataillons en ligne et un bataillon en soutien.
Le 5ème  bataillon (Bataillon Laverger) attaque la ligne Route Cléry – Curlu – Bois Dechène (y compris le Bois du Ver).
Le 6ème  bataillon (Bataillon Companyo) attaque le Bois de Hem.
Le 7ème bataillon (Bataillon Desallais) est en soutien.
Le 5ème  bataillon atteint d'un seul bond son objectif. Il fait 150 prisonniers et prend 3 mitrailleuses.
Le 6ème bataillon s'empare du Bois de Hem, mais il subit de fortes pertes, du fait d'un nid de mitrailleuses, qui, à la corne nord-ouest du bois, n'a pu être réduit. Des contre-attaques ennemies partant de ce point sont repoussées avec le concours d'une compagnie du bataillon de réserve, et le terrain conquis est conservé et immédiatement organisé.

Le 10 août 1916, le 363ème RI  est relevé sur ses positions par le 60ème RI et retiré de la bataille.

Pertes subies du 1er  au 10 août 1916 :
Officiers : 13
Troupe : 633
 
 
du 1er septembre au 4 septembre 1916 : Combat de la tranchée de Terline
 

Y ont participé :

  • Siméon MOUROU de Saint-Maximin (363ème).
  • Ernest ABRAN de Rians (363ème RI), est tué le 1 septembre 1916 à Bray-sur-Somme.
  • Gabriel LAROSE de Saint-Maximin (363ème RI), est tué le 3 septembre 1916 au nord de Clery.
  • Leon Octave LOUCHE de Bras est (363ème RI), est tué le 3 septembre 1916 au nord de Clery.
  • Augustin GRAILLE de Saint-Zacharie (363ème RI), est tué le 3 septembre 1916 à la Tranchée de Terline, au nord de Clery.
  • Romain BOEUF de Barjols (363ème RI), est tué le 3 septembre 1916 à la Tranchée de Terline, au nord de Clery.
  • Paul FABRE de Barjols (363ème RI), est tué le 3 septembre 1916 à la Tranchée de Terline, au nord de Clery.
  • Augustin BAUDE de Bras (363ème RI), est disparu le 9 septembre 1916 à la Tranchée de Terline, route de Maurepas à Clery.
 

Après un repos d'une quinzaine de jours à Villers-Bretonneux, où il est renforcé et reformé, le 363ème RI rentre dans la bataille.
En réserve du VIIe Corps d'Armée jusqu'au 1er septembre 1916, il relève à cette date le 133ème RI sur ses positions de combat.

Le 3 septembre, à 12 heures, le 363e attaque la Tranchée de Terline, en liaison, à droite avec le 152ème RI  à gauche avec le 229ème RI.
Il a deux bataillons en ligne et un bataillon en soutien.
Le combat se décompose en deux phases :

  • attaque de la route Cléry – Maurepas et de la croupe 200 m, à l'est.
  • attaque de la Tranchée de Terline.

La conquête du premier objectif a lieu après un combat acharné, notamment dans la partie attaquée par le bataillon de droite (5ème bataillon Betier).
Celle de la Tranchée de Terline nous cause de très lourdes pertes en hommes et en officiers.
La Tranchée de Terline est cependant prise et conservée, malgré les contre-attaques furieuses que l'ennemi lance au cours de la nuit.
La position conquise est remise intacte et consolidée à la brigade de chasseurs Messimy, qui relève le 363ème RI  le 4 septembre au matin.

Pertes subies du 1er au 4 septembre :
Officiers : 21
Troupe : 615
 
 
Citation du 363ème RI à l'ordre de la VIIème armée
 

Après la Bataille de la Somme, le régiment est cité à l'Ordre de la VIIe armée (ordre général n°399 du 9 octobre 1916), avec le motif :
« Est cité à l'Ordre de l'armée : Le 363e R. I., sous les ordres du lieutenant-colonel Dauphin.
Le 3 septembre 1916, après avoir franchi, sous de violents barrages d'artillerie et de mitrailleuses, un gain de 1.200 mètres en terrain découvert, a brillamment enlevé une très puissante organisation ennemie, a fait à l'ennemi 300 prisonniers, lui enlevant 7 mitrailleuses et 1 lance-bombes. Bien que durement éprouvé par un bombardement intense, a conservé opiniâtrement la position arrachée à l'ennemi. »