Poilus de Saint-Maximin prisonniers |
ALLARD Léandre Marie Joseph |
Soldat au 58ème Régiment d'Infanterie. il est fait prisonnier le 20 mars 1916 à Malancourt. Amberg : Camp principal situé en Bavière. Ce camp a reçu la visite des délégués espagnols. Le 19 mai 1915 il compte 4 600 prisonniers dont 2 600 français, puis le 10 Juillet 1916, 975 prisonniers à l'intérieur du camp, dont 620 français, et 3 046 prisonniers répartis dans des détachements de travail, dont 1 800 français. Lors d'une autre visite le 11 avril 1917, ils dénombrent 4 061 prisonniers, dont 2 237 français, la plupart d'entre eux répartis dans 518 détachements de travail. |
AUBERT Louis |
Soldat au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied, il est fait prisonnier le 8 janvier 1916 à l'Hiseztein. Heuberg : Camp situé dans le Grand Duché de Bade, au Nord-ouest de Hohenzollern, à proximité de la frontière austro-hongroise. Ce camp a reçu la visite des délégués Espagnols le 11 avril 1916. A cette date, il compte 5 066 prisonniers à l'intérieur du camp, dont 2 575 français, et 7 613 prisonniers répartis dans des détachements de travail, dont 1 625 français. |
BARTHELEMY Maurice Léonard Girard |
Soldat au 363ème Régiment d'Infanterie, il est fait prisonnier le 6 avril 1918 lors du combat de Chauny (Aisne). Il est interné à Darmstadt. Darmstadt : Camp situé dans la Hesse. S'y trouvent des prisonniers russes (environ 1 000 en 1914) et français. |
BERTIN Adrien Paul |
Le 20 mars 1916, il est fait prisonnier dans le Bois de Malancourt (secteur de Verdun).et interné au camp de Chemnitz (Saxe) en Allemagne, où il reste jusqu'à la fin de la guerre. Il est rapatriée le 13 janvier 1919. Chemnitz : Il comprend un camp principal et des camps annexes ou détachements de travail. Il est situé en Saxe , entre Dresde et Zwickau, au Sud-est de Leipzig. . Ce camp a reçu la visite des délégués espagnols le 12 novembre 1915. A cette date il compte 5 051 prisonniers dont 3 859 français, 69 d'entre-eux sont à l'hôpital. |
BONIFAY Jules Marius |
Soldat au 112ème Régiment d'Infanterie, il est fait prisonnier le 20 juin 1915 au Bois de la Gruerie. Darmstadt : Camp situé dans la Hesse. S'y trouvent des prisonniers russes (environ 1 000 en 1914) et français. |
BOUISSON Félicien Arthur |
Soldat au 112ème Régiment d'Infanterie. Il est fait prisonnier le 30 juin 1915 au bois de la Gruerie. Cassel : Camp principal de prisonniers, situé dans la région de Hesse-Nassau, plein Sud par rapport à la ville de Hanovre, sur la Weser ou la Fulda, duquel dépend celui de Göttingen, ainsi que 2.500 détachements de travail. Il peut détenir environ 19 000 prisonniers, ceux-ci y subissent, en 1915 deux épidémies de typhus exanthématique, particulièrement meurtrières. Ce camp a reçu la visite des délégués espagnols le 26 août 1916. A cette date, il compte 2 342 prisonniers dont 1 138 français. Une autre visite a lieu début mars 1917. A cette date, il y a 20 427 prisonniers militaires et civils, dont 9 153 militaires français détenus à l'intérieur du camp, et 18 200 prisonniers répartis dans des détachements de travail. |
CAILLOL Louis Joseph Marie |
Le 4 mai 1917, il est fait prisonnier à Berméricourt (Marne) en même temps que Lucien Fabre et Léonce Mingaud, tous trois de Saint-Maximin. Interné à Friedrichsfeld, en Rhénanie du Nord, Louis Caiilol est rapatrié le 18 décembre 1918. Friedrichsfeld : Camp principal de prisonniers de guerre situé dans la région de Rhénanie du Nord-Westphalie, à proximité d'un village nommé Wesel, au Nord de Duisburg et Köln (Cologne), à proximité de la frontière Hollandaise. |
CAMOIN Michel Léon |
Soldat au 141ème Régiment d'Infanterie, il est fait prisonnier le 20 août 1914 à Dieuze (Moselle). Brienz : Cette commune est située dans le canton de Berne en Suisse. Le 25 août 1916, 125 blessés français et belges y sont soignés à l'Hôtel Croix Blanche (Français), à l'Hôtel de l'Etoile (Français), à l'Hôtel du Cheval Blanc (Français), à l'Hôtel du Lac (Français), à l'Hôtel de l'Ours (Belges) et à l'Hôtel Bellevue (Belges). |
CARLI Marius Charles Honoré |
Soldat au 153ème Régiment d'Infanterie, il est fait prisonnier le 8 juillet 1915 au Bois le Prêtre. Il est interné à Hammelburg (Bavière). Hammelburg : Camp pour officier, situé dans le nord de la Bavière, à une heure de marche du village (3 000 habitants), près de la station thermale de Kissingen. Ce camp a reçu la visite des délégués espagnols le 28 novembre 1916. A cette date le camp comptait 5 956 prisonniers dont 1 195 français à l'intérieur du camp et 4 297 répartis dans des détachements de travail... Entre septembre et novembre 1916, l'électricité fait son apparition dans le camp. Le camp dispose également d'un théâtre, créé peut-être entre le début et le milieu de l'année 1916, mais dès le 20 Août, les représentations théâtrales seront interdites, le plaisir fut de courte durée, seuls seront encore autorisés les concerts. |
CAYOL Louis |
Le 23 février 1915, Louis Cayol est fait prisonnier. Konstanz : Camp situé au Nord-est de Zurich, sur la frontière Suisse. Il s'agit d'un camp dans lequel les candidats au rapatriement sanitaire en Suisse passent une dernière visite médicale déterminant s'ils peuvent y rester, ou retourner vers leur camp d'origine (ce qui fut le cas de nombreuses fois, tel candidat, accepté dans son camp d'origine, et refoulé à l'arrivée à Constance). |
CORTEZ Louis Félix Marius |
Soldat au 173ème Régiment d'Infanterie, il est fait prisonnier le 20 août 1914 à Dieuze (Moselle). Charmey : Cette commune, située dans le canton de Fribourg en Suisse, fait partie des localités occupées par les prisonniers belges et français blessés et malades. Elle accueille 40 prisonniers français le 20 décembre 1917, 132 le 25 juin 1918, et 101 le 10 novembre 1918. |
FABRE Lucien Cyprien |
Le 4 mai 1917, il est légèrement blessé à la bouche par une grenade et fait prisonnier au fort de Brimont, au nord de Bermericourt (Marne). Il demeure en captivité jusqu'au 30 novembre 1918. |
FERAUD Joseph Dominique Célestin |
Soldat au 111ème Régiment d'Infanterie, il est fait prisonnier et interné à Wittenberg. Wittenberg : Camp principal pour hommes de troupe, composé de baraques, entouré de plusieurs ceintures de fil de fer barbelé, occupé par des soldats Français, Belges, Anglais et Russes, uniquement des hommes, situé dans la province de Saxe, sur l'Elbe, au Sud de Schwerin. Une épidémie de typhus exanthématique y sévit de janvier à mai 1915, y faisant de très nombreuses victimes. Ce camp est traité de "dépôt-type par les délégués du Gouvernement Espagnol, et "camp modèle" par les Allemands. |
FLAYOL Marie Louis |
Soldat au 27ème Bataillon de Chasseurs à Pied, le 28 août 1914 il est fait prisonnier à Peronne. Gustrow : Camp de prisonniers de guerre (officiers et soldats) situé dans le Mecklenbourg, au Nord-est de Schwerin, à proximité de la mer Baltique (commandant Gal VON FALK), la punition du poteau est pratiquée dans ce camp. |
GAUTIER Louis Marius |
Le 12 juin 1918 il est fait prisonnier à Vingré (Aisne). Il demeure en captivité en Allemagne jusqu'au 26 novembre 1918, date de son rapatriement. |
GIRAUD André Paul Ernest |
Soldat au 3ème Régiment d'Infanterie, il est fait prisonnier le 26 février 1915 au bois de Malancourt. Cassel : Camp principal de prisonniers, situé dans la région de Hesse-Nassau, plein Sud par rapport à la ville de Hanovre, sur la Weser ou la Fulda, duquel dépend celui de Göttingen, ainsi que 2.500 détachements de travail. Il peut détenir environ 19 000 prisonniers, ceux-ci y subissent, en 1915 deux épidémies de typhus exanthématique, particulièrement meurtrières. Ce camp a reçu la visite des délégués espagnols le 26 août 1916. A cette date, il compte 2 342 prisonniers dont 1 138 français. Une autre visite a lieu début mars 1917. A cette date, il y a 20 427 prisonniers militaires et civils, dont 9 153 militaires français détenus à l'intérieur du camp, et 18 200 prisonniers répartis dans des détachements de travail (l'un d'entre eux est nommé Niederzwehren). |
GIRAUD Félix Maurice Jean |
Soldat au 317ème Régiment d'Infanterie. il est fait prisonnier le 15 juillet 1918 à Vandières (Meurthe-et-Moselle. Il est interné dans la zone des armées. Il est rapatrié le 2 décembre 1918. |
GIRAUD Louis François Félix |
Soldat au 4ème Régiment d'Infanterie Coloniale, il est fait prisonnier le 6 novembre 1914 à Virginy (Marne). Cassel : Camp principal de prisonniers, situé dans la région de Hesse-Nassau, plein Sud par rapport à la ville de Hanovre, sur la Weser ou la Fulda, duquel dépend celui de Göttingen, ainsi que 2.500 détachements de travail. Il peut détenir environ 19 000 prisonniers, ceux-ci y subissent, en 1915 deux épidémies de typhus exanthématique, particulièrement meurtrières. Ce camp a reçu la visite des délégués espagnols le 26 août 1916. A cette date, il compte 2 342 prisonniers dont 1 138 français. Une autre visite a lieu début mars 1917. A cette date, il y a 20 427 prisonniers militaires et civils, dont 9 153 militaires français détenus à l'intérieur du camp, et 18 200 prisonniers répartis dans des détachements de travail (l'un d'entre eux est nommé Niederzwehren). |
MINGAUD Léonce Victor Joseph |
Le 4 mai 1917, il est fait prisonnier à
Berméricourt (Marne). Parchim (Mecklembourg) : Camp situé non loin du camp d'Havelberg, au Sud-ouest de Schwerin, à 20 Km de la Baltique. Il est composé de Français, de Russes, de Belges et de Serbes. Ce camp a reçu la visite des délégués espagnols le 8 décembre 1916, puis le 7 mars 1917. A cette date, le commandant du camp est le colonel V. Leyser, il y a 52 568 prisonniers au total, dont 51 000 (3 800 français) répartis dans 5 900 détachements de travail, et 1 568 (390 français militaires et civils) à l'intérieur du camp. Ce camp comporte deux hôpitaux et une infirmerie. |
NIELLY Louis Marie Honnorat (matricule n°144) |
Soldat au 7ème Bataillon de Chasseurs à Pied, le 8 janvier 1916 il est fait prisonnier à l'Hartmannwilerkopf. Il est mort en captivité le 25 janvier 1916, à l'hopital de réserve de Colmars. |
PAYAN François Louis |
Soldat au 55ème Régiment d'Infanterie, il est fait prisonnier le 10 juin 1918 à Vignemont (Oise). Dülmen : Camp principal de prisonners situé en Westphalie, au Sud-est d'Arnhem, proche de la frontière Hollandaise (cantine des camps de prisonniers). Camp de triage par lequel les prisonniers passent pour être dirigés soit vers d'autres camps, soit dans différents kommandos. Ce camp a reçu la visite des délégués espagnols le 5 juin 1917, à cette date, il y a 5 934 prisonniers, dont 2 400 français. |
PORTE Jean Marie Joseph |
Soldat au au 40ème Régiment d'Infanterie il est fait prisonnier le 12 août 1914. Cassel : Camp principal de prisonniers, situé dans la région de Hesse-Nassau, plein Sud par rapport à la ville de Hanovre, sur la Weser ou la Fulda, duquel dépend celui de Göttingen, ainsi que 2.500 détachements de travail. Il peut détenir environ 19 000 prisonniers, ceux-ci y subissent, en 1915 deux épidémies de typhus exanthématique, particulièrement meurtrières. Ce camp a reçu la visite des délégués espagnols le 26 août 1916. A cette date, il compte 2 342 prisonniers dont 1 138 français. Une autre visite a lieu début mars 1917. A cette date, il y a 20 427 prisonniers militaires et civils, dont 9 153 militaires français détenus à l'intérieur du camp, et 18 200 prisonniers répartis dans des détachements de travail (l'un d'entre eux est nommé Niederzwehren). Ohrdruf (ou Ohdruf) : Camp principal situé en Saxe, au Sud de la ville de Gotha. |
SABATIER Daniel |
Soldat au au 4ème Régiment d'Infanterie, il est fait prisonnier le 16 avril 1917 à Juvincourt. Il est interné à Limburg. Limb(o)urg : Camp principal situé en Hesse-Nassau, auquel sont affectés les prisonniers envoyés dans la zone des Étapes (en territoire français occupé), les évasions y sont très nombreuses. Le camp se trouve sur un plateau, en bordure de la route qui mène à Dietkirchen, à l'Est de Coblence (Koblenz). Les prisonniers sont français et russes. Peu avant le noël 1916, le camp est évacué en hâte (hypothèse émise par un des prisonniers : le recul du front Allemand nécessite d'évacuer les camps de prisonniers pour éventuellement y installer les troupes Allemandes). Ce camp a reçu la visite des délégués Espagnols le 27 avril 1916, à cette date, il compte 8 356 prisonniers à l'intérieur du camp, dont 3 812 français, et 5 834 prisonniers répartis dans des détachements de travail, dont 4 361 français. |
SAYOU Albert Léon Jean |
Soldat au 112ème Régiment d'Infanterie, il est fait prisonnier le 22 août 1914 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle). Ohrdruf (ou Ohdruf) : Camp principal situé en Saxe, au Sud de la ville de Gotha. |
THENOUX Antoine Alexandre |
Il est fait prisonnier le 27 août 1914 à Peronne. Il est interné à Sennelager, d'où il s'évade le 18 septembre 1918. Senne : Camp principal, pour prisonniers de guerre situé en Westphalie, au Sud-est de Münster. Il existe dans un de ces camps un comité de secours. L'un ou la totalité des camps de Senne a reçu la visite des délégués espagnols le 23 septembre 1916. A cette date, il y a 3 161 prisonniers à l'intérieur du camp, dont 2 665 français, et 7 550 prisonniers répartis dans des détachements de travail, dont 5 516 français. |
VIGLIONE Victor Marius |
Soldat au 4ème Régiment d'Infanterie Colonial, il est fait prisonnier le 26 août 1914 à Luzy (Meuse).
Il est rapatrié d'Allemagne le 11 décembre 1918. Il est démobilisé le 1 avril 1919. Il se retire à Lorgues. |