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La tribune du groupe d'opposition de Saint Maximin

n°45 - février 2012

"Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu" - Berthold Brecht

   
Des recettes providentielles qui viennent à point nommé pour financer les travaux de la Basilique
   
L'objet de la dernière réunion, pour l'année 2011, de la communauté de communes était de répartir une cagnotte s'élevant à 400 000 € entre les différentes communes.
 
Il a été décidé d'affecter :  
Saint Maximin : 227 000 €  
Pourrières : 61 000 €  
Nans : 50 000 €  
Rougiers : 21 000 €  
Plan d'Aups : 18 000 €  
Pourcieux : 14 000 €  
Ollières : 9 000 €  
   
Lors du conseil municipal du 30 novembre, nous avons appris que la commune avait hérité d'un terrain constructible situé quartier de l'Argérie, au titre des biens vacants et sans maître. La municipalité a décidé de vendre cette parcelle aux enchères avec une mise à prix de 223 000 €.
 
Ces deux opérations vont donc générer une recette providentielle, car elles n'étaient pas prévues, d'un montant d'au moins 450 000 €.
 
Dans le bulletin n°42 du mois de décembre nous faisions état de la nécessité de réaliser rapidement des travaux dans la nef sud de la Basilique, travaux dont le financement n'était pas prévu !
 
Pour conduire à bien cette opération, après subventions de la DRAC, de la région et du département, la part des travaux restant à la charge de la commune ne dépassera pas les 800 000 €.
 
Le produit des deux opérations précédemment citées devrait donc permettre d'en financer plus de la moitié sans affecter le budget. C'est ce que nous proposons !
 
 
 
 
Le début du chemin du Moulin va enfin être aménagé
   
C'est avec plaisir que nous avons appris que le début du chemin du Moulin (de la route de Bras jusqu'au pont enjambant l'autoroute) allait être traité de façon à sécuriser le passage des piétons. C'est ce que nous réclamions depuis le début du mandat.
 
Seul bémol : il semblerait que le trottoir, plutôt que d'être aménagé de part et d'autre de la bande de circulation comme cela se fait partout, soit construit en alternance, tantôt à droite, tantôt à gauche, tout au long du chemin...
 
Il s'agit d'une spécificité que l'on doit probablement à un architecte aménageur local !
 
 
 
 
     
Quelques uns font des affaires, et la collectivité s'appauvrit !
     
Le mois dernier nous soulignions le danger que représentait l'accès du chemin des Rabassières qui débouche directement sur la DN7.
 
Lors du dernier conseil municipal a été votée la cession d'un chemin communal, dans le but de permettre à un agent immobilier local de créer dans ce quartier un lotissement de 6 lots (plutôt que les 5 que lui permettait le règlement du POS), et donc de réaliser une plus-value correspondant à la vente d'une parcelle constructible de 5000 m².
 
Pourquoi, dans ce genre d'opération, ne pas exiger le reversement d'une partie des bénéfices pour financer des aménagements dans le secteur, tel que l'accès du chemin sur la DN7 ? Cela limiterait la charge de l'aménagement pour les autres contribuables.
 
   
 
     
Les investissements réalisés réellement par la commune à mi-mandat
     
Lors d'un entretien accordé à la presse locale, Monsieur le Maire a dit être très satisfait du taux de réalisation de son programme après quatre années de mandat. Pour étayer son argumentation il a cité deux réalisations : la déviation et le pôle culturel...
 
La déviation est une route à statut départemental et, comme partout en France, elle est donc financée en totalité par le Conseil Général. A part son inscription au POS, il y a un peu plus de 30 ans, la municipalité n'a pas grand chose à voir la dedans !
 
Concernant le pôle culturel, on a choisi un curieux montage financier.

Plutôt que de demander des subventions aux différents partenaires (Etat, département, région...), et de construire un bâtiment communal, comme ça se fait un peu partout, la commune a préféré se dessaisir de l'opération.

 
Elle a donné pour l'Euro symbolique la totalité de l'assiette foncière ainsi qu'une bonne partie du parking des cerisiers au conseil général, qui a financé la construction de l'édifice à sa place, pour satisfaire aux besoins culturels du territoire.
Cette solution, permettant aux Saint Maximinois de profiter d'un aménagement financé pour une large partie par le département, pourrait paraitre séduisante.
Mais tous les élus savent bien que ce dont il faut se préoccuper en priorité dans un projet de ce type, ça n'est pas du coût de la construction (qui peut être fortement réduit par des subventions), mais surtout celui du fonctionnement.
Et c'est bien ce qui risque de poser problème dans les années à venir car le pôle culturel, en raison de sa vocation départementale, va être utilisé pour une large part par des structures intercommunales telles que l'école de musique et de danse du Haut-Var, mais le coût des frais d'animation, d''entretien et de fonctionnement courant va peser sur les seuls contribuables saint maximinois.
Si elle avait conservé la maîtrise d'ouvrage, la commune aurait dû financer une partie de la construction, mais serait restée propriétaire, et surtout aurait pu répartir les charges de fonctionnement sur l'ensemble des utilisateurs.
 

Conclusion : ces deux opérations dont le maire se félicite, la déviation et le pôle culturel, ont donc été financées en totalité par le département. En fait, depuis mars 2008, les seuls investissements réalisés par la commune sont des travaux de goudronnage et d'entretien de bâtiments. Tout le reste a été dépensé en fonctionnement !

Le bilan n'est pas terrible pour une commune en pleine expansion démographique, au terme de presque quatre ans de mandat !
 
     
 
     
Finances du CG
   
Il y deux mois nous avions évoqué le sérieux dérapage qu'ont connu les dépenses de personnel du conseil général (hors transfert) durant la période 2003-2011. Il ne s'agit pas d'une appréciation personnelle qui pourrait apparaître partisane, mais d'une affirmation de la Chambre Régionale des Comptes.
 
Dans une autre partie de ce même document il est fait état de la dette du Conseil Général. La chambre utilise les termes de "progression exponentielle" pour qualifier l'évolution des charges correspondant au remboursement du capital de la dette qui, sont passées de quasiment 0 € en 2003 (arrivée du président Lanfranchi), à 33 millions d'Euros en 2009.
 
Dans le même temps les intérêts ont bondi de 144 000 € à 21.4 millions d'Euros.
 
En résumé, globalement, l'endettement est passé de 57 millions d'Euros en 2003 à 706 millions d'Euros en 2009.
De plus comme tous les prêts ont été contractés dans une période relativement récente, l'extinction de la dette ne sera que très faible dans les années à venir, et au moins jusqu'en 2019, tous les nouveaux emprunts viendront grever un peu plus lourdement le budget départemental.
 
 
   
Des bénis oui-oui !
     
Lors du dernier conseil municipal, les élus du groupe d'opposition ont fait part de leur étonnement d'apprendre par hasard la construction de 22 logements sociaux (à vocation thérapeutique) dans la commune. Ce qui est d'ailleurs le cas de la plupart des opérations d'urbanisme dont ils ne prennent connaissance que lorsque les travaux débutent.
Le Maire leur a répondu qu'ils n'étaient pas les seuls, que beaucoup d'élus de la majorité n'étaient pas non plus au courant...
 
C'est pas vraiment rassurant, mais révélateur de la façon dont fonctionne la commune !
 
   
Dans le même ordre d'idée Alain Decanis a demandé une nouvelle fois à ce que soit réunie une commission municipale afin de travailler sur la répartition des subventions aux associations, à partir de critères objectifs.

La réponse du Maire a été claire : Non, nous ferons cela entre nous et nous ne vous donnerons le résultat qu'une fois le travail terminé.
Chacun appréciera la transparence de la démarche !

 
 
 
     
LGV PACA, où en est-on ?
 

En tant que vice- président délégué aux transports, Jean Yves Petit représentait le conseil régional au comité de pilotage de la LGV PACA composé de l’Etat, des cofinanceurs du projet (Conseil régional, CG 13, 83 et 06, communautés Marseille Provence Métropole, Nice Côte d’Azur et Toulon Provence Méditerranée et Monaco) et du maître d’ouvrage, RFF (réseau Ferré de France), qui s'est tenu le 22 décembre 2011. Il nous livre, ci-dessous, ses premières impressions et réactions face à l’évolution du projet.

 
   
Le projet est en train de se transformer en profondeur :  
 
La très grande vitesse (350km/h) n’est plus l’objectif car elle ne correspond pas aux priorités des usagers telles que la qualité des territoires traversés, ni aux contraintes financières. La vitesse affichée serait néanmoins de 200/220km/h, ce qui permettrait une
mixité des circulations tant pour les voyageurs que pour le fret. Comme je l’ai toujours souhaité, (avec mes amis écologistes) cela devient donc un projet plus axé sur les besoins de transports régionaux conforme aux attentes des habitants de notre région. Dans ce cas, le changement proposé du nom du projet permettrait d’être plus en rapport avec cette priorité nouvelle.
 
Le transport des marchandises est pris en considération ce qui représente un changement important par rapport à la commande initiale de l’Etat. C ’est une réponse nécessaire pour notre région qui subit un transit important de l’Espagne vers l’Italie (18 000 camions passent chaque jour à Vintimille). C’est aussi une volonté d’assurer l’existence d’un corridor européen le long de l’arc méditerranéen, notamment entre Marseille et Gênes. J’ai œuvré, au nom de la Région, pour cette prise en compte du fret et je me félicite d’avoir été entendu.
 
Nous ne sommes plus sur « le tout ou rien ». La décision sur un faisceau de référence est reportée en juillet 2012 et la poursuite du projet se fait sur les points faisant l’objet d’un consensus ; essentiellement la gare souterraine de Saint Charles et la poursuite du tracé Côte d’Azur jusqu’à Vintimille (frontière italienne). C’est important parce que cela correspond aux secteurs où le réseau classique est saturé. Beaucoup craignaient un abandon, je me félicite que la volonté collective de développer le réseau ferroviaire soit au contraire toujours présente.
 
La complémentarité et la temporalité entre ligne nouvelle et évolution/rénovation/modernisation du réseau ferroviaire régional existant doivent être encore plus affirmées et précisées afin de confirmer l’existence d’un projet global (ligne nouvelle et réseau ferré actuel).
 
Une capacité (et des garanties) de financement qui ne font pas encore l’objet d’une réponse précise, fragilisent la crédibilité de ce projet.
 
Aujourd’hui, il semble que le projet de LGV PACA tel que proposé initialement a vécu. La Région rappelle avec d’autant plus de force l’importance d’avancer au plus vite sur les projets d’adaptation et de développement du réseau classique, et ce, dès 2014, afin d’engager la réalisation du Réseau régional à haute performance lors du prochain CPER (contrat de projet Etat/Région). Sont concernés par exemple l’agrandissement de la gare de Cannes, le doublement de la voie entre Marseille et Aix, l’ouverture pour les voyageurs d’Aix/Rognac et sa connexion avec l’aéroport de Marseille Provence.
 
Il ressort de ce comité de pilotage que les propositions, les critiques, les refus et les craintes ont été pris en compte: les points de désaccord, c'est-à-dire essentiellement dans la vallée de l’Huveaune et le Var seront écartés ou feront l’objet d’un approfondissement et donc un arrêt des études.
 
Maintenant, il appartient à chacun, collectivités, associations, collectifs ou particuliers de poursuivre et accentuer leur implication. Il faut faire évoluer ce projet global au plus près des attentes et des besoins de notre territoire régional et de ses habitants. Ils peuvent compter sur ma disponibilité et mon engagement !
 
 
 
 
Des ralentisseurs autour du lycée Maurice Janetti
 
Les voies qui longent le lycée Maurice Janetti sont de plus en plus utilisées, car elles desservent non seulement l'établissement scolaire mais également un parking destiné aux usagers qui se rendent en centre-ville..
 
 
De nombreux véhicules les empruntent à grande vitesse, et, comme l'ont souligné à de multiples reprises des parents d'élèves, cela fait courir un danger aux lycéens qui fréquentent l'établissement.
 
 
C'est la raison pour laquelle nous préconisons l'installation de ralentisseurs du type coussin berlinois, dans le but de contraindre les automobilistes à réduire leur vitesse aux abords du lycée.
     
 
 
 
     
Evènements qui se sont produits jadis à Saint Maximin au mois de février
     
2 février 1644
  Bénédiction solennelle de l'église et du couvent des Capucins, situé hors les murs, sur un terrain longeant le Réal Vieux (aujourd'hui entre la rue Mirabeau et l'avenue Jean Jaurès).
     
4 février 1660
 
Visite de Louis XIV accompagné de sa mère Anne d'Autriche, de son frère le Duc d'Anjou et d'un grand nombre de seigneurs. Il arrive le soir vers 18h, accompagné d'un imposant cortège formé (selon le notaire Guichard) des plus nobles seigneurs et plus grandes dames de France, avec 50 ou 60 carrosses, plus de 50 charriots, plus de 100 mulets et 500 gardes à cheval. Après avoir passé la nuit à Saint Maximin, dans les bâtiments de l'infirmerie du Couvent, le roi se rend le lendemain matin en visite à la Sainte Baume.
     
19 février 1660
 
De retour de Toulon, Louis XIV s'arrête de nouveau à Saint Maximin pour donner des lettres-patentes pour rendre témoignage de la translation à laquelle il avait assisté.
     
3 février 1790
 
Le district de Saint Maximin est composé de 9 cantons (Bras, Nans, Pourrières, Rians, Rougiers, Saint Martin, Saint Maximin, Tourves, Saint Zacharie) et de 23 communes ou lieux inhabités. A l'exception de Artigues, Rians, Auriac, Brue et Saint Estève, toutes ces communes dépendaient déjà de la viguerie de Saint Maximin.
     
17 février 1800
 
L'arrêté des consuls modifie l'organisation administrative des départements établie lors de la Révolution. Le var est découpé en quatre arrondissements. Le premier arrondissement (de Brignoles) compte 26 cantons (dont Saint Maximin) regroupant 61 communes.
     
21/22 février 1956
  De fortes chutes de neige s'abattent sur Saint Maximin (80cm en deux jours)
 

 
 
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