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Bulletin d'information intercommunal

n°15 - décembre 2011

"Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu" - Berthold Brecht

     
Toutes les routes ne sont pas logées à le même enseigne
   
La route départementale 83 relie la commune de Rougiers à celle de Saint Maximin.  
Côté Saint Maximin, un luxueux rond-point a été aménagé (juste avant les cantonales) avec plantations, trottoirs, murs en pierres sèches, lampadaires en nombre. Côté Rougiers deux véhicules ne peuvent toujours pas se croiser. La voie est toujours dimensionnée comme à l'époque des charrettes,
 
Comment peut-on expliquer une telle différence de traitement de la part du conseil général pour la même artère ?
 
D'autant plus que les deux communes sont situées dans le même canton...
 

 

 
 
 
La cour d'appel d'Aix donne raison aux Fralibs de Gémenos
   
Le 17 novembre, la cour d'appel d'Aix a annulé le plan de sauvegarde de l'emploi remis le 21 octobre 2010, aux membres du comité d'entreprise de Fralib (Française d'Alimentation et de Boissons), filiale du géant anglo-néerlandais Unilever. Ce plan prévoyait la délocalisation, à Katowice en Pologne notamment, de l'ensemble des activités du site de Gémenos (production des thés Lipton et des infusions Éléphant) où travaillent quatre Saint Maximinois ainsi que plusieurs habitants de nos communes du Var.
 
Le tribunal a retenu que l'insuffisance de rentabilité n'était pas justifiée car « les chiffres donnés par Fralib permettent de constater que le chiffre d’affaires du groupe est en pleine croissance sur le plan mondial, toutes activités confondues, plus 44 milliards d’euros en 2010, 11 % de mieux qu’en 2009 ».
 
Les 182 licenciements économiques prononcés dans le cadre de la fermeture du site de Gémenos ont par conséquent été déclarés nuls et sans effet.
Il s'agit d'une victoire importante pour tous ces ouvriers qui depuis plus de deux mois occupent les locaux de l'entreprise.
Leur objectif est maintenant d'obtenir la cession pour l'Euro symbolique du parc des machines, et de la marque Éléphant, afin de bâtir un projet industriel alternatif, local et écologique, l'objectif étant de préserver les emplois.
Nous leur souhaitons bonne chance !
 
 
 
 
Que dit la Chambre Régionale des Comptes sur les finances du Conseil Général ?
   
Suite à la publication du rapport de la Chambre Régionale des Comptes, qui constatait une dégradation de la situation financière du Conseil Général, le président de l'assemblée départementale s'est empressé de réagir pour dire "la situation du Département se trouve dégradée pour des raisons exogènes, indépendantes de sa qualité de gestion".
 
 
 
 
 
Qu'en est-il réellement ?
 
La lecture du rapport nous permet d'apporter une réponse :
     
"La situation financière du département a évolué depuis 2003. Ses dépenses et ses recettes ont fortement augmenté tandis que son endettement, presque nul en 2003, a rejoint la moyenne des départements de la strate. La chambre s’est efforcée d’évaluer les différents facteurs d’évolution. Elle a ainsi noté, en dépenses, que l’augmentation des charges résultait pour une part importante des transferts et des nouvelles compétences attribués aux départements depuis 2003 (aide personnalisée d’autonomie, RMI-RSA, handicap, collèges, routes).
 
Il ressort de cette analyse que les dépenses, annuellement consenties à ce titre par le conseil général et non compensées par l’Etat ou par d’autres recettes affectées, sont passées de 45 M€ en 2003 à 97 M€ en 2009, soit une augmentation de 52 M€.
 
Cependant, une fois ces dépenses supplémentaires déduites, la chambre note que les autres dépenses ont également connu une forte hausse. Les charges de gestion hors transferts ont ainsi connu une croissance de 105,5 M€ au cours de la même période, dont 51,1 M€ sont imputables à la seule augmentation des dépenses de personnel, ces dernières ayant été recalculées en éliminant celles qui proviennent des nouvelles compétences ou des compétences transférées."
 
On peut effectivement considérer que les 52 M€ de dépenses sont liées à des raisons exogènes, mais comment qualifier les autres 105.5 M€ hors transfert, dont 51.1 M€ sont imputables à l'augmentation de la masse salariale ?
 
D'un côté, on a un président de la République dont la volonté affichée est de supprimer des dizaines de milliers de postes de fonctionnaires, et d'un autre, ses représentants locaux (le Var n'est qu'un exemple parmi tant d'autres) qui soutiennent sa politique, mais qui sur place, font tout le contraire.
 
En fait, on a progressivement démantelé la fonction publique d'Etat, et dans le même temps on a laissé se construire de véritables fiefs féodaux qui fonctionnent essentiellement sur le principe clientéliste. Mais tout cela coûte très cher, et les gouvernants se retrouvent devant une impasse :
Si le robinet de l'Etat se tarit, ils risquent de voir se développer une fronde des barons locaux, toutes tendances politiques confondues. A l'approche des présidentielles, ça fait désordre...
Si le financement se poursuit, c'est l'Etat qui risque de se retrouver en faillite.
 
 
 
 
Que devient le projet de zone d'activités du Mont Aurélien ?
 
Les études avancent bon train, et bien que les multiples remarques que nous avions faites à l'encontre de ce projet se révèlent aujourd'hui parfaitement établies, le projet est toujours soutenu avec la même ardeur par quelques élus.
 
Leur objectif est double :  
- trouver un lieu pour poser la base logistique de Systeme U, activité qui crée le plus faible taux d’emplois par hectare construit (moins de 25 pour 10 000 m² de plancher)  
- pouvoir promettre des emplois à l'approche des échéances municipales.  
Le seul argument qui est rétorqué à tous ceux qui doutent (il y en a de plus en plus, et pas uniquement dans les rangs de l'opposition de Saint Maximin) de la pertinence de ce projet est : "si vous êtes contre cette zone, c'est que vous êtes contre l'emploi !".

Ce raisonnement est un peu simpliste. Il est clair que personne n'est opposé à la création d’emplois dans notre bassin de vie tant la pression du chômage s'y fait cruellement ressentir. Notre seul discours reste critique quant au choix de l'emplacement qui ne permettra, ni de respecter notre environnement, ni de créer un secteur attrayant pour les entreprises.

Le montant des études déjà engagées s'élève à 300 000 € environ. Elles nous apprennent ce qui était évident pour tous : le secteur est à fortes contraintes environnementales avec la présence d’espèces protégées végétales et animales en nombre (le projet est situé en bordure immédiate d’une zone naturelle classée et dans la trame verte du SCOT), le relief est très accidenté, les accès aux réseaux eau, assainissement, électrique sont inexistants et la desserte est limitée à l’unique transport routier en grande partie orienté vers Saint Maximin.
En effet La promesse d’un double échangeur sur Pourrieres étant simplement annoncée pour rassurer les Saint Maximinois qui pourraient s'inquiéter d'imaginer 1 200 camions/jours, emprunter la déviation toute fraiche ! Car chez Escota rien n’est prévu après le passage à deux fois trois voies.

Quant aux eaux de ce bassin versant, elles viendront augmenter le volume de celles déjà présentes dans la plaine, et feront ainsi monter un peu plus, le niveau des futures inondations.

Il ne nous reste plus qu'à espérer que la raison l’emporte et que ce projet soit abandonné !

 
 
 
     
Brèves
 
Suite à un incident d'origine électrique (cosse mal serrée dans une armoire), le collège Lei Garrus de Saint Maximin a été victime d'un début d'incendie dans la nuit du dimanche au lundi 14 novembre. Les cours n'ont pas été assurés tout au long de la semaine, et ce n'est que vendredi 18 novembre que la commission de sécurité, après des premiers travaux effectués dans l'urgence, a donné son feu vert pour la réouverture de l'établissement.
 
     
La commune de Saint Maximin va mettre en adjudication une parcelle lui appartenant, cadastrée BN 200 d'une superficie de 1 718 m², située chemin de Berne, quartier de l’Argérie.  La mise à prix se fera à partir de 223 000 €, prix correspondant à la valeur vénale estimé par l’avis du domaine annexé. Tous ceux qui sont intéressés peuvent prendre contact avec le secrétariat général de la mairie.
     
Le bowling en construction sur la zone de la Laouve de Saint Maximin devrait ouvrir ses portes au mois d'avril.
 
Les élections cantonales de Brignoles ont été annulées par une décision du Tribunal Administratif de Toulon rendue le 17 octobre 2011 mais, comme Jean Paul Dispard a fait appel de cette décision, il reste en poste jusqu'à ce que le conseil d'Etat se prononce (il dispose d'un délai de six mois). Si le jugement du tribunal administratif est confirmé, le Préfet devra alors convoquer de nouvelles élections.
 
Le Schema de COhérence Territorial sera présenté par Michael Latz, président du syndicat mixte de la Provence Verte, le mardi 13 décembre 2011, 18h, à l'amphithéâtre du Lycée Maurice Janetti de Saint Maximin.
     
 
     
Des évènements qui se sont produits jadis dans nos communes au mois de décembre
     
9 décembre 1279
 
Charles II, prince de Salernes, fait pratiquer des fouilles sous une église primitive dédiée à Saint Maximin. Il y découvre une crypte contenant 4 sarcophages (l'un d'entre eux est attribué à Sainte Madeleine). Il décide de détruire l'ancienne église et d'édifier sur la crypte, une Basilique.
     
11 décembre 1481
 
Décés à Marseille de Charles III du Maine (neveu du roi René), Comte de Provence et de Forcalquier qui désigne par testament son cousin germain le Roi de France Louis XI comme héritier. Huit jours après le décès de Charles III, Louis XI nomme pour gouverneur, véritable lieutenant du roi, Palamède de Forbin. Le 14 janvier 1482, il convoque les Etats de Provence, où le changement de souverain n'a suscité aucun mouvement d'hostilité. Selon le processus habituel, les Etats ont préparé une série de requêtes qui, en l'occurrence, témoignent de leur volonté de conserver à la Provence ses caractères et sa personnalité. Le roi se voit ainsi demander de maintenir les lois et les usages propres au pays. C'est donc un régime d'union entre deux royaumes que les états revendiquent et que Forbin avalise. Les habitants de nos communes, comme tous les Provençaux, deviennent Français.
     
14 décembre 1635
  Le maréchal de Vitry, nouveau gouverneur de Provence, ordonne que l'on compose au sein de la viguerie de Saint-Maximin, une compagnie en enrôlant deux hommes par feu.
     
décembre 1746
 
De nombreuses troupes françaises et espagnoles logent à Pourrières. Les habitant effrayés transportent leurs affaires à Aix et s'y réfugient. Il faut acheter mille quintaux de bois pour le chauffage des troupes et des officiers. La communauté doit fournir 30 bourriques et des hommes pour emmener les 160 soldats convalescents restés un mois au village.
     
10 décembre1773
  Rosseline de Glandevès-Gaillard, dernière comtesse de Pourrières, décède à Montpellier.
     
10 décembre 1792
  La commune de Rougiers refuse de payer la pension féodale au citoyen Alphonse de Castellane : "la commune ne doit aucune pension féodale et si elle en a payé, cela a été sans connaissance de cause et elle peut dire que le citoyen Castellane et ses auteurs avaient surpris la bonne foi des administrateurs de la commune quand ils en avaient exigé le paiement de cette pension."
     
12 décembre 1850
 
Le ministère de l'Intérieur demande la fermeture des cabarets ou des cafés lorsque des emblèmes séditieux y ont été publiquement exposés, que des journaux y sont lus et commentés à haute voix, lorsque s'y engagent des discussions politiques ou que des chansons politiques y sont entonnées.
     
5 décembre 1851
 
Attachés à la République de nombreux habitants de nos communes s'insurgent contre le coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte. Dans la plupart de nos villages, ils prennent la Mairie, destituent le Maire et mettent en place une commission municipale avec, à sa tête un Maire insurrectionnel.
     
4 décembre 1859
  Une école des filles est ouverte à Rougiers
     
décembre 1878
Cinq cercles coexistent à Rougiers : Saint Jean, Saint Antoine, L'Union, Saint Roch et la Jeune France.
     
20 décembre 1912
 
Assemblée générale constitutive de la coopérative de Rougiers sous la présidence de Nicolas Reymonenq.
     
8 décembre 1938
 
Le conseil municipal de Rougiers nomme une commission pour la chasse. "Vu la diminution annuelle du gibier", les chasseurs sont désireux que l'on se préoccupe de la destruction des animaux nuisibles qui sont la cause essentielle de cette disparition.
     
20 décembre 1975
  Edouard Soldani et Pierre Someveille inaugurent le brise charge du canal de Provence à Saint Maximin, libérant la vanne géante qui permet aux eaux du Verdon de prendre la direction du littoral varois, à raison de 18 m3/seconde.

 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
Un espace destiné aux associations des communes du canton
Des topos pour effectuer des randonnées ou des balades dans le secteur
Éléments d'histoire relatifs à toutes les communes du canton
Un calendrier des manifestations du canton
 

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