Ceux qui ne parviennent pas à lire correctement ce message peuvent cliquer ici puis sur bulletin mensuel

 

La tribune du groupe d'opposition de Saint Maximin

n°42 - décembre 2011

"Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu" - Berthold Brecht

   
Réseau d'eaux pluviales et tout à l'égout
 
Quartier Raynouard  
   

Les fortes pluies qui se sont déversées sur notre commune début novembre ont permis de mettre en évidence certains problèmes.

Entre le LEAP et l’école Sainte Madeleine toutes les plaques du réseau de tout à l’égout ont été soulevées par la pression trop importante. Par voie de conséquence les eaux usées se sont déversées sur la chaussée et ont envahi notamment la cour de l’école Sainte Madeleine.

 

 

  Devant l'école Sainte Madeleine

Et pourtant :

- le rejet d’eau pluviale dans le réseau de tout à l’égout est rigoureusement interdit car, en cas de fortes précipitations, il gonfle le volume d'eau à traiter par la station d’épuration. Au-delà d’un certain seuil, cette dernière ne peut plus absorber ce flux, et les eaux usées sont alors dérivées directement, sans être traitées, vers la rivière.
- le réseau pluvial destiné à recueillir les eaux de pluie, dont un regard se trouve à quelques mètres de là (voir photo ci-contre), n’a jamais été surchargé. Il a même recueilli une partie des eaux provenant du tout à l'égout qui inondaient la route.

 
   
Ce qui démontre clairement qu'une bonne partie des eaux de pluie n'est pas canalisée vers le réseau pluvial, comme ça devrait être le cas, mais est rejetée directement dans le réseau d'assainissement collectif.
 
   
Il est grand temps, à la fois pour des raisons sanitaires (on peut comprendre l’inquiétude, voir la colère des parents dont les enfants fréquentent l’école Sainte Marie Madeleine ainsi que des riverains) mais aussi pour ne pas polluer la rivière Argens, d'apporter une solution à ce problème.
 
 
Les deux regards du pluvial et du tout à l'égout
 
 
Lotissement des Fontaines  
   
Dans le bulletin d'information n° 27 de juillet 2010, nous mettions en avant un problème que connaît le réseau d'assainissement du lotissement des Fontaines, et qui conduit les agents communaux, de temps à autres, à ouvrir les vannes pour déverser les eaux usées directement dans le ruisseau de la plaine.
 
   

Voici ce que l'on écrivait alors :

 
Depuis deux ans on nous a signalé en plusieurs occasions des problèmes de pollution du ruisseau de la plaine.
Il s'avère que dans la plupart des cas, ils sont dus à un dysfonctionnement du réseau d'assainissement collectif du hameau des Fontaines.
Lors d'épisodes pluvieux importants, des infiltrations viennent remplir les canalisations. De ce fait les eaux de pluie mélangées aux eaux usées arrivent en quantité trop importante à la pompe de relevage de Garnier. Cette dernière ne pouvant traiter de trop gros débits, les eaux sont refoulées dans la canalisation et remontent dans les maisons du lotissement des Fontaines, ce qui occasionne des nuisances importantes aux riverains.
 
Au milieu du lotissement, le regard à l'intérieur duquel se trouve la surverse.
 
Les services municipaux, sollicités plusieurs fois par les habitants , ont trouvé une solution pour régler le problème. Ils ont posé une surverse (voir ci dessus le PVC gris). Lorsque le réseau se remplit il suffit d'ouvrir la vanne et toutes les eaux usées se déversent ainsi dans le ruisseau, qui se jette ensuite dans la Meyronne, puis dans l'Argens !
 
La surverse (PVC gris) commandée par une vanne qui permet le cas échéant de vidanger le réseau d'assainissement directement dans le canal conduisant au ruisseau.
Il est grand temps que l'on mette un terme à ces pratiques scandaleuses, aussi bien par respect pour les riverains que pour préserver notre environnement.

 

Depuis rien n'a été fait, et le 10 novembre encore, le réseau du tout à l'égout du lotissement a été vidangé directement dans le ruisseau de la plaine, qui se déverse ensuite dans l'Argens.

 

Et ensuite on n'hésite pas à nous tenir de grands discours sur le développement durable ou la préservation de l'environnement. Cela en devient indécent...

 

 
 
 
La cour d'appel d'Aix donne raison aux Fralibs de Gémenos
   
Le 17 novembre, la cour d'appel d'Aix a annulé le plan de sauvegarde de l'emploi remis le 21 octobre 2010, aux membres du comité d'entreprise de Fralib (Française d'Alimentation et de Boissons), filiale du géant anglo-néerlandais Unilever. Ce plan prévoyait la délocalisation, à Katowice en Pologne notamment, de l'ensemble des activités du site de Gémenos (production des thés Lipton et des infusions Éléphant) où travaillent quatre Saint Maximinois ainsi que plusieurs habitants de nos communes du Var.
 
Le tribunal a retenu que l'insuffisance de rentabilité n'était pas justifiée car « les chiffres donnés par Fralib permettent de constater que le chiffre d’affaires du groupe est en pleine croissance sur le plan mondial, toutes activités confondues, plus 44 milliards d’euros en 2010, 11 % de mieux qu’en 2009 ».
 
Les 182 licenciements économiques prononcés dans le cadre de la fermeture du site de Gémenos ont par conséquent été déclarés nuls et sans effet.
Il s'agit d'une victoire importante pour tous ces ouvriers qui depuis plus de deux mois occupent les locaux de l'entreprise.
Leur objectif est maintenant d'obtenir la cession pour l'Euro symbolique du parc des machines, et de la marque Éléphant, afin de bâtir un projet industriel alternatif, local et écologique, l'objectif étant de préserver les emplois.
Nous leur souhaitons bonne chance !
     
     
 
   
Il devient urgent d'entreprendre des travaux dans la nef sud de la Basilique
   
Cela fait des années déjà que des infiltrations d'eaux de pluie endommagent les chapelles situées dans la nef sud de la Basilique.
 
En plusieurs occasions du mobilier a d'ailleurs dû être déplacé pour être mis en sécurité.
 
Depuis, en l'absence de réaction de la commune, propriétaire du bâtiment, la situation s'est progressivement dégradée, et c'est désormais la nef elle même qui présente des signes inquiétants. Il devient urgent d'engager des travaux d'importance dont le montant a été estimé à environ 2 millions d'Euros.
 
Pour les financer on peut compter sur une subvention de la DRAC représentant 40% du total, soit 800 000 €.
 
On peut également espérer raisonnablement des subventions de la région et du département à hauteur de 20%, soit 400 000 €.
Il resterait donc à la charge de la commune 800 000 €
En répartissant les travaux par tranches, sur une durée de quatre ans, cela représenterait une charge de 200 000 €/an, somme que le budget communal peut tout à fait supporter.
Encore faut-il en avoir la volonté politique !
Car à l'approche des échéances, la tentation est grande de reporter encore une fois les travaux de la Basilique et d'utiliser le budget d'investissement à des fins plus électoralistes...
     
 
   
Un lotissement en zone inondable
     
Les travaux d'aménagement du giratoire de la route de Bras et de la déviation ont modifié profondément le schéma d'évacuation des eaux pluviales de tout le quartier.
 
Ainsi toutes les eaux arrivant du côté sud de la route départementale (quartier Bonneval) sont :
 
- en partie recueillies dans un canal qui passe d'abord sous la route de Bras, puis continue à ciel ouvert jusqu'à l'autoroute qu'il traverse un peu plus loin,
 
- en partie stockées dans un bassin de rétention. Lorsque le volume d'eau recueilli est trop important, la surverse se jette dans un conduit qui après avoir traversé également en souterrain la route de Bras, se déverse dans un ruisseau qui longe le lotissement Saint Jean.
 
Lorsque la pluviomètrie est trop forte, comme ça a été le cas début novembre, le canal déborde, le ruisseau également, et toutes les eaux inondent le lotissement.
On pourrait considérer que les pluies de début novembre ont été exceptionnelles. Mais, lorsque la déviation sera achevée, et le quartier Bonneval aménagé, des hectares de terrains supplémentaires vont être étanchéifiés. Le volume des eaux de ruissellement sera par conséquent encore plus important.
Espérons que la Municipalité prenne conscience de la gravité du problème généré en grande proportion par les aménagements en cours et projetés. Il est désormais urgent de trouver des solutions. Sinon les prochains épisodes pluvieux risquent de s'avérer catastrophique dans le secteur, et les élus ne pourront pas dire "on ne savait pas !".
 
 
 
 
Que dit la Chambre Régionale des Comptes sur les finances du Conseil Général ?
   
Suite à la publication du rapport de la Chambre Régionale des Comptes, qui constatait une dégradation de la situation financière du Conseil Général, le président de l'assemblée départementale s'est empressé de réagir pour dire "la situation du Département se trouve dégradée pour des raisons exogènes, indépendantes de sa qualité de gestion".
 
 
 
 
 
Qu'en est-il réellement ?
 
La lecture du rapport nous permet d'apporter une réponse :
     
"La situation financière du département a évolué depuis 2003. Ses dépenses et ses recettes ont fortement augmenté tandis que son endettement, presque nul en 2003, a rejoint la moyenne des départements de la strate. La chambre s’est efforcée d’évaluer les différents facteurs d’évolution. Elle a ainsi noté, en dépenses, que l’augmentation des charges résultait pour une part importante des transferts et des nouvelles compétences attribués aux départements depuis 2003 (aide personnalisée d’autonomie, RMI-RSA, handicap, collèges, routes).
 
Il ressort de cette analyse que les dépenses, annuellement consenties à ce titre par le conseil général et non compensées par l’Etat ou par d’autres recettes affectées, sont passées de 45 M€ en 2003 à 97 M€ en 2009, soit une augmentation de 52 M€.
 
Cependant, une fois ces dépenses supplémentaires déduites, la chambre note que les autres dépenses ont également connu une forte hausse. Les charges de gestion hors transferts ont ainsi connu une croissance de 105,5 M€ au cours de la même période, dont 51,1 M€ sont imputables à la seule augmentation des dépenses de personnel, ces dernières ayant été recalculées en éliminant celles qui proviennent des nouvelles compétences ou des compétences transférées."
 
On peut effectivement considérer que les 52 M€ de dépenses sont liées à des raisons exogènes, mais comment qualifier les autres 105.5 M€ hors transfert, dont 51.1 M€ sont imputables à l'augmentation de la masse salariale ?
 
D'un côté, on a un président de la République dont la volonté affichée est de supprimer des dizaines de milliers de postes de fonctionnaires, et d'un autre, ses représentants locaux (le Var n'est qu'un exemple parmi tant d'autres) qui soutiennent sa politique, mais qui sur place, font tout le contraire.
 
En fait, on a progressivement démantelé la fonction publique d'Etat, et dans le même temps on a laissé se construire de véritables fiefs féodaux qui fonctionnent essentiellement sur le principe clientéliste. Mais tout cela coûte très cher, et les gouvernants se retrouvent devant une impasse :
Si le robinet de l'Etat se tarit, ils risquent de voir se développer une fronde des barons locaux, toutes tendances politiques confondues. A l'approche des présidentielles, ça fait désordre...
Si le financement se poursuit, c'est l'Etat qui risque de se retrouver en faillite.
 
 
 
 
Et si on changeait la patinoire de place ?
     
Cela fait plusieurs années que nous émettons des réserves sur le coût que représente l'installation d'une patinoire à ciel ouvert, pendant trois semaines. Nous aurions préféré l'acquisition d'une patinoire synthétique, investissement qui depuis aurait largement été amorti .
 
Mais, au delà de la dépense (environ 80 000 € sans compter l'électricité) , l'installation de cet équipement sur la place Malherbe, n'est pas sans poser de problèmes, notamment en raison des conséquences induites en matière de circulation et de stationnement.
 
Pour pallier à cet inconvénient, ne serait-il pas judicieux de l'installer sur la place du Couvent Royal plutôt que sur la place Malherbe ? Elle contribuerait ainsi à animer le cœur de la cité de la même façon, mais sans générer de problèmes supplémentaires. C'est la proposition que le groupe d'opposition a formulée lors de la dernière séance du conseil municipal.
 
 
 
 
 
Les parkings et ...le reste
     
On comprend bien la position de l'association des commerçants Cœur de Ville qui réclame d'urgence la création de places de parking, ou la prise de mesures visant à favoriser la rotation des véhicules sur les aires de stationnement existantes. C'est son rôle.
 
Cependant, compte tenu de la situation dans laquelle se trouve le centre-ville aujourd'hui, si la création de places de stationnement en nombre nous parait être une mesure préalable indispensable pour revitaliser le cœur de la cité, elle est loin d'être suffisante.
 
La bonne question à se poser est la suivante : Sur 17 000 habitants, combien se rendent régulièrement dans le centre-ville ?
Si une étude était menée sur le sujet, on risquerait d'être surpris par la faible attractivité qu'exerce le centre ancien pour les Saint Maximinois. Et s'ils n'y vont pas, c'est essentiellement parce qu'ils n'ont rien à y faire et qu'il n'y a rien qui les attire.
Ceci nous amène à penser que pour redynamiser notre centre ville, 'il convient d'agir sur trois paramètres :
- créer des places de stationnement est bien sûr, est crucial, mais pas suffisant,
- développer largement l'espace commercial, car avant de penser à attirer des touristes, il faut que les habitants de la commune ou des communes environnantes retrouvent l'envie de venir y faire leurs courses. Pour cela il faut accroître l'espace commercial par des opérations d'urbanisme et y implanter des enseignes attractives.
- restituer les espaces que constituent les rues, places et boulevard, aux piétons, et les traiter de façon à ce qu'ils soient plus agréables.
Notre commune compte de nombreux atouts. Sachons les utiliser dans l'intérêt de tous !
 
 
 
 
Que devient le projet de zone d'activités du Mont Aurélien ?
 
Les études avancent bon train, et bien que les multiples remarques que nous avions faites à l'encontre de ce projet se révèlent aujourd'hui parfaitement établies, le projet est toujours soutenu avec la même ardeur par quelques élus.
 
Leur objectif est double :  
- trouver un lieu pour poser la base logistique de Systeme U, activité qui crée le plus faible taux d’emplois par hectare construit (moins de 25 pour 10 000 m² de plancher)  
- pouvoir promettre des emplois à l'approche des échéances municipales.  
Le seul argument qui est rétorqué à tous ceux qui doutent (il y en a de plus en plus, et pas uniquement dans les rangs de l'opposition de Saint Maximin) de la pertinence de ce projet est : "si vous êtes contre cette zone, c'est que vous êtes contre l'emploi !".

Ce raisonnement est un peu simpliste. Il est clair que personne n'est opposé à la création d’emplois dans notre bassin de vie tant la pression du chômage s'y fait cruellement ressentir. Notre seul discours reste critique quant au choix de l'emplacement qui ne permettra, ni de respecter notre environnement, ni de créer un secteur attrayant pour les entreprises.

Le montant des études déjà engagées s'élève à 300 000 € environ. Elles nous apprennent ce qui était évident pour tous : le secteur est à fortes contraintes environnementales avec la présence d’espèces protégées végétales et animales en nombre (le projet est situé en bordure immédiate d’une zone naturelle classée et dans la trame verte du SCOT), le relief est très accidenté, les accès aux réseaux eau, assainissement, électrique sont inexistants et la desserte est limitée à l’unique transport routier en grande partie orienté vers Saint Maximin.
En effet La promesse d’un double échangeur sur Pourrieres étant simplement annoncée pour rassurer les Saint Maximinois qui pourraient s'inquiéter d'imaginer 1 200 camions/jours, emprunter la déviation toute fraiche ! Car chez Escota rien n’est prévu après le passage à deux fois trois voies.

Quant aux eaux de ce bassin versant, elles viendront augmenter le volume de celles déjà présentes dans la plaine, et feront ainsi monter un peu plus, le niveau des futures inondations.

Il ne nous reste plus qu'à espérer que la raison l’emporte et que ce projet soit abandonné !

 
 
 
     
Brèves
 
Suite à un incident d'origine électrique (cosse mal serrée dans une armoire), le collège Lei Garrus a été victime d'un début d'incendie dans la nuit du dimanche au lundi 14 novembre. Les cours n'ont pas été assurés tout au long de la semaine, et ce n'est que vendredi 18 novembre que la commission de sécurité, après des premiers travaux effectués dans l'urgence, a donné son feu vert pour la réouverture de l'établissement.
 
     
La commune va mettre en adjudication une parcelle lui appartenant, cadastrée BN 200 d'une superficie de 1 718 m², située chemin de Berne, quartier de l’Argérie.  La mise à prix se fera à partir de 223 000 €, prix correspondant à la valeur vénale estimé par l’avis du domaine annexé. Tous ceux qui sont intéressés peuvent prendre contact avec le secrétariat général de la mairie.
     
La commune va acquérir un terrain, route de Bras (en bordure de chemin qui conduit à la déchetterie), pour y aménager un second cimetière.
     
Le bowling en construction sur la zone de la Laouve devrait ouvrir ses portes au mois d'avril.    
     
 
     
Des événements qui se sont produits jadis à Saint Maximin au mois de décembre
     
décembre 1038
 
Pierre 1er, archevêque d'Aix, et ses trois frères, ainsi que la femme et les enfants d'un quatrième déjà mort, font aussi donation au monastère Saint Victor d'une partie de l'alleu qu'ils tiennent de leurs parents dans le comté d'Aix, "in territorio castri quod vocatur Rodenas" : ce sont les églises de Saint Maximin, de Sainte Marie, de Saint Jean et de Saint Mitre avec les droits attachés à leurs autels et certaines terres adjacentes, toutes situées dans le territoire de Castrum Rodenas.
     
9 décembre 1279
  Charles II, prince de Salernes, fait pratiquer des fouilles sous une église primitive dédiée à Saint Maximin. Il y découvre une crypte contenant 4 sarcophages (l'un d'entre eux est attribué à Sainte Madeleine). Il décide de détruire l'ancienne église et d'édifier sur la crypte, une Basilique.
     
5 décembre 1296
  Charles II ordonne à l'évèque de Sisteron et au sénéchal de Provence, de mettre à la tête des travaux de l'église de Saint Maximin, maître Pierre le Français, expert dans l'art de construire églises et autres édifices. Maître Matthieu, que le frère Pierre de Lamanon avait engagé pour cet ouvrage, n'est pas congédié mais devient subordonné de maître Pierre.
     
9 décembre 1296
  Charles II écrit à maître Pierre pour lui signifier qu'il le met à la tête de la construction de l'église et lui attribue juridiction sur les maîtres et ouvriers pour tout ce qui concerne la direction des travaux. C'est très certainement maître Pierre qui est responsable du plan de l'édifice, et du tracé au sol en vertu duquel la crypte de l'église primitive se trouve au centre de la 4ème travée.
     

29 décembre 1300

 
Un document fait état de l'ouverture d'une nouvelle rue en ligne droite, partant de l'église et aboutissant à la croix de pierre située à l'endroit appelé "Luperia". Cette nouvelle artère reliait l'église à la voie Aurélienne, en empruntant la porte de Marseille.
     
20 décembre 1429
  Le prieur André Abellon fait construire les deux moulins de Sceaux par Antoine Giraud, maître charpentier
     
5 décembre 1443
 
Marie d'Anjou confisque les quatre moulins de la Bouisse aux seigneurs d'Auriac, pour les donner en dotation au couvent, pour l'entretien d'une chapellenie.
     
13 décembre 1476
 
Création d'un Collège théologique, philosophique et canonique par le roi René, pour l'enseignement des jeunes religieux. Au siècle suivant, tous les cours furent ouverts gratuitement aux jeunes saint maximinois. Situés tout près de l'emplacement occupé aujourd'hui par le Monument aux Morts, les locaux du Collège menaçant ruine furent démolis en 1832.
     
11 décembre 1481
 
Décés à Marseille de Charles III du Maine (neveu du roi René), Comte de Provence et de Forcalquier qui désigne par testament son cousin germain le Roi de France Louis XI comme héritier. Huit jours après le décès de Charles III, Louis XI nomme pour gouverneur, véritable lieutenant du roi, Palamède de Forbin. Le 14 janvier 1482, il convoque les Etats de Provence, où le changement de souverain n'a suscité aucun mouvement d'hostilité. Selon le processus habituel, les Etats ont préparé une série de requêtes qui, en l'occurrence, témoignent de leur volonté de conserver à la Provence ses caractères et sa personnalité. Le roi se voit ainsi demander de maintenir les lois et les usages propres au pays. C'est donc un régime d'union entre deux royaumes que les états revendiquent et que Forbin avalise. Les Saint Maximinois, comme tous les Provençaux, deviennent Français.
     
31 décembre 1516
  François 1er change la dénomination du bailli de Saint Maximin qui devient viguier.
     
10 décembre 1828
 
L'autorisation royale de démolir les remparts demandée au roi Louis XVIII arrive à Saint Maximin. Le premier coup de pioche est donné en 1829, mais la destruction de l'ensemble prendra plusieurs années. La porte d'Aygadier est démolie la dernière vers le milieu du XIXème siècle.
     
5 décembre 1851
 
Attachés à la République de nombreux Saint Maximinois s'insurgent contre le coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte. Dans l'après midi, ils prennent la Mairie, destituent le Maire et mettent en place une commission municipale avec, à sa tête un Maire insurrectionnel.

 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
Un espace destiné aux associations des communes du canton
Des topos pour effectuer des randonnées ou des balades dans le secteur
Éléments d'histoire relatifs à toutes les communes du canton
Un calendrier des manifestations du canton
 

Nous répondrons à toutes vos questions sur http://saintmaximin2008.over-blog.com/

Pour s'inscrire ou se désinscrire à cette lettre alain.decanis@neuf.fr