Histoire des rues
 
Rue Général de Gaulle

Est formée du raccordement de deux rues autrefois distinctes:

  • la Grand'Rue de la porte d'Aix (place Malherbe) jusqu'au quatre cantouns (intersection de la rue Denfert Rochereau)
  • la rue Sainte Madeleine jusqu'à la Basilique (plus étroite, elle a été élargie en 1300 au début des travaux de construction de la Basilique). C'est dans cette partie de la rue que se trouvait notamment, la Cour Royale.
   
Rue de la République
Au XVIIème siècle la rue de la Masse comptait quatre auberges : l'auberge de la Masse, celle des deux Masses, le Logis des trois Mules et celui de la Madeleine. En 1789, le conseil général de la ville siège dans cette rue. On y trouve également l'Hôtel particulier de la famille de Silvy.
   
Boulevard Bonfils
Il porte le nom de boulevard de la Liberté dés son aménagement, au moment de la destruction des remparts. Il est implanté sur le fossé qui bordait les remparts.
   
Place Molière
La place des Religieuses où les soeurs dominicaines de Sainte Catherine de Sienne ont fondé un couvent en 1645
   
Place Martin Bidouré
"La Plaço" était la seule place qui comportait une fontaine. Elle a été le centre de la cité jusqu'en 1785, date du transfert du cimetière hors des remparts. Le beffroi qui domine la place a été construit au XVIIème siècle en même temps que les maisons qui la bordent. Il est doté d'une cloche plus ancienne, coulée en 1476.
   
Rue Colbert

On distingue deux parties :

   
Boulevard Rey Il a été aménagé sur une voie qui longeait le rempart de Barboulin. Au sud elle rejoignait la voie Aurélienne suivant un tracé rectiligne (auhourd'hui cours d'Estienne d'Orves puis RN560) jusqu'au Saint Pilon et au nord elle conduisait jusqu'à Bras. Face à l'ancienne porte de Barboulin, au delà du fossé, un aqueduc amenait l'eau au couvent. François Carrazé en a retrouvé en 1998, lors de travaux, quelques tronçons sous le bitume au milieu du boulevard, ainsi qu'une dérivation qui a été construite en 1880 pour alimenter le lavoir de Barboulin. La construction de l'aqueduc a nécessité la destruction partielle d'un grand immeuble médiéval dont un long mur subsiste sous le trottoir de l'ancienne bergerie Florens ainsi que sous la rue Vaucanson. Un peu plus à l'Est, cette même rue est à nouveau traversée par un mur médiéval épais de 1.40m qui remet en question l'étendue de la première agglomération médiévale ceinte d'une première muraille au XIIIème siècle.
   
Place de Barboulin C'est sur cette place aménagée en bordure des remparts que se trouvait une des portes de la ville : la porte de Barboulin.
   
Rue des Poilus
Le Nouveau Chemin de Barjols qui aboutissait à la porte d'Aygadier présentait en son centre un caniveau pavé (aujourd'hui un mètre au dessous du niveau du sol actuel).
   
Chemin des Vertus
Le chemin des Vertus formait une ceinture au XVIIème siècle en reliant entre elles plusieurs chapelles édifiées extra-muros, notamment Notre Dame des Anges, Notre Dame de Saint Simon (et Saint Mathieu), Notre Dame de Bon Secours (et Sainte Anne), Notre Dame de Lorette, Notre Dame de Bon Voyage.
   
Rue de Strasbourg
C'était la rue Saint Pierre de Cour. On peut toujours y voir de belles portes du XVIIème siècle ainsi qu'une fenêtre Renaissance malheureusement très mutilée.
   
Rue Raspail
C'était la rue Barboulin qui conduisait à la porte du même nom.
Dans la traverse qui relie la rue de Strasbours à la rue Raspail, on peut découvrir en relevant la tête une pierre sculptée, datant de l'Antiquité, représentant un légionnaire romain et un barbare, réutilisée en façade au moment de la construction de la maison.
   
Rue Denfert Rochereau
Appelée d'abord "Carriero de la Plaço" , elle a porté le nom de rue de la porte Neuve après le percement en 1776 d'une nouvelle porte dans le rempart nord. On y trouve notamment l'Hôtel de la famille Fresquière.
A l'angle, entre la rue Denfert Rochereau et la Grand'Rue, on peut voir l'Hôtel de la famille Puget de Saint Marc avec sa magnifique tour d'angle, récemment mutilée. Saint-Maximin en comptait de nombreuses. C'est la seule qui avait réussi à traverser sans encombres les guerres et révolutions.
   
Rue Marceau (de l'Hôtel de ville à la rue Denfert Rochereau)
C'était la rue du Collège, en référence au Collège du Roi René fondé en 1476 et auquel on accédait par cette rue. Le Collège a été détruit en 1832.
   
Rue Marceau (de la rue Denfert Rochereau à la place Malherbe) C'était la rue du Saint Esprit
   
Rue Garibaldi C'était la rue de la Triperie Vieille
   
Avenue Albert 1er
Le chemin d'Aix reliait une des principales portes de la ville, la porte d'Aix, à une chapelle, probablement médiévale, située sur l'emplacement de l'Hôtel Ricard de Séalt devenu étude notariale. Située à l'extérieur des remparts cette artère était bordée de nombreuses auberges et écuries.
   
Place de la Révolution C'était la place de la Dîme
   
Rue Belfort C'était la rue des Capucins
   
Rue Mirabeau
C'était le boulevard des Capucins. Les Capucins se sont installés à Saint Maximin en 1629 et ont béni leur église en 1644. Il ne reste plus de trace de leur établissement aujourd'hui.
   
Place du 14 Juillet C'était la Casette où se trouvait la confrérie des Pénitents Blancs.
   
Place Malherbe
De nombreux vestiges mis à jour à l'occasion de travaux (parfois conservés sur plus de 2m de hauteur) attestent de l'existence d'une agglomération antique sous la place Malherbe et le boulevard Bonfils. En 1742 Maître Malherbe, notaire royal, premier consul, fait aménager extra muros, sur cet emplacement, l'esplanade du faubourg de la porte d'Aix. Cette belle place ombragée qui porte aujourd'hui son nom était planté d'ormeaux qui ont été remplacés par des platanes en 1814.
   
Rue Esquiros C'était la rue de la Courto Eissado (nom provençal de la houe qui est utilisée pour les travaux agricoles).
   
Avenue Gabriel Péri C'était le Chemin d'Aix du Bas.
   
Chemin des Fontaines C'était le Chemin d'Aix du Haut.
   
Rue Jacquart C'était la traverse du puits Saint Esprit où se trouvait la confrérie du même nom.
   
Rue Daguerre C'était la traverse du Saint Esprit
   
Rue Barbès C'était la rue du Trabuc
   
Partie de la rue Garibaldi, qui est perpendiculaire à la rue de la République C'était la rue du Petit Trabuc
   
Partie de la rue de l'Hôtel de Ville qui rejoint la place Hoche
C'est probablement sur l'emplacement de cette rue que se trouvait l'ancien prieuré des Bénédictins qui existait avant l'arrivée des Dominicains. Le pâté de maisons qui borde la rue à l'est a également abrité la confrérie de Notre Dame des Grands Cierges.
   
Rue de l'Ancienne Tannerie
Au XVIIIème siècle, cette rue située hors les remparts, etait occupée par des jardins et des aires . On y trouvait également une tannerie avec ses bassins utilisés pour faire tremper les peaux à poils dans du lait de chaux, les "Cauquières".
   

L'histoire des quartiers

La carte de Cassini nous renseigne sur les noms de quartiers à la fin du XVIIIème siècle.

 
Les Anges
Le quartier a certainement pris le nom de la chapelle Notre Dame des Anges construite au XVIIème siècle, hors les remparts. Elle est mentionnée sur la carte de Cassini.
   
Cadrix
Un site fortifié établi sur une plateforme qui domine l'Argens a été occupé de façon continue de l'Age du Fer jusqu'au milieu du XIIIème siècle. L'enceinte du castrum qui marque le début de l'occupation médiévale peut être datée par une monnaie de l'empereur Othon III frappée à Pavie entre 983 et 1002, retrouvée dans la tranchée de fondation (fouilles de M. Fixot). Dans la deuxième moitié du XIVème siècle un atelier de verriers s'est installé sur le site abandonné (fouilles de D. Foy).
   
Fresquière
Il s'agit d'un quartier non urbanisé qui se trouve sur le chemin du Grand Rayol, à la limite de la commune et de celle de Tourves, en bordure du Cauron. La bastide actuelle de Fresquière a été aménagée sur une construction à caractère défensif datant de la fin du Moyen-Age
   
Argérie
Sur la carte de Cassini, on peut lire l'Argerier. Depuis l'antiquité probablement, un aqueduc provenant de ce quartier alimente en eau potable la ville. Au Moyen Age c'est ce conduit qui permet de remplir la citerne et l'unique fontaine que compte la ville intra-muros.
   
Mirade
A l'occasion de la construction du lycée Maurice Janetti, des fouilles ont permis de localiser une tannerie datant du Moyen Âge.