Document sans nom

Commencée à Rome par le consul Caïus Aurelius Cotta en 241 av J.C., Elle longe la côte, occidentale de la péninsule italienne, passe par Pise, pour arriver à Luni.
A partir de 109 av J.C., le consul AEmilius la prolonge jusqu'à Gènes et Vado. Ce tronçon devient la via AEmilia Scauri.
Après sa victoire sur les peuples des Alpes du Sud, l'empereur Auguste poursuit les travaux à partir de 6 av J.C. jusqu'à Arles. Elle prend alors le nom de Via Julia Augusta.

A l'extrémité du terroir de Tourves (côté Brignoles), au niveau de la ferma Catel, a été retrouvée, au milieu du XVIIIème siècle, une borne milliaire nous apprenant que des travaux de réfection ont eu lieu sous l'empereur Neron en 58 ap J.C.

La voie devait, à partir de ce point, suivre à peu près le tracé dela route nationale 7 (avant que ne soit réalisée la déviation), notamment dans la traversée du village de Tourves, jusqu'au Cauron.

Elle traverse la rivière à quelques dizaines de mètres en amont de la DN7 sur un pont probablement moderne ou peut être médiéval dont l'arche principale ne s'est écroulée que dans les années 1970.

Une fois passé le Cauron, elle contourne les côteaux de la Batelière jusqu'à la ferme Martelle, poursuit son chemin en direction de la route de Marseille, qu'elle coupe à quelques dizaines de mètres au sud du Saint Pilon, puis traverse le Réal Vieux sur un pont (aujourd'hui disparu) et remonte le chemin de Berne jusqu'au puits de la Vieille (transformation de puits de la Ville). De là elle descend sur la bastide de Patissaure, à proximité de laquelle a été trouvé en 1858 une borne de 1.92m de haut, érigée sous l'empereur Claude Tibère en l'an 43 ap J.C.

La voie traverse la route nationale au niveau de la borne hectométrique qui indique que l'on se trouve à 9.2 km de la limite du département des Bouches du Rhône. Elle borde la route au nord, se confond avec elle, pénètre dans le village de Pourcieux par une antique carraire existant toujours aujourd'hui. Elle passe à quelques dizaines de mètres au nord du château, et sort du village entre l'église et la nationale.

Arrivé à Sacaron, elle traverse le ruisseau de Meynier sur le même pont que la route actuelle. Elle longe alors la rive gauche de l'Arc, passe au pied du monument dit de Marius, traverse la rivière pour rejoindre la ferme de la Pugère, où certains placent l'ancienne station de Tegulata.

La voie Aurélienne de ad Turrem (Tourves) à Tegulata (Pourrières)

Commencée à Rome par le consul Caïus Aurelius Cotta en 241 av J.C., Elle longe la côte, occidentale de la péninsule italienne, passe par Pise, pour arriver à Luni. A partir de 109 av J.C., le consul AEmilius la prolonge jusqu'à Gènes et Vado. Ce tronçon devient la via AEmilia Scauri. Après sa victoire sur les peuples des Alpes du Sud, l'empereur Auguste poursuit les travaux à partir de 6 av J.C. jusqu'à Arles. Elle prend alors le nom de Via Julia Augusta. A l'extrémité du terroir de Tourves (côté Brignoles), au niveau de la ferma Catel, a été retrouvée, au milieu du XVIIIème siècle, une borne milliaire nous apprenant que des travaux de réfection ont eu lieu sous l'empereur Neron en 58 ap J.C. La voie devait, à partir de ce point, suivre à peu près le tracé dela route nationale 7 (avant que ne soit réalisée la déviation), notamment dans la traversée du village de Tourves, jusqu'au Cauron. Elle traverse la rivière à quelques dizaines de mètres en amont de la DN7 sur un pont probablement moderne ou peut être médiéval dont l'arche principale ne s'est écroulée que dans les années 1970. Une fois passé le Cauron, elle contourne les côteaux de la Batelière jusqu'à la ferme Martelle, poursuit son chemin en direction de la route de Marseille, qu'elle coupe à quelques dizaines de mètres au sud du Saint Pilon, puis traverse le Réal Vieux sur un pont (aujourd'hui disparu) et remonte le chemin de Berne jusqu'au puits de la Vieille (transformation de puits de la Ville). De là elle descend sur la bastide de Patissaure, à proximité de laquelle a été trouvé en 1858 une borne de 1.92m de haut, érigée sous l'empereur Claude Tibère en l'an 43 ap J.C. La voie traverse la route nationale au niveau de la borne hectométrique qui indique que l'on se trouve à 9.2 km de la limite du département des Bouches du Rhône. Elle borde la route au nord, se confond avec elle, pénètre dans le village de Pourcieux par une antique carraire existant toujours aujourd'hui. Elle passe à quelques dizaines de mètres au nord du château, et sort du village entre l'église et la nationale. Arrivé à Sacaron, elle traverse le ruisseau de Meynier sur le même pont que la route actuelle. Elle longe alors la rive gauche de l'Arc, passe au pied du monument dit de Marius, traverse la rivière pour rejoindre la ferme de la Pugère, où certains placent l'ancienne station de Tegulata.


	Représentation de la voie Aurélienne sur la table de Peutinger (copie du XIIIème siècle d'une ancienne carte romaine) entre Aix en Provence et Fréjus. On distingue notamment les stations de Tegulata (sur le terroir de Pourrières ou Puyloubier) et de ad Turrem (Tourves).