L'attaque de Brue-Auriac
 
Le 26 messidor de l'an VIII (15 juillet 1800) douze brigands (dont Louis ROCHE, Joseph ROCHE, François Hypolyte PAZERY, MARLOI) sous la conduite de Félix BARTHELEMY, pénètrent par la route de Saint-Martin-de-Pallières dans le village de Brue. Sont présents également DAUREL, Marius BLANC et TAPAM. Après avoir posté des sentinelles à tous les chemins d'accès qui mènent au village, les brigands vers 18h pénètrent dans le village et demandent où ils peuvent trouver François BOURRELY, Pierrette (surnom du maire Pierre COULOMB) et François CATO l'aubergiste qui avaient participé quelques jours auparavant, à une expédition qui avait abouti à l'arrestation de FELIX de Varages.
François CATO se présente. Les brigands l'accompagnent à l'auberge où, sitôt passé le seuil de la porte, ils l'abattent.
Un moment plus tard arrive le boulanger François BOURRELY. Ce dernier qui comprend les intentions des brigands, tente de s'échapper mais il est frappé de plusieurs coups de poignard, puis abattu dans la rue, et achevé par terre de deux coups de feu dans le dos.
Un autre groupe commandé par DAUREL pille la maison de CROUZET, percepteur communal, et s'empare de l'argent des impôts. La femme du malheureux François CATO est violée par TAPAM, et Rose GUAIDE, épouse de Jean Pierre REQUIER, assassinée par Félix BARTHELEMY d'un coup de poignard.
Les maisons de l'adjoint François CALVIN et du maire Pierre COULOMB dit "Pierrette" sont aussi pillées. Ce dernier parvient à échapper aux brigands en ne dévoilant pas son identité.
Ce n'est qu'à 20h que les brigands quittent le village.