Cette fois c'est le conseil municipal qui demande la création d'un nouvel impôt ! ! !

Les services d'incendie et de secours, depuis leur départementalisation en 2001, coûtent de plus en plus cher.

Leur financement est assuré par les communes qui versent chaque année leur obole, sous forme d'un contingent réactualisé annuellement suivant l'indice des prix à la consommation,

Pour donner un ordre d'idée la contribution de la commune de Saint-Maximin pour l'année 2013, s'élève à 513 000 €, et le budget de fonctionnement annuel du SDIS à 104 300 000 €.

Comme le rythme des dépenses augmente beaucoup plus vite que celui des prix à la consommation, c'est le Conseil Général qui paie la différence.

L'idée a donc germé, dans l'esprit de quelques élus, de créer une taxe départementale spécifique payée par les contribuables destinée à financer le SDIS. Le produit de cette taxe viendrait ainsi remplacer le contingent payé par chaque commune.

Les Municipalités pourraient alors soit récupérer cette manne, soit diminuer leurs taux d'imposition, ce qui est toujours bien vu, surtout de la part de celles qui ont eu la main un peu lourde ces dernières années..

L'assemblée départementale retrouverait ainsi une plus grande liberté pour augmenter les taux d'imposition dans les années futures, car ils ne seraient plus indexés sur l'indice des prix à la consommation.

Les contribuables se verraient gratifier d'un impôt supplémentaire loin d'être symbolique puisque pour produire le même montant qu'aujourd'hui chaque Saint Maximinois (enfants compris) devrait payer en moyenne 30 € par an.

Lors du dernier conseil municipal, les neuf conseillers municipaux du groupe d'opposition se sont prononcés contre le vote d'une motion demandant l'application de ce dispositif, considérant qu'il serait temps de prendre conscience que "gérer" n'est pas synonyme de "dépenser", et qu'avant de penser à créer de nouvelles taxes, il faudrait s''efforcer de mieux maîtriser les dépenses.

Il y a quelques mois on a demandé aux conseillers municipaux de Saint-Maximin d'approuver une procédure simplifiée de modification du POS afin de pouvoir aménager la zone du Mont Aurelien.

Les élus du groupe d'opposition ont signifié que cette procédure était inadaptée car ce projet portait atteinte à l'économie générale du PADD, et réduisait une zone naturelle et forestière (en contradiction avec l'article L 123-1 du code de l'urbanisme), mais rien n'y a fait...La délibération a été adoptée par 24 voix "pour" et 9 voix "contre".

Lors du conseil municipal du mercredi 27 mars, Monsieur le Maire a demandé à l'assemblée délibérante d'annuler la délibération car elle faisait l'objet d'un recours auprès du Tribunal Administratif. A ce moment là, on aurait pu tirer un trait définitif sur cette expérience malheureuse (pour laquelle on aura tout de même dépensé plus d'une centaine de milliers d'Euros, en frais d'études diverses et honoraires) et rechercher tous ensemble un lieu adapté et plus respectueux de l'environnement pour accueillir des entreprises de transformation créatrices de richesses et d'emplois, mais pas du tout !

Trois semaines plus tard, mercredi 27 avril, il a été cette fois demandé au conseil municipal d'adopter une délibération identique (mot pour mot) à celle qui venait d'être annulée.

Seule tentative d'xplication que nous avons pu obtenir de la part du président de la communauté de communes : "Votre avocat vous a conseillé d'aller dans un sens, le nôtre dans un autre, nous verrons bien ce que dira le tribunal."
Mais comme nous lui avons indiqué : "Nous n'avons pas d'avocat car nous n'avons pas les moyens d'en payer un. C'est toute la différence entre vous qui pouvez dépenser sans compter l'argent des contribuables en frais de justice, et nous qui nous débrouillons comme nous le pouvons."

Maintenant il ne nous reste plus qu'à attendre la décision du Tribunal Administratif pour cette opération qui va, dans tous les cas, revenir très cher à la commune.

N'aurait-il pas été plus raisonnable, comme nous l'avons maintes fois réclamé,  de se mettre autour d'une table et d'élaborer un projet ensemble, dans l'intérêt de tous les Saint Maximinois ?

Hélas tout mode de fonctionnement démocratique semble résolument banni en terre maximinoise.

Ce n'est que sous la pression du peuple que l'on pourra retrouver un peu plus de morale en politique

Non seulement le sentiment de défiance de nos concitoyens vis à vis de la classe politique n'a jamais été aussi grand, mais ils sont de plus en plus nombreux à considérer que les élus sont "tous pourris", tout au moins, une grande proportion d'entre eux.

Et on les comprend, car les exemples de corruption ces dernières années n'ont pas manqué, jusqu'au plus haut niveau de l'Etat.

Dans le contexte économique et social difficile que nous connaissons, la généralisation à tout le système est facile.

Tout cela s'est traduit notamment par une forte augmentation à la fois du nombre des abstentionnistes et du vote en faveur de candidats proposant des solutions extrémistes.

Et pourtant ? Comment concevoir une démocratie sans représentants du peuple élus au suffrage universel ?

Ceci a amené il y a quelques années des citoyens de toutes sensibilités mais attachés aux valeurs de la République, à se regrouper et à créer l'association Anticor, avec pour but d'œuvrer pour moraliser la vie politique et lutter contre la corruption.

Son nombre d'adhérents ayant augmenté de façon sensible, peu à peu se sont créées des sections départementales, c'est ainsi qu'Anticor83 a vu le jour cette année.

Par souci d'une plus grande efficacité, le Var a été lui-même découpé en plusieurs secteurs géographiques.

Les représentants de la partie nord-ouest du département qui s'étend de la Sainte Baume au Verdon, vous invitent à une réunion publique d'information et de présentation de l'association, qui se déroulera le vendredi 31 mai, 18h, au LEAP de Saint-Maximin.

Inscriptions sur les listes électorales

Sur le plan politique, l'année 2014 sera particulièrement importante pour nos communes puis-qu'auront lieu les élections municipales.

Ne pourront participer à cette élection, que ceux qui seront inscrits sur les listes électorales de la commune avant le 31 décembre 2013.

Pour ceux qui ont déjà voté lors des scrutins précédents à Saint-Maximin, pas de problème.

Pour les jeunes n'ayant encore jamais voté, mais qui sont résidents dans la commune, en principe l'inscription se fait automatiquement au moment du recensement, mais il est néanmoins recommandé d'aller vérifier au secrétariat de la mairie, au rez-de-chaussée à droite, service des élections.

Pour les nouveaux arrivants, il suffit se présenter au service des élections muni d'une pièce d'identité (carte d'identité, passeport...) et d'un justificatif de domicile (facture d'électricité, de gaz ou de téléphone fixe).

NANS : Le 5 mai (départ 9 heures) auront lieu deux courses natures de 8 km (pour 183 m de dénivelé) et 12 km (pour 229 m de dénivelé) qui empruntent exclusivement des pistes et des chemins forestiers.

Possibilité d'inscription en ligne (12 €) sur http://www.courirenfrance.com

Pour tous renseignements : 06.03.06.19.76

RIANS : Le 8 mai (départ 9 heures) dans le cadre d'une journée sportive aura lieu une course pédestre de 11 km sur petites routes, rues du  village et sentiers de terre où au travers d’un magnifique sous bois.

Inscription : 7 € en chèque à adresser à Merle Maurice Chemin de Bournelles, 83560 Rians (9 € le jour de la course).

SAINT-MAXIMIN : Le 9 mai aura lieu l'Aurélien Trail (42 km pour 2517 m de dénivelé, départ à 8h) et une course nature (15 km pour environ 500 m de dénivelé, départ à 8h30). Les deux courses auront pour cadre le massif du Mont Aurélien.

Sur proposition de l'association Santo Madaleno, le conseil municipal a pris la décision de baptiser place Charles II d'Anjou, la place de l'Hôtel de Ville. Mais qui était ce souverain ?

Charles II dit le Boiteux, né en 1248, est le quatrième fils de Charles 1er et de Beatrix.

Il se marie en 1270 avec Marie de Hongrie, sœur et héritière de Ladislas IV roi de Hongrie.

Il hérite du titre de Comte de Provence et de Forcalquier à la mort de sa mère en 1267, mais son père continuera de porter les titres.

Lors d'un de ses passages à Saint-Maximin, il fait pratiquer des fouilles sous une église primitive dédiée à Saint Maximin. Le 2 décembre 1279, il découvre une crypte contenant quatre sarcophages (il attribue l'un d'entre eux à Sainte Madeleine). Il décide de faire détruire l'ancienne église et d'édifier sur la crypte, une Basilique.

Il fixe au 5 mai 1280, deuxième dimanche après Pâques, l'élévation solennelle des reliques en présence de nombreux évêques, de religieux et seigneurs. Depuis une foire importante à lieu en cette époque: la foire de la quinzaine.

Mais en 1284, au cours d'un engagement contre la flotte aragonaise, il est fait prisonnier par le roi Pierre III. Ces projets pour Saint Maximin sont retardés.

En 1285, il apprend le décès de son père, de Barcelone, où il est en captivité. Il n'est libéré, contre une forte rançon, qu'en 1288.

Il reprend alors son projet de construction d'une Basilique et d'un couvent attenant destiné à accueillir une communauté de frères Dominicains. Les choses s'accélèrent.

Les 7 et 8 avril 1295 le pape Boniface VIII adresse une bulle à Charles II devenu comte de Provence, pour substituer les prêcheurs aux moines de Saint Victor, et pour instituer prieur le frère Guilaume de Tonneins. En outre il exempte à perpétuité l'église de Saint Maximin de la juridiction de l'abbé de Saint Victor. Le même jour le pape demande à Durand de Trésémines, évêque de Marseille, et au frère Pierre de Lamanon de prendre possession du prieuré de Saint Maximin et d'y établir une communauté de Dominicains.

Le 20 juin 1295 Durand de Trésemines met le frère Pierre de Lamanon en possession de l'église. Les pères Bénédictins abandonnent leur monastère aux Dominicains. L'acte officiel est dressé et lu par le notaire Jacques Jourdan dans l'église primitive en présence du dernier prieur Bénédictin Jean Cabroni.

De son côté, le chapitre provincial des Dominicains réunit à Castres est mis devant le fait accompli. L'initiative de la création du couvent de Saint Maximin a été décidé par Charles II d'Anjou seul et a échappé totalement à l'ordre. Le 29 juin 1295, il ne peut que ratifier les décisions déjà prises.

Le 17 août 1295, Charles II accorde à la ville de Saint Maximin différentes franchises destinées à accroître la population et à favoriser les pèlerinages, notamment la franchise des tailles, impôts et corvées. En outre, il établit la franchise de tout péage dans ses Etats pour les habitants de Saint Maximin.

Un écrit du 4 octobre 1296 nous apprend que sur les 2000 livres prévues pour financer la construction de l'église, le sénéchal de Provence doit payer des indemnités pour la démolition des maisons avoisinantes. Il faut libérer de la place pour l'église.

Le 5 décembre 1296, de Rome où il séjourne, Charles II ordonne , à l'évêque de Sisteron et au sénéchal de Provence, de mettre à la tête des travaux de l'église de Saint Maximin, maître Pierre le Français, expert dans l'art de construire églises et autres édifices. Maître Matthieu, que le frère Pierre de Lamanon avait engagé pour cet ouvrage, n'est pas congédié mais devient subordonné de maître Pierre.

Dans les années suivantes, des pâtés de maison sont détruits et des rues ouvertes pour permettre l'avancée des travaux et la desserte de la Basilique. Ainsi en 1300 la ville verse une indemnité de 60 sols à la Cour Royale, au moment de l'élargissement de la rue (partie haute de la rue Général de Gaulle), en raison des dégâts causés au bâtiment (qui possède une cloche) où est rendue la justice. En cette époque le bâtiment comportait deux étages percés chacun de trois grandes baies ogivales. De même le 29 décembre 1300, un document fait état de l'ouverture d'une nouvelle rue en ligne droite, partant de l'église et aboutissant à la croix de pierre située à l'endroit appelé "Luperia". Cette nouvelle artère reliait l'église à la voie Aurélienne, en empruntant la porte de Marseille.

Le 23 juillet 1306, une quittance (contenue dans le cartulaire de Saint Maximin) de 80 florins or est donnée pour paiement du prix fait des portes et murailles neuves de la ville. Les nouveaux remparts commandés par Charles II d'Anjou sont donc quasiment achevés.

Charles II décède le 6 mai 1309 en Italie, à Poggioreale. Saint Maximin lui doit beaucoup.

Brèves

Dimanche 14 mars quatre listes restaient en présence lors du deuxième tour de l'élection municipale de Rians. C'est la liste de Yves Mancer qui l'a emporté avec 806 voix (20 élus), devant Nicolas Bremond 591 voix (5 élus), Vincent Raspatelli 247 voix(1 élu)et Cyril Cocourel 221 voix (1 élu).

C'est la Basilique de Saint-Maximin que le prince Félix, deuxième fils de son Altesse royale le grand-duc Henri du Luxembourg a choisi pour épouser Mademoiselle Claire Lademacher. La cérémonie nuptiale qui se déroulera samedi 21 septembre, sera célébrée par monseigneur Rey, en présence de plusieurs têtes couronnées dont le roi de Belgique.

Saint Maximin : Une enquête relative à l'extension antérieure du cimetière autour de l'église révèle que les maisons contigües au cimetière avaient auparavant leur entrée sur la rue de derrière appelée rue des verriers et non du côté du cimetière. Depuis l'ouverture du chantier de l'église une rue nouvelle située entre les maisons et le cimetière a été créée et les maisons ont maintenant leur porte sur cette rue, donc vers l'église.

Saint-Maximin : Une délibération du conseil municipal présidé par Adrien Paul Bertin créé le corps des sapeurs-pompiers de Saint Maximin.

Vinon-sur-Verdon : La grêle recouvre complètement le village sur un rayon de 2 km. Les employés municipaux doivent la dégager au bulldozer. Ils forment des tas de 3 m de haut sur les places du centre.

A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr