Quelques personnages qui ont laissé leur empreinte à Saint Maximin

 
  Charles II d'Anjou dit le Boiteux
  Il est né en 1254 et mort le 6 mai 1309 à Naples. Il est né Prince de Salernes, puis, après la mort de ses parents (Charles 1er d'Anjou et Béatrix de Provence), il a pris les titres de roi de Naples, Comte de Provence, d'Anjou et du Maine. En 1279, il a entrepris des fouilles dans la Basilique qui lui ont permis de retrouver la crypte et les reliques attribuées à Sainte Madeleine. C'est lui également qui a décidé de la construction de la Basilique et du Couvent dont les travaux ont débuté en 1295. Charles II est décédé le 6 mai 1309 à Poggioreale en Italie.
 
 
 
  (le bienheureux) André ABELLON
  Il est né vers 1375 à Saint Maximin, dans l'auberge des deux Masses, tenue par ses parents Esmenjarde Rosols et Feançois Abeloni. Entré très jeune dans l'ordre des Dominicains, cet orateur-réformateur et peintre de talent, restaure la discipline régulière dans les couvents où il est envoyé. Il enseigne la théologie notamment à Montpellier, Paris et Avignon. Il montre de la générosité pour les autres et de l'austérité pour lui-même: en 1415, il continue de prêcher à Aix, alors que la peste ravage le pays. Il est mort à Aix le 15 mai 1450 et a été béatifié le 19 août 1902 par le Pape Leon XIII.
 
 
 
  Gabriel Joseph Xavier RICARD de SEALT
 
Né le 29 mars 1752 à Peyrolles, il est devenu Saint Maximinois par son mariage avec Anne Catherine Bayon. Il a été Avocat à la Cour d'Aix, Subdélégué de l'Intendant d'Aix, premier député du Var à la Constituante, puis Chef du District de Saint Maximin. Nommé Préfet de l'Isère par Bonaparte le 3 mars 1800, il est décédé à Grenoble le 1er février 1802.
 
 
 
 
Marie Anne Christine BOYER
 
Née le 3 juillet 1771 à Saint Maximin, elle est la fille de Pierre André Boyer et Rosalie Fabre, aubergistes de l'ancien "Logis de la mule", devenu en 1772 "Logis du Mouton". L'établissement se trouve au faubourg de la Porte d'Aix, hors les remparts. Le 4 mai 1794, elle épouse à Saint Maximin Lucien Bonaparte, qui a été nommé garde-magasin des vivres de la commune quelques mois auparavant. Christine Boyer, suit ensuite son mari devenu successivement président du Conseil des Cinq Cents, puis Ministre de l'Intérieur. Après avoir eu deux enfants, elle décéde d'une mauvaise grossesse à Paris le 14 mai 1800.
 
 
 
  Lucien BONAPARTE - diverses représentations
 
Né le 21 mars 1775 à Ajaccio ,ce frère cadet de Napoléon arrive à Saint Maximin le 5 septembre 1793 en qualité de garde-magasin des vivres. Il habite une maison située aux Arcades, et devient rapidement le principal animateur du Comité Révolutionnaire qui tient ses réunions au Couvent Royal. Se faisant appelé "Brutus" il rebaptise Saint Maximin "Marathon" et la Sainte Baume devient "les Thermopyles". Le 4 mai 1794, il épouse à Saint Maximin Christine Boyer, soeur de l'aubergiste du "Logis du Mouton". Bien qu'ayant activement contribué à l'ascension de Napoléon, il est le seul des Bonaparte a ne pas avoir été promu roi ou prince par son frère. C'est au Pape qu'il doit son seul titre de prince de Canino. Il décéde le 29 juin 1840 dans sa propriété à Viterbo près de Rome.
 
 
 
  Jean Baptiste Henri LACORDAIRE
Né le 12 mai 1802 à Recey-sur-Ource (Côte-d'Or), il a pris le nom de Henri Dominique Lacordaire lorsqu'il est entré dans l'ordre des Dominicains en 1839 (il était prêtre séculier depuis 12 ans déjà). En 1859 il rachète le couvent de Saint Maximin, réinstalle les Frères Prêcheurs, et fait reconstruire en 1860 l'aile ouest qui porte aujourd'hui son nom. Ce célèbre prédicateur et restaurateur de l’ordre dominicain en France considéré aujourd'hui comme l'un des précurseurs du catholicisme moderne est mort le 21 novembre 1861 à Sorèze (Tarn).
 
 
 
  Louis ROSTAN
 

Né le 19 août 1815 à Saint Maximin, décédé le 6 décembre 1891 à Saint Maximin, il a été Avocat, Historien auteur de nombreuses notices sur notre commune, Archéologue correspondant du Ministère de l'Instruction publique, Maire et Conseiller Général.

     
 
     
  Camille Paul Ernest ROBERT
 
Né à Paris le 15 juillet 1872, il obtient à l'âge de 14 ans la 2ème médaille de solfège du conservatoire de musique de Paris.
En 1913 il compose  la musique de « La Madelon »,  sur des paroles de Louis Bousquet, chanson emblématique destinée à soutenir le moral des Poilus de 14.
Camille Robert, officier de la Légion d'Honneur, est décédé et enterré à Saint Maximin en 1957.

     
 
     
  Adrien Paul Joseph BERTIN
 

Né le 16 juin 1889 à Saint Maximin, il a joué un rôle important dans la Résistance dont il était responsable pour le secteur de Saint Maximin. Arrêté le 23 juin 1944 et torturé au siège de la Gestapo à Draguignan, il tente de se suicider pour ne pas parler. Le lendemain il est libéré de l'infirmerie par un commando en armes alors qu'il devait être fusillé quelques heures plus tard. Il a été nommé Président du Comité de Libération de Saint Maximin avec pour suppléant le Père Robert de Biennassis.