Des Saint Maximinois engagés dans la Résistance
 
Jeanette ACHARD
 
A recueilli un membre de l'équipage d'un bombardier américain, qui avait réussi à sauter en parachute bien que gravement brîlé, après que son appareil ait été abattu le 12 juillet 1944 par la chasse allemande.
 
Paul ANDRAU
 
  Directeur de la cave coopérative, il fait partie du petit groupe de l'armée secrète qui s'est constitué à Saint Maximin dès 1942.
 
Eugène ARNEODO
 
  Après avoir travaillé au chantier naval de La Seyne, il est gérant du magasin Casino de Saint-Maximin. Il oeuvre au ravitaillement des maquis avec Paul Bertin.
 
Marcel AUBERT
 
Fait partie du groupe de l'ORA.
 
Paul BERTIN
 

Responsable de la cellule locale du parti communiste, très tôt il jette les bases de la Résistance à Saint Maximin.
Il organise le ravitaillement des maquis qui séjournent dans le secteur, et participe à plusieurs parachutages, dont celui qui a été réceptionné dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne.
Le 23 juin 1944, il est arrêté sur dénonciation, puis transféré à la prison de Draguignan où il est torturé par la Gestapo.
Après avoir tenté de se suicider pour ne pas parler, il est libéré de l'infirmerie par un commando en armes le 14 juillet 1944, jour où était programmée son exécution.
Le 20 août 1944, accompagné de sa famille, il revient à Saint Maximin où il est acclamé par la population. Les FFI l'accueillent en lui faisant une haie d'honneur.

Le 22 août 1944, il est nommé président de la commission municipale avec pour adjoint le père de Biennassis.
 
Raoul BERTIN
 
Fait partie du groupe de l'ORA.
Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne.
   
André BERTON
   
  Il adhère au groupe ORA de Paul Bertin début novembre 1943.
Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne.
Le 12 août 1944, Marius Rastegue de Brue-Auriac, confie à André Berton 5 hommes composant l'équipe Gedeon parachutée la veille sur le plateau de Saint Estève. Il s'agit d'une équipe entrainée à Alger pour mener des opérations de renseignements et d'anti-sabotage dans le port de Toulon. La mission d'André Berton est de conduire ce groupe jusqu'à Signes, où des maquisards les attendent. André Berton poursuit avec eux jusqu'à Toulon où il participe aux combats de la Libération.
   
Henri BOULERT
   
Henri et son frère Jean sont forestiers.
Ils font partie du petit groupe de l'Armée Secrète qui s'est constitué à Saint Maximin dès 1942.
   
Jean CAPELLADES
   
En novembre 1942, Robert de Biennassis et Jean Capellades sont mis en relation avec le lieutenant-colonel Gouzy, par l'intermédiaire de Gaston Peri, membre de l'AS.
Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne, pour le compte de l'ORA.
Le 10 juin 1944, il est recruté avec le père Robert de Biennassis, par le sous-lieutenant Powilewicz, un des responsables du réseau de renseignement américain Ritz-Crocus basé à Seillons.
Dans la nuit du 12 au 13 août 1944 il fait parti du groupe qui réceptionne un parachutage imprévu à Sceaux.
   
Guillaume COGO
   
Fait partie du groupe de l'ORA.
Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne.
   
Le Père Robert de BIENNASSIS
   

En novembre 1942, Robert de Biennassis et Jean Capellades sont mis en relation avec le lieutenant-colonel Gouzy, par l'intermédiaire de Gaston Peri, membre de l'AS.
Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne, pour le compte de l'ORA.
Le 10 juin 1944, il est recruté avec Jean Capellades, par le sous-lieutenant Powilewicz, un des responsables du réseau de renseignement américain Ritz-Crocus basé à Seillons.
Dans la nuit du 12 au 13 août 1944 il fait parti du groupe qui réceptionne un parachutage imprévu à Sceaux.
Le 22 août 1944, il est nommé vice Président du comité de Libération.

   
Danté FONTANA (1922 - 2016)
   
Au mois de juillet 1944 il rejoint le groupe de l'ORA établi à Sceaux.
Il fait partie du groupe dont la mission est de faire sauter l'ouvrage des Cinq Ponts.
   
André GASTALDI
   
Il est enrôlé par le sous-lieutenant Powilewicz du réseau de renseignement américain Ritz-Crocus établi à Seillons.
A partir de la mi-juin 1944, pendant près d'un mois, il transporte tous les soirs sur son dos, des armes et munitions provenant du parachutage de Berne et cachées depuis la fausse alerte du 6 juin dans les bois près de l'éolienne, jusqu'à château de Seillons.
   
Felix GAY
   

Un des premiers éléments du groupe de Saint Maximin de l'Armée Secrète (AS) puis de l'Organisation de Résistance de l'Armée (ORA).
Il participe également aux actions des réseaux Roger Buckmaster (de mai 1943 à la Libération) et Ritz Crocus en qualité d'Aide Radio.

 

   
Le lieutenant-colonel Joseph GOUZY
   
Officier, il est blessé durant la 1ère guerre mondiale, en 1917, puis au cours de la guerre du Maroc en 1925.
En 1942, il est Lieutenant-colonel de l'Infanterie Coloniale en poste à Fréjus .
Il adhère à l'ORA en 1943. Il est d'abord chargé de structurer le secteur de Saint-Raphaël , puis celui du Nord-Ouest varois en mai 1944.
Son PC est installé à Varages, au restaurant La Cigale de la famille Collomp.
Il participe à Saint-Maximin, à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 dans le champ situé sous la ruine de Berne.
   
Charles HUGOU
   

Fait partie du groupe de l'ORA.
Il participe activement au ravitaillement du maquis FTPF qui séjourne sur le Mont Aurélien de décembre 1943 à mars 1944.
De nombreuses réunions de résistants se sont tenus chez lui, à Barboulin.
Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne.

   
Antoine MILESI
   
Fait partie du groupe de l'ORA.
Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne.
   
Gaston PERI
   
Directeur de la cave coopérative, il fait partie du petit groupe de l'armée secrète qui s'est constitué à Saint Maximin dès 1942.
Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne.
   
Alexis RICARD
   
  Fait partie du groupe de l'ORA.
Boulanger dans la rue Générale de Gaulle, il joue un rôle important dans le ravitaillement du maquis de l'Aurélien.
   
Henri ROUX
   
Fait partie du groupe de l'ORA.
Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne.
   
Roger TAILLEFER
   

En février 1942 il s'évade du Stalag où il est prisonnier et rejoint la France. Recherché par les Allemands, il ne peut reprendre son emploi à Paris. Il se rend alors en zone libre et devient ajusteur sur prototypes à Marignane.

Il entre dans la Résistance par l'intermédiaire d'un ancien ami de Paris réfugié à Marseille, le médecin Juif Paul Schmierer. Ce dernier et Daniel Ungemach-Bénédite, qui sont en charge du « Centre américain de secours de Marseille », lui demandent de mettre sur pied une filière d’évasion vers la Suisse.

Durant l'été et l'automne 1942, aidé par sa femme Antoinette, il conduit jusqu'à Chamonix cinq groupes de fugitifs Juifs. Ce sont au total vingt personnes qu'il va réussir à faire passer par le col de Balme jusqu'à Martigny avec l'aide d'un guide de haute montagne.

En janvier 1943, il s’engage dans les Forces françaises libres. Il est affecté dans les Forces françaises combattantes et il dirige à Marseille le sous-réseau de renseignement « Dorine » qui fait partie du réseau « Tartane ». Il passe ensuite sous l'égide des Mouvements unis de la Résistance et il dirige le sous-réseau de renseignement « Burin». En juin 1943, avec Daniel Ungemach-Bénédite et Paul Schmierer, il participe à la création d'un chantier forestier à Moissac-Bellevue, dans la forêt domaniale de Pélenc. Jusqu'en août 1944, cette exploitation forestière accueille des réfugiés et sert de base arrière pour les activités de renseignement.

La citation de la King's Medal for Courage in the Cause of Freedom est éloquente : « De février 1943 à la Libération, il a dirigé les missions clandestines d’un groupe d’agents qui a fourni de précieux renseignements et informations militaires sur les activités ennemies dans le pays. Grâce aux détails précis contenus dans ses rapports, l’aviation des forces alliées a réussi de nombreux bombardements sur des cibles militaires ennemies. Il fait preuve de grand courage et de dévouement dans l’accomplissement de son important travail d’espionnage dans des conditions toujours plus dangereuses dues aux activités de contre-espionnage conduites par l’ennemi ».

En sa qualité de chef de sous-réseau de renseignement, il est chargé de mission de 1ère classe. Début 1944, « surpris alors qu'il prépare l'envoi d'un courrier, réussit, alors qu'il est arrêté par la Gestapo, à s'échapper par les toits, menottes aux poignets. Reprenant contact avec son réseau, continue la lutte jusqu'à la Libération ». « Chef d'un sous-réseau dont il avait fait une équipe homogène toute dévouée à la cause de la France, a pu pendant 18 mois malgré les arrestations massives de la Gestapo soutenir de façon permanente le moral de sa troupe grâce à son exemple et à son mépris du danger ». En octobre 1944, avec le grade d'assimilation de capitaine, il occupe les fonctions de chef adjoint d'un service de la DGER du Sud-Est à Marseille. Il est démobilisé en juillet 1945.

Il demeure de 1950 à 1966 à Saint-Maximin, où il tient avec son épouse Antoinette le bar-hôtel-restaurant Le Carillon, rue de la République.

   
Elie VERLAQUE
   
Fait partie du groupe de l'ORA.
   
François Fernand VERLAQUE
 

Fait partie du groupe de l'ORA.
Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne.

   
Marcel VERLAQUE
 
Fait partie du groupe de l'ORA.
Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne.