Des Saint Maximinois engagés dans la Résistance |
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Jeanette ACHARD | |
A recueilli un membre de l'équipage d'un bombardier américain, qui avait réussi à sauter en parachute bien que gravement brîlé, après que son appareil ait été abattu le 12 juillet 1944 par la chasse allemande. | |
Paul ANDRAU | |
Directeur de la cave coopérative, il fait partie du petit groupe de l'armée secrète qui s'est constitué à Saint Maximin dès 1942. | |
Eugène ARNEODO | |
Après avoir travaillé au chantier naval de La Seyne, il est gérant du magasin Casino de Saint-Maximin. Il oeuvre au ravitaillement des maquis avec Paul Bertin. | |
Marcel AUBERT | |
Fait partie du groupe de l'ORA. | |
Responsable de la cellule locale du parti communiste, très tôt il jette les bases de la Résistance à Saint Maximin. |
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Le 22 août 1944, il est nommé président de la commission municipale avec pour adjoint le père de Biennassis. | |
Fait partie du groupe de l'ORA. Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne. |
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André BERTON | |
Il adhère au groupe ORA de Paul Bertin début novembre 1943. Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne. Le 12 août 1944, Marius Rastegue de Brue-Auriac, confie à André Berton 5 hommes composant l'équipe Gedeon parachutée la veille sur le plateau de Saint Estève. Il s'agit d'une équipe entrainée à Alger pour mener des opérations de renseignements et d'anti-sabotage dans le port de Toulon. La mission d'André Berton est de conduire ce groupe jusqu'à Signes, où des maquisards les attendent. André Berton poursuit avec eux jusqu'à Toulon où il participe aux combats de la Libération. |
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Henri et son frère Jean sont forestiers. Ils font partie du petit groupe de l'Armée Secrète qui s'est constitué à Saint Maximin dès 1942. |
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En novembre 1942, Robert de Biennassis et Jean Capellades sont mis en relation avec le lieutenant-colonel Gouzy, par l'intermédiaire de Gaston Peri, membre de l'AS. Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne, pour le compte de l'ORA. Le 10 juin 1944, il est recruté avec le père Robert de Biennassis, par le sous-lieutenant Powilewicz, un des responsables du réseau de renseignement américain Ritz-Crocus basé à Seillons. Dans la nuit du 12 au 13 août 1944 il fait parti du groupe qui réceptionne un parachutage imprévu à Sceaux. |
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Fait partie du groupe de l'ORA. Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne. |
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En novembre 1942, Robert de Biennassis et Jean Capellades sont mis en relation avec le lieutenant-colonel Gouzy, par l'intermédiaire de Gaston Peri, membre de l'AS. |
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Danté FONTANA (1922 - 2016) | |
Au mois de juillet 1944 il rejoint le groupe de l'ORA établi à Sceaux. Il fait partie du groupe dont la mission est de faire sauter l'ouvrage des Cinq Ponts. |
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André GASTALDI | |
Il est enrôlé par le sous-lieutenant Powilewicz du réseau de renseignement américain Ritz-Crocus établi à Seillons. A partir de la mi-juin 1944, pendant près d'un mois, il transporte tous les soirs sur son dos, des armes et munitions provenant du parachutage de Berne et cachées depuis la fausse alerte du 6 juin dans les bois près de l'éolienne, jusqu'à château de Seillons. |
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Un des premiers éléments du groupe de Saint Maximin de l'Armée Secrète (AS) puis de l'Organisation de Résistance de l'Armée (ORA).
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Officier, il est blessé durant la 1ère guerre mondiale, en 1917, puis au cours de la guerre du Maroc en 1925. En 1942, il est Lieutenant-colonel de l'Infanterie Coloniale en poste à Fréjus . Il adhère à l'ORA en 1943. Il est d'abord chargé de structurer le secteur de Saint-Raphaël , puis celui du Nord-Ouest varois en mai 1944. Son PC est installé à Varages, au restaurant La Cigale de la famille Collomp. Il participe à Saint-Maximin, à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 dans le champ situé sous la ruine de Berne. |
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Fait partie du groupe de l'ORA. |
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Fait partie du groupe de l'ORA. Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne. |
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Directeur de la cave coopérative, il fait partie du petit groupe de l'armée secrète qui s'est constitué à Saint Maximin dès 1942. Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne. |
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Alexis RICARD | |
Fait partie du groupe de l'ORA. Boulanger dans la rue Générale de Gaulle, il joue un rôle important dans le ravitaillement du maquis de l'Aurélien. |
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Fait partie du groupe de l'ORA. Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne. |
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Roger TAILLEFER | |
En février 1942 il s'évade du Stalag où il est prisonnier et rejoint la France. Recherché par les Allemands, il ne peut reprendre son emploi à Paris. Il se rend alors en zone libre et devient ajusteur sur prototypes à Marignane. Il entre dans la Résistance par l'intermédiaire d'un ancien ami de Paris réfugié à Marseille, le médecin Juif Paul Schmierer. Ce dernier et Daniel Ungemach-Bénédite, qui sont en charge du « Centre américain de secours de Marseille », lui demandent de mettre sur pied une filière d’évasion vers la Suisse. |
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Durant l'été et l'automne 1942, aidé par sa femme Antoinette, il conduit jusqu'à Chamonix cinq groupes de fugitifs Juifs. Ce sont au total vingt personnes qu'il va réussir à faire passer par le col de Balme jusqu'à Martigny avec l'aide d'un guide de haute montagne. En janvier 1943, il s’engage dans les Forces françaises libres. Il est affecté dans les Forces françaises combattantes et il dirige à Marseille le sous-réseau de renseignement « Dorine » qui fait partie du réseau « Tartane ». Il passe ensuite sous l'égide des Mouvements unis de la Résistance et il dirige le sous-réseau de renseignement « Burin». En juin 1943, avec Daniel Ungemach-Bénédite et Paul Schmierer, il participe à la création d'un chantier forestier à Moissac-Bellevue, dans la forêt domaniale de Pélenc. Jusqu'en août 1944, cette exploitation forestière accueille des réfugiés et sert de base arrière pour les activités de renseignement. La citation de la King's Medal for Courage in the Cause of Freedom est éloquente : « De février 1943 à la Libération, il a dirigé les missions clandestines d’un groupe d’agents qui a fourni de précieux renseignements et informations militaires sur les activités ennemies dans le pays. Grâce aux détails précis contenus dans ses rapports, l’aviation des forces alliées a réussi de nombreux bombardements sur des cibles militaires ennemies. Il fait preuve de grand courage et de dévouement dans l’accomplissement de son important travail d’espionnage dans des conditions toujours plus dangereuses dues aux activités de contre-espionnage conduites par l’ennemi ». En sa qualité de chef de sous-réseau de renseignement, il est chargé de mission de 1ère classe. Début 1944, « surpris alors qu'il prépare l'envoi d'un courrier, réussit, alors qu'il est arrêté par la Gestapo, à s'échapper par les toits, menottes aux poignets. Reprenant contact avec son réseau, continue la lutte jusqu'à la Libération ». « Chef d'un sous-réseau dont il avait fait une équipe homogène toute dévouée à la cause de la France, a pu pendant 18 mois malgré les arrestations massives de la Gestapo soutenir de façon permanente le moral de sa troupe grâce à son exemple et à son mépris du danger ». En octobre 1944, avec le grade d'assimilation de capitaine, il occupe les fonctions de chef adjoint d'un service de la DGER du Sud-Est à Marseille. Il est démobilisé en juillet 1945. Il demeure de 1950 à 1966 à Saint-Maximin, où il tient avec son épouse Antoinette le bar-hôtel-restaurant Le Carillon, rue de la République. |
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Fait partie du groupe de l'ORA. | |
Fait partie du groupe de l'ORA. |
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Fait partie du groupe de l'ORA. Il participe à la réception d'un parachutage dans la nuit du 1 au 2 mai 1944 à Berne. |
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