Les législatives dans nos communes

Dans la 6ème circonscription la multiplicité des candidatures à gauche lors du premier tour a conduit à un duel FN/UMP au deuxième tour.

Dans ce cas de figure, la tendance naturelle est de désigner comme responsable de la division celui qui a fait le moins de voix.

Mais les véritables questions sont : Quelle est la candidature la plus légitime ? Celle d'un élu qui se bat au quotidien sur le terrain et qui peut rassembler bien au delà de la gauche, ou celle résultant d'accords nationaux entre les partis ? Quel est le candidat qui aurait eu le plus de chances de l'emporter au second tour ?

Au deuxième tour Josette Pons l'a emporté avec 60.54%, des exprimés représentant, compte tenu de l'abstention et des blancs et nuls, 44.13% des inscrits.

Dans la 8ème circonscription, un duel fratricide entre le maire de Draguignan Max Piselli (exclu de l'UMP) et son 1er adjoint Olivier Audibert-Troin, a tourné largement à l'avantage de ce dernier (30.76% contre 5.38%). Là encore, comme dans beaucoup de circonscriptions, on a pu constater que les électeurs avaient choisi massivement le candidat bénéficiant d'une investiture.

Le candidat socialiste, Bernard Clap, a réalisé de son côté un très bon score (27.92%) le plaçant en 2ème position, devant la candidate du Font National Geneviève Blanc, également qualifiée pour le second tour avec 23.27%.

Au deuxième tour Olivier Audibert-Troin l'a emporté avec 40.54% contre 37.01% pour le socialiste Bernard Clap, et 22.45% recueillis par Geneviève Blanc représentant le Front National.

De façon plus générale, dans l'ensemble des circonscriptions du Var les candidats de la majorité présidentielle ont recueilli entre 35% et 40%.

Débat autour de l'aménagement de l'espace

Lors du dernier conseil municipal, il a été demandé aux élus de se prononcer sur l'acquisition d'une parcelle située sur la route de Bras (à proximité de la déchetterie) pour y aménager un nouveau cimetière.

Ce dernier va générer des frais supplémentaires de fonctionnement, notamment en raison de la nécessité de créer un logement de gardien.

N'aurait-il pas été judicieux d'agrandir le cimetière existant ? D'autant plus qu'il reste de la place.

En effet l'espace en question est enclavé, sans aucune possibilité d'extension, et l'aménagement d'un complexe sportif digne de ce nom nécessite une superficie importante, sans compter les besoins en matière de stationnement car quasiment tous les pratiquants et spectateurs s'y rendront en voiture.

C'est la raison pour laquelle il nous paraitrait plus judicieux d'agrandir le cimetière existant, et d'implanter en un autre lieu un complexe sportif et associatif autour d'une piscine couverte, de stades, d'un parcours santé, de cours de tennis, de salles réservées aux associations, le tout à proximité d'un vaste parking.

Bien sûr ce projet ne pourra être réalisé du jour au lendemain, mais il faudrait d'ores et déjà avoir un plan d'aménagement global afin de pouvoir l'engager par tranches.

Idées pour le futur PLU

Compte tenu du fait qu'aucune commission d'urbanisme n'a jamais été réunie depuis le début du mandat, c'est par l'intermédiaire de cette tribune que nous formulons deux propositions qui nous paraissent importantes à prendre en compte dans le cadre de l'élaboration du Plan Local d'Urbanisme.

Aujourd'hui, malgré l'inertie du Conseil Général du Var, les études concernant la réouverture de la ligne Carnoules-Gardanne sont bien avancées et on peut raisonnablement considérer que les premières TER pourront l'emprunter à l'horizon 2020. Un grand bâtiment pour la gare n'est plus aujourd'hui indispensable. En revanche un parking important est nécessaire, à proximité de l'endroit où les passagers prendront le train.

Un grand terrain situé entre l'ancienne gare et l'école Victor Hugo (qui ne possède pas non plus d'aire de stationnement) existe. Ne serait-il pas judicieux de le mettre en emplacement réservé afin de pouvoir aménager un parking à destination aussi bien des usagers du train que des parents d'élèves de l'école.

La voie de contournement inscrite dans le Plan d'Occupation des Sols depuis plus de 30 ans vient d'être ouverte à la circulation. Mais es nombreuses constructions réalisées ces dernières décennies ont entrainé une modification du projet initial. Bien qu'ayant fluidifié sensiblement le trafic dans la traversée de Saint Maximin, elle ressemble aujourd'hui plus à un boulevard périphérique destiné à desservir les zones d'activités qu'à une véritable déviation.

Avant de nous retrouver de nouveau dans quelques années dans une situation d'asphyxie, nous suggérons d'étudier un tracé de contournement beaucoup plus large, et de l'inscrire dans le PLU.

L'expansion démographique de nos communes

Commune

Inscrits 2011 (ou 2010)

Inscrits 2012

Variation en 1 an (%)

1 642

1 774

+ 8.04% (en 2 ans)

870

906

+ 4.14% (en 2 ans)

2 895

2 918

+ 0.79%

434

462

+ 6.45%

1 024

1 193

+ 16.50%

777

815

+ 4.89%

3 437

3 668

+ 6.72%

990

1 068

+ 7.88%

11 170

11 927

+ 6.78%

3 935

4 033

+ 2.49%

1 398

1 522

+ 8.87% (en 2 ans)

3 318

3 466

+ 4.33%

927

892

- 3.78% (en 2 ans)

Pour certaines communes du canton de Barjols, nous avons comparé l'évolution 2010/2012, car il n'y a pas eu d'élection en 2011, et donc le nombre d'inscrits pour cette année là risque d'être faussé.

Les gaz d’échappements des moteurs diesel sont désormais classés parmi les cancérogènes certains pour les humains par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC), l’agence pour le cancer de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Si cette reconnaissance tardive est bienvenue, il y a urgence à agir pour sortir de l’impasse dans laquelle la France s’est engouffrée.

Pour Michèle RIVASI, députée européenne vice-présidente du groupe des Verts-ALE, adjointe au maire de Valence (Drome), l’industrie automobile française tout comme les autorités publiques doivent réagir rapidement: « Rendez-vous compte que cela fait depuis 1988 que les émissions de moteur diesel sont classées comme cancérogènes probables.

Pourtant, c’est dans les années 1990 que l’Etat français a décidé de favoriser ce carburant plus sale que l’essence par une politique fiscale avantageuse : désormais le diesel équipe 65% du parc automobile contre à peine plus du quart en 1995. Par ailleurs 80% du carburant vendu en France est du diesel, ce qui place notre pays en tête des pays équipés en moteurs diesel.
Ce n’est pas étonnant que la France se retrouve aujourd’hui en contentieux avec la Commission européenne qui la menace de sanctions pour non respect des normes d’émission de particules fines".

Et Michèle RIVASI d’insister sur les mensonges entourant le diesel: « Contrairement au discours général, nous devons nous méfier de l’avantage supposé des filtres à particules car ils ne sont efficaces qu’à partir d’une certaine température…que la circulation en ville ne permet d’atteindre alors que c’est là que nous sommes les plus exposés. L’explosion de l’asthme juvénile et d’autres affections respiratoires dans nos villes est la conséquence de la politique automobile menée en France. Et il n’y a pas que les maladies pulmonaires qui nous guettent: le lien entre maladies neurodégénératives et l’exposition aux particules fines a été établi chez l’homme ».

Les conclusions sont évidentes pour l’élue écologiste: « Le diesel a été favorisé par la lutte contre le changement climatique car son pouvoir de réchauffement global est inférieur à celui de l’essence: en luttant contre un fléau nous en avons généré un autre. Il faut cesser d’opposer santé et environnement, l’un ne va pas sans l’autre. On voit d’ailleurs là toute l’inconséquence du Grenelle de l’environnement et de son bonus/malus qui aura favorisé une technologie plus néfaste pour la santé que d’autres. Encore une fois, les problèmes de santé publique questionnent notre modèle de société et c’est la raison pour laquelle les écologistes insistent sur l’importance de la réduction du trafic routier et de ses nuisances. Avec des solutions telles que la réduction de la vitesse, la circulation alternée, les péages urbains, la promotion des transports doux et le développement d’un réseau de transports publics accessibles à toutes les personnes et tous les porte monnaies, nous pourrons protéger la santé des citoyens tout en permettant une refondation de l’urbanisme éclaté. J’appelle le gouvernement à cesser de sacrifier les générations futures sur l’autel de la compétitivité ».

Un PLU élaboré en toute confidentialité

C'est par le plus grand des hasards, en cherchant une information sur le site de la commune, que nous avons pris connaissance, noyé entre Nolwenn Leroy et une info sur la chirurgie orthopédique, d'un article indiquant que la réunion publique de présentation du PLU aurait lieu le :

Nous vivons dans une commune qui fonctionne de façon un peu particulière. La commission d'urbanisme n'a jamais été réunie depuis sa création, une majorité de conseillers municipaux, aussi bien de la majorité que de l'opposition, ne sont au courant de rien, et maintenant on apprend les informations (surtout relatives à l'urbanisme et aux travaux) dans la rue ou par hasard.

Une contribution de qualité à l'histoire de nos communes

Pour fêter ses trente ans d'existences, l'Association Populaire d'Histoire Tourvaine a décidé de publier un ouvrage traitant de la problématique de l'eau depuis la Préhistoire jusqu'à l'époque moderne, sur un territoire couvrant plusieurs communes voisines.

Il s'agit d'un apport historique important pour l'histoire de nos communes, auquel ont participé de nombreux érudits locaux, géologues, hydrogéologues, karstologues, historiens, archéologues. On y trouve notamment une synthèse importante des recherches effectuées par François Carrazé à Saint Maximin ces dernières décennies.

Ce livre d'un grand format, comportant 384 pages enrichies de nombreuses illustrations, n'est vendu qu'au prix de 20 € grâce au concours financier de la région PACA, du syndicat mixte de la Provence Verte et des communautés de communes concernées.

4 juillet 1079

Le prieuré de Saint Maximin passe de l'Institut de Saint Cassien à celui de Saint Benoit par une bulle du pape Grégoire VII. Les Bénédictins remplacent les Cassianites.

18 juillet 1098

Un acte de confirmation des possessions de l'abbaye Saint Victor précise "... item ecclesia S. Maximini cum ecclesia S.Mariae et S.Mitri que sunt in territorio castri Rodanis in valle Maximini...". C'est la première fois qu'apparait le nom de Saint Maximin.

17 août 1295

Charles II accorde à la ville de Saint Maximin différentes franchises destinées à accroître la population et à favoriser les pèlerinages, notamment la franchise des tailles, impôts et corvées. En outre il établit la franchise de tout péage dans ses Etats pour les habitants de Saint Maximin.

22 juillet 1301

Une église de pèlerinage exige des voies d'accès qu'il faut créer ou élargir. En vue de percer une rue droite allant du nord au sud, de l'église Sainte Madeleine jusqu'au chemin public de Marseille, on procède à l'estimation des coupements nécessaires.

12 août 1305

Jean Baudici, bâtisseur du palais comtal d'Aix prend la direction du chantier de l'église en remplacement de maître Pierre décédé.

24 juillet 1306

Une quittance (cartulaire de Saint Maximin) de 80 florins or est donnée pour paiement du prix fait des portes et murailles neuves de la ville. Les nouveaux remparts commandés par Charles II d'Anjou sont donc quasiment achevés.

15 juillet 1352

Le Chevalier Amielh Gassoli (qui est natif de Saint Maximin) chambellan de la reine Jeanne et de son second mari Louis de Tarente, obtient la confirmation des privilèges octroyés à la ville par Charles II.

22 août 1357

Armand de Cervole surnommé l'Archiprêtre à la tête d'une bande de soldats indisciplinés, désœuvrés, rescapés du désastre de Poitiers, fait le siège de Saint Maximin, s'empare de la ville qui est saccagée et ses habitants rançonnés.

28 août 1359

Louis de Tarente et Jeanne son épouse, donnent aux habitants de Saint Maximin le droit de faire passer leurs troupeaux par tout le Comté, avec recommandation aux sénéchaux et officiers de veiller à ce que les seigneurs des lieux et terres sous leur juridiction ne perçoivent aucun droit, sous peine de 100 livres d'amende pour les contrevenants. Si par hasard ces troupeaux faisaient quelque dommage, ils leur enjoignent de le faire réparer sans déférer le fait à la justice.

21 août 1371

Le couvent est exempté, par la reine Jeanne, de la contribution aux dépenses des fossés et murailles de la ville.

5 août 1417

juillet 1522

24 juillet 1532

15 août 1590

Les troupes du duc de Savoie font le siège de Saint Maximin mais après 15 jours de résistance sont repoussées. Henri IV en reconnaissance de la bravoure des Saint Maximinois, accorde à la ville de "brocher une fleur de lys d'or" sur ses armes.

du 21 juillet au 24 août 1854

nuit du 12 au 13 août 1944

A 14h30 les chars "Strasbourg" et "Lorraine" du 9ème Dragon pénètrent dans la cité par la route départementale 28. Saint Maximin est libérée.

juillet 1976

1er août 1989

29 juillet 1991

le Président de la République François Mitterrand guidé par le Père Jean Pierre Ravotti visite la Basilique de Saint Maximin.

A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr