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Bulletin d'information intercommunal

n°2 - octobre 2010

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" - Gaston Rebuffat, guide de haute montagne (1921 - 1985)

 
De nouvelles élections municipales bientôt à Nans
   
En début d'année, c'est "l'affaire des platanes du cours" qui a été révélatrice de tensions au sein de la majorité municipale. Mais ces dernières étaient déjà palpables depuis le printemps 2009, lorsqu'un adjoint, René Chiavérini, a rendu ses délégations pour se placer délibérément dans l'opposition.
 
Le deuxième épisode s'est situé lors du conseil municipal au cours duquel le budget 2010 présenté par la Municipalité a été rejeté d'une voix. Ce vote a amené le représentant de l'Etat à demander la mise sous surveillance du budget communal par la Chambre régionale des Comptes.
 
Par la suite l'opposition, devenue majoritaire, a demandé à Monsieur Robert Poilpret de réunir un conseil municipal avec pour ordre du jour : le retrait de la délégation générale au Maire, l'élection de nouveaux délégués notamment à la communauté de communes, et le retrait donné au premier magistrat d'utiliser une ligne budgétaire. Le Maire a refusé de convoquer ce conseil mais le Tribunal Administratif dans un jugement du 12 août l'y a contraint.
Le conseil municipal a donc été réuni le 19 août et la nouvelle majorité dans l'assemblée municipale a décidé notamment de retirer la délégation générale au Maire et de remplacer les délégués à toutes les commissions.
Depuis il semble que les jours de la Municipalité Poilpret sont comptés.
En effet, comment peut-on imaginer qu'un Maire puisse poursuivre son mandat sans délégation de signature ? sans être présent ou représenté à la communauté de communes ?
D'un autre côté comment le groupe devenu majoritaire, mais composé de conseillers élus sur quatre listes différentes, peut-il gérer en parfaite harmonie jusqu'à la fin du mandat ?
Devant autant d'incertitudes, il semble aujourd'hui que le retour aux urnes soit la meilleure solution pour tous les nansais.
 
 
 
 
Comment accepter que des élus ne respectent pas la loi ?
 
Un des fondements de notre République est l'égalité des citoyens devant la loi.  
On peut débattre au moment de l'élaboration des textes législatifs, combattre les projets, exprimer toutes sortes d'opinions, mais après que la loi ait été votée, nous nous devons de la respecter, quel que soit notre sentiment sur le texte adopté.
Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement ? Comment pourrait-on imaginer une société dans laquelle chacun interprète les lois à sa façon, dans laquelle chacun ne respecte que les textes qui vont dans le sens qu'il souhaite ?
Et pourtant !
- l'article 55 de la loi SRU impose aux communes de plus de 3 500 habitants, de construire au moins 20% de logements sociaux. Comment concevoir que des maires, dont une des fonctions est de faire appliquer les lois, s'en fichent ?
- le code général des collectivités territoriales (art L2121-27) dit que dans les communes de plus de 3 500 habitants l'opposition doit bénéficier d'un local. Comment expliquer qu'un maire refuse de l'octroyer sous le seul prétexte qu'on n'est pas gentil avec lui ?
- la loi de juillet 2000 sur l'accueil des gens du voyage impose aux communes (ou à leur regroupement) la réalisation d'aires permanentes d'accueil dans un délai étendu à quatre ans après la publication du schéma départemental auquel elles figurent. En contrepartie, l'Etat s'engage à financer 70 % des coûts d'investissement dans la limite de plafonds de dépenses subventionnables. Or en réalité, dans les faits, le taux effectif de la subvention de l'Etat est bien inférieur à 70 % de la dépense réelle en raison des surcoûts notamment liés à l'acquisition ou à la viabilisation du foncier pour le rendre propre à sa vocation d'habitat. En conséquence l'Etat ne respecte pas la loi en refusant la totalité du financements dû, les maires se mettent hors la loi en n'aménageant pas les aires et les gens du voyage utilisent ce prétexte pour stationner où cela les arrange.
On pourrait ainsi multiplier les exemples de non respect de la loi par des élus en toute impunité...
Cette situation est intolérable car comment peut-on dans ces conditions blâmer quelqu'un qui vole parce qu'il n'a pas d'argent, ou qui refuse de payer un impôt car il ne parvient plus à boucler ses fins de mois ?
Lorsqu'on estime qu'une loi est abusive ou ne va pas dans le sens de l'intérêt général il faut se battre pour exiger qu'elle soit amendée ou abrogée, mais dans une société démocratique on ne peut en aucun cas laisser à chaque individu le soin de la respecter ou pas. Sinon c'est ouvrir la porte à toutes les dérives, et notamment aux régimes extrémistes !
 
 
 
 
Une idée de sortie : Pourcieux - Saint Maximin en vélo rail
 
Le tronçon de voie ferrée entre Carnoules et Gardanne est fermé au trafic régulier depuis 1983 mais, à la demande des autorités militaires, il a été  classé stratégique afin de préserver un itinéraire alternatif de Marseille vers Toulon dans le cas où la ligne principale deviendrait impraticable.
 
Sur un tronçon de cette voie a été créé le 21 octobre 2006, le vélo rail de Pourcieux, dit de la Sainte-Baume, pour un parcours d’environ 15 kms (aller/retour), jusqu'à Saint-Maximin.
 
C'est une façon pittoresque de découvrir des paysages étonnants du village, le passage sur les viaducs de la Sainte Baume est particulièrement saisissant, ainsi que la vue sur la plaine de Saint-Maximin, et celle de la basilique sous un angle inhabituel. Le franchissement du tunnel du Saint Pilon (180 m) complète l’enchantement.
Le vélo rail est, sauf contre indication médicale, une activité accessible à tous. En adoptant un pédalage en souplesse, son utilisation ne présente aucune difficulté, vous devez seulement respecter les consignes simples de sécurité qui vous sont données avant le départ.
  Le vélo rail fonctionne toute l’année suivant la disponibilité de la ligne SNCF parfois utilisée. La réservation est obligatoire au 06 33 81 50 87 ou 04 94 72 79 93.
 
Informations complémentaires sur www.velorail83.com/
 
 
 
Une ligne qui ne demande qu'à être rouverte : Carnoules-Gardanne
 
La ligne ferroviaire Carnoules-Gardanne (79 km) a été ouverte au trafic le 15 octobre 1877 pour la section de Gardanne à Trets, et le 19 novembre 1880 pour celle allant de Trets à Carnoules. Le trajet de bout en bout, par omnibus, durait alors 2 heures.
 
la gare de Pourcieux jadis
Le trafic voyageurs a cessé le 18/04/1939, juste avant le début de la seconde guerre mondiale.
 
Néanmoins, pendant plusieurs décennies, la ligne a continué d'être utilisée pour le transport de la bauxite des lieux d'extraction jusqu'à Gardanne.
 
Aujourd'hui, ce trafic ayant disparu, la majeure partie de la ligne est entretenue, car classée d'intérêt stratégique, mais non utilisée.
Nous sommes nombreux à considérer que rouvrir cette ligne aux TER est une priorité.
Cela permettrait :
- de désenclaver le moyen et le haut Var en offrant un atout supplémentaire pour assurer son développement économique,
- de faciliter les déplacements pour le travail, les études et les loisirs,
- de réduire la pollution le trafic routier et par voie de conséquence le nombre d'accidents,
- d' accéder facilement au réseau national des grandes lignes de la SNCF,
- de diminuer le coût des déplacements domicile/travail pour bon nombre de salariés.
 
 
 
 
Oui aux énergies renouvelables, non au business écologique !
 
Au printemps 2009, trois projets d'aménagement de parcs photovoltaïques ont germé simultanément sur notre territoire, portés par la Communauté de Communes Sainte Baume-Mont Aurélien :  
- le plan des Vaches au Plan d'Aups,
- Saint Hilaire à Ollières,
- Notre Dame de Sceaux à Saint Maximin.
Dans les trois cas, il s'agissait bien sûr de sacrifier des hectares d'espaces verts.
 
Pour le plan des Vaches, la mobilisation de nombreuses associations ainsi que les milliers de signatures récoltées par la pétition que nous avons mise en ligne, ont amené le Maire à faire marche arrière. Jusqu'à quand ? Méfiance !
A Saint Hilaire c'est le représentant de l'Etat qui s'est inquiété de la superficie concernée, et a demandé à ce que le projet soit ajourné.
Poussés par quelques élus de Saint Maximin, le projet de Sceaux était beaucoup plus avancé. Mais, dans le cadre de la procédure de révision partielle du POS, le commissaire enquêteur a émis un avis défavorable, avis que le Maire et quelques adjoints ont tenté de dissimuler aux conseillers municipaux avant le vote. Ce n'est que quelques minutes avant le début de la séance que la plupart des élus ont appris que le rapport était en mairie et qu'il fallait le voter d'urgence, sans avoir le temps de l'étudier. Les élus du groupe d'opposition ont refusé de cautionner cette mascarade et ont quitté la séance. Les élus majoritaires ont tout de même "entre eux", approuvé la révision. Résultat : le sous-préfet a demandé quelques semaines plus tard au Maire d'annuler cette délibération entachée d'illégalité. Notre Dame de Sceaux était sauvée !
 
Depuis ces péripéties, l'intérêt des élus pour le photovoltaïque semble être retombé en même temps que les perspectives de gain. De notre côté, nous sommes toujours attachés au développement des énergies renouvelables à condition que cela se fasse sans sacrifier notre environnement. Nous souhaitons que soient recensées toutes les possibilités d'implantation de panneaux aussi bien sur les toitures des bâtiments publics, que dans des lieux déjà sacrifiés.
Le développement durable ne doit pas être un concept que l'on agite uniquement au moment des campagnes électorales.
 
A
 
Vox Populi, Vox Déi
 
En 2001, les communes du canton de Saint Maximin, à l'exception de Saint Zacharie qui a préféré se joindre à Aubagne, se sont regroupées au sein de la même communauté de communes Sainte Baume Mont Aurélien.
 
Dans quelques mois une nouvelle étape devra être franchie avec le regroupement de communautés de communes au sein d'une communauté d'agglomération.
A cette occasion, plusieurs pistes peuvent être explorées :
- on reprend les contours du syndicat mixte de la Provence Verte et on transforme ce territoire formé de quatre communauté de communes (Barjols, Brignoles, Garéoult, Saint Maximin) en une même communauté d'agglomération.
- on ajoute au territoire précédent la communauté de communes du Luc.
- les communes de la communauté de communes de Sainte Baume Mont Aurélien se détachent du territoire de la Provence Verte pour s'associer en partie à Aubagne, en partie à Aix.
Le futur regroupement aura des conséquences extrêmement importantes sur l'avenir des communes de notre canton, c'est la raison pour laquelle il convient de bien peser les avantages et les inconvénients avant de s'orienter vers une ou l'autre des solutions.
Voici quelques interrogations et éléments qui peuvent être apportés au débat :
- les communes du canton de Saint Maximin sont toutes orientées historiquement, économiquement et sociologiquement vers les Bouches du Rhône. Ne serait-il pas normal qu'elles orientent leur destinée de ce côté là ?
- le conseil général du Var ne privilégie-t-il pas le regroupement au sein de la Provence Verte, pour conserver seul le pouvoir sur ce territoire.
- la commune de Saint Zacharie, ne semble pas regretter le choix qu'elle a fait en 2001 de s'unir à la communauté d'Aubagne.
- les communes du Haut-Var ne sont pas très enthousiastes à l'idée d'intégrer une communauté calquée sur le territoire de la Provence Verte.
- peut-on imaginer une communauté d'agglomération qui fonctionne bien, avec une tête bicéphale (Brignoles et Saint Maximin). Cela ne risque-t-il pas d'être une source permanente de conflits ?
- le développement économique et la création d'emplois vont être des enjeux prépondérants pour nos communes dans les années à venir. Doit-il se faire en direction de Brignoles ou des Bouches du Rhône ?
- une communauté d'agglomération à cheval sur plusieurs départements, est-ce une force ou une faiblesse ?
L'enjeu est trop important pour laisser le pouvoir de décision uniquement à quelques uns dont le choix risque d'être dicté uniquement par des intérêts politiques à court terme.
Il nous apparait nécessaire pour un sujet de cette importance, que le débat soit porté sur la place publique dans chaque commune, et que les populations soient interrogées à travers un référendum d'initiative populaire.
 
 
 
 
Notre contribution à la sauvegarde du patrimoine
 

Peu importe que ce soit nous-mêmes, nos parents, nos grands parents ou de lointains aïeux qui se sont implantés les premiers sur ce territoire. Dans tous les cas d'autres nous avaient précédés. Nous ne sommes que les héritiers d'une longue chaîne qui nous relie à nos prédécesseurs à travers les siècles.

Pour que chacun puisse se réapproprier la mémoire des lieux sur lesquels il vit, nous avons entrepris de récupérer, numériser et classer toutes les photos anciennes de la vie dans nos villages.

Chacun pourra découvrir le patrimoine iconographique que nous avons réuni sur sa commune en visitant le site http://www.saintmaximin2008.fr , onglet "histoire".

 
   
La place de Pourcieux
Le cours de Rougiers
Excursion à la Sainte Baume
 
 
 
 
Bonne rentrée solidaire à tous
 
Du 2 septembre au 30 novembre 2010, Solidarité Laïque, la MAE et la MAIF organisent, avec le soutien de Milan Presse, Radio France Internationale et des Francas, leur 10ème collecte « Un cahier, un crayon », cette année au profit des enfants du Mali.
 
Vous êtes invités à manifester votre solidarité avec les écoliers ! du Mali, où seulement 32% des enfants du secondaire sont scolarisés et où 74% des adultes ne savent ni lire ni écrire…
 
Le principe est simple : collecter des fournitures scolaires neuves (cahiers, crayons, stylos, gommes… ) et les remettre ou les envoyer sous forme de colis dans les MAE départementales ou les délégations MAIF avant le 30 novembre 2010. Cette collecte sera complétée par du matériel acheté directement au Mali grâce à vos dons.
 

Les fournitures collectées seront ensuite distribuées à la rentrée scolaire 2011 dans les écoles publiques les plus défavorisées du pays par les partenaires locaux de Solidarité Laïque dans le cadre du programme de développement des réseaux pour l’éducation mené en Afrique de l’ouest depuis 2005.

Au-delà de l’acte de générosité et pour accompagner la collecte, Solidarité Laïque met à disposition des enseignants et des parents un dossier pour éveiller les plus jeunes à la solidarité et donner un réel ancrage pédagogique à cette opération.
Toutes les modalités de l'opération sont sur le site : www.uncahier-uncrayon.org.

 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
Un espace destiné aux associations des communes du canton
Des topos pour effectuer des randonnées ou des balades dans le secteur
Éléments d'histoire relatifs à toutes les communes du canton
Un calendrier des manifestations du canton
 

Nous répondrons à toutes vos questions sur http://saintmaximin2008.over-blog.com/

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