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Var - République - Démocratie

bulletin local n°77 - juillet/août 2014

"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire"
Albert Einstein

 
A
 
Rejoignez Var - République - Démocratie !
 

Depuis des années  tout est mis en œuvre pour nous amener à penser que si on ne réélit pas les mêmes, notre territoire ne bénéficiera plus d’aucune aide et que  la vie locale sera paralysée. Bref que ce sera la catastrophe.

Or c'est bien le contraire !  Tantôt sous une couleur politique tantôt sous une autre, ce sont ces mêmes élus, qui ont sclérosé la réflexion, manipulé les électeurs, favorisé certains au détriment d'autres. Tout cela, dans le seul but de conserver le pouvoir.

Lors des dernières municipales, beaucoup ont pris conscience de cette situation, ce qui s’est traduit par une dynamique de rassemblement, bien au-delà des sensibilités politiques.

Compte tenu de l’ampleur de ce mouvement et à la demande d’un bon nombre d’entre vous, j’ai pris la décision de continuer à me battre contre ce système, avec pour objectif de bâtir un projet de territoire dans l’intérêt des populations, en respectant les principes démocratiques et républicains.

Pour porter ce nouveau souffle, j'ai choisi, avec ceux qui m'entourent, mais aussi de nouvelles personnalités, de réactiver l’association Var - République - Démocratie.

Il ne s’agit pas d’un parti politique mais plutôt de ce qu'il est coutume d'appeler un « club de réflexion ».

 

Sa raison d'être :

Aujourd’hui, nos perspectives de développement ne peuvent plus se limiter à l’échelon local.
C’est pourquoi il convient d’œuvrer avec des femmes et des hommes, issus de toutes les communes de notre territoire, qui :

  • partagent la même envie de s'impliquer,
  • veulent en finir avec les postures partisanes et refusent les dérives extrêmes,
  • désirent mettre un terme au clientélisme qui gangrène notre démocratie locale
  •  aspirent à recréer un lien social,
  • souhaitent construire et porter un véritable projet, en s’appuyant sur des pratiques transparentes.
 

Ses missions :

  • analyser les mécanismes qui régissent la vie locale,
  • anticiper les grands changements pour mieux les maîtriser,
  • mettre en commun les idées et expertises,
  • diffuser le fruit des réflexions partagées,
  • préparer les prises de position des élus dans les différentes instances où l’association est représentée.
 

Son objectif :

  • incarner un nouveau souffle et bâtir une véritable perspective pour notre territoire.

Var - République - Démocratie proposera régulièrement des réunions-débats sur des thèmes locaux et présentera ses propositions  sur les grands dossiers dans les médias.

Je vous donne rendez-vous début septembre, avec une nouvelle identité visuelle, un site remodelé, des nouvelles rubriques d'information locales et la mise en place des premiers groupes de travail.

 

Bonne vacances à toutes et à tous,

Cordialement
Alain Decanis

 
 
A
 
Encore un élément de notre patrimoine qu'il est prévu de sacrifier !
   
L'Hôtel Dieu de Saint-Maximin date de 1681. Il a été édifié sur l'emplacement d'une rue droite ouverte en 1301 et qui conduisait directement de la voie Aurélienne à l'église. Au XVIIIème siècle l'Hôtel Dieu devient l'Hôpital Saint Jacques avec pour vocation de soigner les malades et de recueillir les orphelins.  
Aujourd'hui la volonté de la Municipalité est de sacrifier ce bâtiment historique de grande capacité, situé au cœur du quartier médiéval, pour construire des logements sociaux ?
Ceci a amené Blandine Gomart-Jacquet lors dernier conseil municipal à faire la déclaration suivante au nom du groupe d'opposition :
 
"Nous sommes favorables à la construction de logements sociaux mais pas dans le centre ancien et encore moins dans l’immeuble de l’Hôtel Dieu.
D’une part, cela va tout à fait à l’encontre de la notion de mixité sociale. D’autre part l’Hôtel Dieu est probablement le seul bâtiment de taille importante qui pourrait accueillir une structure générant une animation dans les vieux quartiers.
Il nous parait dommage de le sacrifier ainsi."
A
A
A
 
La sécurité sur la DN7
 
Cela fait des années que nous dénonçons la volonté du Conseil Général visant à aménager un deuxième giratoire, sur la DN7, à environ 200 m du premier, pour desservir la Zone d'Activités du chemin d'Aix.
Nous considérons que cela va coûter très cher aux contribuables , pour réaliser un projet dont l'utilité reste à démontrer.
 
En revanche, c'est avec beaucoup d'intérêt que nous avons pris connaissance de la création d'une association qui milite pour la construction de ronds points qui seraient vraiment utiles, aux deux entrées de Pourcieux et à l'entrée est de Pourrières. Il s'agit de points particulièrement dangereux qui méritent toute l'attention des aménageurs.
Les membres du groupe d'opposition apportent tout leur soutien à cette initiative.
Lors des dernières élections cantonales de 2011 le giratoire de Pourcieux avait déjà été promis par le Conseil Général... puis oublié. A l'approche des élections cantonales de 2015 , le projet va-il être ressorti des tiroirs avec une chance d'aboutir ?
 
 
 
 
Hommage à Maurice Agulhon
 
Maurice Agulhon vient de décéder à Brignoles à l'âge de 87 ans.  
Tout au long de sa carrière, il a notamment étudié les origines de la tradition républicaine dans notre département, puis les causes de l'insurrection du Var contre le coup d'Etat de 1851.  
Professeur au collège de France, il est l'auteur de nombreux ouvrages dont "Pénitents et Francs-Maçons de l'ancienne Provence" publié en 1968 et "La République au village" en 1970.  
Il fait partie des très grands historiens du XIXème et XXème siècle.  
Les élus du groupe d'opposition ont demandé à ce qu'une rue de notre commune porte le nom de ce grand républicain, varois d'adoption.  
Lors du dernier conseil municipal Mme le Maire a justifié son refus catégorique par le fait que Maurice Agulhon n'était pas de Saint-Maximin...
Quelle ouverture d'esprit !
Colbert, Garibaldi, Barbès ou le Général de Gaulle doivent se retourner dans leur tombe !

 

 
 
A
Intervention d'Alain Decanis sur le Compte Administratif 2013
 

Je voudrais faire une première remarque sur la forme pour signaler que cela fait plus d’un mois que nous  vous demandons, conformément à la loi, à ce que nous soit communiquée l’analyse financière des comptes de la commune effectuée par la Trésorerie Générale.

 

Et cela fait plus d’un mois que vous nous  baladez.

 

Autrement dit, vous nous  demandez d'approuver des documents financiers mais sans  nous donner tous les éléments nécessaires à une bonne appréciation.

 

 Sans doute que les conclusions sur l’état des finances présentée par Mme le Percepteur n’étaient pas conformes  à vos attentes.

 

Néanmoins, par cette rétention d'information vous bafouez les droits de l'opposition, vous nous empêchez de remplir correctement notre fonction de conseillers municipaux, et méprisez par là même les milliers d'électeurs qui nous ont accordé leur suffrage.

Vous savez que tout cela est illégal mais ça ne vous gêne pas.

C'est grave, car si on accepte ces pratiques, si on tolère qu'un maire ne respecte la loi que selon son bon vouloir, comment peut-on ensuite l'exiger des simples citoyens ?

 

Concernant le fond.

Il y a un peu plus d’un an, lors de la séance consacrée au vote du budget primitif 2013, je vous disais :

« En 2012, dans un souci d’habillage politique, vous aviez  prévu 4 400 000 € de travaux, mais vous n’aviez en définitive réalisé que 1 800 000 €, soit le strict minimum pour assurer quelques opérations de goudronnage et l’entretien des bâtiments communaux. En mars 2013, vous avez inscrit 5 600 000€, RAR compris, mais vous ne ferez certainement pas plus qu’en 2012, c’est-à-dire, une fois de plus, pas grand-chose ! »

Ce jour là, vous m’avez répondu que l’important n’était pas le budget, mais le compte administratif.

Sur les 5 600 000 € de dépenses d’équipements prévues, on peut constater que seulement 1 500 000 € ont été réalisés, même pas le quart de ce qui était inscrit au budget. Même si on ajoute les 1 200 000 € de RAR, ça fait 2 700 000 €, c'est-à-dire moins de la moitié de ce que vous aviez projeté.

Et ça n’est pas nouveau !

Depuis des années la part consacrée aux investissements ne cesse de se réduire comme peau de chagrin.

Lors de ce même conseil consacré au budget primitif 2013, vous vous félicitiez du montant important de 2 268 000 d’€  prélevés sur le budget de fonctionnement pour financer nos investissements.

Aujourd’hui que peut-on constater ?

Les 2 268 000 € inscrits n’ont jamais été prélevés. En fait, plutôt que de consacrer cette somme à des travaux comme prévu initialement, vous les avez également engloutis dans des dépenses de fonctionnement.

En résumé, vous ne parvenez pas  à maîtriser les dépenses courantes de fonctionnement car le clientélisme coûte fort cher. De ce fait il ne vous reste plus rien pour financer les grands travaux.

Cela est dû au fait que votre souci premier n’est pas d’ordre gestionnaire, mais électoraliste. C’est votre choix, mais de notre côté nous refusons de cautionner  cette politique, et nous n’acceptons pas plus votre rétention d’information. C’est pourquoi nous nous prononcerons  contre tous  les documents budgétaires.

A
A
A
 
Ils se battront jusqu'au bout pour conserver leur pouvoir...
 
Lors du dernier conseil municipal, il nous a été proposé de voter une motion pour montrer notre désaccord avec le redécoupage des cantons tel qu'il a été effectué par l'Etat, car il va obliger certains sortants à laisser leur place.
 
   
Alain Decanis a justifié ainsi la position du groupe d'opposition :  
Le canton n’est pas une collectivité territoriale mais un découpage électoral qui a été créé à la Révolution en respectant deux préoccupations :  
 - que  les conseillers généraux soient répartis géographiquement sur tout un département,  
-  que chacun des  conseillers généraux représente à peu près le même nombre d’habitants.
Or la population des cantons, depuis deux siècles, a évolué de façon très différente.
Aujourd’hui on ne peut que constater des aberrations : par exemple le canton de Comps compte environ 1 400 habitants, contre 57 000 pour celui de Fréjus.  Il nous parait normal de tenir compte de cette évolution et donc de redécouper les cantons.
Concernant la cohérence territoriale,  nous ne sommes pas les mieux placés pour l’évoquer. Quelle logique peut conduire à défendre la place de  Saint-Maximin dans le même canton que Plan d’Aups ou Saint Zacharie, communes complètement tournées vers les Bouches du Rhône, alors que nous ne sommes pas  avec Seillons ou Bras… ?
Enfin  le nouveau mode de scrutin assurera une stricte parité au sein de l’assemblée départementale.
Cela va sans nul doute causer des problèmes à certains sortants,  je comprends que cela préoccupe ceux qui auront à gérer cela, mais ça n’est pas pour nous un problème prépondérant.
C’est pourquoi nous ne voterons pas cette motion.
 
 
 
A
Pour le 70ème anniversaire de la Libération,
hommage aux Saint-Maximinois qui ont oeuvré dans la Résistance
 
Après les cérémonies organisées sur les plages du débarquement de Normandie, puisque rien n'a été prévu dans notre commune, nous tenons de notre côté à rendre hommage aux résistants saint maximinois qui ont risqué leur vie, notamment lors de la réception de parachutages d'armes et de munitions, pour une certaine idée qu'il se faisait de la France. Ils étaient dirigés par Paul Bertin avec pour adjoint le père Dominicain de Biennassis.
 
Adrien Paul BERTIN   Le père Robert de BIENNASSIS   Le colonel Joseph GOUZY   Raoul Bertin
     
             
Elie VERLAQUE   Marcel VERLAQUE   Charles HUGOU   Antoine MILESI
     
 
Félix GAY
  Fernand VERLAQUE   Gaston PERI   Guillaume COGO
     
             
Henri BOULERT   Marcel AUBERT   Jean CAPELLADES   Henri ROUX
     
             
Quelques actions auxquelles ont participé des Résistants de Saint-Maximin :
- la trahison de Hugo Brunning
- arrestation de Paul Bertin le 23 juin 1944
- parachutage réceptionné à Berne dans la nuit du 1 mai 1944
- membres de l'équipage d'une forteresse volante abattue, recueillis par la Résistance, en juillet 1944
- parachutage réceptionné à Sceaux dans la nuit du 12 août 1944
 
Cette liste est loin d'être complète. Si vous possédez d'autres photos, vous pouvez nous les communiquer, nous les insérerons sur le site.
 
 
A
 
AA
Événements qui se sont produits jadis à Saint-Maximin au mois de juillet/août
A
4 juillet 1079  
Le prieuré de Saint Maximin passe de l'Institut de Saint Cassien à celui de Saint Benoit par une bulle du pape Grégoire VII. Les Bénédictins remplacent les Cassianites.
 
18 juillet 1098  
Plus ancienne mention du nom de Saint-Maximin dans un acte de confirmation des possessions de l'abbaye Saint Victor qui précise "... item ecclesia S. Maximini cum ecclesia S.Mariae et S.Mitri que sunt in territorio castri Rodanis in valle Maximini..."
 
22 juillet 1301
  Une église de pèlerinage exige des voies d'accès qu'il faut créer ou élargir. En vue de percer une rue droite allant du nord au sud, de l'église Sainte Madeleine jusqu'au chemin public de Marseille, on procède à l'estimation des coupements nécessaires.
     
12 août 1305
  Jean Baudici, bâtisseur du palais comtal d'Aix prend la direction du chantier de l'église en remplacement de maître Pierre décédé.
     
24 juillet 1306
  Une quittance (cartulaire de Saint Maximin) de 80 florins or est donnée pour paiement du prix fait des portes et murailles neuves de la ville. Les nouveaux remparts commandés par Charles II d'Anjou sont donc quasiment achevés.
     
22 août 1357
  Armand de Cervole surnommé l'Archiprêtre à la tête d'une bande de soldats indisciplinés, désœuvrés, rescapés du désastre de Poitiers, fait le siège de Saint Maximin, s'empare de la ville qui est saccagée et ses habitants rançonnés.
     
août 1524
  Le connétable de Bourbon, au service de Charles Quint, envahit la Provence depuis l'Italie le 30 juin 1524. Les villes se rendent ou sont prises les unes après les autres.
Début août la ville de Saint Maximin est prise et pillée.
     
24 juillet 1532
  Les travaux de la Basilique sont "terminés".
     
du 4 au 22 août 1590
  Les troupes du duc de Savoie font le siège de Saint Maximin mais, après 15 jours de résistance, elles sont repoussées. Henri IV en reconnaissance de la bravoure des Saint Maximinois, accorde à la ville de "brocher une fleur de lys d'or" sur ses armes.
     
du 21 juillet au 24 août 1854
  Une épidémie de choléra frappe Saint Maximin. En 35 jours, 123 habitants en sont victimes.
     
19 août 1944
  A 14h30 les chars "Strasbourg" et "Lorraine" du 9ème Dragon pénètrent dans la cité par la route départementale 28. Saint Maximin est libérée.
     
juillet 1976
  Démolition d'un pâté de maisons, place de l'Horloge
     
1er août 1989
  Pendant quatre jours, un incendie parti de Trets ravage le Mont Aurélien
     
29 juillet 1991
  Le Président de la République François Mitterrand guidé par le Père Jean Pierre Ravotti visite la Basilique de Saint Maximin.

A
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2014.fr
 
Un espace destiné aux associations des communes du territoire
Des topos pour effectuer des randonnées ou des balades dans le secteur
Éléments d'histoire relatifs à toutes les communes du territoire
A

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