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La tribune du groupe d'opposition de Saint Maximin

n°56 - février 2013

"Le silence des pantoufles est parfois plus dangereux que le bruit des bottes"
Martin Niemöller (1892-1984)

 
La réforme territoriale
 
Concernant l'élection des conseillers généraux :
Lors des dernières élections de 2011, le Var était découpé en 43 cantons (un canton étant formé soit d'un regroupement de plusieurs petites communes, soit de la fraction d'une grosse commune. Chacun d'entre eux a élu son conseiller général. Il convient à ce sujet de préciser que théoriquement les conseillers généraux sont élus pour gérer les affaires de l'ensemble du département, et non pas celles de leur canton. Néanmoins, pratiquement, électoralisme oblige, on est bien obligé de constater que ça n'est pas vraiment le cas.
Le projet de loi débattu sous le mandat de Nicolas Sarkozy il y a quelques mois, proposait lors du prochain renouvellement, de faire disparaitre les conseillers généraux ainsi que les conseillers régionaux, pour les remplacer par des conseillers territoriaux.
Depuis l'élection de François Hollande, un nouveau texte remplaçant le précédent a été soumis aux parlementaires : il rétablit les conseillers généraux qui deviennent conseillers départementaux, mais modifie leur mode d'élection.
Il prévoit de diviser par deux le nombre de cantons dans chaque département, et d'élire dans chacun d'eux, non pas un candidat, mais un binôme formé de deux candidats de sexe différent.
En présentant ce texte, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a indiqué que "c''était le gage d'une parité enfin respectée dans les assemblées départementales" après avoir rappelé que lors du renouvellement par moitié de 2011, "14 départements n'avaient élu aucune femme". "Cette parité s'appliquera aussi à l'exécutif du département", a-t-il poursuivi.
 
Concernant l'élection des conseillers communautaires :
Depuis leurs créations, les conseillers siégeant dans les communautés de communes ou d'agglomération ne sont que l'expression de la majorité des conseils municipaux qui les ont élus. Autrement dit, dans une commune telle que Saint Maximin bien que le groupe d'opposition représente près d'un habitant sur deux, il n'est pas du tout représenté à la communauté de communes.
Le nouveau texte prévoit, pour assurer une plus grande transparence, une représentation dans les intercommunalités, de tous les groupes siégeant au conseil municipal.
 
Concernant l'élection des conseillers municipaux :
Le texte de Manuel Valls prévoit un abaissement du seuil de présentation de listes pour les élections municipales, à 1.000 habitants contre 3.500 actuellement. Donc, dans toutes les communes de plus de 1 000 habitants sera pratiqué le scrutin de liste.
 
Concernant les dates des scrutins :
Pour éviter cinq scrutins en 2014, les élections départementales et régionales seront reportées d'un an, à 2015, et auront lieu le même jour.
 
 
 
 
Un site présentant le niveau d'imposition et le degré d'endettement de votre commune
 
Sur le site http://www.proxiti.info/ on peut évaluer la situation financière de chacune des communes de France. On y trouve notamment des éléments permettant d'apprécier :
- le niveau et l'évolution des impôts locaux,
- un comparatif de la taxe d'habitation avec les communes voisines,
- un comparatif de la taxe foncière avec les communes voisines,
- le niveau d'endettement de la commune.

 

Concernant Saint Maximin on peut lire par exemple :
 
Evolution et comparaison avec les communes voisines de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (de 2000 à 2011)
Ca n'est pas nous qui le disons...
A Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, les impôts locaux par habitant ont donc augmentés de 23.55 % entre 2000 et 2011.
Pendant la même période, les communes françaises similaires à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, ont vu leurs impôts locaux par habitant baisser de 12.59 % en moyenne entre 2000 et 2011.
Depuis 2000, la commune de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume a donc plus augmenté ses impôts locaux que les communes françaises similaires.
 
 
 
 
Un élément de notre patrimoine en péril : la borne romaine de la Voie Aurélienne
   
   
La vrai
Le fac similé
Les Romains avaient créé tout un réseau de voies reliant Rome aux différentes provinces de l'Empire. La voie Aurélienne qui traversait notre département d'est en ouest est une de ces artères.
   
En 43 après Jésus Christ, l'empereur Claude Tibère a fait effectuer des travaux de restauration de la voie dans notre secteur, et en cette occasion a fait ériger une borne en pierre de 1.92 m de haut.
   
Après avoir traversé les siècles enfouie sous des alluvions, elle a été découverte en 1868 à proximité du domaine de Patissaure, par un archéologue local, Louis Rostan.
   
Pour protéger ce monument historique aussi bien des intempéries que du vandalisme, il a été décidé de le confier aux Dominicains qui l'ont installé dans le cloitre du couvent royal. Dans le même temps un fac similé a été érigé sur le lieu de la découverte.
Mais après un demi siècle, on peut s'inquiéter de l'état de la borne originale. La base de la pierre se délite, et certaines parties commencent à s'effriter. Il serait grand temps que ceux qui disent accorder un grand intérêt à la sauvegarde de notre patrimoine, s'en préoccupent.
 
 
 
Le coût des visites de contrôle des dispositifs d'assainissement individuel va changer
   
     
Les installations d'assainissement individuel, forts nombreuses sur notre territoire, doivent faire l'objet de visites périodiques visant à vérifier leur bon état de fonctionnement.
Jusqu'alors le coût de ces visites était réparti sur les factures de tous les usagers au tarif de 16 €/an. De plus une redevance forfaitaire de 110 € était facturée à l'usager bénéficiant d'un contrôle pour les dispositifs neufs ou réhabilités.
 
A compter du 1er janvier 2014, la Communauté de Communes Sainte Baume Mont Aurélien a décidé d'appliquer un nouveau mode de calcul de la redevance d'assainissement non collectif
 
Pour les installations existantes :
- les opérations de contrôle périodique (tous les quatre ou six ans), seront facturées au montant forfaitaire de 80 €,
- en cas de vente, un montant forfaitaire par opération de contrôle sera facturé 120 €.
 
Lors de la création d'un nouveau dispositif d'assainissement non collectif :
- avant les travaux un montant forfaitaire par opération de contrôle de conception initiale sera facturé 60 €,
- à la fin des travaux une visite de contrôle de bonne exécution sera facturée 120 €.
- la contre-visite (uniquement si les conclusions du contrôle de bonne exécution ne sont pas satisfaisantes) sera facturée 40 €.
 
 
 
 
Un centre de loisir est-il à sa place dans une école ?
   

Cela fait bientôt 10 ans que les bungalows de l’Espace de la Gare accueillent les enfants de l’Accueil de Loisirs pendant les vacances et les mercredis.

 
On pouvait penser au départ que cette solution n’était que provisoire et devait permettre à l’équipe municipale de l’époque, et à celle qui lui a succédé en 2008 (la même), de trouver une meilleure solution pour accueillir les enfants dans des conditions optimales de sécurité et d’environnement.
 
On pouvait espérer que cette mandature laisserait aux élus en place suffisamment de temps pour penser un projet cohérent pour accueillir dignement notre jeunesse, comme cela existe partout ailleurs.
Nous nous sommes trompés. Malgré les belles annonces, rien n’a été fait et dix années se sont écoulées. Dix longues années où les enfants ont passé leurs journées dans des locaux préfabriqués considérés aujourd’hui comme vétustes et ne répondant plus aux normes d’accueil.
Alors un Plan B a été trouvé : investir les locaux de l’école Paul Barles.  Quelle confusion des genres et des lieux ! Une école n’est pas une annexe d’une association ou d’un centre de loisir, c’est un univers d’apprentissages bien loin des enjeux de l’animation.
N’est-il pas à craindre que cette intrusion ne jette la confusion dans l’esprit des élèves de l’école ?
N’est-il pas à craindre que les enfants les plus en difficulté, très souvent en mal de repères, ne soient encore plus perdus ?
N’est-il pas à craindre que cela complique considérablement la remise en ordre de l’école pendant les vacances par le personnel qui se verrait imposer des cadences infernales de travail à des heures tardives ?
N’est-il pas à craindre que les locaux, déjà bien vieillissants, résistent mal à une utilisation encore plus intensive ?
En fait, n’est-il pas temps de prendre la question de la jeunesse à bras le corps en créant un espace à l’usage spécifique de l’Accueil de Loisirs ?
 
 
 
 
La réforme sur les rythmes scolaires
 

Le ministre de l’éducation, Vincent Peillon, a annoncé le 10 janvier dernier la mise en place de la réforme des rythmes à l’école primaire. L’objectif affiché est de permettre aux élèves de « mieux apprendre et de favoriser la réussite scolaire de tous ».

 
Pour ce faire, le gouvernement préconise que :
- les 24 heures d’enseignement seront désormais réparties sur 9 demi-journées.
- la journée ne pourra excéder 5h30 de classe et la demi-journée 3h30 de classe.
- la pause méridienne ne pourra être inférieure à 1h30.

Concrètement, l’organisation de la semaine est fixée par le Directeur Académique des Services de l’Education Nationale (DASEN) sur proposition des Conseils d’Ecoles ou des Maires, après avis de l’Inspecteur chargé de la circonscription (IEN).

Des activités pédagogiques complémentaires (A.P.C) sont aussi organisées par groupes restreints d’élèves en remplacement des 2 heures d’Aide Personnalisée. Les autres élèves seront pris en charge par le personnel municipal ou par des associations, dans le cadre défini par un Projet Educatif Territorial (P.E.T) en cohérence avec les projets d’école.

L’Etat alloue une somme forfaitaire de 50€ par élèves pour la rentrée 2013. Cette somme est supprimée si les municipalités décident de ne mettre en place ce projet qu’à compter de la rentrée 2014.

Les Maires ont jusqu’au 1er mars pour demander au DASEN le report de l’application du décret à la rentrée 2014 pour toutes les écoles de leur commune.

 
 
 
 
Journée mondiale des zones humides à Tourves
 

La Ligue pour le Protection des Oiseaux vous invite le samedi 2 février 2013 à la journée mondiale des zones humides aux étangs de Tourves.

De 14h30 à17h, vous pourrez observer les oiseaux hivernants en compagnie de Gilles VIRICEL, président de la LPO – PACA.

Plus d’information sur : http://paca.lpo.fr

 
 
 
 
 
Vous aussi vous pouvez créer votre refuge LPO
 
 
Un Refuge LPO est un espace, petit ou grand, parc ou jardin, prairie ou forêt, en ville ou en campagne, sur lequel le propriétaire s'investit en faveur de la préservation de la nature.
« Refuge LPO » est un agrément (non contractuel) de la LPO qui est accordé à tout espace sur lequel est initiée une démarche de valorisation de la nature. Le premier refuge a été créé en 1912 ; depuis, des milliers ont vu le jour. Aujourd'hui un formidable réseau s'est constitué en France, avec près de 12.000 Refuges LPO.
Créer un REFUGE LPO, c'est mener une action concrète et simple pour aider la nature, les oiseaux et participer au quotidien à la protection de la vie sauvage sur son terrain. C'est aussi respecter l'environnement en adoptant chez soi des gestes écocitoyens. Enfin, c'est permettre à toute la famille de découvrir et d'apprécier la nature.
Pour en savoir plus : http://paca.lpo.fr
 
 
 
 
Comment retrouver ses ancêtres ?
 
Pendant des centaines de milliers d'années, les premiers hommes, chasseurs cueilleurs, ont sillonné la planète à la poursuite du gibier ou de conditions climatiques plus clémentes.
Au Néolithique (en Europe entre 7 000 ans et 5 000 ans avant notre ère) on a commencé simultanément a travailler le sol et à domestiquer certaines espèces d'animaux. Les chasseurs cueilleurs sont devenus des agriculteurs éleveurs avec toutes les conséquences sur leur mode de vie, notamment la sédentarisation, qui a engendré la création des premières cités.
Ainsi pendant des générations, les familles se transmettant les terres, ont vécu dans les mêmes villages, dans les mêmes régions.
Il n'y a que depuis quelques décennies que des bouleversements dans le monde du travail, ont obligé les jeunes à s'expatrier, parfois à l'autre bout de la planète pour exercer leur emploi.
Cela explique pourquoi aujourd'hui, dans cette société que l'on pourrait qualifier de post-néolithique, autant d'individus ressentent le besoin de retrouver leurs racines, d'où le succès grandissant des recherches généalogiques.
 
En France, chacun peut relativement remonter jusqu'à la Révolution, en consultant les registres d'Etat-Civil. Dans les 'autres pays c'est parfois un peu plus compliqué. Ensuite, les registres paroissiaux, nous permettent le plus souvent (ça dépend des communes) d'atteindre le début du XVIIème siècle. Pour les périodes plus anciennes il convient de consulter tous les documents existant susceptibles de fournir des indications, notamment les registres des notaires. Mais à ce stade ça nécessite un véritable savoir-faire.
En attendant, si vous avez des ancêtres à Saint-Maximin ou dans les communes environnantes, vous pouvez toujours nous envoyer un mail indiquant l'identité du plus ancien parent connu (avec une date de mariage, de naissance ou de décès de plus de 100 ans), il y a de grandes chances que vos aïeux soient déjà inclus dans notre base de données. Si c'est le cas, nous pourrons alors vous adresser directement votre généalogie sous forme de tableau.
 
 
 
   
Evènements qui se sont produits jadis à Saint Maximin au mois de février
     
2 février 1644
  Bénédiction solennelle de l'église et du couvent des Capucins, situé hors les murs, sur un terrain longeant le Réal Vieux (aujourd'hui entre la rue Mirabeau et l'avenue Jean Jaurès).
     
4 février 1660
  Visite de Louis XIV accompagné de sa mère Anne d'Autriche, de son frère le Duc d'Anjou et d'un grand nombre de seigneurs.
     
3 février 1790
  Le district de Saint Maximin est composé de 9 cantons (Bras, Nans, Pourrières, Rians, Rougiers, Saint Martin, Saint Maximin, Tourves, Saint Zacharie) et de 23 communes ou lieux inhabités. A l'exception de Artigues, Rians, Auriac, Brue et Saint Estève, toutes ces communes dépendaient déjà de la viguerie de Saint Maximin.
     
17 février 1800
  L'arrêté des consuls modifie l'organisation administrative des départements établie lors de la Révolution. Le var est découpé en quatre arrondissements. Le premier arrondissement (de Brignoles) compte 26 cantons (dont Saint Maximin) regroupant 61 communes.
     
1 février 1802
  Décès à Grenoble de Gabriel Joseph Xavier Ricard de Séalt. Devenu Saint Maximinois par son mariage avec Anne Catherine Bayon, il a été Avocat à la Cour d'Aix, Subdélégué de l'Intendant d'Aix, premier député du Var à la Constituante, puis Chef du District de Saint Maximin.
     
21/22 février 1956
  De fortes chutes de neige s'abattent sur Saint Maximin (80cm en deux jours).
 

 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
Un espace destiné aux associations des communes du canton
Des topos pour effectuer des randonnées ou des balades dans le secteur
Éléments d'histoire relatifs à toutes les communes du canton
Un calendrier des manifestations du canton
 

Nous répondrons à toutes vos questions sur http://saintmaximin2008.over-blog.com/

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