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La tribune du groupe d'opposition de Saint Maximin

n°54 - décembre 2012

"Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu" - Berthold Brecht

 
Souci de sauver la planète ou course aux subventions ?
   

Ces dernières années on a annoncé un peu partout des projets d'aménagement de parcs photovoltaïques ou éoliens sur des terres à vocation agricole ou naturelle.

 
A première vue cette action visant à limiter la production de CO2 en favorisant les énergies propres paraissait séduisante, mais en réalité la plupart des maires ou propriétaires fonciers ont surtout été attirés par la perspective de confortables plus-values engendrées par la location de terres jusqu'alors peu rentables.
 
 
Aujourd'hui, la plupart des grands projets liés aux énergies renouvelables ne sont rentables que parce qu'ils sont subventionnés par l'Etat (pour encourager les producteurs, le kWh est acheté par EDF à un prix supérieur au prix du marché).
Ainsi, sous couvert de vouloir apporter sa contribution à la sauvegarde de la planète, on essaie surtout de bénéficier des subventions, et pour y parvenir, on n'hésite pas à sacrifier nos espaces verts.
Plutôt que cela, nous préférerions que soit encouragée l'implantation de panneaux photovoltaïques sur les toitures des édifices publics ou des bâtiments à vocation industrielle.
Mais dans ce cadre, la sauvegarde de la planète ne semble plus intéresser grand monde !
 
 
 
 
Des places de parking toujours plus rares dans le centre ville
 
Dans le deuxième semestre de l'année 2013 vont être entrepris des travaux visant à restaurer le revêtement de l'ensemble de la place de la Victoire, notamment les abords du Monument aux Morts.
 
Restituer au boulevard Bonfils sa vocation initiale, c'est à dire faire en sorte qu'il redevienne un lieu de vie, va dans le sens que nous souhaitons. Mais il ne nous parait pas raisonnable de continuer à supprimer des places de stationnement un peu partout au gré des divers aménagements, sans envisager la création d'un vaste parking souterrain, sinon il va bientôt devenir impossible de se garer dans le centre ancien.
 
Continuer à engager des travaux par ci par là, sans schéma d'ensemble cohérent, ne peut que conduire à l'asphyxie totale du centre intra muros et à la disparition des commerces qui résistent encore.
 
 
 
 
La braderie des terrains communaux
   
La commune a réalisé une reprise des biens vacants et sans maître (terrains sans propriétaires connus). C'est une bonne opération qui a permis d'intégrer plusieurs parcelles dans le patrimoine communal.
 
Mais les finances devant être au plus bas, sitôt les terrains devenus communaux, il a été décidé de les vendre.
 
Lors du conseil municipal où cette vente a été évoquée, l'adjoint à l'Urbanisme a présenté comme inconstructibles les lots classés en zone NBc. Il l'a justifié en expliquant que les parcelles n'avaient pas la surface minimale requise pour permettre une nouvelle construction. Il a même proposé un cours d'urbanisme à ceux qui persistaient à dire qu'une opération immobilière était possible.
 

Ce cours n'arrivant pas nous allons reprendre l'explication afin de bien préciser les choses : si l'on ajoute de la surface à une parcelle constructible on augmente le droit a bâtir qui se calcule en pourcentage. A partir de ce constat il est facile de comprendre qu'en acquérant 3 345 m², dans une zone classée NBc, où le COS de 0.03, on bénéficie d'une possibilité d'extension 0.03 X 3 345 m², soit environ 100 m². Autrement dit, cela permet bien de créer un nouveau logement.

Ensuite il suffit de régler la division parcellaire devant un notaire par le biais d'une copropriété en indivision. Cela n'a certainement pas échappé aux acquéreurs qui ont réalisé là une bonne affaire au détriment de la commune.
 
En ce qui concerne les terres agricoles, la démarche est encore plus étonnante !
Lorsque la commune achète, elle paie aux propriétaires 10 € le m² auxquels s'ajoute une indemnité versée au fermier. Lorsqu'elle vend des terres classées dans la même zone Nc, elle le fait au prix de 1 € le m².
Il est certain, comme nous l'a dit le maire, que cela facilite les transactions !
 
 
 
 
Le traitement des déchets ménagers de plus en plus cher
   
Ces dernières années le volume de déchets ménagers produit par habitant a augmenté dans des proportions importantes, les causes en sont diverses :
 
- une analyse du contenu des sacs après collecte, montre que le tri sélectif n'est pas suffisamment pratiqué,
 
- la durée de vie plus réduite des appareils électro ménagers, associée à un coût élevé des réparations, provoque un renouvellement fréquent,
 
- la consommation de plus en plus fréquente de plats cuisinés préparés industriellement multiplie les emballages.
 
Cette situation engendre un coût de plus en plus élevé pour les collectivités, et trouver des lieux de stockage pour déchets ultimes devient un véritable casse-tête dans de nombreux départements.
 
Face à cette situation tous les acteurs doivent être mobilisés :
- les collectivités locales doivent mettre en œuvre des politiques tarifaires incitatives amenant les citoyens à produire moins de déchets,
- les consommateurs doivent privilégier l'achat de produits plus respectueux de notre environnement,
- les industriels doivent s'efforcer de limiter les emballages.
 
Comment la communauté de communes, compétente en la matière, pourrait agir ?
Ainsi il y a quelques années, dans la plupart de nos communes, les usagers payaient une redevance identique pour tous les ménages. Puis, cette redevance a été remplacée par une taxe proportionnelle à la surface du logement.
Le système initial était injuste car une famille de 8 personnes payait la même redevance qu'un célibataire vivant seul et ne produisant que peu de déchets. Le système actuel ne l'est pas plus car le même célibataire vivant dans une grande maison paie désormais beaucoup plus cher qu'une famille nombreuse occupant une surface plus petite.
Un système tarifaire plus juste est en train de gagner du terrain : il consiste à faire payer à chaque foyer un montant au poids de déchets ménagers produits (dans les zones pavillonnaires les containeurs étant équipés d'une puce, et dans le centre-ville les sacs prépayés).
Bien entendu certains risquent d'être tentés de délester leurs sacs en pleine nature pour réduire le poids de leur conteneur, mais il semble que dans les collectivités où l'expérience a été engagée, ce type de comportement n'est que marginal.
 
 
 
 
Pourquoi en veulent-ils autant au massif du Mont Aurélien ?
   
Lors du conseil municipal du mercredi 31 octobre il a été demandé aux élus saint maximinois de se prononcer sur la prolongation pour une durée de six ans, de l'exploitation d'une carrière avec centrale à béton située quartier de Patissaure, au pied du massif du Mont Aurélien, sur la commune de Pourcieux.
En réponse aux interrogations que ce projet suscitait dans les rangs de l'opposition, notamment en matière de nuisance et de dégradation d'un site naturel majeur, le seul argument avancé par le maire était "j'ai pour principe de ne pas m'opposer à la volonté des maires des autres communes concernant l'aménagement de leur territoire".
Comme d'habitude les 24 élus de la majorité se sont prononcés favorablement, sans se poser de question ni présenter d'arguments justifiant leur vote. En revanche les 9 conseillers du groupe d'opposition ont voté contre.
Quelques jours plus tard, on a appris que le conseil municipal de Pourcieux d'abord, puis celui de Pourrières, se sont tous deux exprimés à l'unanimité contre la prolongation de cette exploitation.
Patatras ! Le seul argument du maire pour justifier la poursuite de l'exploitation de ce site menaçant notre environnement était parti en fumée. Les élus du groupe d'opposition l'ont donc sollicité lors du dernier conseil municipal afin qu'il annule la première délibération. Ce dernier, visiblement un peu pris au dépourvu, a reporté le débat, le temps de se renseigner...
 
 
 
 
Edifiant !
   
Aujourd'hui les élus, quel que soit le nombre de leurs mandats, ne peuvent percevoir mensuellement plus de 8 262.02 € d'indemnités, c'est le plafond légal.
 
C'est d'ailleurs bien ce qu'ils rétorquent, toutes sensibilités confondues, lorsqu'on leur parle de limiter le cumul des mandats, et ils ont raison mais...
 
...mais ce que l'on sait moins, c'est que ce qui dépasse le seuil n'est quasiment jamais reversé dans les caisses de l'Etat ou des collectivités locales.
 
La loi permet aux élus cumulards d'en faire profiter d'autres collègues moins bien lotis, ce qu'ils ne se privent pas de faire : ainsi Jean Noël Guerini distribue tous les mois 2 688 € à quatre conseillers généraux de sa majorité, et Jean Claude Gaudin, près de 6 000 € à 12 élus apôtres du gaudinisme.
 
Nous ne connaissons pas les noms des arrosés varois, ni les montants qu'ils reversent aux copains, mais le mécanisme est le même pour tous.
On peut aisément imaginer les effets pervers de dépendance politique que cet arrosage entraîne !
 
 
 
 
En lutte pour sauver les bois du Mont Aurélien
 
 
La conseil municipal de Saint Maximin a délibéré afin d'approuver la modification du POS proposant un nouveau zonage en vue d'aménager une zone d'activités destinée essentiellement à accueillir un parc logistique dans les bois du Mont Aurélien.
La loi impose de croiser les études d'impacts et sur cette zone située au pied de massif du Mont Aurélien trois se superposent : la poursuite de l'exploitation de la carrière (approuvée uniquement par les élus de Saint Maximin), la Zone d'Activités et la réouverture de la ligne de chemin de fer. Toutes convergent pour mettre en avant le caractère particulièrement sensible de ce secteur.
Ceci a conduit les décideurs, compte tenu des contraintes environnementales, à réduire considérablement la superficie aménageable, et donc le projet à perdre encore plus de son sens. En effet l'addition a encore augmenté (de plusieurs centaines de milliers d'euros) pour une surface utilisable qui s'est réduit comme une peau de chagrin (moins de 25 hectares, contre 160 annoncés dans le projet initial).
Certes, nous avons besoin d'un développement économique, mais correspondant aux besoins du territoire et non pas pour satisfaire aux exigences de quelques amis.
Décider à quelques uns, dans la plus grande confidentialité, d'un aménagement qui aura des conséquences lourdes sur l'avenir de notre territoire ne nous parait pas raisonnable.
L'association Mont Aurélien Environnement rappelle une nouvelle fois aux élus que le code de l'urbanisme ne permet pas de modification à la marge pour un projet d'une aussi grande ampleur. S'ils refusent de l'entendre, il ne restera plus que la formulation d'un recours devant le Tribunal Administratif.
 
 
 
 
Un nouveau conseiller municipal dans le groupe d'opposition
 
Monique Barles ne vivant plus que partiellement sur la commune de Saint Maximin, a décidé par souci d'honnêteté vis à vis des électeurs qui lui ont fait confiance pour les représenter, de démissionner de son poste de conseiller municipal, et donc de laisser son siège au suivant sur la liste.

Ce dernier, Stéphane Daddi, marié, père de deux enfants, est adjoint administratif spécialisé en urbanisme dans une commune voisine.

Il devrait être installé lors du prochain conseil municipal qui se déroulera le mercredi 19 décembre, 18h, à l'Hôtel de Ville.

 
 
 
Brèves
 
Dans le courant de l'année 2013 devraient débuter les travaux de restauration de la Basilique. Il était temps, car de plus en plus fréquemment des pierres se détachent de la voute, ce qui représente un véritable danger pour les fidèles comme pour les visiteurs.
 

La date de l'Aurélien Trail ainsi que le parcours des deux épreuves (15km et 42km) ont été arrêtés par les dirigeants du Saint Maximin Athletic Club. Les deux courses se dérouleront le dimanche 9 mai 2013. Le parcours détaillé peut être consulté sur le site du club : http://stmaxathleticclub.wordpress.com.

Pour consulter le résultat de tous les coureurs saint maximinois, mis à jour régulièrement cliquez ici !
 
 
   
Evènements qui se sont produits jadis à Saint Maximin au mois de décembre
     
décembre 1038
 
Pierre 1er, archevêque d'Aix, et ses trois frères, ainsi que la femme et les enfants d'un quatrième déjà mort, font aussi donation au monastère Saint Victor d'une partie de l'alleu qu'ils tiennent de leurs parents dans le comté d'Aix, "in territorio castri quod vocatur Rodenas" : ce sont les églises de Saint Maximin, de Sainte Marie, de Saint Jean et de Saint Mitre avec les droits attachés à leurs autels et certaines terres adjacentes, toutes situées dans le territoire de Castrum Rodenas.
     
9 décembre 1279
 
Charles II, prince de Salernes, fait pratiquer des fouilles sous une église primitive dédiée à Saint Maximin. Il y découvre une crypte contenant 4 sarcophages (l'un d'entre eux est attribué à Sainte Madeleine). Il décide de détruire l'ancienne église et d'édifier sur la crypte, une Basilique.
     
5 décembre 1296
 
De Rome où il séjourne, Charles II ordonne , à l'évêque de Sisteron et au sénéchal de Provence, de mettre à la tête des travaux de l'église de Saint Maximin, maître Pierre le Français, expert dans l'art de construire églises et autres édifices. Maître Matthieu, que le frère Pierre de Lamanon avait engagé pour cet ouvrage, n'est pas congédié mais devient subordonné de maître Pierre.
     
9 décembre 1296
 
Charles II écrit à maître Pierre pour lui signifier qu'il le met à la tête de la construction de l'église et lui attribue juridiction sur les maîtres et ouvriers pour tout ce qui concerne la direction des travaux. C'est très certainement maître Pierre qui est responsable du plan de l'édifice, et du tracé au sol en vertu duquel la crypte de l'église primitive se trouve au centre de la 4ème travée.
     
29 décembre 1300
 
Un document fait état de l'ouverture d'une nouvelle rue en ligne droite, partant de l'église et aboutissant à la croix de pierre située à l'endroit appelé "Luperia". Cette nouvelle artère reliait l'église à la voie Aurélienne, en empruntant la porte de Marseille. Elle passait probablement sous l'actuel Hôtel-Dieu.
     
15 décembre 1319
 
Le roi Robert impose aux représentants municipaux d'accueillir le prieur du couvent au sein du conseil de ville, pour éviter que des décisions contraires aux intérêts des religieux soient prises.
     
5 décembre 1400
 
Louis III, devenu majeur, ratifie et confirme les concessions octroyées par sa mère quelques années auparavant, aux habitants de Saint Maximin. Il concède notamment "le fumier entraîné par les eaux pluviales" mais se réserve la propriété des fossés de la ville. De plus Saint Maximin devient chef-lieu de baillage.
     
20 décembre 1429
 
Le prieur André Abellon fait construire deux moulins à Sceaux par Antoine Giraud, maître charpentier.
     
5 décembre 1443
  Marie d'Anjou confisque les quatre moulins de la Bouisse aux seigneurs d'Auriac, pour les donner en dotation au couvent, pour l'entretien d'une chapellenie. Ces moulins sont réputés pour être "les meilleurs et les plus forts de toutte la province".
     
13 décembre 1476
 
Création d'un Collège théologique, philosophique et canonique par le roi René, pour l'enseignement des jeunes religieux. Au siècle suivant, tous les cours furent ouverts gratuitement aux jeunes saint maximinois. Situés tout près de l'emplacement occupé aujourd'hui par le Monument aux Morts, les locaux du Collège menaçant ruine furent démolis en 1832.
     
11 décembre 1481
 
Décés à Marseille de Charles III du Maine (neveu du roi René), Comte de Provence et de Forcalquier qui désigne par testament son cousin germain le Roi de France Louis XI comme héritier. Huit jours après le décès de Charles III, Louis XI nomme pour gouverneur, véritable lieutenant du roi, Palamède de Forbin. Le 14 janvier 1482, il convoque les Etats de Provence, où le changement de souverain n'a suscité aucun mouvement d'hostilité. Selon le processus habituel, les Etats ont préparé une série de requêtes qui, en l'occurrence, témoignent de leur volonté de conserver à la Provence ses caractères et sa personnalité. Le roi se voit ainsi demander de maintenir les lois et les usages propres au pays. C'est donc un régime d'union entre deux royaumes que les états revendiquent et que Forbin avalise. Les Saint Maximinois, comme tous les Provençaux, deviennent Français.
     
31 décembre 1516
 
Visite de François 1er qui revient d'Italie, auréolé de sa victoire de Marignan. Il retrouve à Saint Maximin un cortège parti de Paris composé de la reine Claude sa femme, de Louise de Savoie sa mère, de sa soeur Marguerite duchesse d'Alençon et d'un grand nombre de seigneurs.
     
10 décembre 1828
 
L'autorisation royale de démolir les remparts de Saint-Maximin, est accordée par Louis XVIII. Le premier coup de pioche est donné en 1829, mais la destruction de l'ensemble prendra plusieurs années. La porte d'Aygadier est démolie la dernière vers le milieu du XIXème siècle.
     
5 décembre 1851
 
Attachés à la République de nombreux Saint Maximinois s'insurgent contre le coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte. Dans l'après midi, ils prennent la Mairie, destituent le Maire et mettent en place une commission municipale avec, à sa tête un Maire insurrectionnel.
 
 
 
 
Les conseillers du groupe d'opposition vous souhaitent de passer d'excellentes fêtes de fin d'année

 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
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