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La tribune de l'opposition de Saint Maximin

n°29 - octobre 2010

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" - Gaston Rebuffat, guide de haute montagne (1921 - 1985)

 
Comment accepter que des élus ne respectent pas la loi ?
   
Un des fondements de notre République est l'égalité des citoyens devant la loi.  
On peut débattre au moment de l'élaboration des textes législatifs, combattre les projets, exprimer toutes sortes d'opinions, mais après que la loi ait été votée, nous nous devons de la respecter, quel que soit notre sentiment sur le texte adopté.
 
Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement ? Comment pourrait-on imaginer une société dans laquelle chacun interprète les lois à sa façon, dans laquelle chacun ne respecte que les textes qui vont dans le sens qu'il souhaite ?
 
Et pourtant ?    
- l'article 55 de la loi SRU impose aux communes de plus de 3 500 habitants, de construire au moins 20% de logements sociaux. Comment concevoir que des maires, dont une des fonctions est de faire appliquer les lois, s'en fichent ?
- le code général des collectivités territoriales (art L2121-27) dit que dans les communes de plus de 3 500 habitants l'opposition doit bénéficier d'un local. Comment expliquer qu'un maire refuse sous le seul prétexte qu'on n'est pas gentil avec lui ?
- la loi de juillet 2000 sur l'accueil des gens du voyage impose aux communes (ou à leur regroupement) la réalisation d'aires permanentes d'accueil dans un délai étendu à quatre ans après la publication du schéma départemental auquel elles figurent. En contrepartie, l'Etat s'engage à financer 70 % des coûts d'investissement dans la limite de plafonds de dépenses subventionnables. Or en réalité, dans les faits, le taux effectif de la subvention de l'Etat est bien inférieur à 70 % de la dépense réelle en raison des surcoûts notamment liés à l'acquisition ou à la viabilisation du foncier pour le rendre propre à sa vocation d'habitat. En conséquence l'Etat ne respecte pas la loi en refusant la totalité du financements dû, les maires se mettent hors la loi en n'aménageant pas les aires et les gens du voyage utilisent ce prétexte pour stationner où cela les arrange.
On pourrait ainsi multiplier les exemples de non respect de la loi par des élus en toute impunité...
Cette situation est intolérable car comment peut-on dans ces conditions blâmer quelqu'un qui vole parce qu'il n'a pas d'argent, ou qui refuse de payer un impôt car il ne parvient plus à boucler ses fins de mois ?
Lorsqu'on estime qu'une loi est abusive ou ne va pas dans le sens de l'intérêt général il faut se battre pour exiger qu'elle soit amendée ou abrogée mais dans une société démocratique on ne peut en aucun cas laisser à chaque individu le soin de la respecter ou pas. Sinon c'est ouvrir la porte à toutes les dérives, et notamment aux régimes extrémistes !
 
 
A
 
Comment faire à la fois de bonnes affaires et une bonne action
 
Le Secours Populaire organise une super Braderie devant son local Place de la Révolution à Saint Maximin :
 
Mardi 19 octobre 2010 de 10 heures à 18 heures
 
Vous pourrez y trouver des vêtements enfants et adultes, du linge de maison, des chaussures, des livres, de la vaisselle, des petits meubles etc...
 

Venez nombreuses et nombreux, vous ferez un geste solidaire tout en réalisant de bonnes affaires.

 
 
 
A
 
Oui aux énergies renouvelables, non au business écologique !
 
Au printemps 2009, trois projets d'aménagement de parcs photovoltaïques ont germé simultanément sur notre territoire, portés par la Communauté de Communes Sainte Baume-Mont Aurélien :
 
- le plan des Vaches au Plan d'Aups,
- Saint Hilaire à Ollières,
- Notre Dame de Sceaux à Saint Maximin.
Dans les trois cas, il s'agissait bien sûr de sacrifier des hectares d'espaces verts.
 
Pour le plan des Vaches, la mobilisation de nombreuses associations ainsi que les milliers de signatures récoltées par la pétition que nous avons mise en ligne, ont amené le Maire à faire marche arrière. Jusqu'à quand ? Méfiance !
A Saint Hilaire c'est le représentant de l'Etat qui s'est inquiété de la superficie concernée, et a demandé à ce que le projet soit ajourné.
Poussés par quelques élus de Saint Maximin, le projet de Sceaux était beaucoup plus avancé. Mais, dans le cadre de la procédure de révision partielle du POS, le commissaire enquêteur a émis un avis défavorable, avis que le Maire et quelques adjoints ont tenté de dissimuler aux conseillers municipaux avant le vote. Ce n'est que quelques minutes avant le début de la séance que la plupart des élus ont appris que le rapport était en mairie et qu'il fallait le voter d'urgence, sans avoir le temps de l'étudier. Les élus du groupe d'opposition ont refusé de cautionner cette mascarade et ont quitté la séance. Les élus majoritaires ont tout de même "entre eux", approuvé la révision. Résultat : le sous-préfet a demandé quelques semaines plus tard au Maire d'annuler cette délibération entachée d'illégalité. Notre Dame de Sceaux était sauvée !
 
Depuis ces péripéties, l'intérêt des élus pour le photovoltaïque semble être retombé en même temps que les perspectives de gain. De notre côté, nous sommes toujours attachés au développement des énergies renouvelables à condition que cela se fasse sans sacrifier notre environnement. Nous souhaitons que soient recensées toutes les possibilités d'implantation de panneaux aussi bien sur les toitures des bâtiments publics, que dans des lieux déjà sacrifiés.
Le développement durable ne doit pas être un concept que l'on agite uniquement au moment des campagnes électorales.
 
A
 
Quand va-t-on véritablement se pencher sur le problème du stationnement ?
   
On accroit la surface piétonne ...
 
Des places de stationnement on été supprimées de façon définitive sur la place de l'Hôtel de Ville et le long de la façade sud de la Basilique.
Au cours de l'été en de nombreuses occasions on a fermé à la circulation la contre allée est de la place Malherbe, et c'est très bien. Nous souhaiterions même que l'on aille plus loin et que l'on envisage de rendre piétonne de façon durable la quasi-totalité de la place, à l'exception de l'allée centrale.
 
 
 
 
     
...mais on ne crée pas de nouveaux parkings
 
Mais comment peut-on poursuivre dans cette voie si l'on ne créé pas de véritables aires de stationnement de proximité.
Nous utilisons le terme véritable parce que nous considérons que goudronner les parkings du stade et du cimetière n'accroit pas leur capacité (parfois même c'est le contraire, voir article ci-dessous).
D'autre part si nous ajoutons "de proximité" c'est parce que sans continuité commerciale, les parkings de périphérie, tels que ceux que l'on vient d'évoquer, ne sont attractifs que lors de manifestations exceptionnelles, et demeurent très souvent vides le reste de l'année.
 
 
 
Quand va-t-on se décider à investir pour préserver le centre-ville ?
 
 
A
 
Sur ce même parking du cimetière combien de places a-t-on supprimées ?
 
Sur le bulletin municipal du mois d'août 2008 ils écrivaient
 
Sur le dernier bulletin municipal de septembre 2010 on peut lire
 
Conclusion
Si l'on en croit les propos du directeur de la publication, c'est à dire le Maire, ce sont 250 places qui ont été supprimées.
 
 
 
 
L'aménagement du parking du cimetière
 
Sur le dernier bulletin municipal de septembre on pouvait lire : "Cet été, profitant des vacances scolaires, la Commune procède à l'aménagement des parkings du Souvenir français, de l'impasse des Aires et du stade. De tels travaux effectués pendant le temps scolaire auraient mis en danger les centaines d'enfants qui fréquentent les deux ensembles entourant la zone." (l'article intégral est reproduit ci-dessus)
 
Lors du conseil municipal de juillet, le Maire nous avait d'ailleurs précisé qu'il était bien conscient que ces travaux occasionneraient des nuisances pendant la fête, mais qu'il était nécessaire de les effectuer durant cette période pour s'assurer que tout soit terminé début septembre.
     
Qu'est-il advenu ensuite ?
- aucune réunion de concertation n'ayant jamais été organisée, nous avons découvert fin août le plan d'aménagement affiché sur le panneau de chantier. On a alors pu mesurer, non pas le nombre de places créées, mais plutôt combien étaient supprimées (voir ci-dessous).
- le 2 septembre, jour de la rentrée scolaire, toute la superficie du terrain était encore en chantier avec une date d'achèvement fixée au mieux pour le 28 octobre !
Nous comprenons bien que tout chantier est soumis à des aléas qui peuvent faire varier le délai de livraison mais tout de même :
- pourquoi n'a-t-on pas fixé une date impérative de livraison avec des pénalités de retard ? Cela aurait au moins évité que l'entreprise titulaire du marché n'interrompe les travaux pendant deux semaines, au mois d'août, pour cause de congés. Cela s'est déjà fait pour d'autres travaux pour lesquels les délais avaient moins d'importance.
- pourquoi n'a-t-on jamais réuni une commission formée de représentants des parents d'élèves (principaux usagers de cette aire de stationnement) et d'élus pour débattre du projet avant de lancer les travaux ?
Une fois de plus tout à été fait par quelques uns, en catimini, sans aucune concertation, et ce sont les usagers qui en subissent les conséquences.
 
 
A
 
Il faut se donner les moyens de faire respecter la signalisation routière ou il faut la modifier
Le long de l'allée des Cerisiers, du Réal Vieux jusqu'à l'intersection de l'allée des genêts l'arrêt est interdit.
 
Le mercredi, comme il est impossible de trouver de places ailleurs, la voie est, sur toute sa longueur, occupée par des voitures en stationnement, ce qui rend d'ailleurs la circulation des piétons très dangereuse.
 
Pour ceux qui stationnent là, c'est un peu la roulette russe. Les gardes municipaux ferment les yeux mais lorsque les gendarmes passent, ils distribuent des carnets entiers de Procès Verbaux à 135 €. Il faut bénéficier d'un jour de chance.
 
   
Tout cela est-il bien raisonnable ?  
Nous considérons de notre côté que :  
- soit l'arrêt est dangereux, et on fait respecter l'interdiction tout au long de l'année,  
- soit on remplace le panneau par un simple stationnement interdit (ce qui nous paraitrait être plus raisonnable) et on verbalise les contrevenants, y compris le mercredi,
 
- soit on ajoute au bas du panneau "stationnement interdit sauf le mercredi",  
- soit on considère que l'interdiction de stationner est injustifiée et on retire le panneau.  
   
Tout cela peut faire l'objet d'un large débat en amont. Toutes les positions peuvent être défendues, mais une fois que la décision est prise il faut la faire respecter.
 
 
 
 
Vox Populi, Vox Déi
A
En 2001, les communes du canton de Saint Maximin, à l'exception de Saint Zacharie qui a préféré se joindre à Aubagne, se sont regroupées au sein de la même communauté de communes Sainte Baume Mont Aurélien.
 
Dans quelques mois une nouvelle étape devra être franchie avec le regroupement de communautés de communes au sein d'une communauté d'agglomération.
 
A cette occasion, plusieurs pistes méritent d'être explorées :  
- on reprend les contours du syndicat mixte de la Provence Verte et on fusionne les quatre communautés de communes (Barjols, Brignoles, Garéoult, Saint Maximin) pour constituer une même communauté d'agglomération.
 
- on ajoute au territoire précédent la communauté de communes du Luc.
- les communes de la communauté de communes de Sainte Baume Mont Aurélien se détachent du territoire de la Provence Verte pour s'associer en partie à Aubagne, en partie à Aix.
Le futur regroupement aura des conséquences extrêmement importantes sur l'avenir des communes de notre canton, c'est la raison pour laquelle il convient de bien peser les avantages et les inconvénients avant de s'orienter vers une ou l'autre des solutions.
Voici quelques interrogations et éléments qui peuvent être apportés au débat :
- les communes du canton de Saint Maximin sont toutes orientées historiquement, économiquement et sociologiquement vers les Bouches du Rhône. Ne serait-il pas normal qu'elles orientent leur destinée de ce côté là ?
- le conseil général du Var ne privilégie-t-il pas le regroupement au sein de la Provence Verte, pour conserver seul le pouvoir sur ce territoire.
- la commune de Saint Zacharie, ne semble pas regretter le choix qu'elle a fait en 2001 de s'unir à la communauté d'Aubagne.
- les communes de Provence Val d'Argens (Barjols) attachées à la préservation de leur environnement, ne sont pas très enthousiastes à l'idée d'intégrer une communauté calquée sur le territoire de la Provence Verte.
- peut-on imaginer une communauté d'agglomération qui fonctionne bien, avec une tête bicéphale (Brignoles et Saint Maximin). Cela ne risque-t-il pas d'être une source permanente de conflits ?
- le développement économique et la création d'emplois vont être des enjeux prépondérants pour nos communes dans les années à venir. Doit-il se faire en direction de Brignoles ou des Bouches du Rhône ?
- une communauté d'agglomération à cheval sur plusieurs départements, est-ce une force ou une faiblesse ?
L'enjeu est trop important pour laisser le pouvoir de décision uniquement à quelques uns dont le choix risque d'être dicté uniquement par des intérêts politiques à court terme.
Il nous apparait nécessaire pour un sujet de cette importance, que le débat soit porté sur la place publique dans chaque commune, et que les populations soient interrogées à travers un référendum d'initiative populaire.
 

 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
Un espace destiné aux associations
Des topos pour effectuer des randonnées ou des balades dans le secteur
Éléments d'histoire relatifs à toutes les communes du canton
Un calendrier des manifestations
Les comptes rendus des conseils municipaux
 

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