La prise du Sudelkopf par le 24ème BCA en février 1915
 

Y était :

  • Camille OLMO de Nans-les-Pins (24ème BCA), est tué le 12 février 1915 au sommet de Sudelkopf (Haut-Rhin).
  • Joseph Dominique MAURIN de Saint-Maximin (24ème BCA), est tué le 14 février 1915 au Sudelkopf (Haut-Rhin).
 
Le 11 février, le bataillon se rassemble prêt à l’attaque sur les pentes sud-ouest du Sudelkopf.
Après un bombardement de l'ouvrage central, exécuté avec du 220 C et un tir d'efficacité des batteries de montagne, le bataillon s'élance à l'attaque à 14 heures, avec un élan et un enthousiasme remarquables.
A 14h45, la 4e compagnie se rend maître de l'ouvrage central. Son commandant, le capitaine Nicolle, est tué au moment où il donne ses ordres pour l'occupation de la position.
Dans cette brillante affaire, le bataillon s'empare de 2 mitrailleuses, de minenwerfer et de 16 prisonniers.
Le lendemain, la 1ère compagnie est lancée à l'attaque de la cote 937, au nord-est du Sudelkopf proprement dit, et s'empare de la position sans coup férir.
Malgré un violent bombardement, un froid très vif et la tempête de neige presque continuelle, le 24ème demeure sur ses emplacements de combat, organise la position conquise et n'est relevé que le 15 au matin par le 6ème B.C.A.
Le général Putz, commandant le détachement d'armée des Vosges, adresse au commandant Nicolas ses félicitations au sujet de la prise du Sudelkopf.
 
Source : Historique du 24ème BCA (anonyme, Imprimerie Berger-Levrault, sans date)
 
UN COMPLEXE SOUTERRAIN DANS LA PARTIE OUEST DU SUDELKOPF
 
Photos issues du site Souterrains et vestiges
 
Le Sudelkopf fait partie de ces champs de batailles oubliés de la grande guerre, malgré des affrontements importants en 1915. Ce secteur fut d’importance stratégique pour les Allemands qui ont grandement fortifié la zone.
Dans la partie ouest du mont, partie la plus proche des Français, on peut encore visiter les vestiges d'un complexe souterrain.
L'accès se fait par une belle entrée bétonnée avec une chicane au bout de deux mètres et une meurtrière, étudiée pour tirer sur l’ennemi s’il venait à investir la place.
 
Quelques mètres plus bas, de vastes salles bétonnées garnies de tôles au ciel
 
 
Le mécanisme du périscope