Attaque de la voiture de la poste à Saint-Maximin
 
Un jour du mois de pluviose de l'an VIII (fin janvier/début février 1800), une centaine de brigands appartenant à la bande de Pourcieux, à la bande de Pourrières, à la bande de DAUREL de Salon, à la bande de Gonfaron, et à celle conduite par Félix BARTHELEMY de La Valette, se postent sur la grande route, à proximité de Saint-Maximin, se préparant à dévaliser la voiture de la poste.
Lorsque la diligence se présente les brigands constatent qu'elle est escortée par 25 soldats. Ils attendent que le convoi arrive au pied d'une petite côte pour l'attaquer. Une cinquantaine d'entre-eux se porte vers la droite, les autres se dirigent vers la gauche dans le but d'encercler la voiture et les soldats qui l'escortent.
L'officier commandant le détachement militaire comprend la manoeuvre. Il fait stopper la voiture et demande au postillon Pierre BARTHELEMY de faire demi-tour avec son équipage pendant que les soldats barrent la route aux brigands et protègent sa retraite.
Pierre BARTHELEMY lance ses bêtes, brides abattues, et parvient à atteindre le village de Pourcieux où il se réfugie.
Les brigands voyant l'affaire manquée, ne poursuivent pas les soldats, et se retirent dans leurs bois.