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Var - République - Démocratie

bulletin territorial n°44 - avril/mai 2015

"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire"
Albert Einstein

 
Remerciements aux électeurs
 
 

La campagne pour ces élections cantonales 2015 dans le Var s’est déroulée dans un cadre particulier avec :
- d’un côté les représentants de la majorité départementale, héritiers d’un système clanique et clientéliste, qui a montré sa redoutable efficacité pendant des décennies, mais qui, en raison de la crise, n’est plus en mesure de subvenir aux besoins de sa clientèle électorale qui donc tout naturellement se détourne de lui.
- d’un autre, les candidats de la gauche varoise, profondément englués dans le système, qui ont eu pour principal souci durant le précédent mandat de ne pas déplaire à la majorité départementale et à son président.

Face à ces deux formations, le Front National, poussé par une vague nationale, est apparu à beaucoup comme le seul véritable opposant rassemblant pêle-mêle tous les insatisfaits, tous les mécontents, tous les aigris.

Enfin quelques sans étiquettes comme nous, déçus par le fonctionnement des partis, ont tenté de mener une campagne sur des sujets locaux, tout en proposant une démarche reposant sur le respect d'une éthique politique.

Dès le 1er tour la réponse qui est sortie des urnes a été claire :
- les considérations de politique nationale ont pris le dessus sur tous les sujets locaux voir départementaux,
- la vague annoncée en faveur du Front National à pris l’ampleur d’un tsunami dans le Var.

Dans un tel contexte, le discours des « sans étiquettes » s’est révélé inaudible, les privant de toute chance de qualification pour le second tour.

Restaient donc en présence au deuxième tour deux listes :
- celle de la majorité départementale qui incarne le système féodal avec son seigneur, sa cour et son réseau de courtisans, qui traitent avec mépris tous ceux qui ne sont pas assujettis, et rejettent par là même un bon nombre d’électeurs dans les bras du Front National.
- celle des représentants de l’extrême droite qui ne présentent aucune solution pour des problèmes locaux ce qui me semble paradoxal pour des élections départementales, et qui surtout, est piloté par un appareil qui fonctionne de façon quasi militaire, où les candidats sont interchangeables et n’ont plus beaucoup d’importance, ce qui parait de bien mauvaise augure pour la démocratie.

On connait la suite. Dans un ultime soubresaut les candidats soutenus par le président du Conseil Général ont réussi à l'emporter grâce à l'apport des voix des électeurs de gauche.
Bref, les plus craintifs peuvent être rassurés : rien, rien ne va changer, tout, tout va continuer...!

Je conclurai en remerciant les 2 714 électeurs qui nous ont apporté leur suffrage, et je leur dis à bientôt, car bien que n’ayant pas été élus, nous continuerons à les informer et à défendre leurs intérêts au quotidien, comme nous le faisons depuis des années.

 

 
 
 
Un curieux personnage
 
La loi dit que candidats aux élections départementales doivent bénéficier d'une égalité de traitement de la part des maires des différentes communes, notamment pour ce qui concerne le prêt de salles afin d'y organiser des réunions publiques.
Ca c'est la loi, et puis il y a des maires qui se croient au-dessus des lois.
Voici ce qu'a répondu le maire de Seillons à une élue de l'opposition qui lui demandait pourquoi deux candidats avaient bénéficié d'une salle et qu'on l'avait refusé à un troisième.
 
 
"En fait, après des années de pratique politique, je n'ai jamais été confronté à une telle situation.
Depuis son élection je n'ai rencontré le maire de Seillons qu'une seule fois dans son bureau, c'était un peu plus d’un mois avant le 1er tour des élections départementales.
L'entretien a été très cordial, il m'a indiqué son souhait de ne soutenir personne pour les élections cantonales, ce que j'ai tout à fait compris, et m'a même embrassé lorsque nous nous sommes quittés.
C'est donc a...vec un grand étonnement que j'ai appris quelques jours plus tard, qu'au mépris de toutes les règles, il refusait de mettre une salle à notre disposition pour tenir une réunion publique à Seillons, alors qu'il l'avait accordée à d'autres candidats.
Quand j’ai lu les propos tenus à mon encontre lors du dernier conseil municipal de Seillons, j’ai été encore plus stupéfait !
En effet, comment pourrais-je avoir pris rendez-vous avec un maire, peu avant les élections, pour critiquer son action ou celle de son conseil municipal alors que le seul objectif d'une telle démarche en campagne électorale, est précisément de convaincre et de gagner des voix ?
Je dois avouer que je reste pantois !"
Alain Decanis
 
 
 
 
La Tribune de l'opposition
 

Ci-dessous, la tribune de l'opposition pas très lisible dans le dernier bulletin municipal de la commune de Saint-Maximin. Mais ça n'a rien de surprenant, c'est bien dans la tradition locale !

" On entend souvent dire que dans la gestion d'une commune il n'y a pas de grandes différences entre la gauche et la droite, et c'est probablement en grande partie vrai.

En revanche on peut observer, toutes tendances politiques confondues, deux modes de gestion radicalement opposés :

- l'un consiste à privilégier sa clientèle électorale. C'est un système qui, depuis des décennies, a connu beaucoup d'adeptes dans le Var. Il a montré son efficacité et a permis à bon nombre de personnalités varoises d'être élues tantôt sous une étiquette, tantôt sous une autre. Mais cela coûte très cher.
- l'autre nécessite de maîtriser toutes les dépenses de fonctionnement, de personnel notamment, afin de dégager des marges permettant de financer des grands travaux sans avoir à augmenter les impôts.


Par exemple un élu peut être confronté à un choix :
- recruter un « ami politique », solution qui peut s'avérer efficace pour gagner des voix et faciliter une réélection, avec un salaire (cas d’un cadre B) qui revient à environ 63 000 € par an.
- construire un équipement pour un montant de 1 900 000 € TTC, soit 1 583 000 € HT (la TVA est remboursée aux communes). Les gros travaux étant financés à hauteur de 30% par le Conseil Général, il ne reste plus à la commune qu'à débourser 1 108 000 €. Ce montant emprunté à 3% sur 25 ans génère des remboursements annuels de 63 630 €.

Dans l'intérêt de la collectivité doit-on recruter ? ou réaliser 1 900 000 € de travaux, sachant que l'incidence financière pour la commune est identique ?

Ici, lorsqu'on regarde l'évolution de la masse salariale en dépit de la création des intercommunalités, on comprend qu'il y a longtemps que les élus ont fait leur choix !

C’est regrettable car de grands travaux, financés par des économies de fonctionnement, contribuerait à relancer l'activité économique, et donc l'emploi dans le BTP notamment."

 

 

 
 
Une affaire qui suit son cours
 
Deux ans et demi après avoir saisi le Procureur de la République de Draguignan, j'ai eu le plaisir d'être entendu ce matin par la Cellule d'Investigation Départementale de la Gendarmerie Nationale.sur une affaire relative à l'enfouissement de colonnes de tri sélectif.
 

Comme on dit : "tout vient à point à qui sait attendre".
A la justice maintenant d'éclaircir tout ça.

 
   
Voici un rapide rappel des faits que j'avais publié dans une précédente lettre mensuelle d'information en novembre 2013 :

Lors de sa création la communauté de communes Sainte-Baume Mont-Aurélien s'est vu attribuer la compétence relative à la collecte et au traitement des déchets.
Dans ce cadre elle a décidé de faire enterrer des Points d'Apport Volontaire composés de plusieurs colonnes de tri sélectif, et c'est une bonne chose.
Pour faciliter cette opération, elle a demandé à chaque commune de faire effectuer les travaux elle-même en contrepartie d'une dotation de 2 200 € par colonne enterrée, destinée à couvrir le coût estimé des frais.
Lors du conseil municipal qui s'est déroulé mercredi 25 septembre, nous avons appris que l'enfouissement de cinq Points d'Apport Volontaire pour le tri sélectif sur la commune de Saint-Maximin avaient fait l'objet d'un marché d'un montant de 102 437 €, soit 20 487 € l’unité. De son côté, dans la même séance, le président de la Communauté de Communes nous confirme que le juste prix de ces travaux avait été évalué par ses services à 6 600 €.
Cela signifie que pour un montant de travaux d'enfouissement d'un Point d'Apport Volontaire composé de 3 colonnes estimé par la CCSBMA à 3 fois 2 200 €, soit 6 600 €, la commune de Saint-Maximin a payé plus de 20 000 €.
Trouvant cet écart énorme, nous avons réclamé les pièces du marché, notamment les devis des entreprises qui n'avaient pas été retenues.
On nous a dit que c'était impossible, car une seule entreprise avait répondu au marché ...
Dans ce cas, ils auraient pu arrêter là en déclarant le marché infructueux, et lancer une nouvelle consultation, mais pas du tout, ils ont préféré continuer et payer trois fois le prix.

Conclusion pour les entreprises :
- soit les entreprises de terrassement du secteur sont très riches et ne sont plus intéressées par un marché qui s'élève tout de même à plus de 100 000 € !
- soit, ce que nous ne pouvons pas croire car ça serait très inquiétant, les entreprises ne répondent plus car elles considèrent qu'elles n'ont aucune chance d'être retenues.

Conclusion pour les contribuables :
Dans tous les cas les contribuables de Saint-Maximin, chaque fois qu'on enfouit un Point d'Apport Volontaire, paient trois fois plus cher que le prix estimé par les services de la Communauté de Communes, soit quasiment 14 000 € de plus !
Imaginons tout ce qui aurait pu être financé avec ces centaines de milliers d’Euros partis en fumée !
Ensuite l'adjointe aux finances nous parle de son souci de bonne gestion des deniers publics...

Conclusion pour les électeurs :
Mais de qui se moque-t-on et jusqu'à quand tout cela va durer ?
Cela ne dépend que de vous !

 
 
 
 
On est tous concernés
 
 
 
 
Brèves
 

Chantal Lassoutanie nouvelle conseillère du canton de Brignoles a été élue 4ème vice-présidente du conseil départemental et Sébastien Bourlin, conseiller du canton de Saint-Maximin a été élu 13ème vice-président.

 
Lors de la présentation du budget communautaire Sainte Baume Mont Aurélien, nous avons appris qu'en 2015, les frais d'études et de recherches allaient être doublés pour être portés de 120 000 € à 240 000 €. Sur ce montant, 50 000 € vont être consacrés à des frais d'études sur le seul Parc d'Activités du Mont Aurélien. Et ensuite on nous dit que la situation est difficile, que les caisses sont vides !
 
On entend un peu partout les élus s'indigner de la baisse des dotations d'Etat. Pour la Communauté de Communes Sainte-Baume Mont-Aurélien, la dotation annuelle a baissé effectivement de 220 000 €, mais dans le même temps le produit des impôts a augmenté de 360 000 €. Voila de quoi rassurer les plus inquiets. Il n'y a pas péril en la demeure comme certains voudraient le faire croire !
 
Les indemnités mensuelles des conseillers départementaux (hors avantages en nature) d'élèvent à :
- le Président : 5 512 € brut, soit 4 458 € net.
- les 13 vice-présidents : 3 352 € brut, soit 2 736 € net.
- les 37 membres de la commission permanente : 2 634 € brut, soit 2 145 € net.
- les autres conseillers généraux : 2 394 € brut, soit 1 950 € net.
 

 

 
Événements qui se sont produits jadis sur notre territoire aux mois d'avril et mai
   
10 avril 1308  
Rougiers : Guillaume de Saint-Marcel, baillé de Saint Maximin, commis par lettre du Comte de Provence, confirme que les habitants de Rougiers peuvent utiliser l'eau provenant de la source de Font frège située sur le territoire de Meynarguettes, moyennant le versement de 25 livres réforciates pour droit "d'acapte" et annuellement une obole d'or ou 6 sols réforciates ou de monnaie équivalente pour cens payable à la Saint Michel à Meynarguettes.
     
mai 1447   Saint-Maximin et Sainte-Baume : Visite du dauphin Louis (futur Louis XI).
     
15 et 16 avril 1591
  Esparron : La bataille d'Esparron
   
16 avril 1681
  Tourves : Jean Baptiste de Valbelle, marquis de Tourves, baron de La Tour, seigneur de Saint Symphorien, Beuvons, Seissons, Gueillet et autres terres, décède à l'âge de 54 ans. Il laisse sept enfants.
     
4 mai 1794
  Saint-Maximin : Mariage à 2h du matin, de Lucien Bonaparte frère de Napoléon, avec Christine Boyer sœur de l'aubergiste du "Logis du Mouton", André Boyer, établissement qui se trouve hors les remparts.
     
7 mai 1794
  Seillons : Un détachement de 14 hommes du 1er bataillon de la 20ème demi-brigade, 2ème compagnie, conduisent 22 déserteurs piémontais à Aix. Sur la route de Marathon (nom donné à Saint Maximin lors de la période révolutionnaire), entre le moulin à farine et l'auberge de la Foux, le fusil d'un des soldats nommé Pierre Lautier lui tombe accidentellement de l'épaule. Le coup part et une balle traverse le corps du dénommé Marquis Gonat, grenadier du même détachement, le tuant sur le coup.
     
mai 1800
  Pourrières : Attaque d'une malle-courrier escortée par des militaires, sur le terroir de la commune de Pourcieux, au lieu-dit Logit Neuf par une dizaine de brigands pourriérois : les frères Louis et Joseph Roche, les frères François et Siméon Silvy, Thomas Durand, Léon Silvy (dit le Duc), Daumas, François Hypolite Pazery, Michel et Jean Baptiste Lieutaud). Ils font feu sur les militaires, seul l'un d'entre-eux est blessé et son cheval tué.
     
4 mai 1801
  Pourrières : Suite à un règlement de compte, le brigand Thomas Durand (dit la Paille), est abattu entre 20h et 21h en pleine rue par Eustache Roche, Paul Roche, Esprit Roche et Joseph Deloutte.
Le même jour, Jean Baptiste Roche (dit Pétugon) est abattu dans le village par Daumas, Etienne Imbert (dit Laget), Michel et Tiste Lieutaud.
     
21 mai 1860
  Plan d'Aups : L'Hôtellerie actuelle, dont la construction a été entreprise un peu plus d'un an auparavant par Lacordaire, est inaugurée.
     
nuit du 1 au 2 mai 1944
  Saint-Maximin : Réception d'un parachutage d'armes et de munitions dans le grand champ situé au dessous de la ruine de Berne.
     
nuit du 26 au 27 mai 1944
  Rougiers : Un parachutage destiné au groupe de Rougiers dirigé par Victorin Henry, atterrit par erreur sur les Ursulines à Brignoles (le pilote ayant certainement été trompé par la lumière qui filtrait du bâtiment). Les huit containers contenant des armes et munitions sont récupérés par les Allemands.
     
14 avril 1947
  Pourcieux et Pourrières : Auguste Bonnet, Maire de Pourrières, et Raoul Blanc, Maire de Pourcieux, reçoivent le Président de la République Vincent Auriol au lieu-dit "La Bigue", à la limite entre les deux communes.
     
 
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