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Bulletin d'information intercommunal

n°27 - janvier 2013

"Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu" - Berthold Brecht

 
Voeux d'Alain Decanis
 
Nous voici arrivés à la période des vœux qui est l’occasion pour les élus, comme de tradition, de dresser un bilan de l’année écoulée.
Pour cela j’ai choisi de vous présenter au nom du groupe d'opposition, deux interventions que j’ai effectuées au cours de cette année au conseil municipal de Saint Maximin, mais sur des sujets concernant tout le territoire :
Le 25 février 2012 au sujet de la ZAC du Mont Aurélien :
Fin 2007 le Conseil Général a engagé, sans concertation préalable, une étude avec pour objectif la création d’une vaste zone d’activités intercommunale de 203 hectares.
Il y a deux ans, en raison du refus de la commune de Pourcieux, la superficie du projet a été ramenée à 80 hectares situés sur les communes de Saint Maximin et Ollières.
Et enfin, récemment, on a appris qu’en raison des contraintes environnementales la superficie utilisable sera en définitive de 35 hectares, soit quasiment 6 fois moins que le projet initial.
Ce cheminement prouve à quel point l’emplacement retenu initialement est inadapté.
D’une part, une superficie de 35hectares est très insuffisante pour répondre aux besoins de notre territoire, notamment en matière d’emplois.
D’autre part, cet aménagement, de part et d’autres de la DN7 va défigurer profondément une entrée de ville majeure, qui traverse un espace boisé situé au pied du Mont Aurélien.
Enfin, la seule entreprise aujourd’hui intéressée est la société Système U qui a besoin d’implanter une base logistique, activité que beaucoup de communes, notamment nos voisines de Rousset et Brignoles refusent car, compte tenu du degré d’automatisation, elle ne crée plus que très peu d’emplois au regard du nombre d’hectares sacrifiés.
En fait, les échéances municipales approchent et, malgré la couverture médiatique exceptionnelle dont bénéficie l’équipe en place dans ce domaine, on ne peut pas dire que le résultat en matière économique soit concluant : le taux de chômage ne cesse de grimper, et la contribution fiscale produite par les entreprises est particulièrement faible.
Vouloir aller très vite sur ce projet dans le seul but de promettre, comme ça a été le cas pour les autres zones, des milliers d’emplois, ne nous parait pas raisonnable !
 
 
Le 19 décembre 2012 au sujet de l’intercommunalité :
Ces dernières années, nous n’avons cessé de dire que le découpage, tel que présenté par le Conseil Général du Var à travers sa carte des territoires, avait pour objectif essentiel de préserver à la fois les fiefs féodaux de quelques-uns ainsi que la tutelle hégémonique du département, mais certainement pas d’assurer un développement prenant en compte les logiques sociologique et économique des territoires.
Dans les années 2000, avant même la création de notre communauté de communes, j'avais assisté à la présentation de deux études émanant d’organismes différents : la Région et le Conseil Général du Var, mais qui convergeaient quant à leurs conclusions. Toutes deux mettaient en évidence une ligne de partage nord-sud passant par Varages et Tourves, et qui divisait notre territoire en deux parties :
- l’ouest situé dans la zone d’influence des métropoles marseillaise et aixoise,
- l’est beaucoup plus proche de l’aire toulonnaise.
Depuis cette époque, non seulement le clivage ne s’est pas estompé, mais il s’est même accentué. Les prises de position de quelques élus que l’on ne peut suspecter de nous être proches ne peut que renforcer cette conviction. Ainsi :
-  selon Joël Bouffier, 1er adjoint au maire de Nans : « une fusion avec Brignoles et Garéoult ne serait pas acceptée par nos concitoyens car elle ne pourrait que déboucher sur une nouvelle concurrence ou une rivalité encore plus exacerbée ».
-selon  Sébastien Bourlin, maire de Pourrières, « je ne comprends pas la volonté de Monsieur le Préfet de regrouper des territoires aussi différents et éloignés ».
- selon Vincent Martinez, maire du Plan d’Aups : « Les différences de compétences entre ces trois communautés de communes sont telles qu'il faudra beaucoup de temps pour que tout soit en ordre de marche. Et les habituelles querelles de clocher entre Brignoles et Saint-Maximin ne vont pas aider ».
Et je pourrai continuer ainsi à égrener la liste des nombreux élus qui ont rejoint notre position, et disent la même chose que nous avec à peine quelques nuances, pour éviter de froisser les susceptibilités.
Tous ces éléments nous amènent à penser qu’il est temps de sortir des petits calculs politiciens où on fait compromis sur compromis dans le seul but de préserver sa parcelle de pouvoir.
Il est temps de revenir à l’esprit des textes : Construire des intercommunalités visant à associer bassin de vie et bassin d’emploi !
Le groupe d’opposition votera donc contre cette fusion comme la Municipalité, mais en souhaitant que cette démarche soit prolongée par une véritable réflexion visant à apprécier les avantages et les inconvénients que génèrerait le rapprochement de notre commune avec la Communauté du Pays d’Aix, voie qui apparait la plus raisonnable dans l’intérêt de tous nos concitoyens. 
Au seuil de cette nouvelle année, il me paraissait important de vous faire connaitre nos positions sur ces dossiers qui vont conditionner largement l’avenir de nos communes, et sur lesquels nous sommes prêts à débattre avec tous ceux qui en feront la demande.
En attendant, mes huit collègues du groupe d’opposition se joignent à moi, pour vous présenter tous nos vœux de bonheur et de santé pour l’année 2013.
Alain Decanis
 
 
 
 
Il fallait oser l'écrire !
"Une façon de préserver le patrimoine"
(lu dans le dernier bulletin de la communauté de communes)
         
    C'était avant   C'est maintenant
Lorsqu'un matin, consternés, nous avons constaté l'état de la tour d'angle située à l'intersection des rue Général de Gaulle et Denfert Rochereau, nous avons interrogé le Maire.
   
Il nous a affirmé, tout comme son 1er adjoint délégué à l'Urbanisme, qu'il ne s'agissait que des travaux provisoires destinés à consolider le monument.
Depuis des semaines, des mois se sont écoulés et l'édifice à toujours le même aspect, celui d'un suppositoire. Contrairement aux affirmations de la Municipalité il fort probable que la façade ait été mutilée de façon définitive.
Cet Hôtel, édifié au XVIème siècle par la famille Puget de Saint Marc, qui avait traversé sans dommage les guerres et révolutions, probablement le plus photographié après la Basilique, n'aura pas survécu à l'équipe en place !
 
 
 
 
Du côté de l'intercommunalité ça bouge tous les jours !
   
La situation sur notre territoire est on ne peut plus confuse.
 
Le Préfet, suivant les recommandations de la commission départementale qui l'avait validé par une très forte majorité, a proposé la fusion des communautés de communes de Brignoles, Saint-Maximin et Garéoult, pour créer une communauté d'agglomération !
 
Hélas, entre temps le vent a tourné.
 
Ceux qui avaient émis le souhait de partir pour rejoindre une communauté des Bouches du Rhône (Pourcieux et Plan d'Aups) , n'ont pas changé d'avis, mais un nombre important de maires qui étaient plutôt favorable à la fusion (notamment ceux de Nans, Pourrières, Ollières et Saint Maximin) ne veulent plus maintenant entendre parler de communauté d'agglomération, surtout avant les municipales.
 
De son côté le conseil municipal de Méounes a émis le souhait de rejoindre Toulon-Provence-Méditerranée, et celui de Bras d'adhérer à la communauté de communes Sainte Baume Mont Aurélien.
Bref, le bel édifice imaginé par le conseil général du Var il y a quelques années est entrain de se fissurer sérieusement.
Maintenant, soit le représentant de l'Etat utilise le "passé outre" et impose sa volonté contre l'avis des maires, soit il laisse tout en l'état jusqu'aux municipales.
Dans l'intérêt des citoyens, quand va-t-on s'orienter vers un regroupement moins politique mais plus raisonnable ? Peut être lorsqu'on sera parvenu à s'affranchir de la tutelle du Conseil Général...
 
 
 
 
Ordures ménagères : ce service que l’on paie sans savoir combien il nous coûte.
   
La collecte et le traitement des ordures ménagères représentent des sujets de plus en plus importants en matière d'environnement, mais aussi de plus en plus coûteux pour les contribuables.  
Il y a quelques années, deux modes de financement de ce service coexistaient dans nos communes :  
- la redevance d’enlèvement des déchets ménagers qui était identique pour toute unité d'habitation, quel que soit le nombre de personnes composant le foyer fiscal (pratiquée notamment à Saint Maximin et à Pourrières).  
- la taxe d’enlèvement des déchets ménagers calculée en pourcentage de la valeur locative, en même temps que la taxe foncière (pratiquée à Pourcieux).  

Les deux systèmes présentaient des avantages et des inconvénients mais, dans les deux cas, le montant dû au titre des ordures ménagères apparaissait clairement sur la facture. Il était aisé pour un propriétaire de le répercuter ensuite à son locataire. Or, depuis le passage en Communauté de Commune, c'est impossible car seul apparait sur la facture le montant global perçu par l'intercommunalité.

De plus, cette méconnaissance totale du coût exponentiel du traitement de nos déchets n'incite pas le citotyen-contribuable, à pratiquer un tri sélectif efficace.
Mais alors pourquoi, lors du transfert de la compétence ordures ménagères à l'intercommunalité, le système de redevance à été écarté au profit de la taxe ?
L’explication est simple : en divisant le coût que représente les ordures ménagères par le nombre d'habitants du territoire de la CCSBMA, on obtient 4 000 000 € / 30 000 habitants = 133 € par habitant, soit plus de 520 € pour un foyer de 4 personnes ! Qui accepterait de payer annuellement cette somme au titre de la collecte et du traitement des ordures ménagères ?
C’est la raison évidente qui explique le choix de la taxe. Pour vivre heureux, vivons caché !
 
 
 
 
Les électeurs du canton de Brignoles de nouveau appelés aux urnes
   
Jeudi 13 décembre, le commissaire public du Tribunal Administratif de Toulon a demandé l'annulation du résultat de la cantonale partielle qui s'est déroulée les 24 juin et 1 juillet 2012 et qui a vu la victoire du maire de Brignoles Claude Gilardo (PCF) sur le candidat du Front National Jean Paul Dispard.
 
Le 21 décembre le Tribunal Administratif a, dans son délibéré, suivi les conclusions du commissaire public : les électeurs du canton de Brignoles devront se rendre sous peu aux urnes une troisième fois afin d'élire leur conseiller général.
 
 
 
En mars 2011 Jean Paul Dispard l'avait emporté de 5 voix. Après invalidation du scrutin, en juillet 2012, c'est Claude Gilardo qui avait gagné la deuxième manche avec 13 voix d'avance. Qui remportera la belle ?
 
 
 
 
Que fait votre député ?
     
On entend souvent dire que nos parlementaires coûtent très chers et ne font pas grand chose. C'est certainement vrai pour certains, ça l'est beaucoup moins pour d'autres.
 
Un site permet de prendre connaissance de l'ensemble du travail fourni chacun de nos députés, permettant de distinguer ceux qui effectuent un véritable travail de parlementaire, et ceux qui n'ont qu'un seul souci : assurer leur réélection en consacrant quasiment tout leur temps aux inaugurations et apéritifs divers.
 
   
Pour savoir dans quelle catégorie on peut classer le vôtre :  

http://www.nosdeputes.fr/circonscription

 
 
 
 
   
Evènements qui se sont produits jadis dans nos communes au mois de janvier
     
31 janvier 1235
  BRAS : Pierre de Pontevès, sa femme, Domina Alasacia, ainsi que Pierre, Andréa, Jordana, Huga, Laura et Guillaumet, enfants de Pierre vendent aux Templiers , pour 15 000 sous raymondins, les 2/5 du dominium et de la seigneurie universelle du castrum de Bras et de son tennement, ainsi qu'un défens dit «défens de Robert» et la moitié indivise, c'est à dire la seigneurie et dominium, un four et trois moulins.
     
janvier 1348
  SAINTE BAUME : Visite de la reine Jeanne accompagnée de son époux Louis de Tarente.
     
janvier 1348
 
La peste bubonique dite Peste Noire fait son apparition. Tous ceux qui sont atteints par ce terrible fléau meurent en deux, trois jours dans d'horribles souffrances. Marseille compte 16 000 victimes, c'est toute la Provence qui est ravagée.
     
1er janvier 1516
 
SAINTE BAUME : Visite de François 1er, suite au succès de ses armées à Marignan. Il donne des fonds pour faire reconstruire l'hospice des étrangers, et doter l'hospice des pèlerins de trois chambres supplémentaires. Il fait également élever un portail en pierre de Calissanne, surmonté d'un frontispice remarquable d'ordre corinthien mêlé de formes gothiques, au-dessus de la terrasse, par le sculpteur Jean Guiramand.
     
1er janvier 1578
  SEILLONS : La nouvelle église est consacrée
   
20 janvier 1655
  POURRIERES : Création d'un bâtiment destiné à la confrérie de Notre Dame de Miséricorde dont la vocation est de soulager les miséreux du village.
   
7 janvier 1871
  ROUGIERS : Des loups sont empoisonnés à la strychnine.
 

 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
Un espace destiné aux associations des communes du canton
Des topos pour effectuer des randonnées ou des balades dans le secteur
Éléments d'histoire relatifs à toutes les communes du canton
Un calendrier des manifestations du canton
 

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