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Bulletin d'information intercommunal

n°11 - juillet 2011

"Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu" - Berthold Brecht

 

Quatre nouvelles communes sur le site http://saintmaximin2008.fr

Suite à une demande maintes fois exprimée, nous avons décidé d'élargir le champ des destinataires de la lettre mensuelle, aux habitants de quatre nouvelles communes : Bras, Brue-Auriac, Seillons et Tourves. Pour la recevoir il suffit de communiquer une adresse email avec pour objet "inscription" en précisant la commune à alain.decanis@neuf.fr..
Nous avons également créé un onglet spécifique pour chacune de ces communes sur notre site. Pour y accéder directement, vous pouvez cliquer sur lenom de la commune, sous le blason de la cité.
Si vous possédez des photos ou documents relatifs à ces communes, vous pouvez nous les envoyer sous forme numérisée, nous les insèrerons.
 
 
 
 
Bras
Brue-Auriac
Seillons
Tourves
 
 
 
 
Un programme de construction de logements ambitieux à Pourcieux
 

Le 19 novembre 2007 les élus Pourciérains dotent leur commune d’un PLU ambitieux comprenant la création d'un nouveau quartier en zone urbaine.
Ce projet, inclus dans des zones précédemment constructibles, a vu sa densité renforcée, par un plan gabarit fixant l'implantation et la hauteur des bâtiments comportant plus de 9 000 m² de surface habitable sur 2,5 hectares.
L'objectif de départ était triple :

 
- permettre de développer le logement social peu présent sur le bassin de vie,  
- l'accession à la propriété sur d'autres modes que l'éternelle villa inaccessible pour bon nombre,
- faire financer une partie des équipements publics par le futur lotisseur, car il était évident que les besoins allaient s’accroitre avec ou sans apport de nouvelle population.

Ce qui paraissait impossible pour certains, ne l'était pas pour une équipe municipale volontaire et attachée au dynamisme du village.

Les élus conscients des équipements nécessaires ont imposé dans la rédaction du PLU plusieurs contraintes au futur promoteur privé (inconnu à ce stade).
La première a été une participation financière aux équipements publics par le biais d'un PAE permettant de financer une partie des équipements publics nécessaire à la future population accueillie : école, pôle culturel, restauration multigénérationnelle...
L’estimation a fixé la participation à 85 euros par m² de surface hors oeuvre nette réalisée.

Bien évidemment la mixité sociale est inscrite au plan gabarit et s'impose à hauteur de 20 et 30%  sur deux secteurs distincts.
En définitive après tractation entre l'OPHA Var Habitat et le promoteur plus de logements sociaux seront créés que ne l'imposait le cadre réglementaire soit 31 sur 120, dont un grand nombre en pavillons avec jardin.

Avec l'aide de la commune un programme d'accession à la propriété par le biais de financements aidés (PASS Foncier), par l'Etat et la commune,  permettra à 20 familles d'acquérir leur logement, chose qui leur était impossible dans le cadre du marché.

L'ensemble du secteur est bâti en bâtiment BBC et bénéficie d'un réseau gaz. La voirie et l'ensemble des autres espaces retomberont dans le domaine public, dés que le projet sera entièrement terminé.
L'aspect Architectural s'inscrit dans le type provençal, après avis de l’Architecte des Bâtiments de France.
Un pari réussi avec l'arrivée des premiers « nouveaux » habitants, propriétaires ou locataires à la fin du deuxième semestre 2011, ainsi que la réhabilitation de l’ensemble du quartier de la Gare et l’ouverture du Pôle Culturel et Associatif.

La vision à long terme, la planification, et la prise en compte d’un diagnostic communal pertinent ont été les clefs du succès de cette opération déjà citée comme un exemple de densification réussie.

 
 
 
 
La France condamnée
 

La France est depuis le 19 mai assignée en justice par Bruxelles pour sa mauvaise qualité de l’air.

 

En effet la France ne respecte la directive européenne sur la qualité de l’air, pourtant applicable depuis 2005.

 

Sont en cause, les particules fines en suspension (PM10) émises par les voitures, l’industrie et le chauffage domestique.

 

Seize zones sont concernées, dont Marseille, Toulon, Avignon, la zone côtière des Alpes Maritimes.

 

Ces particules fines ont des conséquences sanitaires graves et bien identifiées : asthme, problèmes cardiovasculaires, cancers du poumon et mort prématurée. Elles nous font perdre en moyenne 9,3 mois d’espérance de vie.

 

Quand les décideurs de ces quatre zones prendront-ils des mesures adéquates pour diminuer l'utilisation des voitures en facilitant les déplacements à pied, à vélo et en transports en commun ?

Quant on pense qu’à Toulon, le maire en est encore à l’époque de Georges Pompidou où la ville devait s’adapter à la voiture. A quand le tramway alors que le prix du tunnel a explosé ?

 

Philippe Chesneau, conseiller régional Europe Ecologie/Les Verts PACA
 
 
 
 
Quel avenir pour nos cantons ?
 

Actuellement la France compte :

 

3 963 conseillers généraux,

1 880 conseillers régionaux.  
Dans le cadre de la réforme territoriale votée il y a quelques mois, ces deux catégories d'élus devraient disparaitre à la fin de leur mandat (2014) pour laisser la place à 3 471 conseillers territoriaux qui siègeraient à la fois au Conseil Général et au Conseil Régional.
 
Ils seraient élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours sur un territoire dont les contours n'ont pas encore été définis.
 
Cependant, le nombre de conseillers territoriaux n'étant que légèrement inférieur au nombre de conseillers généraux actuels, on peut imaginer que leur circonscription électorale correspondra à peu de choses près aux cantons actuels.
 

Ce dispositif sera appliqué dès 2014 si la majorité parlementaire ne change pas à l'issue des élections législatives qui suivront les présidentielles.

Si la gauche emporte ce scrutin, le mode d'élection des conseillers territoriaux sera probablement remis en cause.

 
 
 
 
Comment devient-on pompier volontaire ?
 
Conditions d'engagement :  
L'engagement de sapeur-pompier volontaire est subordonné aux conditions suivantes :
1 - Etre âgé de seize ans au moins et de cinquante-cinq ans au plus ; si le candidat est mineur, il doit être pourvu du consentement écrit de son représentant légal ; toutefois, la limite d'âge de recrutement est portée à soixante ans pour les médecins de sapeurs-pompiers volontaires,
2 - Produire une déclaration manuscrite par laquelle l'intéressé déclare jouir de ses droits civiques et ne pas avoir fait l'objet d'une condamnation incompatible avec l'exercice des fonctions,
3 - S'engager à exercer son activité de sapeur-pompier volontaire avec obéissance, discrétion et responsabilité, dans le respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur,
 
4 - Se trouver en position régulière au regard des dispositions du code du service national.
 
Aptitude physique et médicale :
L'engagement est subordonné à des conditions d'aptitude physique et médicale définies par arrêté du ministre chargé de la sécurité civile et correspondant aux missions effectivement confiées aux sapeurs-pompiers volontaires.
Il est précédé d'un examen médical pratiqué par un médecin de sapeurs-pompiers désigné par le médecin chef du service départemental d'incendie et de secours ainsi que d'un examen d'aptitude physique organisé par ce service. A l'issue de ces examens, le médecin de sapeurs-pompiers certifie que le candidat remplit les conditions d'aptitude physique et médicale exigées.

 

Premier engagement et renouvellement de l'engagement :
Les sapeurs-pompiers volontaires sont engagés pour une période de cinq ans, tacitement reconduite.
Le premier engagement comprend une période probatoire, permettant l'acquisition de la formation initiale, qui ne peut être inférieure à un an ni supérieure à trois ans.
L'autorité territoriale d'emploi peut résilier d'office l'engagement du sapeur-pompier volontaire en cas d'insuffisance dans l'aptitude ou la manière de servir de l'intéressé durant l'accomplissement de sa période probatoire.
Le maintien et le renouvellement de l'engagement sont subordonnés à la vérification selon les modalités définies par arrêté du ministre chargé de la sécurité civile, des conditions d'aptitude physique et médicale de l'intéressé correspondant aux missions qui lui sont confiées.
 
Formation :
La formation dont bénéficie tout sapeur-pompier volontaire comprend :
1 - Une formation initiale adaptée aux missions effectivement confiées au sapeur-pompier volontaire et nécessaire à leur accomplissement ;
2 - La formation continue et de perfectionnement destinée à permettre le maintien des compétences, l'adaptation aux fonctions, l'acquisition et l'entretien des spécialités.
Le contenu et les modalités d'organisation, notamment dans le temps, de la formation, le contenu des épreuves sanctionnant la formation initiale ainsi que la liste des organismes agréés pour dispenser les enseignements correspondants sont fixés par un arrêté du ministre chargé de la sécurité civile.
 
Grades :
La hiérarchie des sapeurs-pompiers volontaires comprend :
1 - Les sapeurs-pompiers de 2ème classe et de 1ère classe ;
2 - Les caporaux ;
3 - Les sous-officiers : sergents et adjudants ;
4 - Les officiers : majors, lieutenants, capitaines, commandants, lieutenants-colonels et colonels.
 
Indemnités versées aux sapeurs-pompiers volontaires :
L'indemnisation des activités des sapeurs-pompiers volontaire s'effectue par la perception de vacations horaires. Ces vacations ne sont soumises à aucun impôt, ni prélèvement social.
Au 1er novembre 2005 le taux de la vacation horaire de base allouée aux officiers, sous-officiers, caporaux et sapeurs-pompiers volontaires est fixé de la manière suivante :
- officiers 10,31 €
- sous-officiers 8,30 €
- caporaux 7,36 €
- sapeurs 6,85 €
 
Cessation d'activité :
L'engagement du sapeur-pompier volontaire prend fin de plein droit lorsque l'intéressé atteint l'âge de soixante ans.
Toutefois, le sapeur-pompier volontaire peut demander à cesser son activité à partir de cinquante-cinq ans.
Pour les médecins de sapeurs-pompiers volontaires, l'engagement prend fin de plein droit lorsque les intéressés atteignent l'âge de soixante-cinq ans.
 
 
 
 
Quand électoraliste rythme avec contorsionniste
 
 
Cela fait plusieurs années que le conseil général du Var a découpé le département en territoire, préfigurant les futures intercommunalités.
Au mois d'avril, conformément à la loi, dans le cadre de l'élaboration du schéma de cohérence territoriale, le Préfet a proposé des regroupements de communautés de communes existantes, en respectant à peu près les territoires créés par la majorité départementale, et a demandé aux conseils municipaux de se prononcer.
Pendant la campagne des cantonales nous avions dénoncé cette façon de procéder, ne laissant aucune place au débat avec les populations concernées. Mais la plupart des maires du canton étaient restés très silencieux sur le sujet.
Toutefois les élections sont passées, et à l'approche de l'échéance fixée par le représentant de l'Etat, de plus en plus de maires ont exprimé ouvertement leurs réticences. Certains souhaitent s'associer avec des communes limitrophes des Bouches du Rhône, d'autres refusent purement et simplement l'intégration à toute agglomération.
Pour ne pas déplaire à ces élus (dont un bon nombre appartiennent à la majorité), le président du conseil général a amorcé un virage à 180°, en annonçant son désaccord avec le découpage présenté par le Préfet (découpage qu'il avait pourtant lui même contribué à modeler...). Pour affirmer sa position il a proposé le vote d'une délibération préconisant la création d'une seule agglomération qui regrouperait toutes les communes du département (ça n'est pas un gag !).
La levée de bouclier suscitée par cette bien étrange proposition, l'a conduit finalement le lendemain à la retirer et à la remplacer par un texte plus consensuel demandant au Préfet de « retirer son projet et de maintenir le statu quo en matière d’intercommunalité, afin de permettre aux collectivités concernées de construire la concertation et les études préalables indispensables à l’obtention du consensus nécessaire ».
Espérons que cela soit enfin l'occasion de générer un véritable débat avec les populations, et que le sujet ne soit pas encore une fois traité en catimini, en coulisse, entre quelques uns.
 
 
 
 
Quelques éléments d'histoire qui se sont déroulés jadis en juillet/août dans nos communes
 
fin juillet 1254
Plan d'Aups
Saint Louis, roi de France, de retour de sa septième croisade, se rend à la Sainte Baume accompagné du sire de Joinville.
         
juillet 1524
 
Pourrières
 
Le connétable de Bourbon, au service de Charles Quint, envahit la Provence le 15 juillet 1524. Il établit un camp composé de vingt-cinq mille hommes et deux mille chevaux à la Pugerette, à côté du prétendu trophée de Marius Caïus.
         
août 1536
 
Pourrières
 
Charles Quint franchit le Var le 25 juillet 1536 pour envahir la Provence. Conformément à la stratégie préconisée par le roi de France, il trouve la plupart des villes vidées de leurs habitants qui se sont réfugiés dans les bois. Les récoltes ont été incendiées et les réserves de nourriture détruites.
C'est le cas des Pourrièrois qui avaient mis le feu aux granges pour détruire le blé et déversé les jarres d'huile et de vin sur le sol.
         
15 août 1590
 
Saint Maximin
 
Les troupes du duc de Savoie qui comptent 400 lances et 800 hommes de pied commandées par le comte de Martinenque font le siège de Saint Maximin qui avait pris le parti des "Bigarrats" contre les Ligueurs. Après 15 jours de résistance farouche (les remparts ont essuyé 800 coups de canon) les assiégeants sont repoussés. Henri IV en reconnaissance de la bravoure des Saint Maximinois, accorde à la ville de "brocher une fleur de lys d'or" sur ses armes.
         
25 août 1833
 
Pourcieux
 
Conformément à la loi Guizot imposant aux communes d'entretenir une école et d'en assurer la gratuité partielle, le conseil municipal décide qu'il sera créé à Pourcieux une école primaire élémentaire. En outre il est délibéré que les jeunes gens de la classe inférieure paieront mensuellement 75 centimes, et ceux de la classe supérieure 1 Franc 50 centimes.
         
14 juillet 1920
 
Pourcieux
 
Réception des travaux du nouveau groupe scolaire construit sur l'ancienne aire de battage qui jouxte l'église.
         
nuit du 6 au 7 juillet 1944
 
Rougiers
 
Réception d'un parachutage d'armes et de munitions au domaine des Puits par un groupe de résistants de Rougiers.
         
nuit du 11 au 12 août 1944
 
Brue Auriac
 
Parachutage au lieu-dit Plaine du Baille de 18 containers d'armes et de munitions, ainsi que d'un groupe de six hommes commandé par l'enseigne de vaisseau Jean Ayral.
         
29 juillet 1991
 
Saint Maximin
 
le Président de la République François Mitterrand guidé par le Père Jean Pierre Ravotti visite la Basilique.

 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
Un espace destiné aux associations des communes du canton
Des topos pour effectuer des randonnées ou des balades dans le secteur
Éléments d'histoire relatifs à toutes les communes du canton
Un calendrier des manifestations du canton
 

Nous répondrons à toutes vos questions sur http://saintmaximin2008.over-blog.com/

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Sauf événement exceptionnel, nous ne publierons pas de lettre en août, rendez-vous donc début septembre. Bonnes vacances pour ceux qui en prennent et bon courage pour les autres !