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Var - République - Démocratie

bulletin local n°95 - avril 2016

"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire"
Albert Einstein

 
L'image du mois
Un troupeau dans la plaine de Saint-Maximin
 
 
 
 
Que va devenir la place Malherbe ?
 

Puisque nous en sommes encore à la phase de consultation, voici quelques observations et remarques relatives au projet d'aménagement de la place Malherbe présenté lors d'une réunion semi-confidentielle (nous n'avions pas été informés, comme un bon nombre de riverains d'ailleurs) qui s'est tenue en mairie mardi 1 mars .

Il est clair que le maître d'œuvre à obéi à deux recommandations :
- permettre l'agrandissement de toutes les terrasses des bars et restaurants,
- préserver le maximum d'espace pour les voitures (circulation et stationnement).

Voici comment cela s'est traduit :
- le stationnement en épis, côté Est, est supprimé sur toute la longueur de la place. L'espace ainsi libéré sera occupé par une voie unique de circulation dans le sens fontaine vers le boulevard. Cela permettra aux terrasses du Malherbe, du Nemrod et du Nightfall de s'étendre sur l'actuelle voie de circulation.
- de l'autre côté (Ouest de la place), le stationnement en épis devant l'ancienne Caisse d'Epargne et la Renaissance est aussi supprimé, ce qui permettra à ce dernier établissement de pouvoir agrandir sa terrasse.
- pour que le Cercle puisse agrandir sa terrasse, la voie de circulation (route de Bras) longeant le boulevard sera rétrécie et mise à sens unique (on ne pourra l'emprunter que dans le sens Malherbe vers le Couvent). Cela n'ira pas sans poser problème pour ceux qui arrivent de Bras et qui devront descendre la rue des Poilus, puis remonter la route de Barjols.
- la circulation sera préservée sur l'allée centrale de la place (RD560) et des places de stationnement créées de part et d'autres.
- on accédera à la rue Gutenberg en voiture comme aujourd'hui, les places de stationnement seront maintenues de part et d'autres de la contre allée qui y conduit.

Quelques réflexions :
- il est prévu de traiter tout l'espace avec des dalles en pierre du même type que le parvis du pôle culturel. Mais est-il nécessaire de daller les voies de circulation ?
- les platanes seront tous déracinés et remplacés par des sujets plus jeunes. Ne serait-il pas plus raisonnable de n'abattre dans un premier temps que ceux qui sont malades, afin de préserver un peu d'ombre pour l'été ?
- toutes modifications relatives au stationnement ou à la circulation en un point du centre-ville a forcément des conséquences sur toutes les autres artères. Ne serait-il pas souhaitable de réfléchir, en collaboration avec tous les partenaires (usagers, riverains, commerçants) à un plan d'aménagement dl'ensemble du centre ville à réaliser ensuite par tranches, plutôt que de tout faire par petit bout, sans cohérence ?

 
Dans le même article de Var Matin on peut lire au sujet de cet aménagement
 
On ne supprime que 10 places de stationnement, les axes de circulation sont préservés et en même temps la place Malherbe est presque intégralement restituée aux piétons, il fallait l'écrire !
A ce stade, ça n'est plus de l'information mais de la propagande !
 
 
 
 
 
Pour avoir une idée des critères retenus par la Communauté de Communes pour dépenser notre argent
 

Voici une question que j’ai posée au dernier conseil communautaire et la réponse qui illustre parfaitement comment ils établissent leurs priorités :

Question d'Alain Decanis : J’ai lu que vous envisagiez de consacrer encore 165 000 Euros sur le budget 2016 à la ZA du chemin d’Aix afin d’augmenter le nombre de places de stationnement et de fluidifier la circulation des véhicules et des piétons.
J’avoue ne pas comprendre, car c’est probablement un des seuls points de la commune où on peut aujourd’hui se garer facilement et où il n’y a jamais de bouchons.

Réponse de Madame la Présidente : Nous avons l’habitude de travailler avec une association qui anime la zone du chemin d’Aix, et nous leur faisons confiance pour établir des priorités.

Sans commentaire !!!

 
 
 
 
Plutôt que de multiplier des études et des conventions de toute sorte, pour aider efficacement les producteurs locaux, ne vaudrait-il pas mieux construire une halle ?
 

Voici une autre question posée lors du même conseil communautaire et la réponse qui est aussi révélatrice de la façon dont notre argent est dépensé :

Question d'Alain Decanis : J’ai lu que vous envisagiez de consacrer 80 000 Euros sur le budget 2016 à l’agriculture....
J’aimerais savoir à quelles actions précises, hors études et prestations intellectuelles diverses, sera consacrée cette somme ?

Réponse de Madame la vice Présidente en charge de l'agriculture : Cet argent est consacré au financement de deux conventions passées avec la SAFER (études pour la mise en place d'un observatoire foncier et d'une animation foncière) et la Chambre d'Agriculture (pour préserver le foncier, diversifier des filières, accompagner des exploitants et des cédants).

Bref, 80 000 Euros qui permettront de financer de la communication, d'alimenter des publications et articles de presse destinés à montrer la fibre verte des élus, mais qui ne bénéficieront que très peu aux agriculteurs !

N'aurait-il pas été plus judicieux de consacrer cette somme au financement de la construction d'une halle pour les producteurs locaux ?

 
 
 
 
La culture, une compétence communautaire
 

Lors du débat d'orientation budgétaire de la Communauté de Communes Sainte-Baume Mont-Aurélien, nous avons appris que le transfert de la compétence "création et/ou gestion d'une école de musique et de danse" était dans les tuyaux.
Nous y sommes favorables car cette structure coûte très cher aux seuls contribuables saint-maximinois (évaluation de 234 000 Euros par la CCSBMA), alors que les utilisateurs proviennent de tout le territoire.
Au delà de cette école de musique et de danse, c'est l'ensemble des activités culturelles avec la gestion du pôle "La Croisée des Arts" qu'il conviendrait de transférer à l'intercommunalité.

 

Cependant c'est un peu tard, car les charges de fonctionnement de cette structure (évaluées pour l'année 2014 à 527 130.50 Euros, dont 330 391.39 Euros pour les seules dépenses de personnel, 62 343.11 Euros pour les frais de nettoyage et 51 422.94 Euros pour l'électricité) viendront en déduction de la dotation de Saint-Maximin lors du transfert de charge.
C'est dès le début qu'il aurait fallut adopter un montage financier intercommunal. Maintenant c'est un peu tard !

 

 
   

Vers une piscine intercommunale ?

 
Comme nous l'évoquons depuis des années, les caisses de la commune sont vides. Par conséquent le financement de la construction d'un complexe aquatique ne peut être conçu que de façon intercommunale.
Lors du dernier conseil communautaire, nous avons appris qu'il était envisagé de demander le transfert de la compétence « création et gestion d’un centre aquatique intercommunal » à la communauté d'agglomération.
C'est assez curieux car à transférer une compétence, on transfère en général l'ensemble des activités sportives et pas uniquement le financement d'un projet.
 

Ce qui l'est encore plus, c'est qu'en même temps qu'on se dessaisit de ce projet, on prévoit de réaliser une étude de faisabilité et de programmation pour un montant de 15 000 Euro, financée par la communauté de communes et dont on ne voit pas très bien l'intérêt, si ce n'est de faire patienter !
Dans tous les cas, au rythme ou vont les choses, ça n'est pas demain qu'on prend le premier bain !

 
 
 
Brèves
 
Toujours lors du même conseil communautaire du mercredi 3 mars nous avons appris également qu'il était envisagé de consacrer 60 000 Euros pour effectuer quatre études relatives à la collecte et au traitement des déchets ! Cela commence à faire beaucoup de frais d'étude. Est-ce réellement utile ?  
   
Lors de l'entretien accordé à Madame le Maire et publié par Var Matin nous avons appris que la municipalité songeait à la création d'un parking souterrain en régie municipale sous le Pré de Foire.
Cela fait dix ans que nous défendons l'idée d'un parking souterrain mais pas là !
1) la nappe phréatique n'est qu'à un mètre au dessous du niveau du sol au Pré-de-Foire ce qui augmenterait le coût.
2) un parking souterrain coûte très cher, ça n'est pas envisageable compte tenu de l'état des finances de la commune. C'est pourquoi nous proposons de construire un aménagement commercial en surface dont la promotion diminuerait fortement le coût du parking.
 
 
Lors du dernier conseil municipal nous avons appris que la Municipalité avait décidé en toute confidentialité, sans aucune réunion préparatoire, de créer une taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux de terrains nus rendus constructibles du fait de leur classement par le Plan Local d’Urbanisme dans une zone urbaine ou dans une zone à urbaniser ouverte à l’urbanisation. Son taux, fixé à 10 %, s’applique sur une base égale à 2/3 du prix de cession (ce qui revient à un taux réel de 6,66 % du prix de cession).
 
 
 
 
réponses aux questions écrites posées lors du dernier conseil municipal
 
Question d'Alain Decanis : Cela fait huit ans que nous dénonçons le fonctionnement de la décharge de classe 3 du Rudeau. Récemment, le 9 juillet 2015, suite à une visite du site, la DREAL a demandé la régularisation administrative de l'installation dans un délai maximum de quatre mois, et a prononcé la fermeture administrative de cette installation de stockage des déchets inertes jusqu'à ce que des travaux de mise en conformité soient réalisés. Depuis, des décharges sauvages de gravats se multiplient en bordure de chemins un peu partout dans la commune. Quand ces travaux vont ils être enfin entrepris, et surtout quand cette décharge va-t-elle rouvrir ses portes ?
Réponse de Madame le Maire : On y travaille depuis longtemps, et on commence à en voir le bout. Nous allons rédiger un cahier des charges, puis lancer la procédure destinée à choisir un délégataire.
Alain Decanis : Il y a trois ou quatre ans déjà, on avait eu droit à une page entière dans Var Matin nous expliquant qu'on allait avoir une décharge exemplaire. Non seulement rien n'a été fait, mais le Préfet a fait fermer cette décharge. Quand pouvons nous espérer la voir réouvrir ?
Madame le Maire : Début 2017...
 
 
 
Question d'Alain Decanis : L’allée des Cerisiers est dotée d’un panneau « arrêt interdit ». Pourtant, tous les jours quasiment, une quantité de véhicules s’y garent en toute impunité. Cela n’est pas normal. Soit on estime que le stationnement est dangereux sur cette artère et on demande à la police municipale de verbaliser les contrevenants, soit on considère que ce panneau ne sert à rien et on le retire. Le laxisme ne peut qu’encourager l’incivisme !
Réponse de Madame le Maire : On verbalise...
 
 
 
Question d'Alain Decanis : J’ai bien noté, lors du dernier conseil municipal, que vous ne souhaitiez pas répercuter l’économie de 30 000 Euros réalisée sur le marché de fourniture des repas par un prestataire privé pour les cantines, considérant que le prix du ticket était assez bas. Serait-il possible alors, de consacrer cette somme à l'acquisition de produits bio auprès d’agriculteurs locaux pour confectionner les repas des enfants ?
Réponse de Madame le Maire : Nous travaillons beaucoup sur l'agriculture au niveau de la communauté de communes, notamment à l'élaboration d'un schéma pour valoriser l'agriculture, pour donner la possibilité aux jeunes de s'installer, pour développer le maraîchage...
Alain Decanis : Vous nous parlez de la communauté de communes, mais c'est la commune qui a la compétence pour la fourniture des repas pour les cantines, et je vous demande si vous souhaitez ou pas, consacrer au moins une partie de la somme utilisée pour confectionner les repas avec des produits locaux.
Madame le Maire : Il n'y a pas assez de maraichers sur notre territoire pour satisfaire aux besoins de Provence Plat, idem pour Saint-Max traiteurs qui est pourtant une entreprise plus petite, d'abord il faut augmenter la production...
 
Réponses aux questions écrites posées lors du dernier conseil communautaire
 
Question d'Alain Decanis : Compte tenu de l’interdiction de brûler le produit de la taille et du fauchage, un bon nombre de particuliers rencontrent des difficultés pour éliminer les déchets verts, surtout les personnes âgées qui ne disposent pas de remorque. Ne serait-il pas judicieux de créer un jour de ramassage spécifique pour ce type de déchets ?
Réponse de Madame la Présidente : Trois pistes peuvent être explorées : un porte à porte pour la collecte, une aide pour l'acquisition de broyeurs, un jour de collecte spécifique. Nous allons étudier ces différentes possibilités.
 
 
 
Question d'Alain Decanis : Depuis des années la collecte et le traitement des ordures ménagères ne sont plus financés par des recettes spécifiques mais par le budget de la communauté de communes. Cela n’est pas sans poser problèmes aux propriétaires qui, n’en connaissant pas le montant,  ne peuvent répercuter le coût de ce service sur leurs locataires. Compte tenu de la perspective de fusion des communautés de communes en une communauté d’agglomération, ne va t-il pas être nécessaire d’uniformiser nos prélèvements, et donc de revenir à une taxe additionnelle séparée ?  Une commission est-elle prévue pour travailler sur le sujet ?
Réponse de Madame la Présidente : Les communautés de Val d'Issole et du Comté de Provence sont déjà en taxe additionnelle. Nous devons nous y mettre aussi pour uniformiser nos pratiques en vu de la fusion. Une commission travaille déjà sur le sujet.
 
 
 
     
Une solution efficace pour aider les producteurs locaux
     
Loïc Laval, ici avec sa mère Hélène, trait les chèvres et fabrique son fromage au domaine de Conillère à Saint-Maximin
     
 
     
Il vend ses fromages le mercredi et le samedi au cellier de la Sainte-Baume (au rond-point de la route de Barjols, sur la droite, après le pont qui enjambe l'autoroute) et le dimanche matin sur le marché paysan. 
     
     
 
     
Vos élus sur le terrain au mois de mars
 
5 mars 2016  
5 mars 2016
Vernissage d'une exposition peinture  
Tournoi d'échecs
 
organisé par l'association Artemporel  
organisé par le club Brignoles/Saint-Maximin
Cave Cantarelle à Saint-Maximin
 
Charade Grignot'à Jeux, Pré de Foire, à St-Maximin
 
6 mars 2016
 
12 mars 2016
Bourse d'échanges auto-moto
 
Sur le marché paysan de Saint-Maximin
 
organisé par l'association Le Phénix
 
avec le maraicher Yves Bremond
Parking école Paul Barles à Saint-Maximin
 
et deux apicultrices locales
     
11 mars 2016
Vernissage de l'exposition GAJE au pôle culturel de Saint-Maximin
 
avec le président Claude Vattier et des anciens combattants de la FNACA
 
19 mars 2016
23 mars 2016
Monument aux Morts de Saint-Maximin
 
CFA de Saint-Maximin
 
Commémoration du Cessez le Feu en Algérie
 
Journée Portes Ouvertes
Des événements qui se sont produits jadis sur notre territoire aux mois d'avril
   
7 et 8 avril 1295   Saint-Maximin : Bulles du pape Boniface VIII adressée à Charles II (devenu comte de Provence) pour substituer les prêcheurs (c'est à dire les Dominicains) aux moines de Saint Victor (les Bénédictins), et pour instituer prieur le frère Guillaume de Tonneins. En outre il exempte à perpétuité l'église de Saint Maximin de la juridiction de l'abbé de Saint Victor.
     
7 et 8 avril 1295   Saint-Maximin : Bulles du pape Boniface VIII adressée à Durand de Trésémines, évêque de Marseille, et au frère Pierre de Lamanon pour qu'ils prennent possession du prieuré de Saint Maximin et qu'ils y établissent les prêcheurs.
     
10 avril 1308   Rougiers : Guillaume de Saint-Marcel, baillé de Saint Maximin, commis par lettre du Comte de Provence, confirme que les habitants de Rougiers peuvent utiliser l'eau provenant de la source de Fontfrège située sur le territoire de Meynarguettes, moyennant le versement de 25 livres réforciates pour droit "d'acapte" et annuellement une obole d'or ou 6 sols réforciates ou de monnaie équivalente pour cens payable à la Saint Michel à Meynarguettes.
     
10 avril 1590   Pourrières : Le village est divisé en trois quartiers afin d'être gardé plus efficacement des "saccages, volleries et inhumanités". Laurent Lieutaud et le capitaine Benoit Roux commandent les trois quartiers. La garde représente une dépense importante pour la communauté : elle nécessite la mobilisation quotidienne de dix hommes à raison de 6 sous par jour.
     
5 avril 1859   Saint-Maximin : Le Père Lacordaire restaurateur de l'ordre dominicain en France, achète le Couvent et y réinstalle les frères prêcheurs. Il fera construire l'aile ouest du cloître qui porte son nom.
     
avril 1861   Pourrières : L'eau captée à Brunen arrive à Pourrières. Elle est recueillie dans une fontaine monumentale appelée "Belle fontaine" située en face de la "Grande Maison".
     
13 avril 1947   Rougiers : Le Ministre de l'Agriculture Tanguy Prigent est reçu par le cercle de la Jeune France.
     
14 avril 1947   Pourrières et Pourcieux : Auguste Bonnet, Maire de Pourrières, et Raoul Blanc, Maire de Pourcieux, reçoivent le Président de la République Vincent Auriol au lieu-dit "La Bigue", à la limite entre les deux communes.
     

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