Ceux qui ne parviennent pas à lire correctement ce message peuvent cliquer ici

 

Var - République - Démocratie

bulletin local n°90 - novembre 2015

"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire"
Albert Einstein
 
Pourquoi ont-ils refusé qu'un Darty s'installe à Saint-Maximin ?
 

 
La vente du local occupé par l'enseigne Troc.com sur la zone de La Laouve de Saint-Maximin, à un Darty était pratiquement bouclée.
Il ne restait plus qu'à joindre l'accord de la communauté de communes Sainte-Baume Mont-Aurélien, conformément au règlement de cette zone institué lors de sa création.
L'acheteur comme le vendeur pensaient que ça ne serait qu'une formalité et pourtant, lors de la séance du conseil communautaire qui s'est déroulée le jeudi 24 septembre à Pourcieux, Madame la Présidente a expliqué que l'installation d'un Darty risquait d'entrainer un déséquilibre dans le tissu économique local et que de ce fait elle n'y était pas favorable.
Comme à l'accoutumée une très large majorité des conseillers communautaires a suivi les yeux fermés et a refusé de donner un accord au vendeur. De mémoire, ça n'était jamais arrivé depuis la création de cette zone de La Laouve !
Voila au moins pour la version officielle. Pour le reste je vous laisse deviner !
On a connu des périodes où la multiplication des zones qui accueillaient de nouvelles enseignes, souvent concurrentes du petit commerce existant, n'émouvait personne !
 
 
 
 
La communauté d'agglomération de nouveau à l'ordre du jour
 
 

Le 30 septembre 2015 le Préfet du Var Pierre Soubelet a relancé le projet d'une communauté d'agglomération produit
de la fusion des trois communautés de communes existantes : Val d'Issole (Garéoult), Comté de Provence (Brignoles) , Sainte-Baume Mont-Aurélien (Saint-Maximin) !
S'agit-il véritablement d'un territoire cohérent ou d'une fusion à caractère politique ?
L'objectif premier des communautés d'agglomération est de faire coïncider bassin de vie et bassin d'emplois. Dans ce cadre, l'avenir économique de Saint-Maximin est-il avec Brignoles ou plutôt orienté vers les zones des Bouches-du-Rhône (Rousset et Gémenos) qui emploient une grande proportion de sa population ? Pourquoi a-t-on toujours refusé le dabat sur ce sujet ?
Les décisions sont elles prises dans l'intérêt des habitants du territoire ou dans celui d'élus locaux qui souhaitent conserver avant tout leur parcelle de pouvoir ?
 
 
 
 
Où en est le projet de ZAC du Mont Aurélien ?
 
 

En novembre 2009, le POS de Saint-Maximin a fait l'objet d'une révision simplifiée destinée à faire passer le secteur concerné en limite de Pourcieux de ND (secteur boisé) en zone 4NA (Zone d'Aménagement Concerté).
En décembre 2009, la commune d'Ollières en a fait de même (passage des zones situées sur sa commune et impactées par le projet de ND à 3NA).
En février 2011 le préfet a pris un arrêté portant création du projet d'un périmètre de ZAD afin d'encadrer l'évolution du foncier sur le site.
Le 8 décembre 2011 une convention a été passée avec l'Etablissement Public Foncier Régional afin qu'il procède à l'acquisition des parcelles nécessaires au prix de 5.5 €/m² pour celles classées en 4NA et 0.5 €/m² pour celles classées en zone ND.
En avril 2013, le POS de Saint-Maximin a été modifié afin d'adapter le zonage du projet de ZAC (réduction de la zone NA initiale et reclassement de 24 hectares en zone naturelle).
En octobre 2013 le bilan de concertation est approuvé et la ZAC du Parc d'Activité du Mont Aurélien est créée.
En juillet 2015 est demandé une dérogation au Conseil National de Protection de la Nature.

A ce jour l'EPCR PACA avec le concours de le Communauté de Communes Sainte-Baume Mont-Aurélien a procédé à l'acquisition de 19.6 hectares représentant 30% du site, pour un montant de 800 000 € Hors Taxe environ.
Le montant prévisionnel des acquisitions nécessaires s'élève à 2.7 millions d'Euros.

Les secteurs destinés à être construits se répartissent de part et d'autre de la RDN7 :
- deux ilots au nord d'une surface cessible de 8.1 hectares.
- douze ilots au sud d'une surface cessible de 26.5 hectares (auxquels il convient d'ajouter 7 hectares d'aire de stationnement pour poids lours notamment).,

Cependant les services de l'Etat estiment que le respect d'un corridor biologique est incompatible avec cet aménagement. Ce qui explique pourquoi la communauté de communes a réduit en 2013 le projet de 24 hectares et demandé une dérogation en juillet 2015.
Maintenant la poursuite du projet est suspendue à l'avis du Conseil Régional de Protection de la Nature qui devrait se prononcer au mois d'octobre 2015, et surtout au Conseil National de Protection de Protection de la Nature qui rendra son avis au début de l'année 2016.

Si ces deux instances accordent la dérogation, donnant par là même leur feu vert au projet, les premiers travaux pourraient débuter début 2019.
Si non la bonne question est de savoir ce que l'on va faire des terrains déjà achetés et qui va en supporter le coût. Je l'ai posée lors de la dernière séance du conseil communautaire, mais je n'ai pas eu de réponse.
 
 
 
 
Soirées Histoire et Patrimoine
 

 

Les jeudi 5 et 19 novembre 2015, à partir de 18h30, seront organisées deux premières soirées consacrées à la découverte de l'Histoire et du Patrimoine du Pays Saint-Maximinois avec projection de diapos, à la cave Cantarelle de Saint-Maximin.
Il ne s'agit pas de conférences mais de soirées débat ouvertes à tous.
La première sera consacrée à la période couvrant la préhistoire et l'antiquité, la seconde sera consacrée plus particulièrement au moyen-âge.
 
 
 
 
Intervention d'Alain Decanis lors du conseil municipal du 6 octobre
 

Intervention suite à la présentation d'une délibération dont l'objet était une demande de subvention pour financer les travaux de la place Malherbe :

Nous voterons cette délibération car nous n’avons de raison pour nous opposer à une demande de subvention.
Néanmoins je voudrais formuler deux remarques :
D’une part, pour un projet de cette importance, on peut regretter qu’il n’y ait eu aucune concertation préalable des riverains, des usagers, des commerçants...… Nous-mêmes, élus, n’avons pas été associés à la réflexion. Et pourtant, quelle que soit sa sensibilité politique, chacun peut apporter sa contribution à l’aménagement du centre-ville. En refusant d’associer les deux groupes d’opposition, vous écartez ainsi les représentants de plus de 50% de la population.
D’autre part, je regrette que l’on n’ait pas élaboré un projet global couvrant l’ensemble du centre ancien intra-muros, prenant en compte tous ses aspects (stationnement, circulation, commerce, habitat…). Je suis bien conscient que l’état de nos finances ne peut pas nous permettre de tout faire tout de suite, mais nous aurions ainsi disposé d’un projet global cohérent, à réaliser par tranches au fur et à mesure que l’on aurait été capable de dégager des financements. Une telle démarche aurait pu éviter par exemple de transformer en parking le parvis du couvent après l’aménagement piétonnier des abords du monument aux morts.
 
 
 
 
 
Un nouveau relèvement des seuils de marché !
 


Extrait du journal Le Parésien du 30 septembre 2015
 

Depuis le 1 octobre 2015, jusqu'à 25 000 € Hors-Taxe les collectivités locales (communes, départements, régions...) peuvent passer des marchés sans publicité préalable et sans mise en concurrence. Le contrat n'est même pas obligatoirement écrit !!!
Autrement dit, en toute légalité, il suffit au chef d'entreprise de connaitre le bon élu pour obtenir le marché convoité.
En revanche, s'il ne fait pas partie du réseau de courtisans, il doit se résoudre à attendre les prochaines échéances.
A droite comme à gauche personne ne semble s'en émouvoir. Prépare-t-on le retour du féodalisme ?
C'est lors des prochains scrutins que l'on risque de mesurer le résultat de telles pratiques !
 
 
 
 
Pour réussir la réhabilitation du centre ancien, un projet global est nécessaire
 

Edifier des bâtiments sur des terres agricoles remblayées coûte moins cher que de construire ou réhabiliter des locaux commerciaux en centre-ville. Cela explique la multiplication des zones commerciales périphériques ces dernières années, dans toutes les communes où les municipalités ont laissé faire.
La France est même devenue un leader en la matière, avec toutes les conséquences que cela peut entrainer, notamment en matière de destruction du lien social dans nos communes. Mais la situation n'est pas irréversible.
Pour qu'un centre ancien retrouve son attractivité il faut agir en même temps sur trois paramètres :

- le rendre agréable et donner envie d'aller s'y balader, même si on n'a rien à y acheter,
- développer les espaces commerciaux,
- le doter d'un nombre important de places de stationnement.

A Saint-Maximin nous avons la chance de bénéficier de grandes places et boulevards aménagés au moment de l'extension de la ville au delà des remparts. On peut cependant regretter que ces lieux de vie autrefois très agréables aient, peu à peu, été intégralement transformés en parking. C'est le cas notamment du boulevard Bonfils et de la place Malherbe. Il en est de même pour d'autres espaces situés intra-muros tels que la place du couvent royal, la place Martin Bidouré ou le quartier des Arcades qui mériteraient un tout autre traitement.
Restituer ces espaces aux piétons parait être un préalable indispensable à tout aménagement urbain.

L'espace commercial en centre-ville est aujourd'hui concentré essentiellement dans une rue. C'est beaucoup trop peu pour une zone de chalandise de plus de 20 000 habitants.
Pour donner envie aux consommateurs de revenir en centre-ville il est impératif d'accroitre l'espace commercial en continuité avec l'existant. Pour cela il faut inciter des investisseurs à implanter des enseignes qui font l'objet d'une forte demande. Comme les locaux disponibles n'offrent pas une taille suffisante et ne sont pas adaptés, il faut créer un espace commercial répondant aux besoins. Cela accroitrait l'attractivité de tous les commerces, les anciens comme les nouveaux, et générerait des flux piétonniers à travers les artères de la cité.

Et enfin, pour que les Saint-Maximinois se réapproprient le centre de la cité, il faut qu'ils puissent se garer facilement. Comme en surface il n'y a plus de possibilités, il faut aménager un parking souterrain de capacité suffisamment proche de l'espace commercial de façon à ce qu'on puisse faire toutes les courses à pied.

Dans tous les cas, il apparait aujourd'hui nécessaire, d'organiser une concertation la plus large possible (riverains, usagers, commerçants...) à l'issue de laquelle on élaborerait un plan d'aménagement de l'ensemble du centre-ville. Les travaux seraient ensuite réalisés suivant un phasage dans le temps en fonction des moyens que l'on sera capable de dégager, mais ils suivront une même logique.
Le pire est de réaliser des aménagements au coup par coup, comme cela se fait trop souvent, sans aucune cohérence.
 
 
 
 
Développement économique et emploi
 


En 1990 la population de Saint-Maximin s'élevait à 9 594 habitants. Aujourd'hui nous sommes environ 17 000, soit une augmentation de 77% en 25 ans.
C'est donc 7 400 consommateurs supplémentaires qu'a accueilli la commune, auxquels il convient d'ajouter tous les nouveaux arrivants des autres villages de la zone de chalandise. Tout naturellement cela s'est traduit par une augmentation mécanique du nombre de mètres carrés de surface commerciale..., et par la création de zones périphériques.

Si on fait le bilan :
7 400 habitants de plus, ça représente 3 700 actifs supplémentaires.
Même si on considère que les emplois actuels sur les deux principales zones ne sont que des emplois nouveaux créés sur la période (ce qui est loin d'être le cas), on arrive à 528 sur la ZA du chemin d'Aix + 337 sur La Laouve = 865 emplois.
865 emplois créés pour 3700 demandeurs, on est loin du compte !
Aussi longtemps que le développement économique de la commune ne sera basé que sur le commerce, ce processus se poursuivra et le chômage ne cessera d'augmenter.
Heureusement que des communes voisines comme Gémenos ou Rousset ont fait des choix plus judicieux qui ont permis de fournir du travail à bon nombre de nos concitoyens. Sinon notre taux de chômage serait catastrophique.

Que faire alors ?
Il faut attirer sur notre territoire des entreprises qui peuvent développer leur activité sans avoir besoin d'une augmentation de la population. C'est le cas des entreprises de fabrication, de production, notamment toutes celles liées aux nouvelles technologies.
Chronologiquement il faut commencer par aménager un parc adapté à ce secteur d'activité, pas forcément très grand au départ, mais avec des possibilités d'extension.
Il est indispensable également de doter le territoire d'un véritable service économique avec pour mission de faciliter l'implantation et la création d'entreprises.
La commune s'est appauvrie ces dernières décennies il est aujourd'hui nécessaire de fédérer toutes les énergies pour qu'elle redevienne une cité prospère.
 
 
 
 
Deux ouvrages que vous pourrez faire dédicacer à la librairie Mirabeau de Saint-Maximin avant les fêtes
 
Jean Siccardi, que beaucoup connaissent car il a passé une bonne partie de sa jeunesse à Saint-Maximin, sera présent le samedi 12 décembre pour présenter son dernier ouvrage "Le grand voyage de Martin" co-signé avec l'illustratrice Audrey Garnier..
 
Quelques jours plus tard, jeudi 24 décembre, deux marseillais bien connus dans le monde de la bande dessinée, Serge Scotto et Eric Stoffel, viendront aussi à la librairie Mirabeau pour présenter "La gloire de mon père" et "Topaze", il s'agit des deux premiers volumes de l'oeuvre de Marcel Pagnol adaptés à la BD.
 
 
 
 
Ouverture du moulin à huile de Saint-Maximin
 

Peu à peu les olives murissent et les moulins à huile du territoire se préparent pour les réceptionner.

Celui de Saint-Maximin ouvrira ses portes le lundi 26 octobre.

Dès que votre récolte sera ramassée il vous suffit de prendre rendez-vous avec Jean Paul Decomis au 06 12 99 76 57, avant de l'apporter au moulin, situé au quartier La Courtoise (tout près de Saint-Mitre).

A partir de 100 kg d'olives vous aurez votre propre huile.

Le prix de la mouture s'élève à environ 0.50 €/kg.
 
 
 
 
Assurer une formation pour des agriculteurs de demain dans le pays saint-maximinois
 

Le Lycée Privé Provence Verte de Saint Maximin la Sainte Baume forme des agriculteurs dont le pays saint-maximinois notamment aura besoin dans les années à venir.
C'est une démarche indispensable pour que l'agriculture continue d'être un secteur économique prépondérant sur notre territoire.
Pour mieux connaitre cet établissement de formation : https://www.youtube.com/watch?v=I9Q9D9qvw3c
 
 
 
 
Les Spartan Race, une discipline créée en 2001 qui attire de plus en plus d'athlètes
 

Spartan Race est une série de courses à obstacles dont la distance varie selon les cas, allant de 1,6 km au marathon. Il existe 4 distances « classique » :

1. Sprint : 5 km
2. Super : 12.8 km
3. Beast : 19.3 km
4. UltraBeast : 42.1 km

Aves ses obstacles mythiques et son championnat du monde, les Spartan Race figurent parmi les courses à obstacles les dures de France. Finir une Spartan Race est un véritable acte de courage : chaque obstacle raté, une dure pénalité est infligée.

Le week-end des 17 et 18 octobre s'est déroulé la Spartan Race du Circuit Paul Ricard à laquelle a participé un Saint-Maximinois, Cédric Olivier.

Après 2h17min02s d'effort intense, il a franchi la ligne d'arrivée de la course de 12.8km comportant 21 obstacles en 77ème position sur 2 114 finishers.

Un grand bravo pour cette performance.

 
 
 
 
Recensement des militaires mobilisés lors de la 2ème guerre mondiale
 

Lors de la mobilisation générale du 2 septembre 1939, de nombreux jeunes issus de nos communes sont partis rejoindre leur unité.

Parmi ceux qui ont combattu, certains sont morts au front, mais un grand nombre d'entre eux ont été faits prisonniers. Par la suite ils ont été internés soit dans des frontstalag en France, soit dans des stalag en Allemagne.

Pour préserver leur mémoire nous avons entrepris un travail de recensement qui peut être consulté sur :

http://var-republique-democratie.fr/PAGESWEB/HISTOIRE/MILITAIRE/2GM/Miltaires2GMterritoire.html

Si vous-mêmes disposez de documents, d'informations, ou de photos relatifs à des militaires originaires de notre territoire ayant participé à la 2ème guerre mondiale, ils seront les bienvenus.
  En 1939 sur le front belge à Namur
 
 
 
Des événements qui se sont produits jadis sur notre territoire aux mois de novembre
   
1 novembre 1339   La peste noire est déclarée. Elle fait des ravages considérables.
     
13 novembre 1387   Le décés de la reine Jeanne a été suivi d'une lutte de succession entre son neveu Louis II et Charles de Duras. Après des années de désordre, des médiateurs sont nommés pour mettre fin au conflit. Il est décidé que toutes les communautés de Provence devront accepter la souveraineté du roi Louis d'Anjou et lui prêter fidélité. La communauté de Saint Maximin délibère dans ce sens et envoie quatre députés (René Gossolen, Bertrand Vicomte, Guillaume Audebrand, André Fresquière) pour porter leur soumission et traiter avec la reine Marie de Blois, régente de son fils mineur. La reine, habile tacticienne, confirme et approuve tous les droits, usages, libertés, franchises, privilèges et en concède même de nouveaux.
     
9 novembre 1595   Alors que le duc de Guise entre en Provence, le duc d'Espernon signe à Saint Maximin un acte de soumission à Philippe II d'Espagne alors en guerre avec Henri IV. Ce traité fait de lui non seulement un rebelle envers son roi, mais aussi un traitre envers sa patrie : "Sa Majesté Catholique fera fournir dans Gennes pour le duc d'Espernon, tant poudre que balles, pour tirer deux mille coups de canon, et quatre cents quintaux de poudre à arquebuses. Tous les mois seront fournis dans la mesme ville de Gennes douze mille escus pour le duc d'Espernon, à commencer du mois d'aoust dernier. Sa Majesté Catholique promet en outre au duc d'Espernon de le protéger luy et ses amis, moyennant secours fournis de toutes sortes, chaque fois que le duc l'en suppliera. En cas de quelque accord ou paix avec le prince du Béarn, Sa Majesté promet en foy et parole de roy, de le comprendre audict traicté et tous ceulx qui despendent de luy, de ses amis, ou des charges qu'ils possèdent maintenant. Donnant Sa Majesté six mille arquebusiers dont elle fournira de quoi faire la levée au duc d'Espernon, parmi lesquels deux mille français, puis la cavalerie nécessaire, payant le tout durant le siège et donnant adsistance de galères en nombre suffisant pour boucher les advenues de la mer ; promets ledict duc d'Espernon d'assiéger la ville, place et forteresse de Tholon, et il espère s'en saisir avec l'aide de Dieu, et après la prise de la bailler à la disposition de Sa Majesté Catholique pour y mettre tel nombre de gens de guerre qu'il luy plaira, et promets aussy Sa Majesté de nommer un gentilhomme français pour gouverneur dudict Tholon, et que nul autre que le duc d'Espernon commandera l'armée audict siège ; que l'on fournira à Bruxelles ou à la ville la plus proche de Belgique, et en toute diligence, 6 000 escus entre les mains de celuy que ledict duc d'Espernon nommera pour subvenir aux besoins de ceste place. 100 000 escus seront en outre déposés en dépost à Gennes entre les mains de marchands solvables, j'usqu'à l'acquittement des conditions susdictes. A Sainct-Maximin ce neufviesme de novembre 1595." (Archives de Simancas - Histoire de la Ligue)
     
10 novembre 1595   Toujours à Saint Maximin, le duc d'Espernon signe cet acte de serment envers la couronne d'Espagne : " Je soussigné, Jean Louis de la Valette, duc d'Espernon, pair et colonel de France, gouverneur, lieutenant général en Provence, Saintonge et Angoumois, promets à Sa Majesté Catholique de faire guerre au prince de Béarn et aux hérétiques et fauteurs d'iceux dans le Royaume de France, et de ne traicter ni résoudre aucun accord ny paix avec eux, sans en avoir la permission de Sa Majesté Catholique et après luy du prince son fils, lesquels me promettront par mesme moyen de me tenir, et mes amis, sous leur protection. Et de leur costé ne concluront aucune paix avec le prince de Béarn que je n'y sois compris pour conservation de moy, de mes amis, de nos biens et charges, enfoy de quoy j'ai dict et signé la présente, et cachetée du sceau de mes armes, pour conserver ce que dessus aux conditions y poser. A Sainct-Maximin ce dixiesme de novembre 1595." (Archives de Simancas - Histoire de la Ligue)
Heureusement, les événements qui se précipitent ne permettront pas à d'Espernon de mettre en application les clauses de ce traité abominable.
   
5 novembre 1622   Visite de Louis XIII accompagné de sa mère, Marie de Médicis, et de son épouse Anne d'Autriche, visite Saint Maximin. Arrivé vers 16h, il est accueilli en grande pompe en haut du chemin d'Aix par les autorités civiles et religieuses. Après avoir passé la nuit au Couvent dans la chambre "prioralle" il repart dès le lendemain matin pour la Sainte Baume.
     
18 novembre 1793   Le Conseil Général de la commune délibère pour remplacer le nom de Saint Maximin par celui de Marathon.
     
25 novembre 1793   Une dernière messe est célébrée dans la Basilique qui sera ensuite fermée puis vendue.
     
novembre 1794
  Marathon redevient Saint Maximin.
     
29 novembre 1880
  Ouverture de la section Carnoules-Trets de la ligne Carnoules-Gardanne. Quatre omnibus quotidiens passent par la gare de Saint Maximin dans les deux sens.
     
11 novembre 1957
   En début de matinée les Dominicains quittent définitivement Saint Maximin. Ils effectuent en bus le trajet jusqu'à leur nouveau couvent de Toulouse.
     

Pour découvrir notre site http://var-republique-democratie.fr

Pour nous joindre sur Facebook http://www.facebook.com/alain.decanis

Pour s'inscrire ou se désinscrire à cette lettre alain.decanis@neuf.fr