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La tribune du groupe d'opposition de Saint Maximin

n°65 - décembre 2013

"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire"
Albert Einstein
 

Une piscine couverte : Utopie ou réalité ?
   
Il y a six ans, lors des dernières élections municipales, nous avions évoqué notre souhait de voir construire une piscine couverte sur notre territoire.  
On nous alors rétorqué, président du conseil général en tête, que c'était un rêve, que c'était impossible, que le coût de fonctionnement d'un tel édifice coulerait les finances de la commune, que ça ferait grimper les impôts...etc, etc  
Ceux là mêmes qui tenaient ces propos ont gagné les élections et le projet est donc tombé aux oubliettes.  
Mais depuis quelques mois, les échéances électorales approchant, ce qui était considéré comme totalement délirant lors de la dernière campagne est devenu possible. Ainsi la mairie sortante, s'est emparée de l'idée pour la faire sienne.

Les voir rejoindre notre position sur ce sujet serait plutôt une bonne chose si ce n'est que dans la précipitation l'esquisse présentée a été un peu bâclée.
Le lieu (entre les stades actuels et la voie de contournement) est mal choisi, car beaucoup trop petit, d'autant plus qu'une partie de l'espace aujourd'hui encore disponible dans cette zone est destiné à accueillir un nouveau lotissement. La halle, la piscine et les cours de tennis projetés se retrouveraient coincés sans aucune possibilité d'extension entre deux lotissements.
Une piscine couverte et une cafeteria doivent être le centre de gravité d'un complexe sportif et associatif destiné à regrouper la plupart des activités aujourd'hui disséminées en différents points du territoire. Outre les économies de fonctionnement, cela permettra de recréer un lien social dans notre commune qui est devenue une véritable cité dortoir.
Tout ne pourra être réalisé tout de suite, mais il est nécessaire d'implanter cet aménagement en un lieu permettant des extensions futures, et surtout doté d'un vaste parking.
C'est un des éléments importants que nous proposerons dans notre projet pour les Municipales de 2014.
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Mobilisons nous pour défendre notre véritable bassin d'emplois !

 
Au mois de juin 2010, Atmel, après avoir délocalisé sa production en Asie, a vendu pour l'Euro symbolique son site de Rousset à la société L.Foundry dirigée par des Allemands. Cela lui a permis notamment d'éviter d'avoir à financer un plan social conséquent.  
D'ailleurs, une clause du contrat de vente stipulait que Atmel garantissait, pendant une durée de quatre ans, l'achat de puces à L.Foundry, temps jugé nécessaire pour lui permettre de constituer une clientèle et de voler de ses propres ailes.  
Depuis lors, les 630 salariés conscients de la précarité dans laquelle se trouvait leur outil de travail ont consenti de gros efforts afin d'améliorer la productivité de l'usine.
Mais pendant ce temps les dirigeants de L.Foundry se sont lancés dans des investissements dont le bien fondé ne semble pas acquis pour tout le monde, et ont réduit la période de sous-traitance garantie par Atmel de 4 ans à 3 ans, période qui est arrivée à son terme il y a quatre mois, et à la suite de laquelle l'entreprise a été placée en redressement judiciaire.
 
Le 26 décembre 2013 les juges vont donc avoir à se prononcer :
- soit ils prolongent la période de redressement judiciaire et la transforment en période de consolidation, afin de permettre à l'entreprise de constituer un calendrier de commandes suffisant.
- soit ils prononcent la liquidation judiciaire.
 
Nous ne pouvons admettre cette dernière possibilité pour plusieurs raisons :
- cette entreprise, bien gérée, est rentable,
- elle compte 630 emplois directs (dont plus d'une centaine de varois provenant des communes de notre territoire), et sa fermeture entrainerait au moins 1500 licenciements en comptant les sous-traitants,
- cela se traduirait de façon catastrophique pour de nombreuses familles saint-maximinoises, et impacterait durement l'économie de notre territoire.
 
C'est pourquoi :
- nous soutenons sans réserve l'action qu'a engagée le maire de Rousset pour demander l'appui du gouvernement car Il vaut tout de même mieux aider ponctuellement une entreprise qui peut être rentable à s'en sortir, qu'indemniser des chômeurs.
- nous demandons à tous nos élus locaux, qui ne cessent de se chamailler depuis des mois pour tenter de préserver leur petit pouvoir au sein de la future intercommunalité, d'ouvrir les yeux. Il est temps que l'on fasse véritablement coïncider notre bassin de vie et notre bassin d'emplois en intégrant une agglomération comprenant des communes voisines comme Rousset avec qui nous partageons beaucoup de choses.
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La commune du Plan d'Aups rejoindra la communauté d'Aubagne, le 1 janvier 2014

 
Dans le cadre de la mise en place des agglomérations, depuis des années, nous plaidons pour que les communes de notre territoire soient rattachées, pour certaines à la communauté du Pays d'Aubagne, d'autres à la communauté du Pays d'Aix.  
Plusieurs grands gourous de la politique cantonale nous ont alors objecté, et ont tenté par la même occasion de faire croire, que c'était impossible, que des communes du Var ne pouvaient adhérer à une communauté comprenant des communes d'un autre département. C'était d'autant plus surprenant que cela se fait un peu partout en France, et que même dans le Var c'était déjà le cas de deux communes : Saint-Zacharie (rattachée à Aubagne) et Vinon (rattachée à Manosque).  
C'était néanmoins la position du président du conseil général et de ses plus fidèles lieutenants il n'y a pas si longtemps, en 2011, au moment des cantonales.
Deux maires ont néanmoins exprimé une position analogue à la nôtre et manifesté leur désaccord : Vincent Martinez (Plan d'Aups) qui a demandé le rattachement de sa commune à la communauté d'Aubagne et Jean Raymond Niola (Pourcieux) qui a demandé le rattachement de la sienne au Pays d'Aix.
Aujourd'hui c'est donc avec beaucoup d'intérêt que nous apprenons que le représentant de l'Etat a accepté ce que certains gourous nous disaient être impossible il y a quelques mois encore : le rattachement de Plan d'Aups à la communauté d'Aubagne.
La voie est désormais ouverte, et les élections municipales viennent à point nommé pour permettre un échange et un débat, sur ce sujet particulièrement important pour l'avenir de nos communes.
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De grosses performances réalisées ces dernières semaines par des Saint Maximinois
   
Aurel NYUL-VERLAQUE   Mickaël EINAUDI   Pierre GILLET
11 ans  
11 ans
   15 ans
Pilote Moto sur Conti 70 cm3   Course à pied   Escalade
 
 
15 septembre 2013   20 octobre 2013   2 novembre 2013
Coupe Catalane Promovelocitat  
Vainqueur de la course des Minots à Saint-Tropez
   Champion du Var cadet
2ème au Grand Prix de Mora d'Ebre, près de Tarragone (Espagne)     Palais des sports à Toulon
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Pourquoi créer un cimetière à des kilomètres alors qu'on peut agrandir l'existant ?
 
Autrefois le cimetière de Saint-Maximin se trouvait comme dans la plupart des communes à côté de l'église (sous l'actuel parvis).
  
Cet emplacement étant devenu inadapté et trop exigu, le 17 avril 1785, le cimetière a été transféré hors les murs de la cité, sur l'emplacement qu'il occupe toujours aujourd'hui.
  
Compte tenu de l'expansion démographique galopante, et bien qu'il ait été agrandi plusieurs fois depuis sa création, il est de nouveau saturé aujourd'hui.
  
Du fait qu'il reste une superficie importante au nord, on aurait pu penser qu'on allait tout naturellement ouvrir un passage dans le mur d'enceinte et l'agrandir de ce côté là. Et bien pas du tout !
  
Un beau jour on nous a demandé d'approuver l'acquisition d'une parcelle d'environ 5000 m² située sur la route de Bras, à proximité de la décharge publique, au beau milieu d'une zone agricole pour y aménager un nouveau cimetière.
Pourquoi ne pas avoir plutôt agrandi l'existant alors qu'il y a de l'espace disponible ?
Pourquoi utiliser cette place disponible pour y construire un nouveau lotissement ?
De notre côté, nous n'avons pas de réponses à vous donner, mais nous ne pouvons pas non plus croire que tout cela est fait au hasard !
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Le gîte et le couvert
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L'automne est là, et avec lui de nouveaux visiteurs des jardins s'installent. Loin de la cohue estivale, il ne reste que quelques oiseaux, pour la plupart de passage. Mais c'est la saison idéale pour préparer nos jardins à recevoir de nouveaux habitants et effectuer les traitements bio d'hiver (sulfate de cuivre et huiles végétales) aux vergers.
 
 
Pour la saison prochaine :
Un tas de bois avec quelques caches accueillera un sympathique hérisson qui sera un efficace régulateur des limaces et escargots, ou un magnifique lézard ocellé devenu si rare de nos jours. Quelques nichoirs et les mésanges vous débarrasseront des ravageurs présents dans les fruitiers, et pourquoi pas un abri pour chauve souris, ces petites bêtes mal aimées qui sont pourtant de fantastiques anti moustiques.
  
 
Et dans l'immédiat :
Les mangeoires avec un mélange de graines (type faune sauvage) sont les plus adaptées. Le tournesol pur est à éviter aussi longtemps que le froid n'est pas là.
Penser également à l'eau, car en période de gel c'est ce qui manque le plus aux passereaux. Une coupelle bien exposée et dégelée si nécessaire, sera toujours fréquentée.
 
 

Nos actions doivent être réfléchies car elles peuvent dans certains cas avoir des conséquences très négatives : par exemple, planter une haie de cyprès est un non sens en terme de diversité et génère des allergies. Respectez les plantes déjà existantes sur notre territoire (laurier thym, arbousier, prunelle, pyracantha), et plantez sur les hauteurs quelques poiriers, sorbiers ... Vous serez surpris du faible entretien nécessaire, de la beauté du rendu et du nombre d'habitants qui se succéderont les mois passant.Vous vous engagerez ainsi dans une véritable action pour la biodiversité.
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Les candidats déclarés au poste de 1er Magistrat de la commune
 
Les Municipales sont certainement les élections qui intéressent le plus les Français, car il ne s'agit pas de voter pour un parti, une étiquette, mais pour une liste de femmes et d'hommes dont on peut apprécier le travail et l'implication dans la vie de la cité au quotidien.
Dans toute la France, le renouvellement des conseils municipaux aura lieu les 23 et 30 mars 2014.
A Saint-Maximin, quatre candidats se sont déclarés à ce jour :
 
Alain DECANIS
  
Christine DORGAL
  
Gilles PEREZ
  
Jean François BART
 
 
 
Enseignant au CFA
  
Employée du Conseil Général
Suppléante de son père
 
Retraité de l'administration
  
Retraité de l'Armée
     
Pour que vous puissiez suivre au quotidien la campagne des Municipales 2014 à Saint-Maximin, nous avons créé une page spécifique : http://www.saintmaximin2014.fr/PAGESWEB/MUNICIPALES2014/municipales2014.html
 
 
 
Pour commémorer le centenaire de la 1ère guerre mondiale, rendons hommage aux Poilus de Saint-Maximin morts pour la France
 
Marius GASTALDI
  
Joseph GIRAUD
  
Augustin LAROSE
  
Joseph MAURIN
 
 
 
Tué à l'ennemi, le 9 juin 1915, à l'âge de 20 ans , au nord de Flirey en Meurthe et Moselle
  
Tué à l'ennemi le 30 juillet 1917 à l'âge de 20 ans, à L'Epine de Chevregny
  
Tué au combat le 26 octobre 1918, à l'âge de 30 ans, à Banogne Recouvrance dans les Ardennes
  
Tué le 14 février 1915, à l'âge de 22 ans, lors d'un combat à Sudelkopf en Alsace.
 
Pour voir la liste (avec pour certains la photo) des Poilus nés dans la commune que nous avons déjà recensés, il vous suffit de cliquer sur le lien :
http://saintmaximin2014.fr/PAGESWEB/HISTOIRE/MILITAIRE/1GM/1GM.html
Si vous mêmes possédez des documents (correspondance, photos, citations, décorations...) relatifs à l'action de Poilus de Saint-Maximin, vous pouvez nous les envoyer, ils viendront enrichir cette base de données qui a pour vocation à être intégrée au patrimoine communal dans le cadre de la Maison du Pays saint Maximinois qui tiendra une place de choix dans notre programme...
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Si vous souhaitez un changement aux Municipales des 23 et 30 mars 2014
 
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Si vous n'avez encore jamais voté à Saint-Maximin, et que vous souhaitez participer au scrutin des Municipales qui aura lieu les 23 et 30 mars 2014, il est impératif de vous faire inscrire sur les listes électorales de la commune avant le 31 décembre 2013. Pour cela vous devez vous présenter au secrétariat du rez de chaussée de la mairie, muni d'un justificatif de domicile et d'une pièce d'identité. On vous remettra alors un imprimé à remplir. Si vous voulez gagner du temps et le remplir chez vous, il suffit de nous réclamer par email cet imprimé type, nous vous le transmettrons en pièce jointe.
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Brèves
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Poursuivant une logique d'aménagement destinée au "tout voiture", la Municipalité va accorder un permis de construire pour un "drive", annexe de l'Hyper U, destinée à faire ses courses sans même descendre de son véhicule. Il va donc bientôt ouvrir ses portes sur la route de Barjols, dans la continuité des Jardins de Magdala.
 
Lors du conseil municipal qui s'est déroulé le lundi 25 novembre, la commune a arrêté son PLU. Il faut désormais compter au moins un an avant qu'il entre en application. Nous vous communiquerons les dates de l'enquête publique, au cours de laquelle vous pourrez formuler vos remarques, dès que nous les connaitrons.
 
Les illuminations de Noël ont été posées cette année dans les rues du centre-ville dès la mi-novembre. Est-ce bien raisonnable ?
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Événements qui se sont produits jadis à Saint-Maximin au mois de décembre
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décembre 1038
   Pierre 1er, archevêque d'Aix, et ses trois frères, ainsi que la femme et les enfants d'un quatrième déjà mort, font aussi donation au monastère Saint Victor d'une partie de l'alleu qu'ils tiennent de leurs parents dans le comté d'Aix, "in territorio castri quod vocatur Rodenas" : ce sont les églises de Saint Maximin, de Sainte Marie, de Saint Jean et de Saint Mitre avec les droits attachés à leurs autels et certaines terres adjacentes, toutes situées dans le territoire de Castrum Rodenas.
 
9 décembre 1279
  Charles II, prince de Salernes, fait pratiquer des fouilles sous une église primitive dédiée à Saint Maximin. Il y découvre une crypte contenant quatre sarcophages (il attribue l'un d'entre eux à Sainte Madeleine). Il décide de faire détruire l'ancienne église et d'édifier sur la crypte, une Basilique.
 
5 décembre 1296  
De Rome où il séjourne, Charles II ordonne , à l'évêque de Sisteron et au sénéchal de Provence, de mettre à la tête des travaux de l'église de Saint Maximin, maître Pierre le Français, expert dans l'art de construire églises et autres édifices. Maître Matthieu, que le frère Pierre de Lamanon avait engagé pour cet ouvrage, n'est pas congédié mais devient subordonné de maître Pierre.
 
9 décembre 1296  
Charles II écrit à maître Pierre pour lui signifier qu'il le met à la tête de la construction de l'église et lui attribue juridiction sur les maîtres et ouvriers pour tout ce qui concerne la direction des travaux. C'est très certainement maître Pierre qui est responsable du plan de l'édifice, et du tracé au sol en vertu duquel la crypte de l'église primitive se trouve au centre de la 4ème travée.
 
29 décembre 1300
   Un document fait état de l'ouverture d'une nouvelle rue en ligne droite, partant de l'église et aboutissant à la croix de pierre située à l'endroit appelé "Luperia". Cette nouvelle artère reliait l'église à la voie Aurélienne, en empruntant la porte de Marseille.
 
5 décembre 1400  
Louis III, devenu majeur, ratifie et confirme les concessions octroyées par sa mère quelques années auparavant, aux habitants de Saint Maximin. Il concède notamment "le fumier entraîné par les eaux pluviales" mais se réserve la propriété des fossés de la ville. De plus Saint Maximin devient chef-lieu de baillage.
 
20 décembre 1429  
Le prieur André Abellon fait construire deux moulins à Sceaux par Antoine Giraud, maître charpentier.
 
5 décembre 1443
  Marie d'Anjou confisque les quatre moulins de la Bouisse aux seigneurs d'Auriac, pour les donner en dotation au couvent, pour l'entretien d'une chapellenie. Ces moulins sont réputés pour être "les meilleurs et les plus forts de toutte la province".
 
13 décembre 1476
   Création d'un Collège théologique, philosophique et canonique par le roi René, pour l'enseignement des jeunes religieux. Au siècle suivant, tous les cours furent ouverts gratuitement aux jeunes saint maximinois. Situés tout près de l'emplacement occupé aujourd'hui par le Monument aux Morts, les locaux du Collège menaçant ruine furent démolis en 1832.
     
11 décembre 1481
   Décès à Marseille de Charles III du Maine (neveu du roi René), Comte de Provence et de Forcalquier qui désigne par testament son cousin germain le Roi de France Louis XI comme héritier. Huit jours après le décès de Charles III, Louis XI nomme pour gouverneur, véritable lieutenant du roi, Palamède de Forbin. Le 14 janvier 1482, il convoque les Etats de Provence, où le changement de souverain n'a suscité aucun mouvement d'hostilité. Selon le processus habituel, les Etats ont préparé une série de requêtes qui, en l'occurrence, témoignent de leur volonté de conserver à la Provence ses caractères et sa personnalité. Le roi se voit ainsi demander de maintenir les lois et les usages propres au pays. C'est donc un régime d'union entre deux royaumes que les états revendiquent et que Forbin avalise. Les Saint Maximinois, comme tous les Provençaux, deviennent Français.
     
31 décembre 1516
   Visite de François 1er qui revient d'Italie, auréolé de sa victoire de Marignan. Il retrouve à Saint Maximin un cortège parti de Paris composé de la reine Claude sa femme, de Louise de Savoie sa mère, de sa soeur Marguerite duchesse d'Alençon et d'un grand nombre de seigneurs.
     
décembre 1591
  Le Comte de Carcès, revenu à Aix après la prise de Tour-de-Bouc, envisage de prendre Saint-Maximin. Il se met en route avec une compagnie de cavalerie et un pétardier fort en renom, dont la mission est de faire sauter la porte principale de la ville.
La troupe arrive dans la nuit et campe dans un ravin sans être aperçue des sentinelles. Tout de suite le pétardier aidé de quelques cavaliers se met à l'oeuvre. Il avait déjà placé sa saucisse de poudre et se disposait à y mettre le feu lorsque deux femmes, arrivées la veille au soir trop tard pour entrer dans la place, et qui avaient été contraintes à passer la nuit dans le fossé, se glissent dans l'ombre jusqu'à une poterne voisine, appellent un soldat de garde et lui racontent avec effroi les manoeuvres dont elles viennent d'être les témoins.
En un instant l'alarme est donnée dans la ville, la garnison prend les armes. Valavoire, commandant la place, fait une sortie qui force les cavaliers ligueurs à battre en retraite précipitamment, abandonnant leurs artifices et leurs instruments de travail.
     
10 décembre 1828
  L'autorisation royale de démolir les remparts de Saint-Maximin, est accordée par Louis XVIII. Le premier coup de pioche est donné en 1829, mais la destruction de l'ensemble prendra plusieurs années. La porte d'Aygadier est démolie la dernière vers le milieu du XIXème siècle.
     
5 décembre 1851
  Attachés à la République de nombreux Saint Maximinois s'insurgent contre le coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte. Dans l'après midi, ils prennent la Mairie, destituent le Maire et mettent en place une commission municipale avec, à sa tête un Maire insurrectionnel.
 
LES ELUS DU GROUPE D'OPPOSITION VOUS SOUHAITENT DE PASSER D'EXCELLENTES FÊTES DE FIN D'ANNEE

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A découvrir sur le site http://saintmaximin2014.fr
 
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Des topos pour effectuer des randonnées ou des balades dans le secteur
Éléments d'histoire relatifs à toutes les communes du territoire
Un calendrier des manifestations des communes du territoire
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