Ceux qui ne parviennent pas à lire correctement ce message peuvent cliquer ici

 

La tribune du groupe d'opposition de Saint Maximin

n°52 - octobre 2012

"Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu" - Berthold Brecht

 
Mais pourquoi s'acharnent-ils autant sur nos arbres ?
     
Dans les années 60, la municipalité Barles avait acheté environ 600 hectares de bois situés sur la commune d'Ollières.
 
Une vingtaine d'années plus tard un terrible incendie a ravagé tout le massif.
 
Néanmoins, dans quelques secteurs, les flammes n'avaient parcouru que rapidement la forêt, épargnant de nombreux chênes.
 
Depuis la forêt s'était peu à peu reconstituée.
 
Hélas, il y a quelques mois, la commune a vendu des coupes de bois pour une dizaine de milliers d'Euros dans tout ce secteur. De ce fait les arbres qui avaient échappé à l'incendie ont été victimes des chaînes des tronçonneuses.
 

Encore une fois c'est notre patrimoine forestier qui est mis à mal !
Après les cèdres du Real-Vieux, c'est au tour des chênes de Beauvillard ! Mais pourquoi s'acharnent-ils ainsi sur les arbres ?

 
 
 
 
Interview du 1er ministre à Marseille
   
Nous avons relevé des éléments intéressants directement nos communes dans une interview accordée au journal les Echos, par premier ministre, lors d'un déplacement de deux jours à Marseille début septembre.
 
   

"Faute d'avoir été en mesure de décider la création d'une sortie d'autoroute pour desservir la « silicon valley provençale », 200 emplois prévus par ST Microelectronics à Aix ont ainsi été affectés à l'usine de Grenoble."

 
Un nombre important de salariés vivant à Saint Maximin et dans les communes environnantes travaillent sur la zone de Rousset. La situation d'un grand nombre de familles est donc étroitement liée à l'avenir de cette zone. D'où l'importance pour les municipalités varoises concernées de travailler avec celle de Rousset afin de contribuer à faire avancer les choses, même s'il s'agit d'un département différent.
 
   
"Au-delà des questions liées à la sécurité, le gros problème de Marseille c'est la voiture. 73% des déplacements pendulaires quotidiens entre Marseille et les communes voisines se font en voiture. La ville est la deuxième municipalité européenne la plus embouteillée d'Europe."

Trop de nos concitoyens n'ont pas le choix : ils doivent utiliser tous les jours leur véhicule pour se rendre au travail, dans les Bouches du Rhône notamment, sur des axes de plus en plus engorgés. Il est urgent de réouvrir la ligne TER Carnoules-Gardanne. Cela permettra de régler une partie du problème.

 
 
 
 
La grande illusion
(dossier réalisé par Vincent Remy paru dans le numéro 3268 de Télérama)
   
Le 23 avril 2012, la France s'est réveillée avec, en tête, un chiffre dérangeant: 6.4 millions d'électeurs avaient voté pour Marine Le Pen, seulement un tiers de moins que les électeurs de François Hollande. L'électorat des villes, grandes et moyennes, était plus que jamais acquis à la gauche socialiste. Et la campagne... n'était plus la campagne. A la place, les commentateurs feignaient de s'étonner devant une France des "périphéries" où prospérait un vote "protestataire", essentiellement tourné vers l'abstention... et l'extrême droite. Au tout début de l'été, certains médias approfondirent le constat de cette étrange mutation française des trente dernières années. De lotissement en lotissement, la France s'est "périurbanisée", en cercles concentriques autour des villes, des cercles moins denses au fur et à mesure qu'on s'éloigne du centre, plus pauvres aussi: des espaces indécis, en perpétuelle croissance, sans mixité sociale, où vit 40%de la population française.
 
On privilégia l'analyse psychosociologisante progressiste: les pavillons proliféraient parce que le "désir", voire le rêve, de l'immense majorité de nos compatriotes est de vivre "près de la nature". S'inquiéter de cette évolution trahirait un "racisme spatial" d'urbain condescendant. La dévastation écologique et esthétique du pays, qui frappe nombre d'observateurs étrangers, n'était pas essentielle; il importait juste que se fabriquent, en territoire périurbain, un nouvel imaginaire", de "nouvelles représentations collectives", qu'émergent des "centralités" dans les zones commerciales... Et le vote "protestataire", alors, se dissoudrait ?
 
Deux ans plus tôt, dans un dossier au titre provocateur (Halte à la France moche) qui fit un certain bruit, Télérama s'était vu reprocher par quelques-uns de s'écarter de cette approche... Et pour cause: notre enquête s'appuyait sur ce qui reste, à ce jour, la seule analyse pertinente, politique, de ce processus sans équivalent en Europe de "périurbanisation": "La ville franchisée" paru aux éditions de la Vilette, exceptionnel ouvrage de l'architecte-urbaniste David Mangin. Il faut en finir, disait Mangin dès 2003, avec l'idée que le chaos périurbain "sort de terre tout seul". Il résulte au contraire "de rapports de forces politiques, de visions idéologiques, de cultures techniques".
 
En clair, depuis le début des années 1980, la vague libérale et le mouvement de décentralisation qui accompagna l'ère Mitterrand, l'Etat français, bien épaulé par les collectivités locales, droite et gauche confondues, s'est lancé dans une gigantesque privatisation du territoire: concessions autoroutières, zones commerciales, surfaces loties... Et le pays tout entier, porté par la mythologie de nos "grands groupes champions", a fait les choix économiques low cost des produits moyens et des petits salaires, qui entraînent le pays dans la pauvreté: grande distribution (800 000 emplois mal payés !) étendant aujourd'hui son emprise sur les petites villes, BTP tentaculaire, logements de promoteurs bas de gamme et tout-voiture, favorisés par des coûts énergétiques artificiellement pas chers - diesel et électricité nucléaire... Ce sont tous ces choix, opposés à ceux d'un pays comme l'Italie, qui a misé sur son urbanité séculaire, sur un tissu de PME de qualité, sur une agriculture convertie au bio, qu'il faudrait aujourd'hui remettre en cause: on n'attendait pas cette réflexion des libéraux, peut-on l'espérer de la gauche, dont le seul horizon, pour l'instant, semble ce recours incantatoire à une hypothétique réindustrialisation, abstraite et indifférenciée, sans que se dessine une vision, un projet ?
 
 
 
 
Déménagement de la coopérative de Saint Maximin
 
Le bâtiment hébergeant depuis 1912 la coopérative vinicole l'Amicale, rebaptisée depuis Cellier de la Sainte Baume, n'aura pas dépassé le siècle.
 
Comme relaté dans un précédent numéro, les anciens locaux du cours d'Estienne d'Orves vont être rasés, à l'exception de la façade qui devrait être conservée en raison de son classement. L'ensemble devrait laisser la place à un grand complexe immobilier comportant notamment des résidences seniors, et un des logements sociaux.
Les travaux de démolition auraient dû débuter dès cet été, mais des problèmes liés à la délivrance du permis de construire ont retardé le début de l'opération.
 
Le produit des vendanges 2012 a donc été apporté pour la première année à la nouvelle coopérative qui se trouve dans la plaine, et qui a officiellement été inaugurée le jeudi 13 septembre.
 
Si l'aspect extérieur du nouveau bâtiment peut prêter à discussion, en revanche, à l'intérieur, la cave est équipée d'un matériel ultra moderne, à la pointe de la technologie, qui permettra certainement au Cellier de la Sainte Baume de produire un vin d'excellente qualité.
 
 
 
 
La course pédestre et les trails
   
Courir sur des sentiers déserts et caillouteux, traverser des forêts, franchir des cols d'altitude ou longer des ruisseaux, tel est le quotidien des coureurs qui pratiquent le trail.
 
Cette discipline sportive connait depuis quelques années un essor exceptionnel, si bien que toutes les grandes épreuves sont amenées à limiter les inscriptions, et donc à refuser du monde.
 
De 2000 à 2006 Saint Maximin a connu d'abord le trail de la via Aurélia, puis en 2009 et 2010, l'Aurélien Trail qui lui a succédé. Après un passage à vide, cette compétition devrait reprendre en avril 2013, à l'initiative de Pierre Pesce et de l'équipe qui l'entoure dans le nouveau bureau du Saint Maximin Athlétic Club. Nous leur souhaitons bonne chance dans cette entreprise.
 
 
De nombreux coureurs ont également participé à différents trails organisés dans toute la région. Tous les classements et photos que nous avons pu retrouver relatifs aux compétiteurs Saint-Maximinois, Pourriérois, Brassois, Rougiérois, Zachariens, Seillonais et Nansais, figurent sur le site http://www.saintmaximin2008.fr (cliquer sur l'onglet "nouveautés", puis sur la commune concernée, et enfin sur "courses pédestres" dans la rubrique la vie sportive).
 
 
 
 
Une nouvelle association de Yoga est née
   
Elle accueille ses adhérents dans un local chaleureux situé en centre-ville.
 
Des cours à très petits effectifs  permettent un suivi individualisé et une adaptation de la pratique aux attentes, et aux possibilités de chacun.
 
Pour de plus amples informations, il convient de contacter la présidente, Madame Christine Paul au 06.61.17.31.33
 
 
 
 
 
La fête du Parc Naturel Régional de la Sainte Baume
   
Samedi 6 octobre 2012, à l'espace culturel de Tourves, aura lieu de 8h à 18h, la 1ère Fête du Parc Naturel Régional de la Sainte Baume, proposée par le syndicat mixte de préfiguration du PNR et organisée par les associations : Découverte Sainte Baume, la Ligue Pour les Oiseaux PACA groupe Ste Baume et Objectif PNR.
 
 
Tout au long de la journée auront lieu des expositions, des stands, des conférences, des forums de rencontre avec des acteurs du territoire, des ateliers...
 
Pour plus de renseignement, vous pouvez consulter le programme détaillé sur http://www.pnr-saintebaume.fr ou adresser un mail à faiteslepnr2012@pnr-saintebaume.fr
 
 
 
 
Témoignage vécu !
 

A écouter nos chers politiques, le recours aux transports en commun est citoyennement responsable, moins coûteux et plus écologique. Alors bien évidement j'ai voulu tester. Ras le bol du coût du prix de l'essence, du coût de péage et du temps perdu pour se rendre à Marseille tous les matins.

Vive les transports en commun où l'on peut finir sa nuit tranquillement, lire son journal, bénéficier des voies de circulation prioritaires. L’expérience vous tente allez, je vous emmène !

Pour aller à Marseille depuis saint Maximin rien de plus simple. Il suffit de se garer au prés de foire et de prendre le car à 7h45. Pour cela départ de la maison à 7h30 et attente du car...

7h45 hum.... pas de car, 7h55 pas de car, 8h arrivée du car soit 15 minutes de retard sur l'horaire prévu. Cela devait bouchonner sur le périphérique de Saint Maximin entre le lycée Janetti (départ du car) et le centre ville....

Petite remarque au chauffeur  je vous la livre telle quelle : " Bonjour il ne devrait pas partir à 7h45 ce car ?"

Réponse "Ou la! Vous savez les horaires sont l'œuvre d'incompétents notoires, ils sont impossible à tenir" 

Le car quitte Saint Maximin la Sainte Baume avec un peu moins de 10 de personnes à bord à 8h05, avec 20 minutes de retard. Le chauffeur est en retard et cela se sent, le car va vite sur ses routes sinueuses et parfois à peine carrossables. Je laisse tomber la lecture du journal, car le mal au ventre m'envahit.

La Sambuc passée la lecture devient presque possible.  Arrivé au péage de l'autoroute le car peine à rentrer dans la file de péage, égratigne le pare choc avant sur la borne en béton, et le chauffeur s'arrête pour constater les dégâts.

Ouf il repart, s'élance sur l'autoroute. A proximité de Marseille les bouchons commencent, il est 9h15 selon l'horaire je devrais être arrivé à la Castellane depuis 25 minutes voilà qui promet. Je commence à comprendre pourquoi ce car est vide.

Petit message à mon client chez qui je devais arriver entre 9h et 9h20. "Allo ! Je teste les transports en commun ... je risque d'être en retard"

9h22 dans les bouchons sur l'autoroute Est; pas de voie prioritaire, les bus sont à égalité avec les voitures. La lecture devient plus que possible car la vitesse de pointe ne dépasse pas 30 km/h.

A vue nez je serai à la gare routière vers 9h50, soit une heure de retard sur l'horaire prévu, ce qui devrait monter le temps de transport global (maison - lieu de travail) à 2h 30. Et dire que je mets porte à porte en voiture 1h20 quand ça roule mal.

Alors un petit conseil a nos technocrates du Conseil Général : ajoutez 20 minutes aux horaires de départ et éviter d'indiquer une heure d'arrivée. Vous ferez ainsi preuve d'honnêteté envers vos administrés.

Quand à moi demain c'est un plein de gasoil, un ticket de péage, et en route dans ma voiture pour Marseille. Tant pis pour la planète et que l’on ne vienne pas me parler de transport en commun varois pour aller travailler le matin. Un jour peut-être le train….. Mais on a mis plus de 12 années à Saint Maximin pour faire une déviation alors vous pensez pour une voie ferrée...

 
 
 
 
Le Var et les Douze Bénévoles
(par Marc Vuillemot, conseiller régional, maire de la Seyne sur Mer)
 

Le Var avait surpris son monde, l’an dernier, en proposant de réunir toutes ses communes en une seule intercommunalité.

Non, soyons justes et précis : seulement 151 communes sur les 153 qu’il compte, puisque Saint-Zacharie et Vinon-sur-Verdon, respectivement liées dans des communautés de destins avec le pays d’Aubagne et celui de Luberon-Durance-Verdon, dans deux départements voisins, échappaient à la Grande Fusion.

Soyons aussi raisonnables et modestes : lorsqu’on parle de « son monde » qui avait été surpris, reconnaissons que ça n’avait pas perturbé tant que ça son million de concitoyens, qui ont d’autres chats à fouetter que cette « intercommunalité » dont ils entendent parler mais qui est bien loin des préoccupations quotidiennes de la plupart d’entre eux.

 

L’année dernière, l’opération avait avorté devant le tollé de nombreux élus.Il faut rendre hommage au préfet du département, aux présidents de l’association des maires du Var et de celle des communes rurales, et à certains élus membres de la commission départementale de coopération intercommunale, dont je suis assesseur, qui ont patiemment discuté avec les maires réticents à voir leur ville ou village intégrer telle ou telle communauté de communes.

Là, ça y est. On peut se réjouir que toutes les communes du département aient trouvé leur place dans l’une des 13 intercommunalités qui constituent désormais la carte du Var.

Mais le Var n’a pas renoncé à son Grand Œuvre. Ça passera inaperçu de la plupart de ses habitants, et c’est aussi passé inaperçu de beaucoup d’élus qui n’ont pas vu venir le coup. Ça s’appellerait un « Conseil des territoires et du développement ».

Officiellement, ce serait un simple espace de discussion, un « outil de concertation dans le domaine du développement, de la prospective territoriale et de l’aménagement du territoire ». En gros, un lieu qui ne serait rien d’autre qu’une sorte de « cercle républicain » comme nous en connaissons dans nombre de nos communes varoises, où nous « refaisons le monde » autour d’un verre... Pourquoi pas ?

Mais, concrètement, ce serait un « syndicat mixte ouvert ». C’est-à-dire une structure appelée à gérer des choses. Mais lesquelles ? Parce que, franchement, s’il s’agissait seulement de discuter du devenir d’un territoire, sans aller jusqu’à se retrouver sous les platanes de la terrasse d’un de nos « cercles » de villes et villages, on pourrait tout à fait s’en tenir à créer une association, ou une coordination des Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT), ou une sorte de fédération des Conseils de développement qui sont adossés aux établissements de coopération intercommunale.

Donc, la question se pose : qu’est-ce que ce futur syndicat mixte, regroupant le Conseil Général du Var, les agglomérations de Toulon et de Draguignan, la Chambre de commerce et d’industrie, la Chambre des métiers, et la Chambre d’agriculture du Var, va-t-il bien pouvoir faire ?

Si on relit son titre et son objet, on frémit d’autant plus d’inquiétude que les sujets qu’il doit aborder - juste dans une concertation, c’est juré ! - intéressent bien sûr ses membres, mais aussi l’État et la Région, surtout si, nul ne peut l’ignorer, la réforme des institutions sur laquelle planchent le gouvernement et les parlementaires conforte l’échelon régional dans ses compétences sur l’économie et l’aménagement des territoires. Car on a vraiment besoin de Régions à l’image des Länder allemands, des Reggione italiennes, des Comunidades espagnoles, à la taille des enjeux européens et mondiaux d’aujourd’hui. Or l’État et la Région ne seraient que des « invités permanents sans voix délibérative » de ce futur syndicat mixte...

Le Var viserait-il par ce biais à anticiper les effets de cette réforme qui lui ôterait des leviers au profit de la Région, grâce à un outil singulier que l’État lui permettrait de créer ? Que craint-on ? Une offensive de l’Est niçois ou de l’Ouest marseillais justifiant un renforcement d’un pseudo particularisme historique identitaire varois qu’on ressasse à l’envi mais qui ne repose sur aucune réalité attestée, d’autant moins que le Var, en tant qu’entité, n’existe que depuis 1790, voire même 1860 en sa forme actuelle ?

La réalité géoéconomique, culturelle et sociale, elle, plaiderait plutôt pour des approches territoriales qui dépassent les limites administratives. Les bassins de développement transcendent les frontières départementales. L’aire toulonnaise a plus à œuvrer, en termes d’enjeux, avec Marseille, Aubagne et La Ciotat qu’avec Draguignan, comme les territoires du nord varois ont depuis des décennies compris que leur destin se noue avec ceux de l’autre rive du Verdon, au sud des Alpes-de-Haute-Provence, dans l’esprit de leur Parc Naturel Régional supra-départemental.

Le Var veut-il faire croire à une « identité varoise » agressée du Levant et du Ponant pour justifier l’érection d’une place-forte institutionnelle fortifiée ? Et, du coup, sauvegarder des seigneurs potentats retranchés dans des donjons, jouant des indulgences et bons gestes viagers accordés à tel vassal de canton ou vavassal de paroisse ?...

Beaucoup n’y ont vu que du feu, aveuglés par le souci de voir aboutir la carte des coopérations intercommunales. Il y avait pourtant à s’interroger. C’est la question des voix consultatives de l’État et de la Région au sein du futur syndicat qui devait mettre la puce à l’oreille. Car elle induit que les autres, eux, les douze « vrais membres » du comité syndical, ont des « vraies voix délibératives »... qui ne devraient servir à rien si, comme on l’assure, l’outil n’était qu’un lieu d’échanges de points de vues et non de gestion de projets structurants...

On jure qu’on se fait des idées. On affirme que les trois collectivités ou groupements et les trois chambres consulaires seront représentées chacune par deux délégués... bénévoles ! Qu’il n’y aura aucune structure, ni budget, mais juste une mutualisation de moyens ! De quels moyens a-t-on besoin pour seulement palabrer ?...

Après que les deux agglomérations et le Conseil général ont délibéré comme un seul homme (sauf les délégués de La Seyne au conseil communautaire de Toulon Provence Méditerranée), dans une belle unanimité aux airs d’unité nationale aux grandes heures des agressions de la Patrie, pour donner vie à ce « machin », le sort du Var serait désormais déposé entre les mains des Douze Bénévoles preux et valeureux, dans une éblouissante expérience de démocratie innovante, le peuple des intercommunalités membres élisant son conseil municipal, qui élit le conseil de sa communauté, qui élit deux des siens qui auront entre les mains le destin de tous...

La commission départementale de coopération intercommunale a donné un avis favorable à une large majorité à laquelle je n’ai pas joint ma voix, après avoir en vain demandé au préfet du Var de surseoir au vote, au moins dans l’attente de la future loi sur l’organisation des territoires, et tenté de plaider auprès des élus qui en sont membres de refuser la trop grosse perche tendue.

Il reste au préfet du Var à prendre l’arrêté de création de cette extravagante entité néo-féodale. Il peut ne pas le faire s’il estime que ce n’est pas conforme à la loi de la République...

 
 
 

Infos glanées lors du dernier conseil municipal
(compte rendu complet sur le site http://saintmaximin2008.fr)

 
Une étude de 22 000 € a été commandée pour réaliser la signalétique commerciale. Avec la pause, le coût total de l'opération s'élève à plus de 150 000 €. Il est indéniable qu'il y ait des choses à faire en matière de signalétique, mais est-il bien raisonnable de dépenser un tel montant uniquement pour signaler les commerces du centre-ville ? Cet argent ne pourrait-il pas être utilisé de façon plus efficace ?
 
 
La mission d’assistance au suivi de la phase opérationnelle de Résorption de l’habitat insalubre, nous coûte 67 500 € HT. Interrogé, le 1er adjoint nous a indiqué que cette mission consistait en un suivi des personnes à reloger, et à guider les élus dans le choix des entreprises qui effectueront les travaux...
 
Un marché d'un montant de 330 512 € HT a été passé pour réaliser une extension du réseau d'assainissement et du pluvial sur le chemin des Oliviers/quartier de l’Argérie. Les travaux devraient démarrer sous peu.
 
Des travaux de réfection du réseau d'eau vont être réalisés sur l'allée des Cerisiers. Ce sera l'occasion pour refaire le revêtement, et surtout construire des trottoirs, ce que nous réclamons depuis quatre ans.
 
Il va être procédé à une réfection du revêtement du chemin communal dit de « la Jardinière » sur une longueur de 570 m environ, et du revêtement du chemin communal dit de « La Chênaie »sur 86 m environ.
 
 
 
   
Evènements qui se sont produits jadis à Saint Maximin au mois d'octobre
     
17 août 1295
 
Charles II accorde à la ville de Saint Maximin différentes franchises destinées à accroître la population et à favoriser les pèlerinages, notamment la franchise des tailles, impôts et corvées. En outre il établit la franchise de tout péage dans ses Etats pour les habitants de Saint Maximin.
     
4 octobre 1296
  Sur les 2000 livres prévues pour financer la construction de l'église, le sénéchal de Provence doit payer des indemnités pour la démolition des maisons avoisinantes. Il faut libérer de la place pour l'église.
     
3 octobre 1370
  Acquisition par le couvent de la terre de Caulon.
     
octobre 1389
 
Visite du roi de France, Charles VI, accompagné de son jeune cousin âgé de 12 ans, Louis II, qui vient tout juste d'être sacré et couronné roi de Naples et comte de Provence par le pape Clément VII à Avignon.
     
octobre 1520
 
Le roi de France François 1er, suite à une requête des habitants de Saint Maximin, déclare la franchise de la foire qui se tient le quinzième jour après Pâque charnelle (elle dure trois jours du lundi au mercredi), créée par Charles II d'Anjou en souvenir de la translation des reliques.
     
24 octobre 1564
 
Charles IX, vient à Saint Maximin en compagnie de sa mère Catherine de Médicis et de son frère le duc d'Anjou qui régnera sous le nom d'Henri III. Les consuls sont Jean de Virgily, noble, et Maurisy Foulquette, bourgeois.
     
25 octobre 1564
  Le jour du départ du Roi la peste est publiée dans la cité.
 

 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
Un espace destiné aux associations des communes du canton
Des topos pour effectuer des randonnées ou des balades dans le secteur
Éléments d'histoire relatifs à toutes les communes du canton
Un calendrier des manifestations du canton
 

Nous répondrons à toutes vos questions sur http://saintmaximin2008.over-blog.com/

Vous pouvez échanger avec nous également sur Facebook

Pour s'inscrire ou se désinscrire à cette lettre alain.decanis@neuf.fr