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La tribune de l'opposition de Saint Maximin

n°31 - décembre 2010

"Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu" - Berthold Brecht

 
Encore et toujours la CADA
 

Être élu à Saint Maximin n'a pas que des mauvais côtés, on apprend beaucoup.

 

Il en est ainsi, au moins dans le domaine du droit, où les occasions de saisir les différentes instances judiciaires ne manquent pas.
Comme disait Coluche, "Homme politique, un métier difficile ? C'est pas vrai! Les études, c'est très simple, c'est cinq ans de droit et tout le reste de travers."

 
Ainsi, au mois de janvier 2009, nous avons pris connaissance de deux marchés dont les montants nous paraissaient particulièrement élevés (la peinture du hall de la mairie et du rez de chaussée, pour 53 457.01 € TTC et la pose et dépose des illuminations de Noël, pour 46 521.48 € TTC). Nous avons demandé à Monsieur le Maire de nous fournir les propositions des entreprises qui n'avaient pas été retenues. Pour y parvenir (tout contribuable y a droit), nous avons attendu des semaines et en désespoir de cause, saisi la Commission d'Accès aux Documents Administratifs le 4 mars 2009. Cette dernière a statué en notre faveur dans sa séance du 3 avril 2009.
 
Lors du conseil du 23 mars 2009, nous avons refusé de voter une étude d'un montant de près de 21 000 € TTC pour réaliser une mission de diagnostic et de modernisation de l’organisation de la collectivité.
Son coût nous paraissait très élevé au regard de son utilité. Mais comme d'habitude on a voté, on a perdu, et l'étude a été faite.
Mais maintenant, lorsque nous demandons à pouvoir la consulter, on ne nous en communique qu'une partie et on nous cache le reste, en expliquant que cela ne concerne que l'équipe majoritaire.
Et pourtant ! Soit il s'agit d'une étude privée et les élus la paient de leur poche (si c'était le cas on peut parier qu'elle n'aurait jamais vu le jour), soit il s'agit d'une étude intéressant la commune. Il est alors normal qu'elle soit financée par les contribuables, mais on ne peut dans ce cas leur dissimuler ce qu'ils ont payé !
Résultat : Nous avons une nouvelle fois saisi la CADA qui a statué en notre faveur dans sa séance du 14 octobre 2010, en demandant au Maire de nous fournir l'intégralité du rapport. Ce qu'il n'a toujours pas fait !
Pour qu'ils tentent de dissimuler les conclusions avec un tel acharnement, c'est que le contenu ne doit pas être triste !!!
A suivre.
 
 
 
Ils vont au tribunal, ils perdent et ... nous payons !!!
 
Le 27 mai 2009, le conseil municipal vote une délibération engageant une révision simplifiée du Plan d'Occupation des Sols, pour aménager un parc photovoltaïque d'une superficie de 23 hectares au domaine de Sceaux.
Le 18 novembre 2009 l'enquête publique se termine et le commissaire enquêteur dispose d'un mois pour rendre son rapport, soit le 18 décembre 2009.
Les délais sont serrés car plus aucune modification du POS ne sera possible après le 31 décembre 2009. Pour modifier leur document d'urbanisme, les communes qui ne l'ont pas encore fait, devront attendre l'approbation de leur PLU.
Le 17 décembre 2009 l'ordre du jour du conseil municipal est envoyé aux élus, l'approbation de la révision du POS ne figure pas à l'ordre du jour. Des bruits de couloir font néanmoins état d'une délibération qui pourrait être rajoutée.
Le 20 décembre 2009 le secrétariat général interrogé dit n'avoir toujours pas reçu le rapport du commissaire enquêteur.
Le 22 décembre 2009, 16h (soit 2h avant la séance), le secrétariat général dit ne toujours pas être en possession du document.
Le 22 décembre 2009, 18h (heure H), soit quelques instants avant que le conseil ne commence, Monsieur le Maire se présente devant les élus du groupe d'opposition en brandissant le rapport et en indiquant qu'il va le soumettre au vote de l'assemblée.

22 décembre 2009, 18h45 : après approbation de la dernière délibération à l'ordre du jour, Monsieur le Maire demande à ce que l'on rajoute la délibération relative à l'approbation de la révision partielle du POS.

Alain DECANIS demande la parole avant que ne soit lue la délibération et dit :

Cela fait pratiquement deux ans que nous sommes élus.
Cela fait pratiquement deux ans que vous méprisez l’opposition.
Les commissions n’ont jamais été réunies et nous sommes obligés de nous débrouiller comme nous le pouvons, pour glaner quelques informations sur les dossiers faisant l’objet des délibérations que l’on nous demande de voter.
Nous ne disposons que du minimum légal de 5 jours (week-end inclus) pour préparer les conseils.
Ce soir vous nous demandez d’accepter de rajouter une délibération portant sur l’approbation d’une révision du POS . Comment peut-on se prononcer sur un sujet aussi important sans avoir connaissance du dossier ? Et pourtant nous avons sollicité vos services ce matin, et encore à 16h. Chaque fois on nous a répondu qu’on ne disposait pas du rapport du commissaire enquêteur.
Ce n’est qu’en début de séance que vous nous avez fait voir ce document et que nous avons compris pourquoi il vous gêne autant.
La conclusion du commissaire enquêteur est la suivante  :

Je donne à ce projet de révision simplifiée du POS de la commune de Saint Maximin relative au projet de création d’une centrale photovoltaïque, quartier de Sceaux, un avis défavorable.
Le 19 décembre 2009
le commissaire enquêteur Frédéric Etheve

Je sais bien que vous avez une conception particulière de la vie démocratique, et que vous aimeriez bien vous dispenser des débats en conseil municipal.
Mais jusqu’à ce jour, le conseil municipal est toujours considéré par la loi comme une assemblée délibérante et non comme une chambre d’enregistrement.
Et ça nous nous battrons pour le conserver.

C’est la raison pour laquelle considérant que le conseil est désormais achevé, nous allons quitter la séance .

Quittent alors la salle, tous les élus du groupe d'opposition.

Monsieur le Maire demande néanmoins aux élus de la majorité de voter la délibération, ce qu'ils font sans aucun problème. Voter sans avoir eu même le temps de prendre connaissance du document ne semble pas vraiment les gêner, probablement une question d'habitude !

Le 24 décembre 2009, au nom du groupe d'opposition, Alain Decanis saisi le Sous-Préfet de cet abus de pouvoir.
31 mars 2010 le Maire interrogé sur les suites de cette affaire indique "le Sous-Préfet m'a menacé !"
Le 20 octobre 2010, une nouvelle fois interrogé, le Maire indique cette fois que la délibération a été retirée à la demande du Sous-Préfet.

Le 18 novembre 2010 nous apprenons en lisant l'ordre du jour du conseil municipal que le Tribunal Administratif de Toulon, par jugement rendu à l’audience du 18 juin 2010 qui fait suite au déféré préfectoral enregistré le 23 avril 2010 sous le numéro 1001056 portant sur cette délibération, a décidé de procéder à l’annulation de ladite délibération pour motif que celle-ci avait été ajoutée à l’ordre du jour de la séance du 22 décembre 2009 sans aucune note explicative de synthèse ni aucun document équivalent.

En fait ce n'est pas le Sous-Préfet, mais le Tribunal, qui a contraint la commune à annuler la délibération !

Encore une fois les élus se sont entêtés et ont gaspillé notre argent en frais d'avocat pour rien !

 
 
 
 
Pour pouvoir voter en mars 2011,
il faut être inscrit sur les listes électorales avant le 31 décembre 2010
 
Les 20 et 27 mars auront lieu les élections cantonales.  
Seront concernés notamment les électeurs des communes de Saint-Zacharie, Nans-les-Pins, Plan d'Aups, Rougiers, Saint-Maximin, Ollières, Pourcieux, Pourrières.
 
 
INSCRIPTION et CHANGEMENT D'ADRESSE SUR LES LISTES ELECTORALES
Pour que votre inscription, ou votre changement d'adresse sur les listes électorales soient effectifs, au 1er mars de l'année prochaine, votre formulaire de demande d'inscription doit parvenir en mairie avant le 31 décembre 2010.
Si vous changez de domicile dans la commune, communiquez votre nouvelle adresse au service des élections (rez de chaussée de la mairie) avant la fin de l'année. La nouvelle adresse sera prise en considération à compter du 1er mars de l'année suivante.
 
Pour être électeur il faut remplir les conditions suivantes :
- être âgé d'au moins 18 ans la veille du 1er tour de scrutin,
- être de nationalité française,
- jouir de ses droits civiques et politiques.
Les jeunes ayant atteint l'âge de 18 ans sont en principe inscrits d'office. Toutefois, les fichiers permettant cette inscription pouvant être incomplets, il est préférable de se renseigner auprès de la mairie pour vérifier son inscription. Les autres personnes ne relevant pas de la procédure d'inscription d'office doivent déposer eux-mêmes une demande d'inscription.
 
On peut s'inscrire :
- à la mairie de son domicile (ou de sa résidence : dans ce dernier cas, il faut y résider de manière effective et continue depuis au moins 6 mois),
- à la mairie d'une commune dans laquelle on est assujetti aux impôts locaux depuis au moins 5 ans,
- à la mairie de la commune où l'on est assujetti à résidence en tant que fonctionnaire public.
 
Pour s'inscrire il faut :
- compléter le formulaire de demande d'inscription disponible en mairie,
- une pièce prouvant la nationalité française (passeport ou carte nationale d'identité en cours de validité, ou expirée depuis moins d'un an),
- un justificatif de domicile de moins de trois mois (pour un jeune habitant chez ses parents, une attestation des parents sur papier libre + une attestation de domicile des parents), ou un justificatif de résidence de plus de six mois, ou un justificatif d'inscription au rôle des impôts de plus de cinq ans.
 
Il est possible de s'inscrire à tout moment de l'année mais la personne qui s'inscrit ne pourra voter qu'à partir du 1er mars de l'année suivante (après la révision annuelle des listes électorales). Pour pouvoir voter en mars 2011, il faut donc s'inscrire avant le 31 décembre 2010.
Dans certains cas, il est toutefois possible d'être inscrit et de voter la même année :
- jeune ayant atteint l'âge de 18 ans entre le 1er mars et le jour de l'élection,
- personne qui déménage pour des motifs professionnels et fonctionnaire admis à la retraite après le 1er janvier,
- militaire retournant à la vie civile après le 1er janvier,
- demandeur devenu français après le 1er janvier,
- recouvrement de l'exercice du droit de vote après le 1er janvier.
 
 
 
 
Pourquoi ne pas avoir construit un collège neuf plutôt que de réhabiliter Lei Garrus ?
 
La première question qui vient à l'esprit est celle du prix.
 
Le marché passé par le Conseil Général pour la réhabilitation s'élève à un montant de 11 865 420 € HT auquel il convient d'ajouter le coût de la location des préfabriqués pour la durée des travaux, soit 1 078 812 € HT.
Le montant total de la réhabilitation revient donc à 12 900 000 € environ.
 
Le collège Pierre Gassendi de Rocbaron (voir http://www.ac-nice.fr/college-gassendi/photos.php) d'une capacité de 600 élèves, achevé en novembre 2007 est revenu à 14 828 855 € HT. Mais dans ce prix est compris également un gymnase, un plateau sportif, un auditorium de 150 places, un parking de 110 places pour voitures et de 11 places pour les bus.
 
Ce qui signifie qu'au point de vue coût on ne fait pas d'économies (le coût des équipements supplémentaires dépasse largement les 1 900 000 € de différence).
     
Le deuxième élément à prendre en compte est celui de l'emplacement.  
Lorsque, dans les années 1970, la municipalité Barles a choisi le quartier du Défends pour construire le collège Lei Garrus, il n'y avait rien autour, et la plupart des enfants y venaient à pied.
 
Depuis le quartier s'est fortement urbanisé avec la construction des Habitations à Loyers Modérés et l'implantation d'un deuxième équipement scolaire, le CFA, ce qui n'est pas sans conséquence sur le trafic et le stationnement.
 
Ces éléments nous amènent à penser que si la décision avait été précédée d'une phase de concertation, le choix retenu aurait peut être été différent, c'est à dire celui de construire un établissement neuf, en un lieu plus adapté. Mais comme d'habitude cela n'a pas été le cas, l'ordre est venu "d'en haut" !
 
 
Et maintenant ?
 
Les travaux sont quasiment terminés et il ne sert plus à rien de se lamenter.
 
En revanche il reste un point qui nous parait particulièrement inquiétant, c'est le nouveau tracé de la voie communale.
 
Nous étions nombreux à penser que la voie avait été détournée pour la durée des travaux, et que tout cela était provisoire.
 
Or il s'avère que pour créer une aire de dépose-minute, il a fallu repousser la voirie communale jusqu'aux limites de l'espace disponible, en lui donnant par la même occasion un aspect de chicane.
 
Comment qualifier cela ?  
Ne serait-il pas temps de revenir en arrière avant que cela nous coûte trop cher ? Ce qu'il faudra faire tôt ou tard, compte tenu de l'absurdité de l'aménagement.
 
 
 
 
Le spectre de la cité dortoir se précise !
 
Un constat :
- des nouveaux commerces s'implantent un peu partout tout au long de la DN 7, ou sur les zones d'activités,
- en même temps ceux du centre-ville (ou plutôt de la seule rue encore commerçante qu'il reste) éprouvent de plus en plus de difficultés. Bon nombre d'entre eux sont menacés de disparition à moyen terme. Même les producteurs locaux envisagent de délocaliser le marché paysan !
 
Ou cela peut-il nous conduire ?
- des pôles de consommation implantés, sans aucune cohérence, sur toute la commune,
- un centre-ville avec une forte densité de logements sociaux, n'attirant plus que quelques cars de touristes venus visiter la Basilique,
- une population disséminée sur tout le territoire partant le matin de bonne heure sur les zones des Bouches du Rhône, et rentrant le soir tard dans la commune pour y dormir,
- une cité complètement déshumanisée, où les habitants ne se connaissent plus, ne se voient même plus... Bref, toutes les caractéristiques d'une cité dortoir !
 
Cette évolution est-elle inéluctable ?
Nous prétendons que non, même si nous ne mésestimons pas l'ampleur de la tâche. Cette situation n'est que le résultat d'une politique menée cette dernière décennie visant à privilégier certains investisseurs ou spéculateurs fonciers qui sous couvert de développement économique ont largement contribué à détruire à la fois l'environnement et le tissu social de la commune.
Que peut-on encore faire pour tenter de limiter les dégâts, voire tenter de renverser la vapeur ?
Pour que le centre-ville redevienne le centre de gravité de la commune il nous apparait nécessaire :
- de pouvoir se garer à proximité. Chaque année on investit des centaines de milliers d'Euros pour aménager des places de parking sur les zones, pourquoi ne pas faire de même pour le centre en créant un parking souterrain ?
- d'élargir l'espace commercial, car seuls les centres villes possédant beaucoup de commerces sont vivants.
- de restituer aux places et boulevards leur vocation initiale d'espaces de vie, en les débarrassant des voitures.
 
Ces décisions, il faut les prendre rapidement car au plus on attend, au plus redresser la barre sera difficile.
 
 
 
 
Notre façon de commémorer les Poilus
 
Chaque année, dans toutes les commune de France, les autorités civiles et militaires se retrouvent le 11 novembre pour commémorer la mémoire de ces centaines de milliers de jeunes qui ont perdu la vie lors des combats de la 1ère guerre mondiale.
 
Ils venaient de toute la France, et nos villages n'ont pas été épargnés comme en témoignent les longues listes de noms gravés dans le marbre de nos Monuments aux Morts.
 
Poursuivant ce même devoir de mémoire, nous avons entrepris de récupérer des photos de militaires, et essayé de reconstituer le cadre historique dans lequel chacun d'eux a évolué.
 
Nous avons commencé ce travail par des Poilus originaires de Pourcieux et Saint-Maximin. Nous le poursuivrons pour l'ensemble des autres communes au fur et à mesure que nous collecterons des photos et renseignements.
Si vous- mêmes possédez des photos ou documents, vous pouvez nous les transmettre sous forme numérisée, ils viendront enrichir cette base de données.
 
Pour consulter la page des Poilus de Saint Maximin.
Page consulter la page des Poilus de Pourcieux.
 
 
 
 
Résultat des élections municipales à Nans
 

Suite à la crise qui a amenée une majorité de conseillers à s'opposer au Maire, ce dernier a démissionné et le conseil municipal a été dissous.

 
Des élections convoquées par le représentant de l'Etat ont eu lieu dimanche 20 novembre.
 
Comme on pouvait s'y attendre, du fait que deux listes seulement étaient en présence, un tour a été suffisant pour élire les 23 conseillers que compte la commune.
   
Les résultats sont les suivants :  
   
Inscrits : 2 810  
Votants : 1 749 (62.24%)
Exprimés : 1 652
 
liste Michel ATTARD : 785 (47.52%) soit 6 élus
liste Pierrette LOPEZ : 867 (52.48%) soit 17 élus
 
Conformément au mode de scrutin, sont donc élus : Pierrette LOPEZ - Joël BOUFFIER - Aurore PADOVANI - Olivier ARTUPHEL - Josiane FALCONE - Frédéric SIMONIAN - Laurence BERLINGUER - Michel FINK - Anne-Cécile RATCLIFFE - André PIU - Lydie BERTIN - Serge TOMAO - Céline HENRY - Michel LEONI - Céline EMERIC - Christophe VERNET - Françoise GAYET - Patrice LE GALL - Valérie BLAISE - Jean-Yves ANDRE - Françoise SENTENAC - Michel ATTARD - Eliane SINQUINI - Franck SANFILIPPO - FISCHER Monique CHAMLA - René CHIAVERINI - Cécile LAUBLET
 
 
 
 
Une Université pour tous !
 
Il y a un peu plus d'une vingtaine d'années, fonctionnait à Saint Maximin une Université Populaire.
 
 
Elle reposait essentiellement sur deux piliers :
- des conférences mensuelles animées par des intervenants de qualité,
- des ateliers et des groupes de travail se réunissant de façon hebdomadaire. Les ateliers étaient animés par des spécialistes qui dispensaient des cours (taille et greffe, anglais, couture...) alors que les groupes de travail regroupaient des gens qui avaient envie de travailler ensemble sur un sujet donné en mettant en commun leurs compétences et leur temps (économie, histoire locale...).
 
Toutes ces activités avaient lieu au Couvent Royal qui en dépit du départ des Dominicains, continuait ainsi à jouer un rôle de moteur culturel pour la cité.
Ne serait-il pas opportun de recréer aujourd'hui une structure de ce type au niveau intercommunal ?
Cela ne coûterait pas nécessairement très cher et permettrait de satisfaire tout au long de l'année aux exigences culturelles de nombreux habitants de notre territoire.
Il en existe de nombreuses, un peu partout en France, qui fonctionnent très bien. Pourquoi pas chez nous ?
 
 
 
 
Pour que vive la démocratie, tous les abus de pouvoir doivent être dénoncés et combattus
 

Les élus majoritaires de notre commune se comportent de plus en plus souvent comme des despotes (pas toujours éclairés). C'est intolérable. Dans une démocratie l'élection ne confère pas l'impunité.

 
C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de faire connaitre sur notre site tous les abus de pouvoir caractérisés.
 
Combattre ces pratiques, nous parait être la méthode la plus efficace pour réduire l'abstentionnisme et le vote extrémiste qui tous deux traduisent un même sentiment de rejet de la classe politique.
 
Pour lutter efficacement contre le discours du "tous pourris" qui gagne sans cesse du terrain, il faut restaurer la confiance ce qui ne pourra se faire sans rétablir la transparence.  
Vous pouvez compter sur les élus du groupe d'opposition pour œuvrer dans ce sens.  
 

 

 
 
 
La liberté de la presse nationale comme départementale de plus en plus menacée
 
Pour la neuvième année consécutive le classement annuel de la liberté de la presse vient d'être publié.
 
Il révèle une dérive particulièrement inquiétante dans plusieurs Etats membres de l'Union Européenne, et plus particulièrement de la France qui se retrouve à la 44ème place et qui ne cesse de reculer (31ème 2007, 35ème en 2008, 43ème en 2009) et de l'Italie qui pointe en 49ème position.
 
Le combat pour la liberté de la presse doit être incessant car il s'agit d'un des piliers de notre démocratie. Si elle vient à être menacée, c'est tout l'édifice qui risque de s'écrouler.
 
Classement complet des 178 pays
 
Comme dans beaucoup de domaines on peut faire le parallèle entre le constat sur le plan national et le départemental voire le local.
Ainsi début 2009, Var Matin met au placard son directeur Patrice Maggio qui a déclenché l'ire des dirigeants politiques du département en remettant en cause leur façon de gérer. Son successeur, Olivier Biscaye, tente bien d'expliquer « Je ne peux pas laisser dire que les politiques ont « descendu » Patrice [Maggio] », mais il reconnaît en même temps  : « ce n’est pas un secret, Hubert Falco et Horace Lanfranchi ne portaient pas Patrice [Maggio] dans leur cœur ».
Les méthodes du nouveau manager ne font pas l'unanimité et un an plus tard la rédaction du quotidien, réunie en assemblée générale à Toulon, décide, à la majorité moins une abstention, de signifier son exaspération et sa lassitude à la direction du groupe Nice-Matin en votant une motion de défiance reproduite ci-dessous :
 

Motion de défiance de la rédaction de Var-Matin

Toulon le 5 mars 2010

Réunie en assemblée générale à Toulon, la rédaction de Var-matin a décidé, à la majorité moins une abstention, de signifier son exaspération et sa lassitude à la direction du groupe Nice-Matin en votant une motion de défiance directement adressée au directeur des rédactions.

Les motifs sont :
- méthodes de management iniques et brutales
- double discours de la direction des rédactions à ses journalistes
- choix de la ligne éditoriale (politique de l’OJD et orientation politicienne), en contradiction avec le traitement objectif de l’information, qui remet en cause l’indépendance des journalistes. Unes racoleuses, faits divers « surgonflés », titres et papiers édulcorés etc.
- asservissement aux politiques et autres « budgets publicitaires » au mépris des règles élémentaires de déontologie
- effectifs insuffisants compte tenu de la surcharge de travail. Journalistes en souffrance dans l’exercice de leur métier, ce qui est incompatible avec la mise en œuvre des projets de développement de nos titres dans le respect de l’humain.

A travers cette motion de défiance, la rédaction du Var entend donner un premier avertissement à la direction du groupe Nice-Matin. Sans exclure le recours à la grève, significative du mal-être des journalistes toujours très attachés à leur titre, à sa bonne marche et à sa pérennité.

La rédaction de Var-matin.

 
Un panorama plus complet décrivant l'évolution de la ligne du journal ces dernières années peut être lu sur le site OBSERVATOIRE DES MEDIAS - ACRIMED
 
Tout cela ne traduirait-il pas tout simplement l'application des méthodes sarkozystes, par ses représentants de l’UMP, à notre département ?
 

 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
Un espace destiné aux associations des communes du canton
Des topos pour effectuer des randonnées ou des balades dans le secteur
Éléments d'histoire relatifs à toutes les communes du canton
Un calendrier des manifestations du canton
 

Nous répondrons à toutes vos questions sur http://saintmaximin2008.over-blog.com/

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