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La tribune de l'opposition de Saint Maximin

n°26 - juin 2010

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" - Gaston Rebuffat, guide de haute montagne (1921 - 1985)

Depuis plusieurs années le budget de la commune comporte des montants destinés à des acquisitions foncières au quartier Bonneval.

Dès le 30 avril 2008, lors du premier conseil municipal qui a suivi l'élection du Maire et des adjoints, on nous a demandé de voter l'acquisition d'une parcelle en précisant qu’il s’agissait d’aménager une nouvelle zone d’activités.

Le 4 juin 2008, on a été de nouveau amené à se prononcer sur l’acquisition d’un terrain, toujours dans le même quartier. Cette fois on nous a indiqué que ça n’était pas forcément  pour une zone d’activités, mais peut être pour une école ou pour autre chose...

Le 17 septembre 2008, à une de nos questions, le Maire a répondu que si c’était la commune qui pilotait l’opération relative à l’aménagement du quartier Bonneval et pas la communauté de communes, c’était pour assouplir les contraintes techniques liées à la loi sur l’eau, autrement dit pour échapper à une enquête sur l'évacuation des eaux de pluie, la zone étant très souvent inondée…

Le 18 février 2009, nous avons été de nouveau amenés à nous prononcer sur l’achat d’une parcelle, dans le flou le plus complet.
Quelques semaines plus tard nous avons cette fois appris par le bulletin municipal que la volonté de la commune était d’aménager un quartier durable.

Dans la délibération du mercredi 28 avril 2010 il était de nouveau question d’une zone d’activités, mais en cours de conseil un adjoint nous a expliqué que c'était une erreur, qu'il fallait remplacer zone d'activités par quartier durable... Ca ne veut pas dire grand chose dans ce contexte, mais c'est à la mode !

Bref, tout cela n’est pas très sérieux. La gestion d’une commune ça n’est pas du Monopoly.
Soit la Municipalité a un projet et nous demandons qu’elle le rende public afin d’en débattre avant de poursuivre les achats, soit elle oriente les financements prévus pour les acquisitions à d’autres opérations telles que :

• l’immeuble situé à l’angle des rues Général de Gaulle et Denfert Rochereau dont la façade Renaissance porte une échauguette. Cet élément important de notre patrimoine architectural est à la vente et se trouve en fort mauvais état.
• le terrain contigu à l’école Victor Hugo afin de l’aménager en parking pour cet établissement qui n’en a pas (imaginons ce qui arrivera si un jour la coopérative est vendue !).

Lorsqu'elle a rendu l'âme, plutôt que de la remplacer, il a été décidé de confier le fauchage au coup par coup à une entreprise privée.

Les années de sécheresse où l'herbe pousse peu, on parvient à traiter une bonne partie des bas côtés des chemins en louant une journée la machine avec chauffeur.

Le reste est effectué manuellement par les employés communaux.

La restauration du chemin qui mène de la Chapelle des Parisiens au Saint Pilon est programmée depuis un certain temps déjà sous la forme d'un chantier d'insertion. En fait, il semblerait que cette opération ne soit que la première étape d'un projet plus vaste intitulée "sécurisation des crêtes".

L’Office National des Forêts (ONF), consulté (ce secteur se trouve dans une forêt domaniale), a donné un avis défavorable  au projet initial d’élargissement du sentier aux dimensions d'une voie communale. Il n'a accepté dans ce secteur protégé, qu'une restauration artisanale, sur l'emprise existante, "à la main".

Mardi 25 mai, une entreprise missionnée par la commune s’est tout de même présentée pour attaquer l’élargissement du sentier au brise roche.