Ceux qui ne parviennent pas à lire correctement ce message peuvent cliquer ici puis sur bulletin mensuel

 

La tribune de l'opposition de Saint Maximin

n°25 - mai 2010

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" - Gaston Rebuffat, guide de haute montagne (1921 - 1985)

 
Pourquoi nous n'avons pas voté le budget ?
 
Concernant le budget 2010 en particulier :
L'adjointe aux finances se glorifie de dépenses de fonctionnement par habitant à Saint Maximin, plus basses que la moyenne des communes de la même strate (813 € contre 1 056 €, soit 24.3% de moins). C'est vrai, mais la comparaison du montant des recettes par habitant (901 € contre 1 255 €, soit 29.2% de moins), devrait l'amener à être plus modeste..
D'autant plus que pour la première fois, la somme de nos dépenses de fonctionnement et du capital de la dette, dépasse nos recettes : 104.3 % contre 92.7 % dans les communes de la même strate. Pour fixer les idées, elle n'était que de 99.2 % l'an dernier.
Les dépenses de personnel qui s'élevaient l'an dernier à 56.72 % des recettes de fonctionnement en représentent cette année 59.6 %, contre 55.8 % pour la moyenne des communes de la même strate.
Tous ces indicateurs nous amènent à conclure que notre commune continue à dépenser beaucoup trop en fonctionnement au détriment des investissements.
 
Sur la politique conduite ces dernières années :
 
Le budget d'une commune dépend essentiellement des recettes, c'est à dire de la richesse que la commune a su dégager par la politique menée dans les années précédentes.
Un constat : la commune de Saint Maximin est pauvre ( (901 € de recettes par habitant contre 1 255 € dans la moyenne des communes de la même strate). Pourquoi ?
 
La comparaison de notre budget avec la commune voisine de Brignoles permet d'apporter des éléments de réponse :
Pour 2010 :
les recettes de fonctionnement à Saint Maximin s'élèvent à 13 400 000 €, celles de Brignoles à 24 000 000 €.
les dépenses d'investissement à Saint Maximin se montent à 6 500 000 € contre 23 700 000 € à Brignoles.
 
Et pourtant, malgré une hausse importante cette année, les taux des trois taxes pesant sur les ménages sont encore plus élevés à Saint Maximin qu'à Brignoles. Le produit fiscal dans cette dernière commune est légèrement plus élevé (6 740 000 € contre 5 890 000 €), pas de quoi expliquer l'écart constaté entre les deux budgets.
 
Les subventions du département, de la région sont quasiment identiques.
 
En revanche lorsqu'on compare la dotation de compensation, reversée par l'intercommunalité depuis que cette dernière perçoit directement la Taxe Professionnelle, c'est édifiant ! Brignoles bénéficie d'une manne de 6 468 000 € contre 1 292 000 € à Saint Maximin, soit 5 176 000 € de recettes en moins. Cela suffit à expliquer une large part de nos difficultés financières.
 
Et d'où cela vient-il ?
De la faiblesse de notre tissu économique qui n'est que la conséquence de la politique conduite en la matière depuis des années. Il a contribué à l'enrichissement de quelques uns et à l'appauvrissement général de la commune sans véritables créations d'emplois (le taux de chômage n'a jamais été aussi élevé !).
 
Avec la réforme de la Taxe Professionnelle qui va laisser la place à la Contribution Economique Territoriale, nouvel impôt qui va s'appuyer essentiellement sur la valeur ajoutée des entreprises, le problème va se poser de façon encore plus aigu !
 
Une telle politique nous conduit à un appauvrissement de la commune, à une augmentation du taux de chômage et à une destruction de l'environnement.
 
Nous proposons :
- l’abandon du projet de zone en limite de Pourcieux afin de préserver notre environnement et éviter que ne soit défigurée notre entrée de ville.
- d’aménager en un lieu plus respectueux de la nature et de notre cadre de vie, une zone destinée à accueillir des entreprises à forte valeur ajoutée, car seul un aménagement de ce type peut nous permettre d’accroitre véritablement les ressources financières de la collectivité, et surtout de créer des emplois en nombre.
- de mener en parallèle une politique vigoureuse en matière d’aménagement urbain visant à développer et accroitre l’offre commerciale en centre ville. Au delà de sa fonction économique, il nous parait indispensable de sauvegarder ce dernier, pour maintenir un lien social entre des milliers de personnes qui vivent aujourd’hui disséminées sur toute l’étendue du territoire.
 
 
 
 
Et du côté des écoles ?
 
La commune compte sept écoles publiques qui n’ont ni la même histoire, ni les mêmes problèmes, mais qui ont toutes le même interlocuteur : la Mairie. En effet, c’est elle qui met les locaux à disposition et qui est chargée de leur entretien. Les trois conseils d’écoles annuels sont généralement des moments privilégiés où enseignants, parents et mairie se retrouvent autour d’une table pour évoquer sereinement les problèmes et apporter des solutions durables.
 
   
C’est une règle dans bien des communes, mais rarement à Saint-Maximin. En effet, le sentiment qui prédomine dans les équipes enseignantes et chez les associations de parents d’élèves est de reposer toujours les mêmes questions aux conseils qui ne sont que des redites des précédents.  
   
Ainsi, les réponses sur les gros dossiers sont rarement claires, quand elles existent.
De plus, il est souvent difficile de savoir si les demandes sont acceptées ou pourquoi elles sont refusées. Cela est d’autant plus inquiétant quand il s’agit de questions de sécurité.
Cette année a connu un point paroxysmique avec l’apparition d’une véritable « guerre ouverte » entre élus et chefs de services en charge des questions scolaires, ce qui a perturbé sévèrement le travail de bien des écoles.

 

Lorsqu’on y ajoute les absences répétées des personnels compétents sur les travaux, les garderies et les cantines aux différents conseils, la frustration des enseignants et des parents est à son comble. Ce peu de considération et cette ambiance délétère ne peuvent avoir de répercussion positive sur les écoles et sur la scolarité des élèves.
 
Seuls, la restauration du dialogue, l’ouverture d’esprit et le respect mutuel peuvent ramener un climat de confiance nécessaire à la bonne marche de nos établissements, et par là même contribuer à l’épanouissement de nos enfants en leur offrant les meilleures conditions d’accueil.
 
 
 
 
Si on reparlait du parking souterrain !
 
Tout le monde s'accorde aujourd'hui pour dire (y compris le Maire lors de la réception du nouveau sous-préfet à Saint Maximin), qu'il faut débarrasser les abords de la Basilique des voitures.
 
De notre côté, nous considérons qu'il faut même aller plus loin, et restituer aux piétons toute la partie du centre ancien située intra-muros, ainsi que les deux allées latérales du boulevard Bonfils.
 
Ceci étant, quel que soit le périmètre retenu, la piétonisation ne peut qu'engendrer la suppression de plusieurs aires de stationnement déjà très insuffisantes.
 
Il va donc falloir non seulement recréer ces places quelque part, mais même augmenter sensiblement leur nombre !
 
Or, en périphérie immédiate il n'y a plus de terrains disponibles, et les deux parkings du stade et du cimetière, du fait qu'ils ne présentent pas une continuité commerciale, ne sont pas attractifs en dehors des jours de foires ou marchés. S'entêter à vouloir imposer le stationnement en ces lieux ne peut que contribuer à une désertification du centre.
 
C'est la raison pour laquelle nous considérons que seule la construction d'un parking souterrain de capacité pourrait permettre de satisfaire aux besoins.
 
Pour éviter que le coût d'un tel aménagement ne vienne peser trop lourdement sur les finances communales, une solution pourrait être de construire sur l'actuel parking des cerisiers une vaste galerie commerciale (qui viendrait également renforcer l'attractivité du centre), surmontée de bureaux et d'appartements sur deux étages. Le bénéfice tiré de cette opération pourrait couvrir une large part de la construction d'un parking sur plusieurs niveaux en sous-sol.
 
Pas très loin d'ici, à la Valette, un aménagement de ce type a permis de doter la commune d'un vaste parking souterrain gratuit au cœur de la cité. Pourquoi ne pas s'en inspirer ?
 
 
La population locale ne cesse d'augmenter et un tel projet met des années avant de sortir de terre. Est-il nécessaire d'attendre la paralysie totale du centre pour entreprendre les premières études ?
 
 
 
 
Encore des vœux pieux !!!
 

Lors du conseil municipal du 27 décembre 2009 nous avons appris avec plaisir que la décharge de classe III (réservée aux déchets inertes) située au quartier Rudeau allait enfin être mise en conformité. Quelques jours après, une page entière dans la presse locale était consacrée à ce sujet, on pouvait y lire notamment que la Municipalité "soucieuse du respect de l'environnement" entendait faire stopper les pratiques illégales dénoncées par l'opposition, et allait prendre des mesures énergiques.

 
Qu'en est-il aujourd'hui ? Quelques photos faites ces derniers jours permettent, plus que de longues phrases, d'apprécier l'évolution de la situation ! Paroles, paroles ...
 
   
 
 
 
 
Pourquoi s'entêtent-ils à ne pas respecter la loi ?
 

Le projet de révision simplifiée du POS relatif à l'implantation d'un parc photovoltaïque sur le domaine de Sceaux a donné lieu à un avis défavorable du commissaire enquêteur.

 
Le Maire a néanmoins essayé de faire passer le projet en force, en ajoutant la délibération en dernière minute au conseil municipal du 22 décembre 2009, afin que les élus n'aient pas le temps de prendre connaissance du rapport avant le vote.
 
   
Refusant de cautionner cette mascarade les neuf conseillers du groupe d'opposition ont quitté la séance et saisi le contrôle de légalité.
 
Lors du conseil municipal du 31 mars 2010, le Maire, interrogé par Alain Decanis sur les suites de cette affaire a indiqué simplement qu'il avait reçu des menaces de la part.....du sous-préfet !
 
Cela suffira-t-il pour le ramener à la raison ?
 
Rien n'est moins sûr, car les habitudes de type monarchique sont maintenant profondément ancrées dans les pratiques de la Municipalité.
 
 
 
 
Des budgets d'eau et d'assainissement pour le moins opaques
 
Voter un budget c'est :
 
- apprécier l'opportunité de réaliser les dépenses proposées,
- approuver le financement des projets envisagés.
 
On savait déjà qu'à Saint Maximin le respect aussi bien des lois que de la démocratie n'était pas un souci pour la Municipalité mais, à l'occasion de l'examen des budgets de l'eau et de l'assainissement, nous venons de franchir encore un cap !
 
En gros on nous dit : "Nous envisageons de réaliser 1 013 893.92 € de travaux d'assainissement et 1 045 763.87 € sur le budget de l'eau. Êtes vous pour ou contre ?
 
Question : Mais quels sont les travaux projetés ?
 
Réponse : Des travaux sur les réseaux d'eau et d'assainissement !
 
C'est du Pagnol ! Tout au plus a-t-on fini par apprendre, après de multiples questions, qu'il était envisagé de reprendre le réseau d'eau du chemin de Berne et d'étendre le réseau d'assainissement collectif jusqu'à l'extrémité du chemin de l'Argérie. Pour le reste vous verrez bien !
 
Cela explique pourquoi les débats budgétaires qui durent plus de trois heures dans certaines communes sont bouclés en moins d'une heure ici !
 
Mais dans ces conditions peut-on encore parler de démocratie ?
 
 
 
 
Le 13 juin nous commémorerons la mémoire d'un résistant local
 
Nous avons mis plus d'un an pour trouver une artère à baptiser du nom de Paul Bertin.
 
   
Il convient d'ailleurs à ce sujet de remercier les riverains des Portes du Soleil qui ont accepté de donner le nom de cet ancien maire de la commune et héros de la Résistance, à l'avenue principale qui conduit à leur lotissement dont l'aménagement vient de se terminer.
 
   
Afin de commémorer ce personnage qui a fait honneur à Saint Maximin pendant les années noires de l'occupation, les élus de l'opposition vous convient à une manifestation en présence de sa famille, et notamment de son fils qui était aussi engagé à ses côtés dans la Résistance.
La cérémonie ouverte à tous ceux qui souhaitent s'associer à cet hommage, aura lieu dimanche 13 juin, à partir de 11 heures, devant la plaque qui porte son nom (le lotissement se trouve au début du chemin du Moulin, derrière le hameau du Peyrouas). Elle sera suivie du pot de l'amitié.
 
 
 
 
Rendez-vous dans les Commissions Extra Municipales
 
Les deux prochaines commissions extra-municipales ouvertes à tous se dérouleront, salle Thalys, espace de la Gare, à 18h30 :
  • vendredi 30 avril (travail sur un plan de circulation et le stationnement en centre-ville)
  • vendredi 28 mai (travail sur le PLU)
 
 
 
Un banquet républicain ouvert à tous
 
Le groupe d'opposition vous convie à son banquet républicain annuel (daube) qui aura lieu :
 
dimanche 13 juin, à midi
campagne Maurel, à Saint Maximin
L'après midi aura lieu un concours de boules (apportez vos outils).
 
Pour des raisons d'intendance, il est demandé de régler le montant de la participation (15€/adulte et 8€/enfant) le 7 juin au plus tard à Jean Luc Piasco, 502 bd Saint Jean, 83470 Saint Maximin (chèques à libeller au nom de Var République, Démocratie)
 
Pour toutes informations complémentaires : 06 83 68 49 23




 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
Un espace destiné aux associations
Des petites annonces gratuites
Des topos pour effectuer des randonnées ou des balades dans le secteur
Éléments d'histoire relatifs à toutes les communes du canton
Un calendrier des manifestations
Les comptes rendus des conseils municipaux
 

Nous répondrons à toutes vos questions sur http://saintmaximin2008.over-blog.com/

Pour s'inscrire ou se désinscrire à cette lettre alain.decanis@neuf.fr