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La tribune de l'opposition de Saint Maximin

n°23 - mars 2010

"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" - Gaston Rebuffat, guide de haute montagne (1921 - 1985)

 
Un bowling peut avoir une fonction sociale
 
Aujourd'hui, en dépit de tous les efforts déployés par la Municipalité pour tenter de faire croire le contraire, force est de constater que Saint Maximin présente toutes les caractéristiques d'une cité-dortoir.
Les jeunes sont les premières victimes de cette situation et la plupart n'ont qu'une hâte : atteindre l'âge de la majorité pour obtenir leur permis de conduire et aller s'amuser ailleurs.
Si ce constat n'est pas vrai qu'à Saint Maximin, nous ne pouvons non plus admettre comme une fatalité l'expression "c'est partout pareil" utilisée le plus souvent pour tenter de dédouaner ceux qui ont une part importante de responsabilité dans ce gâchis.
La création d'un bowling, que l'on nous annonce depuis des années, va plutôt dans le bon sens mais pourquoi avoir choisi de l'implanter sur une zone d'activités ?
Emplacement du futur bowling
N'aurait-il pas été judicieux de le construire dans un lieu plus proche des restaurants, du futur cinéma. Il aurait ainsi pu contribuer à redynamiser le centre-ville.
S'il s'avère impossible de trouver un espace suffisant à proximité du centre, créons alors un espace spécifique accueillant, destiné à regrouper les activités de sport et de loisir
 
Comment peut-on recréer un lien social dans une commune où tous les équipements (club de bridge, dojo, tennis, bowling...) sont disséminés un peu partout sans véritable cohérence ?
 
 
 
 
Energie photovoltaïque : une prise de conscience nationale
 
Ces derniers mois nous avons à plusieurs reprises émis des craintes quand au développement anarchique des parcs photovoltaïques sur des parcelles agricoles ou boisées.
Aujourd'hui il est généralement admis que pour satisfaire au développement durable seuls les panneaux photovoltaïques intégrés au bâti sont éco-responsables.
Les projets de parcs, ayant fait l'objet de révisions du POS sur le territoire de la communauté de communes fin 2009, ne s’inscrivaient pas du tout dans cette démarche, mais plutôt dans de l’éco-business préjudiciable à tous
Arnaud Mine, Président du  syndicat des énergies renouvelables a lui-même déclaré : «Les subventions pour le rachat de l’électricité voltaïque ont permis de dynamiser toute une filière. Cependant, il faut reconnaître que le développement de la spéculation durant le 4ème trimestre 2009 est un phénomène très inquiétant. Cette situation nouvelle menace d’étouffer une filière qui est en train de se mettre en place, en raison des coûts engendrés par le rachat de l’électricité, coûts insurmontables pour la collectivité ».
Cette prise de conscience a poussé le gouvernement à modifier les tarifs de rachat qui s'élèvent désormais à :
- 0.58€/kWh pour les installations bénéficiant de la prime d'intégration au bâti situées sur un bâtiment à usage principal d'habitation, d'enseignement ou de santé ,
- 0.50€/kWh pour les installations bénéficiant de la prime d'intégration au bâti situées sur d'autres bâtiments,
- 0.42€/kWh pour les installations bénéficiant de la prime d'intégration simplifiée au bâti.
Pour les autres installations (centrales solaires au sol) situées dans le Var : 0.314€/kWh.
En outre, pour les demandes complètes de raccordement au réseau public déposées après le 31 décembre 2011, les tarifs d'achat seront indexés au 1er janvier 2012, puis diminueront régulièrement, au 1er janvier de chaque année, de 10%.
De plus, l'article 4 de l'arrêté précise que l'énergie annuelle susceptible d'être achetée, est plafonnée. Au-delà de la quantité précisée par contrat l’énergie produite ne sera plus rémunérée qu'au tarif de 0.05€/kWh.
Ces mesures devraient rationaliser le développement de cette énergie propre, tout en permettant aux particuliers de conserver, pour les petites installations, un retour sur investissement satisfaisant.
 
 
 
 
L'attribution des logements sociaux dans l'opacité la plus totale
 
Saint-Maximin compte un nombre très insuffisant le logements sociaux. Nous sommes loin de respecter le seuil imposé par la loi.
 
Cela se traduit par une très forte demande de la part d'un bon nombre de nos concitoyens qui ne parviennent plus à se loger, et à une offre très réduite.
 
Les dossiers en attente s'amoncellent à la mairie, et lorsque quelques logements sont attribués, personne n'est capable d'expliquer quels sont les critères qui ont été retenus. Ceci provoque des réactions d'incompréhension, voir de suspicion.
 
Afin de tenter d'éclaircir la situation nous avons demandé lors du dernier conseil municipal :
 
- à ce qu'on nous indique la composition de la commission chargée d'effectuer le choix parmi tous les dossiers déposés en mairie,
- à ce qu'un élu de l'opposition y soit associé, même en temps qu'observateur, afin de pouvoir témoigner de la façon dont ça fonctionne.
Nous vous laissons le soin d'imaginer la réponse.
 
 
 
 
La Provence Verte c'est quoi ?
 
Sept des communes de notre canton (Saint Maximin, Pourrières, Pourcieux, Ollières, Nans-les-Pins, Rougiers, Plan d'Aups) qui en compte huit, sont regroupées au sein de la Communauté de Communes Sainte-Baume Mont-Aurélien.
 
Cette dernière s'est associée aux communautés de communes du Val d'Argens en Verdon (Barjols), des Comtes de Provence (Brignoles), du Val d'Issole (Garéoult) pour former le syndicat mixte de la Provence Verte.
 
Ce syndicat est doté de compétences propres, notamment :
- l'élaboration du SCOT (Schéma de COhérence Territoriale), sorte de super PLU visant à assurer une cohérence en matière d'aménagement du territoire.  
- le tourisme, confié à un Etablissement Public Industriel et Commercial qui vient d'être mis en place.
 
Les principaux dossiers sur lesquels le syndicat va travailler cette année sont :
- la mise en place d'une Maison de l'Emploi et de la Formation, destinée à regrouper en un même lieu les demandeurs d'emplois, les candidats à la création d'entreprises et les partenaires économiques.
- le développement de la politique liée à un engagement dans le réseau des Pays d'art et d'histoire.
- le lancement d'une étude, cofinancée par des fonds Etat-Europe avec le concours du Conseil Général et du Conseil Régional, station-vélo visant à développer un concept original de développement de services autour  d’une filière vélo sur notre territoire au travers le « vélo santé », le « vélo professionnel », le « vélo familial » et le « vélo sportif nature ».
 
 
 
 
La taxe sur les places de parking en centre ville ...
... un frein pour le développement du commerce et de l'artisanat
 
Ces dernières années une taxe a été instituée visant à faire payer tous les investisseurs qui créent des mètres carrés de surface hors œuvre nette en centre ville.
Cette dernière s'applique aussi bien aux nouveaux appartements qu'aux commerces.
Au 17 septembre 2008, cette taxe qui s'élevait jusque là à 10 000 € par place de parking manquante (pour 25 m² de surface créée), a été portée à 14 782 €.
Le 18 février 2009, elle est passée à 15 527 €.
Lors du dernier conseil on nous a demandé de la porter à 16 902 €.
Cela représente une augmentation de 70% en seize mois !
Comment peut-on prétendre vouloir accroitre l'espace commercial en centre-ville, et créer dans le même temps des taxes aussi dissuasives pour les investisseurs ?
 
En effet, la transformation d'une remise de 50 m² en local commercial va désormais nécessiter le paiement d'une taxe d'un montant de près de 34 000 € !
Idem pour la création de logements.
Seuls les logements sociaux en seront exonérés.
Il n'est pas nécessaire d'avoir beaucoup d'imagination pour deviner quel sera le résultat de cette manœuvre.
 
Tant pis, aussi bien pour le développement du commerce dans le centre ancien, que pour la mixité sociale !
 
 
 
 
Aidons les producteurs locaux pour préserver l'environnement
 
Un agriculteur local, qui vit essentiellement de maraichage, a présenté un projet innovant qui repose sur deux volets :
- produire de l'engrais naturel sous serre, en utilisant la technique du lombricompostage (traitement des déchets verts, fumiers de toutes origines),
- équiper la toiture des serres de panneaux photovoltaïques, le lombricompostage ne nécessitant pas une grande luminosité.
 
Le projet, prévu au quartier Saint Mitre, comporte quatre modules de 20m sur 25m côte à côte pour une superficie totale de 2000 m². Conformément à la loi, il a fait l'objet d'une déclaration préalable le 21 août 2009.
 

L'absence de réponse de la mairie dans un délai d'un mois valant accord tacite, les financements ont été mobilisés, et le projet lancé à partir du mois de septembre.

 
Or le 4 janvier 2010, soit plus de trois mois plus tard, un arrêté municipal d'opposition est pris par le Maire contre le projet.
 
Comment expliquer cette légèreté, et surtout quelles sont les conséquences de cet acte ?
- soit le projet est illégal, ou même non souhaitable dans l'intérêt de la collectivité. Il fallait signifier à l'auteur les raisons du refus dans le délai d'un mois,
- soit le projet est conforme à la loi, ce qui nous parait être le cas, puisqu'il permet d'aider un agriculteur local tout en produisant une énergie propre sans destruction d'espaces naturels. Dans ce cas il n'y a pas de raisons de s'y opposer, surtout passé le délai légal.
 
Conclusion :
- si la commune s'entête, comme c'est probable, l'auteur du projet demandera, à juste titre, réparation du préjudice et ce sont les contribuables qui paieront.
 
Au delà de la forme, et du coût qui risque de peser sur la collectivité,  comment peut-on à la fois proclamer une volonté de maintenir l'agriculture, et mépriser un projet innovant déposé par un producteurs local ?
 
 
 
 
Pourquoi de tels mensonges ? A qui profite le crime ?
 
Il y a deux mois nous dénoncions les propos inélégants et les commentaires tendancieux relevés dans la presse au sujet du précédent conseil municipal.
 
Non seulement ça ne s'est pas arrangé depuis, mais on peut qualifier l'article relatant le dernier conseil de mensonger.
 
Dans la séance du 25 janvier, sur les huit élus que compte notre groupe, sept se sont prononcés favorablement sur l'attribution d'une subvention pour financer les classes de découverte de l'école Sainte Marie Madeleine.

 
Seul Jean Michel Zammit s'est prononcé contre après avoir argumenté sa prise de position :  
"Je reconnais à chacun le droit de scolariser son enfant dans une école privée, dans la mesure où l'offre de Service Public existe sur la commune (puisque nous ne sommes pas en Vendée et qu'il y a 7 écoles publiques), mais je considère que cette dépense, non obligatoire et non prévue par la loi, n'a pas à peser sur la collectivité. Avec cette pratique, un jour on demandera aux élus de voter des subventions pour les clients de POWEO (prestataire privé de la distribution de l'énergie électrique)... De la sorte on aura fini d'anéantir les Services Publics dans ce pays."
Voici la traduction dans Var Matin :    
 
 
Comment un journaliste peut-il transformer à ce point ce qu'il s'est passé ? Dans quel but ?
 
 
 
Un rayon de soleil sur le front des parcs photovoltaïques
 
Comme annoncé précédemment, le projet du Plan des Vaches sur la commune du Plan d'Aups est ajourné. Ce qui ne doit pas empêcher les défenseurs de l'environnement de continuer à signer la pétition http://www.mesopinions.com/Petition-contre-photovoltaique-au-plan-des-vaches-commune-de-Plan-d-Aups-petition-petitions-d7cb4208b3c16ea8d268023d3c30b688.html, car dans le doute, on ne sait jamais, mieux vaut appliquer le principe de précaution.
 
A Saint Maximin le Maire, mal conseillé, n'a pas voulu suivre les recommandations du commissaire enquêteur sur le projet de Sceaux. Il a même tenté de dissimuler les conclusions du rapport aux élus avant le vote. Résultat : nous avons quitté la séance pour protester. Le contrôle de légalité que nous avons saisi doit trancher sur la validité de la délibération.
 
A Ollières, la révision simplifiée du POS concernant les bois de Saint Hilaire a été approuvée par le conseil municipal. Le dossier est maintenant entre les mains du Préfet.
 
Et maintenant ? Ne serait-il pas temps que tous les élus se mettent autour d'une table et élaborent ensemble un projet commun, prenant en compte d'autres critères que les seules retombées financières.
On ne pourra pas nous faire avaler qu'il est nécessaire de détruire notre environnement pour sauver la planète.
 
 
 
 
L'avis de l'ADEME sur le Photovoltaïque
 
L'ADEME privilégie les installations photovoltaïques intégrées aux bâtiments, qui présentent l'avantage de ne pas générer de concurrence en termes d'usage du sol et qui offrent de meilleures perspectives de croissance pour l'industrie du photovoltaïque.
 
   
L'Agence recommande que tout projet de centrale photovoltaïque au sol fasse l'objet d'une réflexion globale, menée à l'échelle d'un territoire, sur les zones d'implantation à privilégier. Cette réflexion doit s'accompagner d'une concertation associant les différentes parties prenantes. Ces démarches permettent de trouver un compromis satisfaisant sur les différents enjeux liés à la réalisation et à l'exploitation d'installations, en cohérence avec le potentiel local de développement des énergies renouvelables et dans une démarche de haute qualité environnementale.
 
 
 
     
Les centrales solaires photovoltaïques au sol étant consommatrices d'espace, l'ADEME insiste sur l'utilisation de terres qui ne soient ni agricoles ni forestières et plus généralement sur l'implantation dans des zones déjà artificialisées, ne présentant pas de conflit d'usage des sols : friches industrielles, anciennes carrières, sites présentant une pollution antérieure, zones industrielles ou artisanales... Les projets sur des sols correspondant à d'autres types d'occupation et usage devront faire l'objet d'examen au cas par cas afin de prendre en compte leur intégration dans l'environnement (impact sur la biodiversité, intégration paysagère). Cela doit s'effectuer en parallèle d'une étude du potentiel solaire et des possibilités de raccordement offertes à chaque site.
 
Bref, tout ce que nous tentons d'expliquer depuis des mois !
 
 
 
 
A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr
 
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