Le thermomètre fiscal dans les communes du canton

COMMUNE

TAXE HABITATION

TAXE FONCIER BÂTI

TAXE FONCIER NON BÂTI

1

La Seyne

25.55%

34.11%

76.85%

2

Toulon

19.35%

23.90%

20.97%

3

Solliès-Pont

19.03%

30.01%

90.50%

4

Sillans-la-Cascade

18.50%

19.02%

80.79%

5

Draguignan

18.34%

21.24%

76.02%

6

Saint-Zacharie

18.02%

33.36%

144.50%

7

Cuers

17.89%

33.32%

31.53%

8

Le Pradet

17.50%

27.48%

85.46%

9

La Garde

17.11%

31.26%

75.16%

10

Hyères

16.23%

22.12%

78.18%

11

Carqueiranne

15.61%

15.50%

50.65%

12

La Crau

15.47%

21.34%

67.50%

13

Collobrières

14.91%

20.40%

58.68%

14

Saint-Maximin

14.85%

23.17%

94.96%

.....

20

Pourrières

14.15%

26.14%

92.10%

.....

35

Brignoles

12.68%

22.28%

73.13%

.....

38

Nans-les-Pins

12.53%

24.02%

46.18%

.....

45

12.23%

19.85%

68.67%

.....

92

10.19%

22.21%

77.01%

.....

105

9.53%

7.80%

104.46%

.....

108

9.50%

15.50%

63.50%

.....

153

2.09%

0.9%

11.92%

A la 14ème place sur les 143 communes varoises, et 2ème sur le canton, nous sommes bien obligés de reconnaître que dans ce domaine au moins, la commune de Saint Maximin est plutôt performante.

La principauté saint maximinoise de plus en plus esseulée

Dès le début, ce n'est pas sans difficulté que s'est constituée la communauté de communes Sainte Baume Mont Aurélien.

La loi Chevènement qui a porté l'intercommunalité sur les fonds baptismaux précisait qu'en aucun cas il ne s'agissait de calquer le découpage sur les cantons existants. Les communautés devaient s'organiser autour d'un espace de solidarité beaucoup plus vaste, en vue de l'élaboration d'un projet commun de développement et d'aménagement de l'espace.

Ça c'est la théorie, mais en pratique :

- à l'est, Pourcieux aurait préféré continuer à appartenir à une structure incluant essentiellement des communes des Bouches du Rhône, mais cela s'est avéré impossible.

On a donc créé, en 2001, une communauté avec les communes du canton, amputée de Saint Zacharie (qui a rejoint Aubagne), soit Pourrières, Pourcieux, Ollières, Nans, Rougiers, Plan d'Aups.

Aujourd'hui, le Préfet remet la question de l'intercommunalité au goût du jour en demandant que soit constituée une communauté d'agglomération.

Le problème de la coopération se repose donc, et la volonté hégémonique de Saint Maximin joue de nouveau le rôle de repoussoir.

Les communes de la communauté Provence d'Argens en Verdon ne souhaitent pas s'associer à Saint Maximin. Elles préfèrent s'organiser entre elles, sur un territoire qui a su préserver son caractère rural et surtout éviter une urbanisation anarchique, plutôt que d'entrer dans une structure plus importante où elles ne maîtriseraient plus rien, où toutes les instructions viendraient "d'en haut" !

Le président de la communauté de communes des comtes de Provence a annoncé lors de ses vœux, début janvier, qu'il ne souhaitait pas participer à la création d'une communauté d'agglomération avec Saint Maximin, mais plutôt créer une structure avec les communes de Val d'Issole.

Et pourtant, tout avait été prévu par le Conseil Général. Ce dernier s'était chargé de découper le Var avec sa logique. Le tout était martelé depuis déjà quelque temps à grand renfort de publicité. Il ne restait plus qu'à procéder à la création des communauté d'agglomération telles que proposées, et le tour était joué.

C'est aussi cela qui distingue une démocratie avancée, du féodalisme avec son seigneur, sa cour, et ses réseaux de courtisans.

Une école pour enfants précoces dès la rentrée, à Saint-Maximin

L'association "EP83", présidée par Gilles Gastaldi, a pour mission d'aider les enfants précoces en difficultés scolaires.

Elle organise déjà cette année Salle Elysium (à coté de la MJA) "les ateliers d'Archimède" ouverts à tous les enfants précoces de 5 à 10 ans.

Pour la rentrée 2010 l'association a pour projet d'ouvrir à Saint-Maximin , une école privée Hors Contrat de l'Éducation Nationale, "l'école Galilée", destinée à accueillir les enfants de 3 à 10 ans.

Tous les parents intéressés peuvent prendre contact avec les responsables de l'association qui tiennent une permanence tous les 1er jeudi du mois à 20h, salle Orient-Express, espace de la Gare. Prochain rendez-vous le 4 février 2010.

Et bien tout simplement sur les parkings existant du stade, du cimetière et de l’école du Grand Pin, car pour Monsieur le Maire goudronner 325 places revient à créer 325 places.

Plus sérieusement, nous considérons qu'aménager ces parkings est plutôt une bonne chose, il y a longtemps que nous le réclamons.

Dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, on peut toujours espérer qu'un jour nous pourrons formuler des propositions dans le cadre d'une commission municipale. Mais cela risque de prendre encore beaucoup de temps...

C'est la raison pour laquelle nous invitons tous ceux que le sujet intéresse, à venir travailler avec nous dans le cadre de la prochaine Commission Extra Municipale sur le centre-ville, dès vendredi 26 février, 18h30, salle Thalys, espace de la Gare.

Nous ne les laisserons pas détruire nos espaces verts sans rien faire

Des milliers de signatures recueillies contre le projet du Plan des Vaches, visant à aménager un parc dans le massif de la Sainte Baume, ont conduit le Maire du Plan d'Aups à repousser le projet (jusqu'à quand ?).

L'argumentation fournie par plusieurs associations, a conduit le commissaire chargé de l'enquête publique sur le projet de Sceaux à émettre un avis défavorable.
Le maire de Saint Maximin a néanmoins tenté de passer en force, en cachant aux conseillers le résultat de cette enquête, et en leur demandant de voter les yeux fermés la modification de la zone, sans leur laisser la possibilité de prendre connaissance du rapport.

Neuf élus, refusant de cautionner cette parodie de démocratie, ont refusé que ce point soit ajouté à l'ordre du jour en dernière minute et ont quitté la séance.
Les conseillers du groupe majoritaire ont voté tout de même en bloc. C'est maintenant au contrôle de légalité de dire si la délibération est valable ou pas. Si ça n'est pas le cas, Sceaux serait sauvé au moins jusqu'à l'approbation du PLU. Au rythme où vont les choses dans ce domaine, autant dire dans des années !

Reste le projet d' Ollières, qui est de loin le plus important.
Là encore, comment comprendre que l’on révise son document d’urbanisme dans l’urgence, avant même que le SCOT ait pu donner ses orientations, pour permettre l’installation d’un parc privé de 96 hectares, aux lieux dits "Tourettes" et "Suei Blanc", réparti sur un espace boisé classé d’environ 200 hectares ?
- les quelques centaines de milliers d’Euros générés annuellement par la location seront perçus non pas par la commune mais par le propriétaire,
- la suppression de la Taxe Professionnelle est programmée,
- l'opération ne créera aucun emploi.
Et comme si cela ne suffisait pas deux autres projets sont prêts, toujours sur le même territoire d’Olliéres, mais dans la limite nord des terres communales, toujours sur des parcelles privées, avec les mêmes problématiques de protection des milieux, lieu dit "les Selves" 23 hectares, et "Beau Mort" 50 hectares.
Si l'on ajoute le projet de zone d’activités inclus pour sa partie dédiée à la logistique, toujours à Olliéres, cela fait plus de 300 hectares d'espaces verts qui auront été sacrifiés en 2009, sans que la commune ne perçoive de véritables retombées.
En effet, la logistique est un des secteurs d’activité qui crée le moins d’emplois par hectare bâti (moins de 25), le business écologique  étant encore plus performant en n’en créant aucun !
Mais où peut bien être la notion d’intérêt général ayant pu justifier ces quatre procédures de révisions du POS. Comment les services de l’Etat peuvent-ils accepter une procédure simplifiée pour des modifications aussi importantes ?

De façon générale nous sommes favorables au développement des énergies nouvelles mais nous ne pouvons accepter de voir détruire nos espaces verts pour "sauver la planète".

En réalité il ne s'agit que d'opérations visant à faire de l'argent en détruisant notre environnement. Et ça, nous ne voulons pas le cautionner !

C'est la raison pour laquelle nous demandons à ce que les lieux d'implantation de parcs photovoltaïques, si nécessaires, soient choisis de façon objective au niveau du territoire de la Provence Verte et, en attendant, que tous les projets locaux soient gelés.

En période de fin d'année, il est vrai qu'une patinoire permet d'amuser des enfants ou des adolescents pour un coût modique.

Mais en même temps, nous trouvons scandaleux de demander au citoyen d'économiser l'électricité en modérant sa consommation pour éviter les coupures de courant, alors qu'on gaspille en même temps une grande quantité d'énergie électrique pour maintenir de la glace à 0°C, à ciel ouvert.

De plus le coût global de l'opération qui doit tourner autour de 100 000 €, dépense énergétique incluse, nous parait démesuré.

C'est la raison pour laquelle nous avons poursuivi, ces dernières semaines, nos investigations sur le concept de patinoire synthétique qui nous parait particulièrement intéressant du fait qu'elle allie deux notions auxquelles nous sommes particulièrement attachés : les économies et l'écologie.

N'ayant pas le loisir de pouvoir en parler dans le cadre des commissions municipales qui ne sont jamais réunies, nous présentons ici ce qui nous parait être une piste intéressante à explorer.

Pas très loin, à Tourves, la société Izifun commercialise des patinoires synthétiques qui présentent de nombreux atouts :

• glisse a 95% identique au patinage sur glace

• patinage avec les mêmes patins que sur la glace

• fonctionnement sans électricité

• adaptabilité accrue

On pourrait même envisager l'acquisition d'une patinoire synthétique utilisable tout au long de l'année, à un coût très inférieur à la location d'une patinoire traditionnelle pour trois semaines :

La région de Saint Maximin est très riche sur le plan archéologique.

Les découvertes archéologiques dans la ville même ont été nombreuses au cours des dernières années ; le baptistère paléochrétien en est le témoignage le plus spectaculaire. Mais ces découvertes n'ont pas été mises en valeur.

De plus le poste d'archéologie municipal n'a pas été remplacé, et le dépôt de fouille régional a quitté Saint Maximin.

Notre cité est aussi entourée de sites exceptionnels comme le vieux Nans ou le village médiéval de Saint Jean de Rougiers.

Ne faut-il pas penser à un projet qui fédérerait les différentes collectivités autour de la mise en valeur de ce patrimoine ?

Une réflexion communautaire engagée autour du développement culturel pourrait déboucher sur la création d'un pôle muséographique et scientifique de surface suffisante pour pouvoir y aménager une salle de conférence, un espace pédagogique, un lieu de travail destiné à accueillir du public, des scolaires, des chercheurs ...

Du côté des Commissions Extra Municipales

La dernière séance de la "commission PLU" a été consacrée à la présentation des différents outils (POS, PLU, SCOT, PADD...) qui définissent les règles d'urbanisme.
La prochaine aura pour objet de définir les grandes orientations politiques, en vu d'élaborer un Plan d'Aménagement et de Développement Durable qui retrace le plus fidèlement possible la volonté des citoyens.
Elle aura lieu vendredi 29 janvier, 18h30, espace de la Gare, salle Thalys.

Ils ont besoin de notre aide

A découvrir sur le site http://saintmaximin2008.fr