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Var - République - Démocratie

bulletin local n°105 - mars 2017

"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire"
Albert Einstein

   
Emparons nous de la politique et bâtissons tous ensemble l'avenir...
...dans le respect des sensibilités de chacun
 

Var-République-Démocratie est une association regroupant :
- un maire (de Rougiers) : Gérard Bleinc
- quatre conseillers d’agglomération de la Provence Verte : Gérard Bleinc,  Véronique Boulanger, Alain Decanis, Pascal Simonetti
- six conseillers municipaux : Alain Decanis, Blandine Gomart-Jacquet,  Charline Hatot-Médarian, Alain Mussillon , Pascal Simonetti de Saint-Maximin et Véronique Boulanger de Tourves.
- de nombreux militants de différentes sensibilités,  qui épaulent l’action des élus et travaillent à des perspectives pour notre territoire.
Pour rejoindre l’association, il suffit d’adresser un mail à alain.decanis@neuf.fr

 
 
 
Un point sur les finances communales
 
Des dépenses de personnel qui augmentent plus vite que les recettes ...
(en dépit des transferts de compétences et des privatisations de services)
 
  Recettes de fonctionnement
- 2011 : 15 162 000 €
- 2012 : 15 441 000 €
- 2013 : 15 846 000 €
- 2014 : 15 901 000 €
- 2015 : 15 561 000 €
- 2016 : 15 552 435 € (montant communiqué dans le ROB)
soit + 2.63 % en 5 ans
 

  Evolution de la masse salariale :
- 2011 : 7 424 000 €
- 2012 : 7 893 000 €
- 2013 : 8 116 000 €
- 2014 : 8 526 000 €
- 2015 : 8 749 000 €
- 2016 : 8 898 451 € (montant communiqué dans le ROB)
soit + 19.86 % en 5 ans
 
... devront tôt ou tard être financées par une augmentation des impôts !
 
Dans le même temps, des dépenses d'équipement réduites à peau de chagrin...
(soit l'entretien des bâtiments communaux et de quelques chemins)

 
  - 2011 : 4 179 000 €
- 2012 : 2 310 000 €
- 2013 : 2 233 000 €
- 2014 : 3 357 000 €
- 2015 : 2 777 000 €
- 2016 : 2 415 990 € (montant communiqué dans le ROB)
 
... révèlent l'appauvrissement de la commune

 

Note : Tous ces chiffres peuvent être vérifiés sur : http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/RComm_gfp.php
 
 
 
Intervention d'Alain Decanis au nom du groupe VRD sur le rapport d'orientation budgétaire lors du conseil municipal du jeudi 21 février
 

Le débat sur les orientations budgétaires est destiné à examiner la situation financière de la commune et à présenter des perspectives visant à élaborer le budget primitif.
Ainsi j'ai noté qu’en cinq ans, de 2011 à 2016, les recettes de fonctionnement de la commune ont augmenté de 2.57 %.

Au cours de cette même période, compte tenu du transfert de compétences donc de personnel à l’agglo (antenne de justice notamment), ainsi que des privatisations de services tels que le nettoyage ou la restauration scolaire, on aurait pu espérer que la masse salariale au moins se stabilise. Et bien pas du tout ! Dans ce même temps elle augmenté de près de 20%, 19.86 % exactement. 

On pourrait alors imaginer que cela est dû à une politique salariale trop généreuse en faveur des agents communaux. Là encore les chiffres que vous publiez dénient cette hypothèse. Je cite : « Le salaire moyen d’un fonctionnaire à Saint-Maximin  est de   1 531 € net mensuel, contre  2 225 € net mensuel pour la moyenne nationale en 2014 ».

Cela nous conduit  à penser que ce qui est en cause ça n’est pas le montant du salaire des agents, il est en moyenne relativement bas, mais votre organisation des services qui a conduit à des recrutements pas forcément dans les secteurs où la commune en avait le plus besoin.

Conséquence directe de tout ça, les investissements se sont réduits comme peau de chagrin.
En 2011 nous consacrions encore 4 179 000 € aux dépenses d’équipement. Cinq ans plus tard, soit l’année qui vient de s’écouler, nous avons à peine réalisé 2 416 000 €, de  travaux.
Pour conclure, la politique que nous préconisons est, à peu de choses près, l’inverse de ce que vous avez fait.

Nous considérons qu’il est aujourd’hui impératif, dans un premier temps, de contenir nos dépenses de fonctionnement pour restaurer l’équilibre budgétaire devenu très précaire. Et, dans la foulée, engager une véritable politique de développement économique génératrice de richesses et d’emplois dans le but de dégager des marges nécessaires aux financements des équipements que nos concitoyens attendent de plus en plus impatiemment.

 
 
 
La font de l'Ermitan, une grotte peu connue nichée au pied de la falaise du Mont Aurélien
 
 
 
 
Madame Velay vous propose un pain excellent dans sa boulangerie de la rue République
certainement la plus ancienne de Saint-Maximin
 
 
 
 
Le parc des sports, le cimetière et le lotissement... ont fait l'objet d'un échange animé
lors du conseil municipal du jeudi 21 février
 

Alain Decanis : Au début, il y a quelques années, on nous a expliqué que le Clos de Roques était destiné à recevoir un complexe sportif. On nous a présenté un beau dessin avec piscine couverte, tennis, piste d’athlétisme…

Nous avions émis quelques réticences sur le lieu retenu en raison des contraintes liées à la fenêtre de la Basilique et à l’impossibilité d’extension de ce projet coincé entre deux lotissements et l’autoroute.

Ensuite on nous a expliqué qu’on allait réduire un peu l’espace sportif, non pas pour une extension du cimetière, comme cela aurait pu paraitre logique, mais pour aménager un nouveau lotissement à usage d’habitation.

Maintenant, si j’ai bien compris, vous nous dites que finalement pour le complexe sportif on verra plus tard, mais qu’en revanche le lotissement est devenu une priorité

Nous aurions préféré l’inverse. C'est-à-dire, privilégier la réalisation du parc sportif et conserver le reste pour l’extension du cimetière. C’est la raison pour laquelle nous nous prononcerons contre cette délibération.

Laurent Martin lui coupe la parole à haute voix mais en tenant des propos impossibles à rapporter car inintelligibles.

Alain Decanis : Vous pouvez me laisser terminer ? Qu'est ce que vous avez à aboyer comme ça ?

Horace Lanfranchi : Maintenant ça suffit ! Vous racontez n'importe quoi, toujours la même chose. Il a raison de vous couper.

Alain Decanis : Quelle que soit l'appréciation que vous portez sur ce que je dis, la moindre des choses c'est au moins de me laisser m'exprimer ! Sinon, si on vous gêne, on peut vous laisser entre vous et s'en aller.

Madame le Maire : Vous êtes toujours contre tout, vous êtes contre le complexe sportif !

Alain Decanis : Vous avez de plus en plus de mal à supporter que des élus aient une opinion différente de la vôtre. A force vous arrivez à coaliser à peu près tout le monde contre vous. Nous ne sommes pas contre le parc des sports, bien au contraire. Simplement ça nous parait être un non sens d'aménager un second cimetière perdu au milieu des champs de vignes sur la route de Bras, pour laisser la place à un nouveau lotissement dans le prolongement de l'existant. En fait c'est ce projet qui parait être votre véritable priorité !

La délibération a été adoptée à la majorité (8 votes contre de Philippe Hrynda, Gilles Perez, Blandine Gomart-Jacquet, Joëlle Silvy, Alain Mussillon, Charline Hatot-Médarian, Pascal Simonetti, Alain Decanis)

 
 
 
Notre commune va-t-elle changer de maire ?
 

Du fait de l'entrée en application de la loi sur le nom cumul des mandats, un parlementaire ne va plus pouvoir exercer un mandat exécutif local (maire, adjoint d'une commune, président ou vice-président d'un département, d'une région ou d'un ECPI).
Entrant dans ce cadre, Hubert Falco a choisi d'abandonner son mandat de sénateur pour conserver celui de maire et de président de TPM. Christiane Hummel, maire de la Valette a fait le même choix.
Pour les remplacer sont appelés dans l'ordre du tableau Georges Ginesta et Christine Dorgal. Comme cette dernière est aussi maire de Saint-Maximin elle va donc devoir choisir entre son poste de maire et celui de sénateur.
Choisira-t-elle l'option sénat que certains considèrent comme un début de retraite politique ?
Bien qu'ayant perdu la présidence de l'agglo, choisira-t-elle de rester néanmoins à la tête de la commune ?
Réponse au plus tard le 1 octobre 2017.

 
 
     
Vos élus sur le terrain
     
27 janvier 2017   29 janvier 2017
Avec des parents d'élèves de l'école Jean Moulin   Fête des sarments de la Saint Vincent
 
Devant l'établissement   Cloitre du Couvent Royal
Saint-Maximin   Saint-Maximin
 
31 janvier 2017   17 février 2017
Remise des diplômes du CAP   Heure du repas pour les conseillers du groupe VRD
 
Apprentis bouchers du CFA de Saint-Maximin   Communauté d'agglo de la Provence Verte
Saint-Maximin   Brignoles
 
 
 
Evénements qui se sont produits jadis dans notre commune au mois de mars
 
4 mars 1376 Bulle du pape Grégoire XI attribuant aux frères prêcheurs de Saint Maximin le prieuré de Sceaux.
 
7 mars 1437 Ratification des privilèges de la ville de Saint Maximin par le roi René.
 
3 mars 1456 Le dauphin Louis (futur Louis XI) rend visite à Saint-Maximin.
   
22 mars 1514 Le roi François 1er exempte les habitants de Saint Maximin du logement et de la fourniture de vivres aux gens de guerre.
   
mars 1591 Selon le capitaine royaliste du Virailh : "Jamais on ne vit tant de festins ni tant de danses parmy le simple peuple de Provence, qu'en ce caresme prenant de l'année 1591. On auroit dit que Dieu luy avoit osté le sentiment de ses maux. L'autheur, qui estoit à Sainct-Maximin en garnison, en quatre ans qu'il est demouré audict lieu, n'avoit tant veu, de réjouissances, quoyque le peuple eust souffert un siège, perdu la plus grande partie de ses bleds, et qu'ensuite une maladie d'automne eust emporté la moitié de ses habitants."
   
26 mars 1789 Les paysans manifestent bruyamment devant la maison commune, rue de la Masse (aujourd'hui rue de la République), où siège le conseil général de la ville pour demander la diminution du prix des grains et du pain. Ils exigent également qu'on leur donne la garde des portes de la ville pendant la nuit. Le lendemain ils défendent à tous les travailleurs de se rendre aux champs et ordonnent aux commerçants de fermer leur boutique. Ils obligent les consuls à organiser une perquisition dans toutes les maisons pour rechercher du grain. Ils réquisitionnent et distribuent près de 160 hl de blé trouvé chez un particulier. Une fois la distribution terminée, ils demandent la destitution du préposé aux greniers de la ville et l'abolition du règlement qui fixe le travail de leurs journées. C'est grâce à l'intervention courageuse du subdélégué Ricard que le pire est évité.
   
10 mars 1912 Assemblée Générale constitutive de la cave coopérative l'Amicale.
   
16 mars 1940 Le rénovateur de l’enseignement primaire, Célestin Freinet, de Vence, suspecté de sympathies communistes, subit une surveillance renforcée en septembre 1939 avec interception de son courrier, avant d’être assigné à résidence hors de la zone des armées le 29 octobre, puis interné au centre de séjour surveillé de Saint-Maximin la Sainte-Baume (bâtiment dans lequel se trouve aujourd'hui la recette-perception) le 16 mars 1940.
   
mars 1963 Arrivée de 36 familles de Harkis à Saint Maximin.
 

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