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Var - République - Démocratie

bulletin local n°102 - décembre 2016

"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire"
Albert Einstein

 
Le Mont Aurélien vu de la plaine de Trets
 
 
 
 
Une boutique du centre-ville où on trouve une viande de qualité
 
Installés depuis huit ans dans la rue Général de Gaulle à Saint-Maximin, Sonia et Olivier Gonnet proposent dans leur boucherie charcuterie "Au Gourmand", un large choix de viandes de qualité ainsi qu'un rayon charcuterie très varié.
Leur apprenti Vincent Roux complète l'équipe qui mettra tout en œuvre pour vous donner satisfaction.
 

 
 
 
Après des mois de marchandage, on apprend que le siège de l'agglo sera à Brignoles
et la présidente ... Josette Pons
 
Var Matin du 22 octobre 2016
 
 
 
ZAC du Mont Aurélien : Et si ça tourne mal, qui va payer l'addition ?
 
Dans le cadre du projet d'aménagement de la ZAC du Mont Aurélien, toutes les étapes ont été brûlées, essentiellement pour des raisons électoralistes.
- en novembre 2009, la commune de Saint-Maximin a utilisé une procédure simplifiée de révision du POS bien que le code de l'urbanisme stipule qu'on ne peut utiliser cette procédure pour un projet qui porte atteinte à l'économie générale du POS ou qui peut occasionner des nuisances. Le préfet, alerté par courrier, n'a jamais répondu.
- en décembre 2009 la commune d'Ollières a effectué la même démarche.
- dès décembre 2011, la communauté de communes Sainte-Baume Mont-Aurélien s'est lancée dans une procédure d'acquisition des terrains avant même d'être assurée que le projet était réalisable. Entre 2012 et 2014, 18.8 hectares représentant 30% du site ont été acquis par l'Etablissement Foncier Régional PACA pour le compte de la Communauté de Communes, ce qui représente une dépense de 830 190 Euros.

Ce n'est que dans le courant du 1er trimestre 2015 qu'on s'est posé la question de la faisabilité du projet situé sur un versant boisé du Mont Aurélien, dans un secteur particulièrement sensible, dont la réalisation nécessitait l'approbation du Conseil National de Protection de la Nature.

 

Madame le Maire, comme à l'accoutumée, nous a dit qu'il n'y avait pas de problème, qu'elle était très confiante, et que la dérogation devrait être accordée début 2016, néanmoins elle a stoppé les acquisitions (il était temps !)
Une année est passée, le CNPN n'a toujours rendu aucun avis et il semblerait que les scientifiques régionaux consultés ont tous donné un avis défavorable à ce projet, ce qui pour nous n'est pas une surprise !

Mais maintenant si le CNPN finit par donner un avis défavorable, qui va rembourser à l'Etablissement Public Foncier Régional PACA l'achat des terrains ? Sans parler des centaines de milliers d'Euros gaspillés en études de toutes sortes...

   
 
 
Marchés passés par la commune au troisième trimestre 2016
 
INVESTISSEMENT
  • Deux marchés pour la réfection du flanc sud de la Basilique : 822 814,72 € + 69 246,30 € = 892 061.02 € HT
  • Marché pour le relevage des Grandes Orgues de la Basilique : 147 650 € HT
  • Avenant à la mission de maîtrise d’œuvre concernant la restauration du flanc sud de la Basilique : 39 784,97 € HT
  • Marché de Terrassements et pose d’une conduite diamètres sur le réseau d’eau potable du chemin de Beauregard : 114 124 € HT
  • Marché concernant l’élargissement du Chemin de Val en Sol : 47 601,30 € HT
  • Marché concernant la réfection des menuiseries de la façade Est et de la porte d’entrée de l’école primaire Paul Barles : 87 000 € HT
  • Marché concernant les travaux de remplacement de la canalisation d’eau potable et des branchements sur le chemin des Quatre Platanes : 100 563 € HT
 
FONCTIONNEMENT
  • Marché pour la maintenance du parc informatique de la commune : 46 296 € TTC
  • Marché concernant la mise en lumière et illuminations pour les fêtes de fin d’année 2016/2017 : 48 777.42 € TTC
  • Marché de mission, suivi, d’assistance et de conseil pour la gestion des dispositifs publicitaires : 24 267.60 € TTC
 
 
 
Saint-Maximin une terre d'accueil
 
Depuis la fin du XIXème siècle Saint-Maximin, comme la plupart des villages provençaux, est une terre d'accueil.

Contrairement a une idée couramment répandue, les nouveaux arrivants n'ont pas toujours été accueillis les bras ouverts, mais peu à peu, ils ont néanmoins tous réussis à s'intégrer.

Nous avons entrepris sur le site de l'association Var-Republique-Democratie, le recensement des communes d'origine de ces migrants d'hier, d'où sont issus de nombreux Saint-Maximinois d'aujourd'hui.

La liste est loin d'être exhaustive, tous les compléments seront les bienvenus.

Pour prendre connaissance de ce travail, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous.

 
La photo ci contre représente le bar de la Fontaine aujourd'hui disparu, qui était situé place de l'Horloge (devenue Martin Bidouré) à Saint-Maximin.
Il était tenu par une famille d'immigrés italiens, vers 1925.

http://var-republique-democratie.fr/PAGESWEB/HISTOIRE/PERSONNAGES/IMMIGRATION/Immigration.html

 
 
 
Un échange animé au conseil municipal du 15 novembre 2016 révélateur de l'ambiance
 
Suite à une question écrite posée par Alain Decanis à Madame le Maire :
 
Alain Decanis : Comme pour la place Malherbe, c’est dans la rue que nous, conseillers municipaux de la commune, avons appris que des travaux allaient être entrepris sur la place du 4 septembre. Trouvez-vous cela bien normal ?
 
Madame le Maire : Tous les conseillers de la majorité sont informés et travaillent dans l'intérêt de la commune. Nous organisons aussi des réunions avec les riverains avant travaux.
 
Alain DECANIS : Ce qui signifie que vous considérez que les conseillers élus sur d'autres listes ne sont pas des élus à part entière et qu'on n'a pas à leur donner d'information. C'est une curieuse conception de la démocratie.
 
Madame le Maire : Vous n'avez qu'à participer aux réunions !
 
Alain DECANIS : Mais c'est précisément ce que nous réclamons. Depuis le début du mandat vous n'avez jamais réuni aucune commission, tout est traité de la façon la plus occulte possible.
 
Madame le Maire : Vous n'êtes capable que de critiquer derrière votre écran d'ordinateur. Oubliez moi un peu !
 
Alain DECANIS : Je ne vous ferai pas ce plaisir, mais je vous rassure j'ai aussi d'autres pôles d'intérêt bien plus passionnant que vous ! Et heureusement que nous disposons d'Internet pour dénoncer des comportements d'élus de la République aussi indignes que le vôtre.


 
 
Presse et démocratie
 

Lors de la séance du 15 novembre, Alain Decanis a posé deux questions prouvant l’absence totale de démocratie au sein du conseil municipal de Saint-Maximin, questions qui ont d’ailleurs suscité de vifs échanges avec Madame le Maire.

Bizarrement, tout cela a disparu dans le compte rendu publié par Var Matin le 17 novembre, pour être remplacé par un titre à la une, « Polémiques autour de fouilles », fouilles que personne n’a d'ailleurs jamais contesté (voir questions ci-dessous).

 
Bref, un journal qui ressemble de plus en plus à un bulletin d’information au service de ceux qui détiennent le pouvoir et qui l’utilisent pour faire leur propagande, en prenant le soin d'éliminer tout ce qui dérange. On a souvent l’habitude d’associer le journalisme et la démocratie, mais est-il vraiment salutaire pour la démocratie, qu’un tel organe continue d’exister ? Rappel de la question écrite n°1 :
Les archéologues ont entrepris des fouilles sur la place Malherbe. Pour cela ils ont ouvert des tranchées sur le petit parking du côté de la Poste, au niveau de l’écusson, et bientôt ils devraient poursuivre leurs investigations sur les allées centrales.
Or j’ai appris par radio-trottoir (ça n’est pas toujours très fiable mais paradoxalement c’est aujourd’hui le seul moyen d’information dont nous élus disposons) que les travaux d’aménagement ne devraient débuter qu’en octobre 2017.
Pourriez-vous nous confirmer cette information ?
Si elle s’avère exacte, pourriez-vous nous indiquer comment vous envisagez de traiter le revêtement au sol après rebouchage des tranchées, pour éviter que pendant un an, au cours des épisodes pluvieux, la place ne se transforme en un véritable bourbier ? Rappel de la question écrite n°2 :
Comme pour la place Malherbe, c’est dans la rue que nous, conseillers municipaux de la commune, avons appris que des travaux allaient être entrepris sur la place du 4 septembre.
Trouvez-vous cela bien normal ?
 
 
 
La sécheresse qu'a connue la commune cet été a causé des dégâts aux maisons
 

Des fissures, lézardes ou autres dégâts plus importants sont apparus cet été sur de nombreuses constructions à la suite de la canicule qu'a connu notre territoire.

Pour que les assurances prennent en compte ces dommages, la commune doit être classée sinistrée par un arrêté préfectoral. Or c'est le maire qui doit réclamer ce classement.

Un Saint-Maximinois, Alain Beyma (0680870501), dont la maison a connu des dommages, a préparé un courrier à l'attention de la mairie. Pour donner le plus de chances possibles à sa démarche d'aboutir, il serait bien qu'un maximum de personnes se trouvant dans la même situation que lui, le contactent et cosignent sa demande.

 
 
 
 
Pour s'y retrouver dans les différents types de logements sociaux
 

Qu'est ce qu'un logement social ?
Un logement construit avec l'aide financière de l'État, appartenant aux organismes HLM (offices publics d'HLM et sociétés anonymes) ou gérés par eux. Avec des prix inférieurs aux loyers du secteur privé, ils sont attribués aux ménages dont les ressources n'excèdent pas certains plafonds.
Il existait 4,5 millions de logements sociaux au 1er janvier 2010, dont 26% en Ile-de-France.

Les différents types de logements sociaux :

  • PLAI (Prêt locatif aidé d'intégration) : Logements destinés aux ménages les plus démunis. En dessous de 917 euros par mois pour une personne seule.
  • PLUS (Prêt locatif à usage social) : Destiné aux classes moyennes. En dessous de 1 668 euros pour une personne seule.
  • PLS (Prêt locatif social) : Pour les ménages les plus aisés parmi ceux pouvant prétendre au logement social. En dessous de 2 168 euros pour une personne seule.

Il existe aussi des PLI (Prêt locatif intermédiaire) destinés aux classes moyennes, dont les revenus sont supérieurs à ceux du PLS. En dessous de 2 335 euros par mois pour une personne seule.

La demande :
Il faut remplir un formulaire et le déposer auprès d'un Bailleur social, d'une mairie ou d'un collecteur 1% Logement.
Le demandeur reçoit un numéro d'enregistrement unique pour tout le département, qui permet à tous les réservataires et les bailleurs sociaux d'avoir accès à sa demande.
La demande doit être renouvelée tous les ans.

Fin 2012, 1,7 million de ménages avaient fait une demande (dont 500.000 déjà locataires HLM). A Paris, on compte 135.000 demandeurs.

L'attribution :
Pour chaque logement, la loi oblige le bailleur social à présenter trois dossiers de candidats.
L'un des trois sera choisi lors d'une commission d'attribution des logements (CAL) du bailleur social.

Composée de représentants des différents acteurs, ces commissions étudient les dossiers présentés en s'intéressant aux revenus, à la situation familiale, aux taux d'effort (la part que représente le loyer dans le revenu) et au reste à vivre, c'est-à-dire à ce qui reste après paiement du loyer.

EN PRATIQUE, IL SUFFIT QUE LES ELUS PRESENTENT A LA COMMISSION TROIS DOSSIERS DONT UN SEUL SATISFAIT AUX CRITERES, POUR ETRE CERTAIN QUE C'EST CELUI LA QUI SERA CHOISI
C'EST LA RAISON POUR LAQUELLE, POUR EVITER LES PRATIQUES CLIENTELISTES, IL FAUDRAIT QUE CE SOIT UNE COMMISSION MUNICIPALE, COMPORTANT DES ELUS DE TOUS LES GROUPES, QUI CHOISISSE LES TROIS DOSSIERS A PROPOSER

Quel est le revenu à prendre en compte pour les plafonds de ressources ?
Le revenu à prendre en compte est le revenu fiscal de référence, qui figure sur l'avis d'imposition de l'année N-2 (ex.: avis d'imposition 2014 pour une demande examinée en 2016).
Sont pris en compte le revenu fiscal de référence du demandeur et celui de chaque personne qui habitera le logement. Chaque personne imposable doit donc fournir son avis d'imposition de l'année N-2. Les personnes non-imposables doivent quant à elles communiquer leur avis de non-imposition.

 
Catégorie de foyer PLAI PLUS
PLS PLI      
         
1 personne seule 11 060 20 111 26 144 24 654
2 personnes ne comportant aucune personne à charge ; à l'exclusion des jeunes ménages 16 115 26 856 34 913 34 515
3 personnes, ou une personne seule + 1 personne à charge, ou jeune ménage sans personne à charge 19 378 32 297 41 987 41 911
4 personnes, ou personne seule + 2 personnes à charge 21 562 38 990 50 687 50 539
5 personnes, ou personne seule + 3 personnes à charge 25 228 45 867 59 627 56 703
6 personnes, ou personne seule + 4 personnes à charge 28 431 51 692 67 200 62 866
Par personne supplémentaire 3 171 5 766 7 496 6 163
Attention : pour certaines catégories de financements PLI, les plafonds de ressources peuvent être moins élevés
 
 
     
Résultat des sondages archéologiques sous la place Malherbe
     
En de nombreux points de la place Malherbe, les sondages effectués par l'INRAP au cours du mois d'octobre ont révélé l'existence de murs. Il s'agit de constructions du Xème/XIème siècle, qui existaient avant la construction du rempart de Charles II d'Anjou (ce dernier édifié en 1300 bordait la façade du Nemrod et du Malherbe) et avant même l'édification de la muraille du XIIème qui longeait approximativement par la rue Denfert-Rochereau et la rue Colbert.
En cette époque la bourgade, qui se trouvait sous le village actuel, devait coexister avec le Castrum Rodanas, siège du pouvoir central, une période très mal connue.
Désormais les services de l'archéologie préventive vont remettre un rapport visant probablement à demander l’organisation d’une fouille plus méthodique de la place dès le début de l'année 2017.
     
 
   
 
     
 
     
Des artisans d'art du pays saint-maximinois
     
Dominique DAUZAT   Daniel NAPPO
 
Fabricante de Domzelles   Sculpteur sur métal
 
Saint-Maximin   Saint-Maximin
     
 
     
Performances de sportifs du territoire
     
Clément GOSSELIN   Jean Marie RODRIGUEZ
Course nature   Marathon
14 novembre 2016   14 novembre 2016
 
1er Cadet à la Montée de Saint-Probace   Finisher de son premier Marathon
Tourves   Marathon des Alpes Maritimes
     
 
 
Vos élus sur le terrain
 
27 octobre 2016   29 octobre 2016
Avec les responsables des Virades du Nord-Ouest Varois   Assemblée Générale du Souvenir Français
 
Remise du chèque de 73 000 € collectés en 2016 pour financer la recherche sur la mucoviscidose   Avec le nouveau président Roger Prats, le vice-président Pascal Simonetti et le trésorier Carol Capriola
Brignoles   Saint-Maximin
     
1 novembre 2016
Au cimetière de Saint-Maximin pour la toussaint afin d'honorer la mémoire d'un élu et d'un employé disparus
 
Louis Dragone (1914-2013)   Paul Bertin (1889-1969)
     
Il a effectué toute sa carrière dans les services techniques. Bien qu’ayant eu l'avant-bras arraché, suite à une mauvaise manipulation d’un pétard, lors de l’embrasement du pin pour la fête, il a poursuivi son travail jusqu’à l’âge de la retraite.
 
Responsable local de la Résistance, il a été élu maire à la Libération. C'est sous sa mandature notamment qu'a été créé le corps des sapeurs pompiers de Saint-Maximin
     
5 novembre 2016   5 novembre 2016
Portes Ouvertes de l'association   Ouverture du moulin à huile Decomis pour la saison 2016
 
Notre Bibliothèque   Quartier Saint-Mitre
Saint-Maximin   Saint-Maximin
     
11 novembre 2016   12 novembre 2016
Commémoration de l'armistice   Organisation d'une randonnée
 
Monument aux Morts   Mont Aurélien
Saint-Maximin   Saint-Maximin
 
18 novembre 2016   19 novembre 2016
Réception du chèque de la Viradabrue   Inauguration de la Foire aux santons
 
Ancien Cercle de l'Union Républicaine   Couvent royal
Brue-Auriac   Saint-Maximin
 
 
 
Evénements qui se sont produits jadis dans notre commune au mois de décembre
 
décembre 1038 Pierre 1er, archevêque d'Aix, et ses trois frères, ainsi que la femme et les enfants d'un quatrième déjà mort, font donation au monastère Saint Victor d'une partie de l'alleu qu'ils tiennent de leurs parents dans le comté d'Aix, "in territorio castri quod vocatur Rodenas" : ce sont les églises de Saint Maximin, de Sainte Marie, de Saint Jean et de Saint Mitre avec les droits attachés à leurs autels et certaines terres adjacentes, toutes situées dans le territoire de Castrum Rodanas.
 
9 décembre 1279 Charles II, prince de Salernes, fait pratiquer des fouilles sous une église primitive dédiée à Saint Maximin. Il y découvre une crypte contenant quatre sarcophages (il attribue l'un d'entre eux à Sainte Madeleine). Il décide de détruire l'ancienne église et d'édifier sur la crypte, une Basilique.
 
5 décembre 1296 De Rome, où il séjourne, Charles II ordonne à l'évêque de Sisteron et au sénéchal de Provence, de mettre à la tête des travaux de l'église de Saint Maximin, maître Pierre le Français, expert dans l'art de construire églises et autres édifices. Maître Matthieu, que le frère Pierre de Lamanon avait engagé pour cet ouvrage, n'est pas congédié mais devient subordonné de maître Pierre.
   
9 décembre 1296 Charles II écrit à maître Pierre pour lui signifier qu'il le met à la tête de la construction de l'église et lui attribue juridiction sur les maîtres et ouvriers pour tout ce qui concerne la direction des travaux. C'est très certainement maître Pierre qui est responsable du plan de l'édifice, et du tracé au sol en vertu duquel la crypte de l'église primitive se trouve au centre de la 4ème travée.
   
29 décembre 1300 Un document fait état de l'ouverture d'une nouvelle rue en ligne droite, partant de l'église et aboutissant à la croix de pierre située à l'endroit appelé "Luperia". Cette nouvelle artère reliait l'église à la voie Aurélienne, en empruntant la porte de Marseille.
   
15 décembre 1319 Le roi Robert impose aux représentants municipaux d'accueillir le prieur du couvent au sein du conseil de ville, pour éviter que des décisions contraires aux intérêts des religieux soient prises.
   
20 décembre 1429 Le prieur du couvent, André Abellon, fait construire deux moulins à Sceaux par Antoine Giraud, maître charpentier.
   
5 décembre 1443 Marie d'Anjou confisque les quatre moulins de la Bouisse aux seigneurs d'Auriac, pour les donner en dotation au couvent, pour l'entretien d'une chapellenie. Ces moulins sont réputés pour être "les meilleurs et les plus forts de toutte la province".
   
13 décembre 1476 Création d'un Collège théologique, philosophique et canonique par le roi René, pour l'enseignement des jeunes religieux. Au siècle suivant, tous les cours furent ouverts gratuitement aux jeunes saint-maximinois. Situés tout près de l'emplacement occupé aujourd'hui par le Monument aux Morts, les locaux du Collège menaçant ruine furent démolis en 1832.
   
11 décembre 1481
Décès à Marseille de Charles III du Maine (neveu du roi René), Comte de Provence et de Forcalquier qui désigne par testament son cousin germain le Roi de France Louis XI comme héritier. Huit jours après le décès de Charles III, Louis XI nomme pour gouverneur, véritable lieutenant du roi, Palamède de Forbin. Le 14 janvier 1482, il convoque les Etats de Provence, où le changement de souverain n'a suscité aucun mouvement d'hostilité. Selon le processus habituel, les Etats ont préparé une série de requêtes qui, en l'occurrence, témoignent de leur volonté de conserver à la Provence ses caractères et sa personnalité. Le roi se voit ainsi demander de maintenir les lois et les usages propres au pays. C'est donc un régime d'union entre deux royaumes que les états revendiquent et que Forbin avalise. Les Saint Maximinois, comme tous les Provençaux, deviennent Français.
   
31 décembre 1516 Visite de François 1er qui revient d'Italie, auréolé de sa victoire de Marignan. Il retrouve à Saint Maximin un cortège parti de Paris composé de la reine Claude sa femme, de Louise de Savoie sa mère, de sa sœur Marguerite duchesse d'Alençon et d'un grand nombre de seigneurs.
   
décembre 1591 Le Comte de Carcès, revenu à Aix après la prise de Tour-de-Bouc, envisage de prendre Saint-Maximin. Il se met en route avec une compagnie de cavalerie et un pétardier fort en renom, dont la mission est de faire sauter la porte principale de la ville. La troupe arrive dans la nuit et campe dans un ravin sans être aperçue des sentinelles. Tout de suite le pétardier aidé de quelques cavaliers se met à l'œuvre. Il avait déjà placé sa saucisse de poudre et se disposait à y mettre le feu lorsque deux femmes, arrivées la veille au soir trop tard pour entrer dans la place, et qui avaient été contraintes à passer la nuit dans le fossé, se glissent dans l'ombre jusqu'à une poterne voisine, appellent un soldat de garde et lui racontent avec effroi les manœuvres dont elles viennent d'être les témoins. En un instant l'alarme est donnée dans la ville, la garnison prend les armes. Valavoire, commandant la place, fait une sortie qui force les cavaliers ligueurs à battre en retraite précipitamment, abandonnant leurs artifices et leurs instruments de travail.
   
10 décembre 1828 L'autorisation royale de démolir les remparts de Saint-Maximin, est accordée par Louis XVIII. Le premier coup de pioche est donné en 1829, mais la destruction de l'ensemble prendra plusieurs années. La porte d'Aygadier est démolie la dernière vers le milieu du XIXème siècle.
 

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