Var - République - Démocratie

bulletin local n°101 - novembre 2016

Depuis le mois de mars, Ludivine Rativeau a ouvert un bar à ongles et maquillage « Montecito » rue Gutenberg à Saint-Maximin. Ludivine et ses collaboratrices Marion et Charlène vous y accueillent, dans une ambiance conviviale, du mardi au samedi de 9h à 18h.
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Philippe Hrynda : Je ne reprendrai pas ici toutes les raisons qui nous ont conduit à nous opposer à ce PLU mais nous voterons contre.

Alain Decanis : Dans la séance du 19 janvier 2016 vous aviez déjà approuvé un PLU sans tenir compte des observations formulées par les services de l’Etat.
Résultat comme on vous l’avait prédit, deux mois plus tard le Préfet vous demandait d’annuler cette délibération.
Vous ne l’avez pas fait, mais lors d’une réunion organisée en présence du Préfet du Var, et du sous Préfet de l’arrondissement vous avez, semble-t-il, trouvé un arrangement consistant à mettre le PLU en révision pour satisfaire aux exigences de la DDTM notamment.

La requête de la DDTM concernait :

• la suppression de la constructibilité dans les zones humides,
• la suppression du schéma d’aménagement relatif au projet de ZAC du Mont Aurélien,
• la suppression du schéma d’aménagement relatif aux équipements sportifs du Clos de Roque,
• la suppression des 23.5 hectares de véritables terres agricoles classées AOP Coteaux Varois et que vous aviez transformé en zone constructible.

Il semblerait que dans le document que vous nous demandez d’approuver, vous ayez cédé partiellement aux exigences des services de l’Etat mais nous n’en savons pas plus, car depuis huit ans que le PLU a été mis en œuvre,  la commission d’urbanisme n’a jamais été réunie une seule fois et l’élaboration de ce document a toujours été entourée de l’opacité la plus totale.

Comment voulez vous dans ces conditions que nous émettions les yeux fermés, un avis sur un document aussi important qui va engager l’avenir de la commune pour des décennies ?

D’autant plus que, compte tenu de la façon dont vous vous y êtes pris, il est fort probable que le PLU soit déféré au Tribunal Administratif et annulé sous peu !

Refusant de cautionner toutes ces manœuvres, nous ne prendrons pas part au vote sur cette délibération.

Madame le Maire : Un long monologue qui peut être résumé à :
- nous travaillons en toute transparence et nous avons effectué toutes les réunions publiques à la salle des fêtes prévues par la loi.
- ce PLU est applicable, je ne peux vous laisser dire qu'il peut être annulé.

Alain Decanis : Vous savez tout comme moi que ça n'est pas lors des réunions publiques à la salle des fêtes qu'on élabore un PLU mais dans des commissions de travail, et vous n'avez jamais réuni la commission d'urbanisme. D'autre part comment pouvez vous dire que le PLU ne sera pas annulé alors qu'il a été déféré plusieurs fois au tribunal administratif. Ca n'est pas vous qui déciderez, mais les magistrats.

Après quelques échanges d'amabilités on est passé au vote.

La délibération est adoptée à la majorité : Philippe Hrynda et Mickaël Granier du groupe Bleu Marine ont voté contre. Alain Decanis - Joëlle Silvy - Charline Hatot - Pascal Simonetti - Blandine Gomart-Jacquet (pouvoir à Alain Decanis) et Alain Mussillon ont refusé de participer au vote.

Samedi 8 octobre a eu lieu, en avant-première, à Correns, la projection du film "Qu'est-ce qu'on attend ?" en présence de la réalisatrice Marie-Monique Robin.

Il retrace l'expérience conduite dans une petite commune d'Alsace, Ungersheim, qui depuis 2009 a lancé, à l'initiative de la municipalité, un programme de démocratie participative baptisé "21 actions pour le 21ème siècle". Il englobe tous les aspects de la vie quotidienne : l'alimentation, l'énergie, les transports, l'habitat, l'argent, le travail et l'éducation.

L'autonomie est le maître mot du programme qui vise à réduire la dépendance au pétrole en relocalisant la production, à promouvoir la société énergétique et le développement des énergies renouvelables, et à soutenir l'économie locale grâce à une monnaie complémentaire.

Après quelques années, on peut mesurer les retombées extrêmement positives de cette démarche en matière de défense de notre environnement, mais aussi sur la qualité de vie et la création d'un lien social.

Le film sera diffusé en salle à partir du 23 novembre.
Nous vous encourageons à aller le voir ! C'est une "boîte à outils" formidable !

La carrière Lamoureux continue de creuser son trou, en espérant qu'un jour sera aménagée à proximité la ZAC du Mont Aurélien, ce qui permettrait à l'exploitant de se retrouver en excellente position pour fournir des matériaux et livrer le béton nécessaire aux travaux.

Rappelons qu'en 2013, lorsque la société Guintoli avait demandé le renouvellement pour 5 ans du permis d'exploitation, le conseil municipal de la commune de Pourcieux sur laquelle se trouve la carrière avait donné un avis défavorable, et que tous les autres conseils municipaux des communes limitrophes avaient suivi, sauf celui de Saint-Maximin dont la majorité s'était prononcée favorablement sans que l'on sache vraiment pourquoi. Bizarrement cela avait néanmoins suffit au Préfet (comprenne qui pourra !) pour donner une suite favorable à la demande du carrier.

De notre côté nous espérons que le projet de ZAC sera définitivement abandonné et que ce trou béant au milieu de la forêt sera le plus rapidement possible revégétalisé.

- aux cantines desservant des établissements scolaires ou des maisons de retraite de confectionner des repas avec des produits frais et de qualité.

Seul problème, les élèves scolarisés dans les écoles maternelles et primaires publiques de la commune ne pourront en bénéficier car la majorité municipale a fait le choix de privatiser l'ensemble de la restauration scolaire.

Ceci dit, paradoxalement, ça n'empêche pas Madame le Maire en même temps de vanter toutes les qualités d'une légumerie et des circuits courts !

- en qualité de président de la communauté de communes elle prêche, à grand renfort de communication, la sanctuarisation des terres agricoles,
- en qualité de maire de Saint-Maximin, dans le cadre du PLU de la commune, elle transforme 23.5 hectares de vignes classées Coteaux Varois en Provence, en zone constructible, pour faire plaisir à quelques amis.

Et en même temps elle a le culot d'expliquer aux gens qu'il est nécessaire de réduire la constructibilité de leur parcelle en créant une servitude paysagère, pour ne pas que la population augmente trop.

Bien sûr, tout ça avec la complicité passive d'une grande majorité d'élus qui siègent dans les deux assemblées.

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