Ça s'est passé à Pourrières
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vers 1 000 av JC
Un atelier de fondeur de bronze est installé sur les terres du domaine de la Grande Pugère. Son dépôt composé d'épées, de haches, fourreux, couteaux, pointes de lances, bracelets ouverts et massifs a été découvert en 1955.
 
IIème siècle av JC
Un oppidum est construit par les peuplades autochtones celto-ligures, au Pain de Munition
 
102 av JC
Bataille opposant les légions romaines commandées par Marius Caïus et le peuple des Teutons et Ambrons (estimé à 600 000 hommes, femmes et enfants) qui arrivait d'Europe du Nord et qui menaçait Rome. On sait que les Teutons et les Ambrons, sont arrivés par Saint-Rémy, Orgon, Sénas, Alleins, Lambesc, Saint-Cannat, Eguilles, Ventabren, Roquefavour, le Montaiguet, puis ont pris la direction du Var, mais l'emplacement de la bataille n'a pu être identifié précisément. Il est aussi possible qu'elle ait fait l'objet de plusieurs combats dans des lieux situés entre Roquefavour et la vallée de l'Arc, dont Pourrières.
 
IIème siècle ap JC
Plusieurs villas romaines sont implantés sur le territoire : les Eyssarettes, Roquefeuille, Saint Andéol
 
XIème siècle
Construction du bourg castral de Roquefeuil
 
fin du XIIème siècle - début du XIIIème siècle
Une ceinture de rempart englobant les maisons du village, l'église et le château seigneurial est édifiée.
 
XVème siècle
La famille de Ferry installent une verrerie dans les bois de Roquefeuille. Elle fonctionnera jusqu'au XVIIIème siècle.
 
août 1524
Venant de Gênes, après avoir traversé Nice, le connétable de Bourbon au service de Charles Quint, envahit la Provence le 30 juin 1524. Il s'empare successivement de Fréjus, de Brignoles et Saint Maximin.
Il établit un camp composé de vingt-cinq mille hommes et deux mille chevaux à la Pugerette, à côté du prétendu trophée de Marius Caïus.
Après qu'Honoré Puget lui ait remis les clés des portes d'Aix le 7 août 1524, il entreprend le siège de Marseille le 19 août 1524.
Le 29 septembre, pris en tenaille, il est contraint de se replier en désordre.
Du 11 au 13 octobre les troupes Impériales séjournent de nouveau à Nice avant de regagner l'Italie.
 
août 1536
Charles Quint en personne, à la tête d'une puissante armée, traverse Nice le 21 juillet 1536, et le Var le 26 juillet pour envahir la Provence.
Conformément à la stratégie préconisée par le Duc Anne de Montmorency, au service du roi de France, tout au long de son périple il n'entre que dans des villes désertées. Les habitants se sont réfugiés dans les bois, les récoltes ont été incendiées et les réserves de nourriture détruites.
C'est le cas de Pourrières où les habitants avaient mis le feu aux granges pour détruire le blé, et déversé les jarres d'huile et de vin sur le sol.
Trets refuse d'obéir à cet ordre. Pour faire exécuter la volonté du roi, le maréchal de Bonneval fait pointer deux pièces d'artillerie sur les remparts. Les soldats pénètrent dans les maisons les unes après les autres, détruisent les récoltes, tuent le bétail, vident les greniers.
De même, c'est dans une ville d'Aix totalement vide que Charles Quint pénètre le 10 août 1536.
 
28 mars 1543
Antoine de Glandeves, comte de Pourrières, épouse Claire de Meynier d'Oppède.
 
24 octobre 1564
Charles IX et sa mère Catherine de Médicis font une halte pour dîner à Pourrières avant de se rendre à Saint-Maximin. En cette occasion, il donne à la communauté des lettres patentes portant la création de la foire des 15,16 et 17 août à Pourrières, chaque année, afin que les habitants de ce lieu "trafiquent" avec leurs voisins.
 
7 février 1567
Le prieur du village remet la chapelle de Notre Dame des Bois à Antoine de Glandevès afin qu'il construise un couvent adossé à l'église.
 
1568
La confrérie des pénitents blancs est fondée à Pourrières. Une chapelle adossée à l'église est construite.
 
1574
Jacques Simeonis, ou Simian, est nommé capitaine de la ville qu'il faut garder jour et nuit, en raison des guerres de Religion. Sur les trois portes que compte la cité deux sont murées. Seule reste ouverte le portail de l'Aygue, gardé par deux hommes le jour, et quatre la nuit.
 
1578
Le monastère achevé est gouverné par les révérends pères Minimes.
 
20 octobre 1578
Toutes les portes de la ville sont fermées à la chaux et à sable, exceptée celle du portail de Laygue, où se tient une garde de 4 hommes, jour et nuit. Il s'agit de se prémunir de l'épidémie de peste qui cause des ravages.
 
fin juillet 1579
Catherine de Médicis passe à Pourrières.
 
1589
Construction d'un moulin à vent sur la colline Saint Pierre par un "mestre maçon" d'Auriol, Honnorat Sicard.
 
10 avril 1590
Le village est divisé en trois quartiers afin d'être gardé plus efficacement des "saccages, volleries et inhumanités". Laurent Lieutaud et le capitaine Benoit Roux commandent les trois quartiers. La garde représente une dépense importante pour la communauté : elle nécessite la mobilisation quotidienne de dix hommes à raison de 6 sous par jour.
 
1593
Antoine de Glandevès, décède et, est enterré dans l'église de Notre Dame du Bois.
 
1636
La chapelle Sainte Anne est édifiée au quartier du portail de Moutte. Par la suite elle sera transformée en four à pain.
 
20 janvier 1655
Création d'un bâtiment destiné à la confrérie de Notre Dame de Miséricorde dont la vocation est de soulager les miséreux du village.
 
1709
L'hiver très rigoureux est suivi d'une grande disette. Au printemps, les consuls doivent achèter des grains pour aller jusqu'à la récolte prochaine.
 
6 octobre 1720
Une grande épidémie de peste vient de dévaster la Provence mais Pourrières est épargnée. Les consuls, les intendants du bureau de Santé et la plus grande partie de la population se rendent à l’église de Notre Dame du Bois. Les magistrats s’approchent de l’autel de Notre Dame de Miséricorde et prononcent le vœu solennel dont la tradition est perpétuée chaque année.
 
3 novembre 1720
Le lieutenant-colonel de Martois, du régiment d'Artois, vient séjourner à Pourrières avec son Etat-Major. Il estime qu'il y a trop d'entrées, qu'il faut fermer la plupart des "avenues" et consolider les murailles.
 
6 décembre 1720
Sur ordre de l'Intendant de la viguerie de Saint-Maximin et de Monsieur de Perrin, maréchal de camp, il est institué à Pourrières une milice composée de 15 hommes en état de porter les armes et capables de faire le service.
 
1 mai 1754
L'archevêque d'Aix fait interdire de pénétrer dans l'église devenue trop dangereuse. Le culte est transféré, pour la durée des travaux (trois ans) à la chapelle des Pénitents.
 
1768
Edit royal notifiant la fermeture du couvent des Minimes dans lequel ne subsiste que peu de moines. Cette décision est contestée par les consuls et la population de Pourrières.
   
1771
Les derniers frères quittent le couvent des Minimes de Pourrières. Le monastère, qui a été utilisé pendant 200 ans, est définitivement abandonné.
   
18 novembre 1788
Par devant Claude Bouchard, notaire royal de la commune, Messire Louis Henri de Gaillard-Longjumeau-Ventabren, comte de Pourrières vends à François Moutte, négociant de Pourrières, la totalité des bâtiments du couvent des Minimes, à l’exception de l’église, pour le prix de quatre mille livres que ledit comte de Pourrières déclare avoir reçu en espèces.
   
20 mars 1797
Des Républicains se réunissent dans le cabaret de François Aubert, situé rue des Galiniers (aujourd'hui rue Pasteur). Dans la soirée, quatorze Royalistes investissent les lieux et assassinent Jean Baptiste Rémuzat avec un stylet, Sévère Gouirand avec une arme à feu, Jean Baptiste Michel (père de Louis Michel dit Michel de Bourges) avec une arme blanche et l'aubergiste François Aubert qui succombera le lendemain des suites de ses blessures.
   
10 octobre 1799
Vers 16h, un convoi escorté de 6 personnes chemine lentement et s'apprêtre à atteindre ces bastides-auberges de la Galinière. L'une d'elles, connue sous le nom d'auberge des Banettes appartient à un certain Nicolas Micoureou, moitié paysan, moitié aubergiste, quelque peu brigand. Au moment où les voyageurs se présentent au relais pour changer leurs chevaux, ils sont encerclés par 32 brigands (dont François Gouirand de Pourrières), au visage dissimulé par des foulards ou noircis au charbon. Tous sont armés de fusils à deux coups ou de carabines. Saisis d'effroi les voyageurs n'opposent aucune résistance. Les brigands ne se doutent pas de l'importance du butin. Il s'agissait des bagages du général Bonaparte qui, revenant d'Egypte avait accosté à Fréjus d'où il était parti directement pour Paris avec Berthier, Monge et Berthollet dans une berline. Ses bagages devaient le rejoindre escortés par Aimé Poulet son homme de confiance, du mameluck Roustam, de Danger, de Gailon et d'un bijoutier de Fréjus accompagné de sa femme.
Les voitures sont pillées et les caisses brisées. Le butin est composé de linge, de chemises, mouchoirs, couverts d'argent, salières, cafetières, chandeliers d'argent, deux ou trois paires de pistolets, un beau sabre, une montre à répétition, une pendule de prix, et une somme en monnaie d'or.
 
mai 1800
Attaque d'une malle-courrier escortée par des militaires, sur le terroir de la commune de Pourcieux, au lieu-dit Logit Neuf par une dizaine de brigands pourriérois : les frères Louis et Joseph Roche, les frères François et Siméon Silvy, Thomas Durand, Laurens Silvy (dit le Duc), Daumas, François Hypolite Pazery, Michel et Jean Baptiste Lieutaud. Ils font feu sur les militaires, seul l'un d'entre-eux est blessé et son cheval tué.
 
26 novembre 1800 La voiture du courrier d'Italie, escortée par 6 militaires, est arrêtée aux environs du village. La malle est pillée et les militaires conduits dans les bois et assassinés. Sur les 18 brigands que compte la bande, neuf sont pourriérois : Louis et Joseph Roche, Daumas, Thomas Durand, François Pazery, Trophime Romanès, Etienne Imbert, François Sumian et Siméon Silvy. Le butin est caché dans un grenier à foin, sous un tas de paille, dans la ferme de la Blaquière.
 
4 mai 1801
Suite à un règlement de compte, le brigand Thomas Sumian (dit la Paille), est abattu entre 20h et 21h en pleine rue par Eustache Roche, Paul Roche, Esprit Roche et Joseph Deloutte.
Le même jour, Jean Baptiste Roche (dit Pétugon) est abattu dans le village par Daumas, Etienne Imbert (dit Laget), Michel et Tiste Lieutaud.
 
nuit du 1 au 2 septembre 1801
Attaque et vol du courrier de la Malle, à proximité de l'auberge de la Grande Pugère par des brigands de Pourrières. Deux militaires sont blessés et un tué par un coup de fusil. Ont participé à cette opération les frères Roche, Trophime Romanès, Daumas dit Basset, Hypolite Pazery, Tomé Durand, Michel et Tiste Lieutaud.
 
23 février 1860
La source de Brunen située sur le territoire de la commune de Pourcieux est cédée par Monsieur Pazery de Thorame à la municipalité de Pourrières pour la somme de 15 000 F.
 
août 1860
Début des travaux destinés à amener l'eau de la source de Brunen jusqu'à Pourrières, soit 6 km de canalisation.
 
avril 1861
L'eau captée à Brunen arrive à Pourrières. Elle est recueillie dans une fontaine monumentale située en face de la "Grande Maison".
 
24 avril 1884
Un chien enragé parcourt les rues du village et mord plusieurs autres chiens. Le conseil municipal décide que tous les chiens errants sur la voie publique, sans colliers et non muselés, seront abattus.
 
1912
Création de la coopérative vinicole La Fraternelle.
 
14 avril 1947
Le président de la République Vincent Auriol est reçu par Auguste Bonnet, Maire de Pourrières et Raoul Blanc, Maire de Pourcieux au lieu-dit "la Bigue", à la limite des deux communes.