Le chemin des Roys de Nans au Plan d'Aups
     
On monte la grand'rue   La chapelle à contourner par la droite
     
 
     
Le début du sentier de terre après le Tigre
     
 
     
Le premier oratoire
 

C'est le premier d'une série de sept oratoire qui jalonnent le chemin des Rois jusqu'au Saint Pilon.

Ils ont été érigés à la demande de Monseigneur Jean Ferrier, archevêque d'Arles, à la suite d'un pélerinage qu'il avait fait en 1516.

Tous les oratoires sont différents par leur ornementation et les sculptures qui évoquent des épisodes de la vie de Marie Madeleine.

La niche de celui-ci qui a disparue, contenait un bas-relief représentant la Sainte délivrée par Jésus des sept démons qui la tourmentaient.

 
     
Le deuxième oratoire
     
 

Cet oratoire était le plus dégradé de la série.

Le socle a été reconstitué en 2009 à partir de pierres précédemment rassemblées pour éviter une disparition totale.

Le bas-relief, autrefois présent dans la niche, représentait Marie Madeleine lavant de ses parfums et de ses larmes les pieds du Sauveur chez Simon le Pharisien.

     
Une vue du vieux Nans   Là où le sentier coupe la route
     
 
La cabane du charbonnier à côté de la charbonnière
     
 

L'ancienne charbonnière se trouve à proximité de la cabane de Antoine Mamino, arrivé de la région de Cunéo (Piémont) en 1920.

L'activité des charbonniers consistait à produire du charbon par combustion lente du bois.

Compte tenu de la qualité de sa forêt riche en chênes pubescents et chênes verts, la fabrication et l'exploitation du charbon de bois ont été pratiquées à Nans jusqu'au milieu du XXème siècle.

Une charbonnière produisait après huit à dix jours d'une cuisson, suivie sur place jour et nuit par les "carbounié", entre 8 et 10 m3 de charbon.

     
Le troisième oratoire
     

Inscrit aux Monuments Historiques depuis 1938, cet oratoire a été restauré en 1964. C'est le plus richement décoré.

Les fers à cheval ont été gravés par des compagnons de passage. La niche abrite un bas-relief en pierre (remplacé en 1978) qui représente Marie Madeleine aux pieds de Jésus, chez sa soeur Marthe à Béthanie.

Deux cent mètres plus loin se trouve le tumulus des Béguines daté du début de l'Age du Fer (VIIème av JC). Comparable à ceux des nécropoles du Plan d'Aups, il mesurait 16 m de diamètre pour une hauteur de 2.50 m, avec un cercle extérieur formé de trois assises de pierres.

 
     
Des marques de Compagnons   L'arrivée sur le plateau
     
 
 
Oratoire en montant à la grotte   Sentier à travers la forêt domaniale (alt : 677 m)
     
 
 
Dernier lacet avant le Saint Pilon   La chapelle au Saint Pilon (alt : 1 000 m)