• SPASSOVA Vesselina née le 1 juin 1978

Assenovgrad apparaît dans les sources historiques comme "Sténimakhos" (du grec Στενήμαχος, avec des variations). Comme son nom l'indique ses fondateurs sont des Grecs et ses origines sont datés au 7e siècle avant JC, bien avant que les Bulgares mettent leurs pieds sur les Balkans. Quelques traces de la présence grecques sont conservées, notamment des reliefs scuptés sur pierre dédiés à Jupiter, des fragments de colonnes de marbre eu autres.

Les premiers documents du Moyen Age qui mentionnent la ville avec le nom Stanimaka sont ceux du monastère de Batchkovo, écrits par l'un de ses moines géorgiens fondateurs. Assenovgrad avait une position stratégique en ce sens où ses environs offraient de bonnes positions de surveillance des routes du sud (en direction de Byzance). A deux kilomètres au sud était érigée la forteresse Petritchos, connue plus tard comme la forteresse d'Assen (c'est le roi Assen I qui a donné son nom à la ville). 

La ville moyenâgeuse se situe dans une zone transfrontalière entre le royaume bulgare et Byzance. Elle a connu à ce titre quelques moments tumultueux, notamment lors de la troisième et la quatrième croisade.
En 1189, Frederic Barberousse à la tête de la troisième croisade  passe l'hiver avec ses troupes à Plovdiv, la ville est pillée. Dix ans plus tard  l'empereur byzantin assiège et prend la ville qui devient byzantine.
Lors de la quatrième croisade Constantinople tombe entre les mains des croisés et le roi bulgare Kaloyan lève une armée pour reprendre la région. Renier de Trit réussit à s'échapper de Plovdiv avec quinze chevaliers et se réfugie dans la forteresse où il est assiégé par l'armée bulgare durant un an. Il réussit à s'en sortir avec l'aide du maréchal de Champagne Geoffroy de Villehardouin, chroniqueur de la quatrième croisade, qui à dû conduire une expédition spéciale pour le délivrer.