Des familles harkis sont accueillies en mars 1963 à Saint Maximin

(Photos Dominique Nonnon)

 
Les Harkis avaient joué un rôle important en qualité d'auxiliaires aux troupes françaises en Algérie. Après l'indépendance, quelques milliers sont rapatriés en France, les autres sont massacrés sur place. La Mairie de Saint Maximin accepte d'accueillir quelques familles. Elles arrivent dans la commune en mars 1963, où hommes, femmes et enfants, passent leurs premières nuits sous des tentes montées sur la décharge publique que l'on a fait niveler pour la circonstance au quartier du Peyrouas. Le Père Jacques Cardonnel, indigné, met à leur dIsposition une aile du Couvent en attendant que soient construits des baraquements en dur.
 
Familles arrivées à Saint-Maximin en mars 1963 : NADOURI - KHADIR Mohamed - KHADIR Aïssa - KHADIR Mohamed Ben Djelloul - KHADIR Ahmed Ben Djelloul - KHADIR Ahmed Ben Mohamed dit "Charlot" - SEBBANI - GUEROUI - TAMAZOUNT - AHSAM - LARINOUNA
 
Mme YOUSFI épouse KHADIR et Madame SEBBANI entourées de leurs enfants
 
Mme YOUSFI épouse KHADIR et Madame SEBBANI entourées de leurs enfants
 
Madame GUEROUI
 
Madame TAMAZOUNT
 
L'assistante sociale Suzanne LUCAS s'occupe des arrivants.