Un jour, alors que j'étais débutant et que je commençais à me faire plaisir avec mes instruments, j'ai décidé d'acheter enfin mon tout premier galoubet car jusque là, je jouais sur un galoubet et un tambourin que m'avait prêté mon professeur (Olivier Meissel). C'est alors que sous son conseil et avec lui, je me rendis chez Marius Fabre qui de cette occasion m'exposait très modestement son art du tournage et de la sculpture et me transmit par le fait son virus de l'amour du travail du bois et de la lutherie.
Une nouvelle passion était née et me semblait abordable mais celle ci s'avera bien plus compliquée que dans mon imagination ; d'un, ça coute cher un tour, de deux il faut du bon bois, puis il faut savoir jouer correctement. je mis donc cette passion dans un coin de ma tête et je m'y remis que de très nombreuses années plus tard, après une longue incubation du virus et j'essaie de poursuivre maintenant cette oeuvre ancestrale comme l'ont fait avant moi de nombreux autres tels que Barthalot, Bain, Fabre et bien d'autres.
Paul Uleri |