Occupation du secteur de la Chapelotte par le 363ème RI
(du 12 janvier au 30 avril 1916)

 

Y ont participé :

  • Auguste BESSON de Bras (363ème RI), est tué le 13 janvier 1916 au Col de La Chapelotte (Meurthe-et-Moselle).
  • Jean MOUTTET de Tourves (363ème RI), est tué le 26 avril 1916 au Col de La Chapelotte (Meurthe-et-Moselle).
  • Henri FLORENS de Saint-Maximin (363ème RI).
  • Siméon MOUROU de Saint-Maximin (363ème RI).
 

Après un repos de vingt jours dans la région d'Anoud-Gerbepal, le 363e RI. relève, dans le secteur de la Chapelotte, le 373e RI.
Il tient ce secteur du 12 janvier au 30 avril 1916 et y subit des pertes très sévères, du fait du bombardement ennemi, notamment au cours du combat du 25 avril 1916.

COMBAT DE LA CHAPELOTTE (25 avril 1916)
Un renseignement parvenu à la division, quelques jours avant l'attaque ennemie, révélait la
présence du 8e bataillon de chasseurs bavarois, dans la vallée de Celles, ainsi que celle d'un bataillon du 23e saxon et de deux bataillons d'ersatz bavarois, faisant prévoir une attaque sérieuse sur le Piton des Colins (542) et le Ravin d'Ahencombe.
Le 24 avril, l'ennemi faisait sauter une mine qui bouleversait complètement notre ligne au saillant de la cote 542 (Schirrer).
Le 25 avril, à 8 heures, il bombardait la position occupée par le régiment avec une intensité qui annonce l'attaque (70 pièces de canon, 30 t.w.).
Après une reconnaissance préalable, vers 15h15, qui est aisément repoussée, l'ennemi recommence sa préparation et attaque vigoureusement vers 16 h.30.
La position est complètement bouleversée (40.000 obus environ ont été lancés par l'ennemi) ; la garnison, en partie ensevelie dans ses abris. Les Allemands réussissent à prendre pied dans notre première ligne, mais ils en sont immédiatement repoussés par une brillante contre-attaque, menée par le 6e bataillon du 363e R. I. (commandant COMPANYO), en particulier.

Pertes subies
à la Chapelotte : Officiers, 3 ; Troupe, 313
(dont 3 Officiers et 159 Hommes le 25 avril).
A la suite du combat du 25 avril, le 6e bataillon du 363e a été cité à l'ordre de la VIIe Armée (ordre n° 16 du 5 juin 1916), avec le motif suivant : « S'est élancé vaillamment à l'assaut ; sous la vigoureuse impulsion de son chef, a chassé les fractions ennemies qui s'étaient infiltrées dans nos lignes à la suite d'un bombardement intense. A réoccupé intégralement la position bouleversée par l'artillerie ennemie et l'a immédiatement réorganisée sous le feu. »