Cercles de Saint-Maximin
Au début du XIXe s'épanouissent les Cercles, foyers collectifs, purement masculins, où les bourgeois, par groupe d'amis, se retrouvent périodiquement pour lire les journaux, boire, converser, ou jouer à des "jeux de société". Ce type bourgeois d'association est bien connu à l'échelle de la Nation, et même de l'Europe (c'est le club au sens britannique du mot), mais en Provence il est également villageois, parce qu'il y a encore des bourgeois dans les villages.
Depuis le début du XIXe siècle, coexistent des Cercles et Chambrées.
Le Cercle a pignon sur rue, il est plus bourgeois, la Chambrée est plus intime, plus populaire (et paysanne), mais dans certaines communes on ne fait pas de différence. A la fin du XIXe siècle la distinction entre Cercles et Chambrées a tendance à disparaitre.
  • Le Cercle Philharmonique (la Société Philharmonique se transforme en Cercle Philharmonique le 5 mai 1903)
  • Le Cercle du Réveil Social (créé vers 1901)
  • Le Cercle des travailleurs (créé le 24 février 1886)
  • Le Cercle de l'Univers (fermé par arrêté préfectoral le 1er janvier 1878)
  • le Cercle de la Treille (créé le 4 mai 1872)
  • Le Cercle d'Apollon (créé le 4 mai 1872)
  • Le Cercle de l'Union (dissous le 30 mai 1876)
  • Le Cercle Républicain (créé le 30 mai 1881, transféré le 26 novembre 1890)
  • Le Cercle de la Bonne Amitié (fermé le 4 mai 1872, il est réouvert le 21 décembre 1877, et transféré le 5 mai 1882)
  • Le Cercle du Jeu de Paume (créé le 29 décembre 1883)