Les fabriques de poteries
 
Quelques éléments historiques
 

Les gisements d'argile, l'abondance d'eau due à la présence de l'Huveaune et les collines boisées ont attirés, à partir de 1620 des artisans potiers originaires pour la plupart de Moustiers. C'est le cas de Jacques Roubaud, Jérôme Remuzat et Pierre Toche.
L'initiative de ces pionniers est très vite couronnée de succès, et les poteries de Saint Zacharie acquièrent une renommée régionale.
En 1830 il y a peu de commerces à Saint Zacharie, et la principale industrie est celle de la fabrication des poteries communes, assiettes, plats, cruches, vases divers, carreaux vernis et non vernis, de diverses couleurs, malons, tuiles et briques.
En 1908, vingt fabriques de malons et poteries sont encore en activité. La production annuelle est de 500 000 pièces de poteries et de 15 millions de carreaux vernis et non vernis.
La guerre de 1914/18 va entrainer la fermeture d'un bon nombre d'usines.
Les années suivant la crise économique de 1929 sont très difficiles : en 192, un rapport de la chambre de commerce indique une chute de 50% des expéditions de tuiles, briques et carreaux vers Marseille, depuis 1930.
En 1936, la situation se détériore encore et les ventes ont atteint un niveau très bas lorsqu'éclate la guerre de 1939/45.
En 1957, Saint Zacharie ne compte plus qu'un site de production.
En 1990, avec la démollition des locaux des Tuileries de Marseille, s'achève l'histoire des potiers de Saint Zacharie.

 
Vers 1905 : Fabrique Cachard
 
A circulé en 1907
 
Vers 1905
 
A circulé en 1910
 
Vers 1905 : Usine Couissinier
 
 
Vers 1905
 
 
Vers 1910 : Un ouvrier
 
 
8 octobre 1929 : Les ouvriers de la fabrique de céramique E.Plumier