Le siège de Saint-Maximin
 

Le 1 fructidor de l'an V (18 août 1797) entre 400 et 500 brigands originaires de Roquevaire, Aubagne, Trets, auxquels se sont joints des habitants de Rians et de Pourrières viennent assiéger Saint-Maximin. La raison de l'attaque est que Saint-Maximin sert de refuge à de soi-disant terroristes des Bouches-du-Rhône.

A l'aube, la ville a tout juste le temps de fermer ses portes. Après quelques heures de fusillade, les brigands battent en retraite, laissant quelques uns des leurs sur le terrain. Parmi les victimes se trouve l'officier de santé de Pourrières, Etienne ROUBAUD qui est tué sous les murs de Saint-Maximin arès avoir été destitué de son grade dans la garde nationale.

Plusieurs autres Pourriérois seront aussi arrêtés pour avoir lors de ce siège ouvert le feu sur la garde. C'est le cas de Joseph MOUTTE, Jean-Baptiste RAVEL et Etienne IMBERT.

L'année suivante, le 1 fructidor de l'an VI (18 août 1798) Saint-Maximin célèbre une fête commémorative de l'échec des royalistes à laquelle assistent 8 000 étrangers venant de 30 communes différentes.

(Eléments extraits de l'ouvrage de Pierre Pélissier "Pourrières en Provence")