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Fin 1942 des responsables de l'OSE (l'Oeuvre de Secours aux Enfants) demandent au père Piprot d'Alleaume de cacher à la Sainte Baume des jeunes filles juives. C'est alors qu'il lui vient l'idée de créer une école hôtelière pour servir de couverture.
Pour cela il rencontre Pétain et lui dit : "La France au travail c’est une excellent idée et bien voilà, je propose de créer une école hôtelière". Pétain l'approuve mais Laval ajoute qu’il ne devra pas prendre de jeunes filles juives. Le père Piprot d'Alleaume répond que c'est pour lui une évidence.
L'OSE (l'Oeuvre de Secours aux Enfants) confie ainsi une vingtaine de jeunes juives au couvent dominicain de la Sainte-Baume.
Le père Piprot d'Alleaume, responsable du lieu, va les héberger et les cacher et avec la complicité de religieuses et de résistantes.
S'organise alors une vie parallèle pour sauver les jeunes filles, d'origines allemandes et polonaises et justifier de leurs présence, en faisant oublier celles qui parlaient si mal le français.
Les sœurs s'improvisent professeurs de cuisine.

Des Plandalens dans la Résistance

Renée FOLCO (Marianne)

		Membre du réseau F2, elle tient l'hôtellerie du Plan d'Aups, dont le responsable est le père Dominicain Piprot d'Alleaume. Durant l'année 1943, à l'Hôtellerie, sont hébergés deux Polonais, dont un prêtre, recherchés par les Allemands. C'est Gaston Havard, responsable de l'antenne toulonnaise du réseau franco-polonais F2, qui dirige les clandestins vers la Sainte Baume, jusqu'à ce que lui-même, recherché par les Allemands, vienne y effectuer un séjour en août 1943.

Jeanne GRIMAUD

		Membre du réseau F2, elle travaille à l'hôtellerie du Plan d'Aups avec Renée Folco, dont le responsable est le père Dominicain Piprot d'Alleaume. Durant l'année 1943, à l'Hôtellerie, sont hébergés deux Polonais, dont un prêtre, recherchés par les Allemands. C'est Gaston Havard, responsable de l'antenne toulonnaise du réseau franco-polonais F2, qui dirige les clandestins vers la Sainte Baume, jusqu'à ce que lui-même, recherché par les Allemands, vienne y effectuer un séjour en août 1943.

		Le père PIPROT D'ALLEAUME

		Fin 1942 des responsables de l'OSE (l'Oeuvre de Secours aux Enfants) demandent au père Piprot d'Alleaume de cacher à la Sainte Baume des jeunes filles juives. C'est alors qu'il lui vient l'idée de créer une école hôtelière pour servir de couverture. Pour cela il rencontre Pétain et lui dit : "La France au travail c’est une excellent idée et bien voilà, je propose de créer une école hôtelière". Pétain l'approuve mais Laval ajoute qu’il ne devra pas prendre de jeunes filles juives. Le père Piprot d'Alleaume répond que c'est pour lui une évidence. L'OSE (l'Oeuvre de Secours aux Enfants) confie ainsi une vingtaine de jeunes juives au couvent dominicain de la Sainte-Baume. Le père Piprot d'Alleaume, responsable du lieu, va les héberger et les cacher et avec la complicité de religieuses et de résistantes. S'organise alors une vie parallèle pour sauver les jeunes filles, d'origines allemandes et polonaises et justifier de leurs présence, en faisant oublier celles qui parlaient si mal le français. Les sœurs s'improvisent professeurs de cuisine.
Au début du mois d’août 1944 Le père Piprot d'Alleaume est convoqué à la Kommandatur de Marseille, où il est interrogé suite à une dénonciation. Le 15 août 1944, les alliés débarquent et le 21 août au matin l’hostellerie est libérée. Les jeunes filles sont sauvées de la déportation.