Un habitat en plein air de la fin du Néolithique à la Laouve

 
Les découvertes effectuées sur le site de La Laouve revêtent une importance toute particulière puisque celui-ci offrait l’opportunité d’étudier, pour la première fois de façon approfondie, une installation de plein air du Néolithique final couronnien (2500-2000 av JC). En effet, jusqu’alors seuls des sites perchés de cette période ont fait l’objet de reconnaissances archéologiques réalisées dans le cadre de fouilles programmées.
 
Corinne Landuré, Jacques Buisson-Catil
Direction régionale des affaires culturelles
Service régional de l’archéologie de Provence-Alpes-Côte d’Azur
 
   
  Vase avec son comblement.
© B. Sillano, INRAP.
 
A

Un sondage a révélé la présence d'un squelette humain sans crâne en connexion anatomique et d'un crâne isolé. L'étude anthropologique pourrait confirmer qu'il s'agit du même individu. Le déplacement du crâne reste énigmatique. Peut être, compte tenu du fait qu'il se situe immédiatement sous les labours, a-t-il été déplacé lors d'un défonçage du terrain. Quoi qu'il en soit, le squelette, largement écharpé par la pelle mécanique, semble s'insérer dans une fosse et correspondre à une sépulture.

 
Plan de la sépulture (Rel et DAO M.Thomas)
 
Le squelette de la sépulture (Cl. M.Thomas) Le crâne (Cl. M.Thomas)