Le niveau d'équipement des quartiers est-il satisfaisant ?

     
  En quarante cinq ans la population de notre commune a été multipliée par cinq.  
 
années
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2007
population
2 755
3 180
4 013
5 511
9 594
12 402
14 430
variation
-
+ 425
+ 833
+ 1 498
+ 4 083
+ 2 808
+ 2 398
en %
-
+ 15.4%
+26.2%
+37.3%
+ 74.1%
+29.3%
+16.4%
 
     
 
En parallèle l'urbanisation s'est développée de façon anarchique sur la quasi-totalité du territoire à l'exception de la vaste plaine agricole et du massif du Mont Aurélien.
 
 
Tous les quartiers ont été livrés en même temps à l'urbanisation, sans tenir compte de leur niveau d'équipement, avec toutefois des densités de constructions plus ou moins importantes selon les zones.
 
 
Ces dernières années, parallèlement à l'augmentation du prix du foncier, une frénésie s'est emparée des promoteurs et constructeurs de toute nature. L'habitat pavillonaire a remplacé les champs de vignes dans les côteaux, grimpé sur les collines et s'est développé même dans des lits d'anciens ruisseaux. Le moindre mètre carré est exploité !
 
 
De prime abord on pourrait se réjouir de cette situation en mesurant ses effets bénéfiques sur le secteur du bâtiment. Mais, est-il bien raisonnable de consommer ainsi sans compter la richesse la plus importante que possède notre commune: son espace ?
 
 
De plus, la densification des constructions dans des zones peu ou pas équipées (due notamment aux détachements de parcelles rendus possible grâce au maintien de l'ancien POS), se traduit de façon catastrophique sur les finances communales sans que les besoins ne soient satifaits.
 
 

Dans de nombreux quartiers fortement urbanisés nous constatons tous que :

  • les voiries ne sont pas dimensionnées,
  • les habitations ne sont toujours pas raccordées au réseau d'assainissement collectif,
  • les trottoirs et pistes cyclables sont quasiment inexistants, y compris dans des lieux proches du centre-ville.
 
  Compte tenu de l'ampleur des besoins, nous avons conscience que la commune ne pourra réaliser tout, tout de suite.  
 
D'un autre côté, les contribuables revendiquent un minimum d'équipements depuis des années et s'impatientent.
 
 

C'est la raison pour laquelle, nous envisageons rapidement :

  • de dresser avec les services compétents un état des lieux complet quantifiant les besoins,
  • d'évaluer les possiblités financières annuelles de la commune en matière d'équipement des quartiers,
  • de réunir les responsables des quartiers pour déterminer ensemble un ordre de priorité en toute transparence dans le cadre d'un plan quinquennal.
 
 
Saint-Maximin ressemble aujourd'hui a une grande mosaïque mal articulée autour d'un centre-ville qui n'a jamais été aussi peu fréquenté.
 

Pour assurer une cohésion et recréer le sentiment d'appartenance à une même communauté entre tous les saint-maximinois, quel que soit leur lieu de résidence, il est nécessaire :

  • que tous soient assurés de bénéficier des mêmes services,
  • que leurs revendications soient entendues et prises en compte tout au long d'un mandat et non pas uniquement à l'approche des échéances électorales, période où on a tendance à confondre démocratie locale et marchandage de voix.