Christine Lanfranchi-Dorgal, élue maire de Saint-Maximin en mars dernier, n'a pas bénéficié d'avantages pouvant justifier le rejet de ses comptes de campagne. C'est en substance le jugement du tribunal administratif de Toulon, qui a rejeté hier la saisine de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (voir Var-matin du 15 janvier).

Il a ainsi fixé à 13 357 euros le montant du remboursement dû par l'Etat à la candidate, ce qui correspond, conformément au code électoral, à 47,5 % du plafond des dépenses autorisées.

Cette affaire reposait notamment sur la participation de Christine Lanfranchi- Dorgal, durant la campagne électorale, à cinq réunions organisées par des associations. Des réunions auxquelles elle avait été « invitée avec son père » Horace Lanfranchi, ancien maire de Saint-Maximin (de 1995 à 2002) et actuel président du conseil général du Var. Cela « se fait de manière classique dans toute campagne », avait plaidé la semaine dernière son avocat Me Grimaldi. Ces réunions avaient par ailleurs rencontré « un afflux relativement faible ».